Vested interests and the big lies in relationship

https://unsplash.com/charliefoster

https://unsplash.com/charliefoster

Day 624. Like probably many of you, I receive tons of request for help emails. This is what I call relationship lies. I hate lies and love direct relationships. You want to help because you have an interest in providing help. So come to me to help and tell me upfront how helping me with help you. With this, we have a real vested interest in each other success. But you will tell me, what about free help with nothing out of it for the one who provides help? IMHO, this does not exist. For one simple reason: doing good makes us feel good. It’s a pure hormonal story. Doing good for the sake of doing good generates dopamine and serotonin in our brains, and this is making us feel good. So if you want to provide feel help, tell me it will make you feel good, and I will be happy to help you feel good.

Does it take the magic out of the relationship? No, it brings trust and openness back. It’s all about being honest on a win-win relationship. What do I win, what do you win? Sure, it may not be linked to money, profit or any mercantile transaction, but from a relationship perspective, each party has something to contribute and to win. Not acknowledging this is a blatant lie, so let’s be open from the onset. Being open about the win-win situation is agreeing uncovering potential vulnerabilities as well. It’s the price to pay to have wonderful fulfilling relationships.

To close, I do not believe everyone is ready to have this discussion, because some have personal agenda that cannot be disclosed for whatever reason. My advice? Do not accept any help if everything is not on the table. If something’s hidden, the relationship is skewed and better get out sooner than later. If you do this, you may lose some business or relationships, but you will sleep better at night.

Votre altitude est liée à votre attitude

Article (Original article in English) paru dans le Matinal du 25 octobre 2011.

L’optimisme est contagieux et un sourire ne coute rien. Ce sont deux aphorismes bien connus. Dans l’entreprise, ils peuvent devenir votre passeport pour progresser et grimper l’échelle sociale. Entre deux candidats à un emploi, celui avec la bonne attitude prend souvent un meilleur départ.

Quand vous êtes au bureau, aimez-vous passer du temps en commérages avec vos collègues ? Vous plaignez-vous de vos clients ou de votre charge de travail ? Il y a un dicton de Robin Sharma que j’aime particulièrement: les victimes parlent de problèmes, les leaders de solutions. Je crois que ceci est à la source de nos attitudes.

Avoir la bonne attitude n’est pas équivalent à être un optimiste béat. Il s’agit d’appréhender les défis et de voir comment les surmonter. Il s’agit de voir comment affronter nos peurs. Il s’agit de demander de l’aide lorsque cela est nécessaire. Il s’agit de mettre en place la bonne équipe. Il s’agit de rentrer dans le costume du leader.

Oh, je ne dis pas que la vie sera rose et qu’avoir la bonne attitude vous permettra de franchir tous les obstacles. Cependant, l’effet papillon travaille deo concert avec l’attitude : un petit changement peut produire un effet énorme. Vous pouvez alors vous demander : quelle est la bonne attitude ?

Une bonne attitude a quatre caractéristiques : optimisme, réalisme, action et honnêteté. Sans optimisme, aucune solution n’est possible. Pour chaque défi, vous devez rechercher une solution, et elle peut exiger beaucoup d’efforts. Le réalisme est la clé, Rome ne s’est pas faite en un jour et décrire le chemin vers la solution est essentielle pour obtenir l’accord de toutes les parties prenantes.

L’honnêteté est la seule façon d’agir ! Vous devez être sincère et transparent. Et vous devez être passionné par la solution que vous proposez. Enfin, tous les beaux plans ne sont rien sans des mesures fortes et fermes. Ne succombez pas à la paralysie de l’analyse. Comme on dit, il vaut mieux se faire pardonner que de demander la permission. Donc agissez maintenant et honorez vos promesses.

Si vous venez tous les matins avec une attitude optimiste, réaliste, honnête et tournée vers l’action, vous verrez votre niveau de vol augmenter régulièrement. Rassembler des alliés autour de vous, vous attirera les personnes talentueuses qui voudront travailler sous votre direction. Le ciel est la limite, vous pouvez atteindre la Lune en visant les étoiles !

Soyez passionné et énergique, illuminez votre visage avec un sourire et venez travailler avec l’attitude qui fera de chaque jour le meilleur de tous, quoi qu’il arrive !

La volonté de faire face

Je voulais partager ce soir ma rencontre du jour. J’ai eu l’immense joie de rencontrer Debra Searle. Comme avec Erik Décamp, ce sont des instants rares. Des rencontres de gens normalement exceptionnels. Debra a « juste »  traversé l’atlantique à la rame en solitaire. Ce qui en fait un exploit hors du commun est qu’il s’agissait d’une course en double et que son mari a dû abandonner après une semaine. Et Debra a décidé de continuer seule.

De un mois et demi prévu, la traversée a duré trois mois et demi. 110 jours de doute, d’angoisse, mais aussi de joie et surtout de solitude. Debra raconte avec une candeur inimitable son expérience et partage ses règles de vie pendant la traversée qui en ont fait un exploit.

C’est une grande leçon de vie, de courage et de tenacité qui rappelle que, oui, tout est possible. C’est « juste » une question de volonté et de travail d’équipe. Merci Debra!

La chasse aux sorcières

Je me remets au blogging, écrire me manque. Je saute sur l’occasion de donner mon point de vue sur l’article lu sur Yahoo: Bercy veut les noms des résidents ayant des comptes à l’étranger. Déjà que la France a toujours pointé du doigt les « riches », maintenant on pointe du doigt les « résidents fiscaux » ayant des comptes à l’étranger… Depuis quand est-ce interdit ? Pourquoi cette chasse au sorcière ? Là où le poussif livret A rémunère votre argent quasiment à zéro, mais engraisse vos banquiers (si vous doutez que le livret A soit une bonne affaire pour les banques, posez-vous la question de pourquoi elles se sont toutes jetées dessus quand le gouvernement leur en a donné le droit de gestion), il existe de nombreux placements à l’étranger, tout à fait légaux et déclarés, qui sont beaucoup plus intéressants, tout en étant parfois plus risqués.

Certes il existe des fraudeurs au fisc. Mais la fraude au fisc, c’est comme l’insécurité, ce n’est pas en augmentant la répression qu’on s’en débarrassera. L’article cite 3 000 Français qui détiendraient des comptes en Suisse pour une valeur de 3 milliards d’euros (ce qui fait 1 million par compte en moyenne). Il ne cite malheureusement pas combien de Français ont plus d’1 million d’euros sur leurs comptes en banque bien en France. Ni combien de Français ont des oeuvres d’art chez eux ou au coffres acquis en cash (parfois douteux, mais pas tout le temps), et dont la valeur n’est pas compté dans l’ISF…

Comme quoi la France n’en a toujours pas fini avec ses vieux démons socialo-communistes. Le Sarkozisme s’attaque maintenant à ceux qui l’ont élu, la bourgeoisie bien assise qui a réussi à en mettre au black pour échapper à une pression fiscale toujours plus forte (je ne cautionne cependant pas l’argent mal acquis ou non déclaré, il existe de nombreux moyens forts légaux d’échapper à l’impôt). Voilà qui devrait donner à réfléchir à ces 3 000 Français – et certainement à d’autres qui sentent le feu s’attiser – à aller voir ailleurs si l’herbe n’est pas plus verte, ou si en tout cas, ils ne pourraient pas donner, ailleurs, en toute légalité, un peu moins à un autre état moins gourmand. N’est-ce pas Johnny ?

Donc encore une fois, on va continuer à taper sur ceux qui créent des entreprises, ou y investissent pour qu’elles se développent, on va continuer à pointer du doigt ceux qui gagnent de l’argent et en font gagner à leurs employés, à leurs régions et départements, et on va continuer à faire enfler les dépenses de l’état. Car n’oublions jamais que si l’état étaient géré comme une entreprise, il aurait fait faillite depuis longtemps ! N’oublions pas non plus qu’il y a beaucoup plus de 3 milliards d’euros « détournés »  toutes les semaines par certaines entreprises du CAC 40 sous le couvert de holdings complexes ou tout simplement par le jeu de montages d’entreprises cises à l’étranger (sans passer par des paradis fiscaux). Mais bon, c’est tellement satisfaisant de détourner l’attention sur 3 000 « salauds », et tellement français !

Revenons à la règle numéro 8

Me revoilà en selle pour écrire. Une petite insomnie et ça repart… Quelques nouvelles de mes réseaux:
– APM : que du bon depuis deux mois. D’excellents experts, des thèmes intéressants et des bonne interaction. En bref le réseau qui apporte le plus en terme d’apprentissage utile.
– Toastmasters : je suis devenu Competent Communicator. J’ ai donc franchi les 10 premières étapes. la prochaine sera le Competent Leader. Pour cela, j’ai pris la responsabilité de Vice Président en charge des Relations Publiques. Au programme, nouveau site internet, newsletter et beaucoup de PR.
– Lions Club : j’ai finalement été intronisé au Lions Club de Curepipe. Je remercie Eddy pour son parrainage. Je vais partie de la commission Communication, un bon complément à mes fonctions de VP au Toastmasters club.

Et enfin, parce que même si ce n’est pas lié directement aux réseaux extra professionnels, j’ai changé de fonction et suis désormais en charge des produits Information Worker (Office, Exchange, etc.) pour toute l’Afrique subsaharienne, tout en restant basé à Maurice. Merci à Thomas pour sa confiance et son coup de pouce indéniable.

Si je raconte tout ça, c’est parce que malgré la crise, ou grâce à elle, il existe un grand nombre d’oportunités qu’il faut savoir provoquer et saisir.

Bientôt la règle numéro 9

Un p’tit paradis et puis s’en va…

Si l’on peut toujours douter des résultats du G20, il en est un qui a été immédiat : la publication par l’OCDE de la liste des paradis fiscaux. La notion même de paradis fiscal fait penser à des milliardaires sur les bords d’une plage ou dans le salon d’un yacht… Et pourtant, c’est infiniment pire, car les sommes en jeux sont souvent colossales et échappent toute ou partie à l’impôt dans leur pays d’origine.

Or, ce qui m’a frappé sur cette liste, ce sont les paradis fiscaux qui sont enclavés dans l’Europe: Andorre, Gibraltar, le Liechtenstein, Monaco, San Marin. Les autres sont, en dehors de Bahreïn (un émirats du Golfe), des iles (Caraïbes et Pacifique) souvent insignifiantes par leurs tailles, mais importantes par les sommes qui y transitent.

Je disais donc que certains paradis sont en Europe, d’autres à un jet de pierre des USA (les Bahamas par exemple), d’autres des plaques tournantes du commerce asiatiques (Singapour, Hong-Kong, Macao). Et bien, que la dénonciation commence : nous avons la liste, affichons-là dans tous les aéroports, demandons une déclaration sur l’honneur des actifs et des avoirs à toutes les personnes qui se rendent dans ces pays, mettons une taxe particulière sur les billets d’avion à destination de ces pays, etc., etc. Ce sont des moyens certes naïfs, mais nécessaires.

Or, ce G20 n’a rien fait pour le moment autre que de publier la liste, Quand on voit que les Bermudes ou les Antilles Néerlandaises ont promis depuis 2000 de se mettre en conformité, mais qu’en 2009, il n’en est rien, on peut douter. On peut douter de la volonté des états de mettre de l’ordre dans ces paradis fiscaux. Vous voulez étouffer Andorre, San Marin ou Monaco ? Sommez ces pays de signer les traités adéquats avant une certaine date, puis fermez leurs frontières. Idem avec les îles. Quelques avions de chasses et quelques destroyers aux bons endroits et plus personne ne sort ni ne rentre. Et puis pourquoi ne pas rendre publique la liste des sociétés dont les holdings sont installées dans les paradis fiscaux ?

J’y vais peut-être fort, mais ces paradis fiscaux sont une véritable plaie et sont tellement simples d’utilisation pour qui a quelques millions de dollars ou d’euros à faire échapper à l’impôt. Vous ajoutez à ça le secret bancaire et la sécurité des transactions électroniques bancaires entre banques et vous avez les ingrédients d’une fraude toute simple et tellement sympathique. Alors arrêtons de stigmatiser les patrons, pointons du doigts les sociétés internationales dont les holdings sont dans ces paradis ? Relisez Largo Winch, tellement simple et quelle destruction de valeur pour les pays !

Règle numéro 8 : se constituer un réseau

Ah, ah… les réseaux. Il ne s’agit pas d’électronique, ni d’internet (quoi que), mais des réseaux d’influence. J’en parlais dans la règle numéro 7, en parlant des bonus que votent les conseils d’administrations aux cadres dirigeants. En bien, nous y voilà. On ne peut pas réussir seul ! Tout ceux qui ont réussi, ou qui passent au travers des orages successifs, ont tous, tous, tous, des réseaux puissants.

Tous les lauréats des grandes écoles (Polytechnique, Ponts, HEC, ENA, etc.) connaissent la puissance du réseau. J’ai eu l’occasion de le vivre il y a quelques années pendant un stage chez un pétrolier français, fiefs d’anciens des Arts et Métiers. Et bien, n’étant pas élève des Arts, bien qu’au même niveau d’étude, je me suis retrouvé dans des tâches beaucoup moins intéressantes. C’est du vécu. Donc si vous n’êtes sorti d’une grande école, que vos parents n’ont pas de réseau, il va falloir vous le créer.

Je reviendrai dans un prochain billet sur les réseaux ouverts, mais sachez qu’en dehors de certains très fermés (vous ne pourrez pas devenir ancien élève de Harvard si vous n’avez pas fait Harvard, mais vous pourrez peut-être entrer quand même dans ce réseau), il existe de nombreux réseaux dans lesquels rentrer et qui peuvent booster ou sauver votre carrière.

Vous avez des doutes ? Regardez autour des femmes et des hommes qui ont réussi. Vous trouverez toujours, je dis bien toujours, un réseau. La dite personne est membre du Rotary, du Lions Club, du Club des 100, etc., etc., etc. Parfois découvrir le réseau est difficile. Surtout quand il est très fermé, comme une loge maçonnique ou un réseau professionnel. Mais l’idée n’est pas forcément de rentrer dans un réseau fermé, mais de connaître la puissance d’intégrer un réseau.

On peut se poser la question de savoir s’il faut rentrer dans un réseau pour réussir ou si c’est une fois qu’on a réussi que l’on rentre dans un réseau. Les deux sont possibles. Je suis rentré dans des réseaux en le demandant et des présidents d’autres réseaux m’ont demandé d’y rentrer.

Qu’est ce que cela apporte ? De nombreuses choses :

  • Echanger des points de vue avec des personnes d’autres milieux, d’autres professions, etc., donc élargir sa vision du monde
  • Apprendre des échanges entre participants
  • Participer à des actions sociales auxquelles vous n’auriez pas participé autrement
  • Voir les choses avec d’autres yeux
  • Se faire des amis
  • Rencontrer des gens de tout milieu, race, couleur, confession animés de mêmes desseins
  • Vous constituer un carnet d’adresses

Et ce n’est qu’un aperçu.

Dans un prochain billet, les bonnes questions à vous poser pour choisir votre réseau.

Les patrons aidés seront temporairement privés de stock-options

En écho à mon billet du week-end, le Premier Ministre ne pouvait trouver mieux… Enfin, si, il pouvait rendre illégale les stock-options pour les patrons des sociétés cotées. Plus j’y réfléchis, plus je suis pour une suppression complète des stock-options et des stock-grant (c’est à dire des actions gratuites) pour les patrons des sociétés cotées. On ne peut pas diriger une société et avoir l’œil rivé sur le cours de l’action, surtout quand celui-ci peut vous rapporter des millions…

Je suis actionnaire de mon entreprise, je suis donc intéressé, mais mon impact est limité. Mon niveau d’action est restreint à mon niveau de contrôle de l’activité. Ceci étant, je suis intéressé par les résultats globaux. En revanche, à un niveau international, un vice-président a une influence (relative mais certaine et directe) sur les résultats et donc potentiellement sur le cours de l’action. Et bien je dis non ! Il est trop facile pour un investisseur de faire travailler son réseau pour influencer un dirigeant, d’autant que ceux-ci appartiennent généralement aux mêmes réseaux.

Il convient donc, si on veut moraliser le capitalisme, de découpler social, capital, résultats et environnement. Ainsi, on arrivera à des patrons qui joueront sur les quatre variables d’ajustement et qui n’obéiront plus uniquement qu’aux directives du palais Brongniart ou de Wall Street! Souhaitons que le G20 moralise un peu ses échanges. Je ne me fais cependant pas beaucoup d’illusions. Il faudra sans doute de nombreuses crises pour que le capital soit finalement totalement moral. Au final, comme le prônait Voltaire, il convient de cultiver son jardin!

Du bonus des patrons et des salariés

Pendant un diner entre amis vendredi, nous avions la chance d’avoir autour de la table un banquier ! Cible idéale amicale de la crise et des bonus en millions de certains. La conversation est rapidement arrivée au fait que les bonus étaient souvent dans le contrat de travail et qu’il n’y avait donc rien d’anormal à distribuer des millions d’euros à des salariés méritants.

Alors, oui, sur le principe, on ne peut (doit ?) pas aller contre les clauses d’un contrat de travail. Sous peine de se retrouver au prud’homme. Certes, quand il s’agit de performances individuelles, même en temps de crise, les bonus et autres primes liés à la performance doivent être payés. C’est le cas des commerciaux, des traders et de toute fonction pour lequel la performance individuelle commerciale peut être mesurée. Mais quand il s’agit d’un cadre dirigeant, la seule performance commerciale ne saurait être jugée.

Ce n’est pas le haut de bilan (les recettes) qui compte, mais bien le bas de bilan (le résultat). Et c’est donc sur ce bas de bilan que devrait être indexés les bonus des cadres dirigeants.

Une fois encore, les médias et le président font preuve d’une démagogie rare. Il faut faire œuvre d’éducation pour expliquer le mécanisme de bonus et mettre au pilori les sociétés trop laxistes en la matière. Je reste un fervent partisan de la rémunération à la performance. Encore faut-il mettre des critères de performances qui jugent les actes de la fonction concernée. Et normalement, plus la fonction est haute, plus les critères sont complexes. Ils devraient d’ailleurs être publique. Alors une loi pour encadre les salaires des cadres dirigeants ? Et bien oui, si la morale et l’honnêteté sont à ce prix !

Règle numéro 7 : l’honnêteté

En ces temps de parachutes en platine, de bonus en millions d’Euros alors que les entreprises sont en déficit, l’honnêteté semble être une vertu en perte de vitesse. Que je sois clair dès le début. Je pense qu’un créateur d’une entreprise mérite la fortune qu’il peut faire en rémunération de sa prise de risque. Il y a malheureusement plus de bouillons de que de succès.

En revanche, qu’un dirigeant salarié, aussi doué soit-il, soit rémunéré par des bonus en millions d’euros, sans que ceux-ci soient indexés sur des résultats financiers, économiques, industriels et sociaux, me semble totalement incongru. A la rigueur qu’on lui alloue des stock-options, mais dans les limites de l’acceptable. D’autant que je commence à penser, comme beaucoup d’économistes, qu’un dirigeant ne devrait pas posséder d’actions de son entreprise, afin d’éviter le travers pervers qu’il travaille plus pour le court de bourse que pour créer de la valeur.

S’il était aussi doué, qu’il crée une entreprise, qu’il mette sa tête sur le billot, qu’il investisse son argent. Mais malheureusement, et je le dis crument, la plupart des dirigeants des grandes entreprises ne sont pas plus doués que le commun des mortels, il est simplement bien entouré.

Mais revenons à nos moutons. On m’a toujours répété que seule l’honnêteté paye. J’en suis persuadé. Être honnête avec un client, s’est lui dire la vérité. Être honnête avec son conjoint, c’est lui dire la vérité. Être honnête avec son patron, c’est lui dire la vérité. Dans tous ces cas, c’est souvent le choix le plus difficile, mais ô combien libérateur.

Être honnête en ces temps de grande malhonnêteté, c’est conserver son honneur et sa tête droite. Être honnête, par ces temps difficiles, c’est reconnaître les gens de vertus et s’y associer. Enfin, être honnête, dans une entreprise, c’est poser des questions qui parfois sont irrévérencieuses, mais font progresser l’entreprise dans tous ses dimensions. Enfin, le comble de l’honnêteté, c’est quitter son entreprise quand elle transgresse nos valeurs.

Ce n’est qu`à ce prix que nous sauverons ce qu’il doit l’être et que nous pourrons construire une société plus juste. Utopique ? Oui, sans doute à l’échelle d’une nation, mais d’une famille, d’un communauté, je ne le pense pas. Pour ça, nous verrons dans un prochain billet comment poser avec doigté les questions qui fâchent afin de faire évoluer les relations vers la transparence et une plus grande honnêteté.