Une crise, vous avez entendu parler d’une crise, vous ?

https://unsplash.com/anthonydelanoix

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Jour 714 C’est la crise à droite à cause de la vilaine Marine, c’est la crise à gauche à cause du vilain Bartolone, c’est la crise économique à cause de la vilaine finance, c’est la crise des migrants à cause du vilain Bachar, c’est la crise de l’éthique avec le vilain Donald, où que l’on regarde, c’est la crise partout. La vraie crise dans tout ça : celle des médias qui nous abreuvent de leurs commentaires, de leurs peurs et des névroses de tout un chacun amplifiées par les effets papillons et boule de neige. Alors moi je dis, stop ! Y’en avait déjà ras la casquette avant les élections régionales en France et celles présidentielles aux USA, mais là, la coupe est pleine. En fait, non, la coupe est vide. Vide de sens, vide d’idées, vide de courage, vide d’ambition, vide de futur qui chante, vide d’espoir, mais par-dessus tout vide d’intelligence collective.

Les peuples veulent plus de justice, de partage et de joie, les individus plus de sécurité, de replis communautaire et d’ostracisme. Le monde est en fait devenu schizophrène, car incapable d’imaginer un futur de partage joyeux, presque communisant devrais-je dire. Pas étonnant que les riches soient de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Ah, mais c’est ce qu’on vous a dit, parce que dans les pays dits développés, les pauvres sont de plus en plus riches en fait, malgré les écarts qui s’amplifient.

Alors oui, il y a peut-être une crise, c’est surtout celle des consciences qui se délitent, qui voient le lendemain sans penser au mois prochain, qui voient leurs nombrils sans penser au moi prochain. On en revient alors aux plus simples des fondamentaux : liberté, fraternité, égalité. Terminons par le clivage mondialiste et patriote dans lequel veut nous entrainer le FHaine. Ne peut-on pas être mondialiste et patriote à la fois ? Reconnaitre que le monde est plat et qu’il est riche de ses diversités ? Manger un couscous à midi avec un verre de Boulaouane gris et un petit salé au lentille le soir avec un verre de Crozes Hermitage ? Aimer flâner sur le bord de mer à Maputo, Casablanca, Singapore ou Nice, en appréciant la diversité d’architecture et de culture ? Faire croire que la force d’un pays est dans sa petite monnaie nationale ? Que de questions et que de mensonges. A ces mensonges, je ne réponds qu’une seule vérité : c’est en sortant de chez soi avec un esprit ouvert que chacun s’apercevra que de Dunkerque à Tamanrasset et bien au-delà, il n’est que des hommes égaux et différents, que des peuples uniques et riches de leurs histoires, que des mondes fascinants qui ne demandent qu’à être découverts et partagés.

Alors, il y a une crise ? Non, pas chez moi, ni chez mes voisins ou chez les personnes que je côtoie. Le monde est le meilleur qu’il peut être au moment où il l’est. Quand on a intégré cette vérité, on vit heureux. Heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage ! Sortez et découvrez que c’est en ouvrant les bras aux autres qu’on continuera à construire plus de liberté, de fraternité et d’égalité. A tchao, bonsoir !

Il y a peu de Justes et beaucoup de Complices

J 631Jour 631. Si on vous demande si vous seriez capable de prendre part à un massacre d’innocents, il y a de fortes chances que vous disiez non, que vous vous révoltiez à l’idée même que je puisse poser la question. Pourtant, l’étude du professeur Milgram sur l’obéissance prouve le contraire. Elle est à la base de toutes les doctrines fascistes et extrémistes, et c’est en cela que les thèses du Front National en France sont dangereuses et que sous ses faux airs de Madone, Marine Le Pen est une impressionnante manipulatrice des consciences comme l’était Adolf Hitler en son temps. La comparaison peut faire grincer des dents, mais je rappelle que Nazi signifiait National-Socialisme, rien de moins et qu’à ses débuts Hitler n’inspirait pas le dégout qu’il inspire aujourd’hui, comme on a pu le constater avec la photo de la future Reine d’Angleterre faisant le salut nazi.

Revenons un instant sur les études du professeur Milgram. Faites dans les années 60, puis refaites plus récemment, elles montrent qu’une majorité d’entre nous peuvent obéir à des ordres qui contredisent leur morale et leurs valeurs. Cette expérience démontre comment la soumission à l’autorité fonctionne. Bien que controversée, c’est surtout le protocole d’étude qui le fut, elle permet d’expliquer pourquoi des gens normaux peuvent devenir des bourreaux, presque sans s’en apercevoir.

Ce qui me fascine dans cette expérience, qui demande à des cobayes d’administrer des décharges électriques à une personne dans une pièce adjacente, en n’ayant comme retour que les cris de cette personne, sont les ordres donnés par le scientifique (la personne qui guide l’expérience vêtu d’une blouse blanche – l’autorité) :

  1. « Veuillez continuer s’il vous plaît. »
  2. « L’expérience exige que vous continuiez. »
  3. « Il est absolument indispensable que vous continuiez. »
  4. « Vous n’avez pas le choix, vous devez continuer. »

Les mots sont soigneusement choisis, jusqu’à l’ordre qui indique que la personne a perdu son libre arbitre : « vous n’avez pas le choix ». Que ferais-je dans un tel cas ? Que feriez-vous ? A froid, on se dit qu’on refuserait, mais dans le feu de l’action, peut-on le jurer ? C’est sans doute pour cela que dans les régimes durs, il y a peu de Justes et beaucoup, beaucoup de complices. Pas toujours volontaires, mais manipulés. Cela devrait nous faire réfléchir à toutes les doctrines prônant le refus des différences et la haine de l’autre.

The incredible chance of diversity

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Day 630. The more I read about what’s happening around the refugees crisis in Europe, the more I see an enormous chance lost. For the last 15 years, I had the incredible chance of traveling across the Middle-East and Africa. Two weeks ago I was in Egypt, last week in South Africa, this week back in Mauritius, in two weeks in Turkey. Call me lucky, call me crazy travelling that much, whatever, I am blessed! And I am blessed having met and worked with incredible talents from all over the world, from Brazil to Syria, from the US to Singapore, from Uganda to Senegal… from all possible religions and colors skin. In all of these people there was one common point: they ALL wanted to grow, to be better and to make others and the world better. A couple of days ago, I had dinner with a Ivorian, a Lebanese, a Mauritian and an Italian! Just freaking awesome moment!

When I read and see what is happening in France, in the UK, in Hungary, etc. I am ashamed! I understand the need of keeping people and a country safe, but man, when Europe is capable of printing trillion of Euros to bailout banks, isn’t it capable of printing a couple of billions to help people in need. People of Europe, look at how America has been built. It’s not perfect, far from it, but it has been built and continue to be build by « immigrants »! People of Europe, look at the incredible diversity that exists within and outside your borders. It’s not by closing the latter you will grow, actually this is the exact opposite, you will shrink!

Diversity is necessary, by accepting and embracing diversity, you kill extremism behaviors. By accepting and embracing diversity, you expand your thinking. By accepting and embracing diversity, you share humanity. I hope I will never have to ask for help for survival like these people from Kurdistan, Syria, Iraq or other countries, but the thing I know is if it happens, I hope somebody will be there to give me a helping hand, just to take me out of water and put me on safe ground. Europe, wake up, diversity is your chance!

L’ours est de retour…

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Jour 603. Non, je ne parle pas de moi, mais bien de la chute des bourses, le fameux Bear market que tous, ou presque, les analystes avaient prévu. La Chine s’enrhume et c’est le monde entier qui tousse. Dans les quelques jours qui viennent de se passer et ceux qui vont survenir, des fortunes vont disparaitre et d’autres vont naitre. Les soldes ont commencé !

Les gros titres sont partout et la finance, ce cancer que décriait le président français avant d’être élu et avec lequel il pactise tous les jours désormais, va encore être montrée du doigt avec, sans aucun doute, raison. Mais comme avec toute chose en ce bas monde, ce que tu ne peux battre, fais-en ton allié. Alors, oui les soldes ont commencé, c’est le moment sans doute d’acheter, et en tout cas de moyenner à la baisse les achats de ces derniers mois. Allez, bon marché !

Greece 2015, Germany 1918? #ThisIsACoup

https://unsplash.com/ugmonk

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Day 559. Greece has said yes to Europe. Europe has reached an agreement with Greece. Although I am no historian, no politician, and no diplomat, while reading the reports of the negotiation marathon I had one feeling: Europe has humiliated Greece, like in its time Allies had humiliated Germany after World War I. Of course the circumstances are different. Of course Greeks need to reimburse their debtors. Of course Greece needs to demonstrate its willingness and possibility of repaying its debt while avoiding to go into the next crisis.

As a kid, I was taught to practice what you preach. Tell me M. Hollande and other European so-called « leaders »: why do you continue lending money, not your money, but taxpayers’ money, to Greece while you know that Greece will never be able to pay back its debt? Not only you ruined France, you will now ruin Greece, adding shame to prejudice. For the first time since WW2, land sovereignty has been compromised. Not by war, by money. Greece will sell its territory to payback its debt, not because it wanted to do it, because it was told to do it.

I am not sure how the Greeks will react to this « agreement ». Time will tell. But in 1918, Germans felt badly and the post-war recession opened the door to fascism and ended up with WW2. IMHO, one thing is blatantly visible in this crisis: people never learn from their mistakes and history is doomed to repeat itself, again and again! What’s up doc? Nothing, the sun will continue shining for a few billion years, whatever happens to those tiny living creatures called human beings, so as Candide was saying « we must cultivate our garden ».

Chaque crise est une opportunité

Article paru dans Le Matinal du 4 octobre 2011

En chinois, le mot crise est représenté par deux idéogrammes: Wei Ji. Il pourrait être traduit par les mots danger et moment décisif. Le mot crise lui-même vient du grec ancien krisis, qui signifie décision. Quand vous y réfléchissez, c’est exactement ce qu’est une crise : un moment où vous êtes forcé à prendre une décision. La prise de décisions est l’un des nombreux traits d’un leader.
Bien sûr, la crise mondiale que nous traversons est profonde. Elle va bien au-delà d’une simple crise financière. Elle exige une reconstruction complète de notre société. De ce fait, d’immenses possibilités s’ouvrent devant chacun de nous, autant d’occasions de participer à un nouveau monde. La bulle Internet de 2000 a donné naissance à ce qu’on appelle aujourd’hui le Web 2.0. Je vois la crise actuelle comme la naissance du monde 2.0.
Les femmes qui ont donné naissance à un enfant vous diront que, bien que ce soit un moment de joie, vous êtes plein de doute et de douleur. Ne parlons pas de la crise post-partum, où la dépression peut être profonde et entrainer beaucoup de questions.

Bienvenue dans le monde 2.0

Avec l’avènement du Web 2.0, les gens sont passés de la consommation de données à la création de données. Une économie de l’information a émergé, et brasse aujourd’hui plusieurs milliards de dollars, euros ou yuans. Avec le Web 2.0, l’information est créée et partagée instantanément. Rien ne peut être plus caché. Le Web 2.0 a été le combustible de la chute des tyrans, le Web 2.0 a créé Wikileaks, les technologies Web 2.0 ont rendu possible la crise des subprimes, le Web 2.0 permet aux ONG de se déplacer rapidement là où les gens ont besoin. Deux faces d’une même pièce.
Cette crise représente des dangers et des opportunités: Danger de perdre notre travail parce que les entreprises souffrent, possibilité de changer d’emploi pour un plus épanouissant; danger de perdre nos économies, occasion d’apprendre d’autres façons de contribuer à notre société; danger d’être à la merci des escrocs promettant le paradis pour en profiter pour vous voler, possibilité de se débarrasser de ces escrocs une fois pour toutes.
Chacun de nous a un pouvoir que nos parents, grands-parents et ancêtres n’ont jamais eu. Cette crise ouvre des opportunités énormes! Êtes-vous prêt à saisir certains de ceux-là?

Le hasard n’existe pas…

En mettant à jour ma discographie et en écoutant Breakfast in America de Supertramp, je me suis rendu compte que mon groupe fétiche avait sorti un album intitulé Crisis? What Crisis? en 1975, en plein choc pétrolier… Pas de hasard donc pour le titre de ce blog…

SUPERTRAMP - Crisis? What Crisis? CD album cover

Alors de Easy does it à Two of us en passant par A Soapbox Opera, je me suis empressé de renouveler mon nom de domaine…

A+

Quand la finance continue ses agissements néfastes…

Connaissez-vous BATS et Direct Edge ? Si oui, c’est soit que vous vous intéressez de très près à la finance, soit que vous profitez des avantages de ces systèmes de passages d’ordres électroniques.

Quoi qu’il en soit, je disais récemment que le monde de la finance n’avait rien appris de cette crise, sauf qu’il peut continuer à faire ce qu’il a toujours fait : créer des bulles, manipuler les marchés, créer des instruments financiers de plus en plus complexes, voire incompréhensibles, le tout dans un seul but : gagner de l’argent, beaucoup d’argent, de plus en plus vite.

Si on en croit l’article du Monde du jour sur le geek et Wall Street, les deux sociétés citées dans ma questions d’ouverture traite plus de transactions que le Nasdaq aux États-Unis. Et ce alors que peu de personnes en connaissent l’existence. Mais ce qui est intéressant n’est pas qu’elles existent, mais qu’elles mettent à disposition des outils informatiques permettant de faire des allers-retours sur des actions en quelques fractions de secondes, plus vite que des traders humains, et permettant de tirer des profits immédiats de la relative lenteur de ces traders.

Imaginons qu’une action cote 20 euros. Un vendeur en met sur le marché un million à 20,5 euros. Un acheteur cherchent à en acheter un million à 20,4, avec un prix de réserve à 20,6. Une plateforme électronique peut s’apercevoir de l’écart entre l’offre et la demande, proposer d’acheter le million à 20,5, puis à proposer dans la milliseconde qui suit à 20,55. L’acheteur aurait pu se décider à 20,5 quand l’offre apparait sur son écran, mais le logiciel lui rafle les actions. Cependant notre acheteur voyant un vendeur à 20,55 peut décider d’acheter, car le prix est sous son prix de réserve. Voilà donc comment gagner 50,000 Euros en quelques secondes ! Simpliste ? Et pourtant avec des volumes des 1 à 2 milliards d’action par jour, ce sont des manipulations classiques à la portée de logiciels pointues exécutées sur des ordinateurs puissants.

Avec des outils puissants et des plates-formes alternatives comme celles citées, les spéculateurs vont pouvoir s’en donner à cœur joie et la bourse se trouvera de plus en plus éloignée de ses principes fondateurs de financement de l’industrie. Nous risquons alors de nous retrouver rapidement, en tout cas beaucoup plus rapidement que nous le pensons tous, face à une autre crise de plus grande ampleur qui trouvera sa source une fois de plus dans l’économie financière, sans aucun rapport avec l’économie dite réelle.

Une opinion rapide en passant

J’ai écouté ce matin en podcast dans ma voiture Christine Lagarde au Grand Jury de RTL. En dehors de ses coups de griffes à Ségolène, que j’ai trouvés, soit dit en passant, très justifié mais peu politiquement correct, madame Lagarde m’a fait une impression mitigée. Elle est tout d’abord une grande professionnelle, et on sent ses années passées à la tête de Backer & McKenzie. La connaissance de ces dossiers, la maitrise des situations entrepreneuriales, l’aisance à l’orale (et pourtant elle a été malmenée par Jean-Michel Apathie) tout est parfait. Peut-être trop, et c’est, à mon avis, ce qui fait son plus gros défaut.

En effet, elle fait l’effet d’une machine. Elle peut écorcher Ségolène et c’est normal, elle ne peut pas la comprendre. Dans toutes ces démonstrations sur le traitement des dossiers des faillites ou des restructurations industrielles (Heuliez, Ford, etc.), elle se place toujours dans la logique de l’entreprise et du projet industriel, jamais dans celle de la sauvegarde des emplois et donc du volet social et sociétal de la sauvegarde de l’entreprise. Cela la rend froide, inhumaine.

Certes, un ministre des finances n’a pas à se préoccuper des questions d’emplois, il y a un autre ministre pour cela. Mais parfois, montrer un peu de considération pour les hommes qui produisent et pas uniquement pour ceux qui les dirigent pourrait la rendre plus sympathique. Ceci n’enlève rien à son professionnalisme, mais vingt ans passés aux USA laissent des traces parfois un peu trop indélébile.

Règle numéro 7 : l’honnêteté

En ces temps de parachutes en platine, de bonus en millions d’Euros alors que les entreprises sont en déficit, l’honnêteté semble être une vertu en perte de vitesse. Que je sois clair dès le début. Je pense qu’un créateur d’une entreprise mérite la fortune qu’il peut faire en rémunération de sa prise de risque. Il y a malheureusement plus de bouillons de que de succès.

En revanche, qu’un dirigeant salarié, aussi doué soit-il, soit rémunéré par des bonus en millions d’euros, sans que ceux-ci soient indexés sur des résultats financiers, économiques, industriels et sociaux, me semble totalement incongru. A la rigueur qu’on lui alloue des stock-options, mais dans les limites de l’acceptable. D’autant que je commence à penser, comme beaucoup d’économistes, qu’un dirigeant ne devrait pas posséder d’actions de son entreprise, afin d’éviter le travers pervers qu’il travaille plus pour le court de bourse que pour créer de la valeur.

S’il était aussi doué, qu’il crée une entreprise, qu’il mette sa tête sur le billot, qu’il investisse son argent. Mais malheureusement, et je le dis crument, la plupart des dirigeants des grandes entreprises ne sont pas plus doués que le commun des mortels, il est simplement bien entouré.

Mais revenons à nos moutons. On m’a toujours répété que seule l’honnêteté paye. J’en suis persuadé. Être honnête avec un client, s’est lui dire la vérité. Être honnête avec son conjoint, c’est lui dire la vérité. Être honnête avec son patron, c’est lui dire la vérité. Dans tous ces cas, c’est souvent le choix le plus difficile, mais ô combien libérateur.

Être honnête en ces temps de grande malhonnêteté, c’est conserver son honneur et sa tête droite. Être honnête, par ces temps difficiles, c’est reconnaître les gens de vertus et s’y associer. Enfin, être honnête, dans une entreprise, c’est poser des questions qui parfois sont irrévérencieuses, mais font progresser l’entreprise dans tous ses dimensions. Enfin, le comble de l’honnêteté, c’est quitter son entreprise quand elle transgresse nos valeurs.

Ce n’est qu`à ce prix que nous sauverons ce qu’il doit l’être et que nous pourrons construire une société plus juste. Utopique ? Oui, sans doute à l’échelle d’une nation, mais d’une famille, d’un communauté, je ne le pense pas. Pour ça, nous verrons dans un prochain billet comment poser avec doigté les questions qui fâchent afin de faire évoluer les relations vers la transparence et une plus grande honnêteté.