Le PFH…

Que vous me connaissiez, ou pas, que vous soyez un fidèle de ce blog, ou pas, vous savez peut-être, ou pas, que je suis ingénieur de formation. Mais au delà d’être ingénieur et d’avoir fait pleins d’autres choses dans ma vie qui m’ont éloignées des techniques de l’ingénieur, j’ai gardé une sensibilité scientifique (j’avais écrit âme scientifique, mais ne sachant pas ce qu’est l’âme, je lui préfère le terme sensibilité).

Ainsi, quand le doute s’installe par rapport à un sujet, mon inclination va à rechercher une « preuve » scientifique (lire la force de la preuve scientifique, écrit il y a quelques semaines). Que ce soit pour la réalité du changement climatique, la création d’une chaine de blocs ou le fait qu’il faille, ou pas, fermer Fessenheim, la science peut généralement nous apporter une « preuve ».

Aujourd’hui cependant, mes « certitudes » scientifiques ont été secouées par un des plus célèbres astrophysiciens, Hubert Reeves, dans l’émission La conversation scientifique, animée par le physicien Ètienne Klein. (Je vous conseille chaudement cette émission que j’écoute en podcast toutes les semaines).

Ces deux grands hommes ont en effet abordé la notion du PFH, autrement dit, le Putain de Facteur Humain. Pour faire court, et si j’ai bien compris, on peut avoir des certitudes scientifiques, mais quand on ajoute la composante humaine, les probabilités classiques ne fonctionnent plus. En cause ? Le PFH. La température de la planète va-t-elle augmenter de 2 degrés comme prévu par les projections du GIEC ? Eh bien, on n’en sait rien en fait ! Pourtant les prévisions ont été revues et validées de la façon la plus scientifique qui soit. Certes, mais le PFH peut les faire varier dans toutes les directions possibles, soit à la hausse ou à la baisse.

Et puis, le PV, ce Putain de Virus, nous a montré que le PFH pouvait, ou pas, jouer à plein. Dans un sens comme dans l’autre. Mais, la science et la croyance dans la science s’en trouveront-elle renforcées ? Pas certain. Le confinement est-il une bonne chose d’un point de vue scientifique ? C’est ce qu’on nous explique pour « aplatir la courbe ». Est-ce la seule solution ? Il semblerait que le pays qui n’a pas choisi cette solution, la Corée du Sud, soit celui qui obtienne les meilleurs résultats (lire cet article de Radio Canada, assez éclairant et cette interview du Pr Didier Raoult qui vont à l’encontre de la doxa du confinement). Pourquoi ne suit-on pas son exemple ? S’agirait-il une fois encore du PFH ?

Et oui, l’homme est la seule ressource vivante capable de manipuler, consciemment et en toute connaissance « scientifique », son environnement dans les deux sens, sans que nous puissions réellement le prévoir de façon « certaine ». Sacré PFH ! Mais quelle belle leçon d’humilité venant de scientifiques émérites ! Alors mes certitudes ont été secouées et renforcées, dans ce que la preuve scientifique apporte de plus extraordinaire à notre condition : on sait quoi faire, on sait aussi qu’il existe une chance, ou un risque, qu’on ne le fera pas, pour des questions qui sont tout sauf scientifique. Pauvre et riche de nous !

Et vous, que pensez-vous du PFH ?

Photo par Mathew Schwartz sur Unsplash

Les médias. S’en débarrasser !

Il y a quelques années maintenant, j’élaborais la règle numéro un pour réussir sa vie : débrancher ses écrans. En cette période anxiogène de SARS-Cov-2 et de Covid-19, cette règle n’en est que plus importante, c’est la raison pour laquelle je commence cette série de vlog par celle-ci.

Ces temps de catastrophe planétaire, sanitaire et économique sont des temps pour préparer l’après, pour se préparer à l’après. Faire de cette période une période positive est important. Il y aura un après, préparons-nous maintenant !

Photo par Pinho . sur Unsplash

La crise ? Quelle crise ?

La question n’est plus à poser… La crise déclenchée par le SARS-Cov-2 (Covid-19 est le nom de la maladie provoquée par le SARS-Cov-2) n’est plus à expliquer. Si elle a démarré par une crise sanitaire, elle s’accompagne maintenant d’une crise économique et d’une crise sociétale. Le monde que nous avons connu avant cette crise n’existe plus et la question qui mérite d’être posée est la suivante : le monde après cette crise sera-t-il différent de celui que nous avons connu ?

Il est trop tôt pour pouvoir répondre à cette question, car chassez le naturel, il revient au galop ! Il est fort probable que les gouvernements et les banques centrales vont faire tourner la planche à billets pour sauver les entreprises et l’emploi. Et continuer le « business as usual » ! Que faire d’autres ?

Dans les jours qui viennent, je partagerai des idées, des tactiques, des astuces pour passer au travers des gouttes du SARS-Cov-2 et de ses conséquences économiques (pour le sanitaire, je vous renvoie au site de l’OMS, très bien fait). On va tous y laisser des plumes, évitons de nous faire plumer !

Photo par Dimitri Karastelev sur Unsplash

Savoir prendre des risques

Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n’a rien. Cette phrase est extraite du film, Indian Palace. J’ai vu ce film dans l’avion qui m’emmenait vers Lagos. J’ai beaucoup ri, pleuré un peu, mais il m’a surtout permis de prendre du recul sur certains sujets importants. Il y de nombreuses vérités dans ce film, mais cette phrase, prononcée par l’actrice Judi Dench, a tout particulièrement retenu mon attention.

Malheureusement pour la plupart d’entre nous, le monde nous a rendus allergique au risque. Dans un passé pas si lointain, le risque était normal, il était un fait avéré et bien que tout un chacun cherchait à en diminuer les conséquences, il était assumé. En même temps, certaines personnes risquaient tout pour avoir une meilleure vie. L’Ile Maurice est devenue ce qu’elle est aujourd’hui parce que certaine personne ont pris des risques énormes. Il n’est pas certain qu’une telle histoire pourrait se passer de nouveau, les primes d’assurance seraient sans doute trop élevées !

Cependant, les personnes qui ont connu ou connaissent encore les plus grands succès sont celles qui prennent le plus de risques. Le risque qu’on se moque d’elles. Le risque de tout perdre. Le risque de nager avec les requins. La gestion du risque est une pratique managériale classique. Sans prendre de risque, vous n’êtes qu’un individu ennuyeux et ne pouvez pas être qualifié de leader. Un leader s’enfonce dans le noir avec une chandelle. Un leader challenge la norme et entraine les autres, vers un meilleur lendemain.

Êtes-vous une personne qui la joue profil bas ? Êtes-vous sûr de vous ? Avez-vous confronté vos peurs ? Je suis certain que oui ! Tous, au moins une fois dans notre existence, nous nous sommes levés, avons pris la parole, et nous sommes sentis bien d’avoir été brave. Si vous vous arrêtez quelques instants et contemplez votre passé, je suis certain que vous trouverez un tel moment. Souvenez-vous de comment vous vous êtes sentis ensuite. Le poids sur vos épaules a sans doute disparu. Vous avez peut-être eu honte, mais fier de l’avoir fait !

Toute personne sur cette planète à une mission à remplir. Cette mission ne peut être remplie que si vous êtes vous-même et que vous acceptez de prendre des risques. Je ne vous dis pas de parier votre maison, mais d’écouter la petite voix qui vous susurrent de quitter votre zone de confort. Comment savoir si vous avez raison ? C’est quand une majorité de personnes vous dit que vous êtes fous ! Le risque effraie. C’est la raison pour laquelle la plupart des gens en suivent un autre, comme les moutons suivent leur berger. Si quelque chose se passe de travers, ils blâmeront le berger. Ils n’ont pas la mentalité des leaders.

Il y a plus d’opportunités aujourd’hui qu’il n’y en a jamais eu. Toutes attendent des individus comme vous, qui sont susceptibles de prendre des risques pour transformer leurs rêves en réalité. Regardez-vous dans la glace. Qui voulez-vous être dans cinq, dix, vingt ans ? Quelqu’un pétri de peurs et de regrets ou quelqu’un fier d’avoir essayé ? Il n’y a rien de mal à essayer et à échouer. Il y a plein de remords à avoir à ne pas essayer. Soyez courageux, apprenez à aimer le risque !

L’exercice de la semaine

Essayez quelque chose de nouveau ! Le mieux est d’essayer quelque chose dont vous avez peur. Une fois réalisée, notez dans votre cahier comment vous vous sentez.

Photo par Loic Leray sur Unsplash

Why I love Trump – And no, it may not be what you think

For the last 6 months, he’s been POTUS, the least we can say is that you cannot be indifferent to what Donald Trump is doing. Having announced the withdrawal of the USA for the Paris agreement on climate change fired tons of criticism around the world. And yes, it may be the most stupid, outrageous and selfish decision ever made. Although if we dig we will probably be able to find many other stupid decisions made by state presidents, I’m sure. Yes, it may have dire consequences on the earth climate. However, the very interesting immediate consequence of almost every Trump’s decision is the faith of the markets in the future. The Nasdaq went up 0.78% on Thursday and a whopping 0.94% o Friday, bringing it up 17.14% year to date! The Dow Jones Indu Avge Index went up 0.65% on Thursday and 0.29% on Friday, bringing it up 7.31% year to date. Techs have definitely good winds!

The Street loves Trump! So, the question I had in my mind is: Is Trump good for America, and particularly for the financial America, or is it something else? Well, let’s face the reality, slashing expenses, taxing importations and stopping paying for various international treaties (NATO, UN, G7, Paris agreement, …) gives the signal to corporation that time to sell is there! It’s the short-term rally around hope in a great future for corporate America.

Step 1 of Trumps strategy done: Make Corporate America Great Again! But despite the smile I have watching my stocks going up, I’m not loving Trump for this. The explosion of the bubble that he created with his populist positions will soon explode, because, unfortunately for the USA, trees do not grow indefinitely and the economic pendulum will come back. When? I cannot predict. It may take 6 months, a year, more, but the next bubble blast is around the corner.

Accelerating the shift of power to the East

I love Trump because he’s opening wide avenues to accelerate the transformation of the other economies. He’s sending wake up calls to the rest of the world in a very direct way: « USA’s light is fading, grab your chance ». By continuing to play an American centric selfish game and wanting to « Make America Great Again », he’s isolating the US, alienating its people, and going backwards.

With his basic American centric thinking, he does not see that the world has dramatically changed. He may moan that German car industry is bad for the US, because he sees more Mercs, Beemers and Porsches in the street of New York City than Chevys, Lincolns or Fords. He forgets that those cars are manufactured in the US and the profits are reinvested in the US. As profits are taxed in the US, repatriating those in Europe will incur double taxation!

Sure, stopping direct foreign aid may hurt some developing countries. Some international institutions partially or totally funded by the USA will need to adapt. This is the life of any given organization, and for once, it’s a need to change faster and come up with new partnerships, new alliances and new ideas. With his American centric post-WW2 view of the world, Trump is accelerating its shift to a new order, with emerging economies leading the necessary transformation to a new era. Thank you Mister President, you have definitely buried the last hope of America leading the world! Time has come!

Fillon, un mini Trump à la Française

Plus j’en lis sur François Fillon, plus mon sang se glace. Plus je parcours son programme, plus je vois revenir le petit bourgeois grimaçant et le petit collabo facho, car franchement, Maréchal nous voilà ! Je sais j’exagère ! En fait non, à peine. La droite française a beau crier au loup face à Donald Trump, elle ferait mieux de se méfier du renard Sarthois François Fillon, beau comme un notaire, drôle comme un huissier, pour paraphraser Laurent Gerra.

Car lisons, même pas entre les lignes : monsieur Fillon est contre l’avortement, veut relancer le nucléaire, favorise la bourgeoisie huppée qui fait des enfants, veut écrire un « récit national » et débloquer l’économie française. Ça ressemble un peu à « Make France Great Again », non ? A la relance de l’industrie près, car là c’est le silence radio… Il suffit de quelques ministres bien à droite de la droite pour que l’image soit parfaite. En voilà un qui va s’entendre avec Donald et Vladimir.

Bien évidemment, tout n’est pas à jeter, le remise au goût du jour de l’effort, la réduction des charges, la simplification administrative… mais c’est être aveugle de l’évolution de la société, abreuvée de publicité, de réseaux sociaux lénifiants et de télé réalité. Ce grand retour aux rêves gaulliens, une utopie qui va faire le pain béni de la gauche en perte de vitesse. Car disons le franchement, Fillon vient coller aux basques de Le Pen, à la droite de la droite, avec son côté bon père de famille, maman aux fourneaux pour le gigot du dimanche et les enfants style Triplés du Figaro Magazine !

On va trouver qui au premier tour de la présidentielle ? Une gauche revigorée avec ou sans Hollande, en rempart de la droite de la droite avec Fillon et Le Pen. Et un immense vide au milieu… entre la peste et le choléra, une majorité n’ira pas voter pour, mais encore contre l’autre… Je pense qu’il existe une voie intermédiaire qui embrasse les défis modernes de l’écologie, des évolutions sociétales et des besoins d’équités sociales, mais ni les socialistes, ni maintenant la droite dite « traditionnelle » ne la choisira.

Alors en mai prochain, on aura à choisir entre un retour à Travail, Famille, Patrie ou une continuité de la gauche caviar molle. De là à ce que la France dite profonde ne mette Marine au pouvoir… il sera trop tard pour pleurer, car Hollande-Le Pen au second tour, c’est ce que celui qu’on appelait encore Droopy il y a quelques semaines va nous servir, involontairement. Ce n’est pas encore demain que je vais rentrer moi, ça sent de plus en plus la naphtaline.

Et pour ceux qui se demanderait, oui, je voterai Juppé dimanche.

Trump, les États-Unis, l’Afrique et le Monde

Depuis une semaine, impossible d’ouvrir un site d’actualité ou un journal sans trouver un article ou un commentaire sur Donald Trump. Jamais un président élu n’aura, semble-t-il, fait couler autant d’encre virtuel et déclencher autant de passions. Alors, comme ce blog traite de la crise, dans son ensemble, des moyens d’y faire face et d’y répondre à titre personnel, je réfléchis, je lis et je m’informe.

Je n’ai, en effet, aucune idée préconçue sur Donald Trump. Je sais, ou intuite, que Trump président ne sera pas Trump candidat. Que les outrances verbales ne pourront pas être mises en application au sommet de l’état, mais je me suis fait mon idée au fil des jours et vous la livre sur trois sujets particuliers :

  • Les États-Unis. Il est clair qu’avec le slogan « Make America Great Again » (copié de Ronald Reagan soit dit en passant), Trump va se focaliser sur les États-Unis. Mais, n’est-ce pas la fonction première d’un président et d’un gouvernement ? S’occuper de ses citoyens ? Une évidence pourtant vite oubliée. Rien de neuf sous le soleil, de la pure poudre aux yeux. Cependant, quelques idées commencent à poindre : grands travaux (on parle de mille milliards de dollars d’investissements), réduction d’impôts, protectionnisme et dérégulation financière… Ça rappelle un peu le programme de Hoover qui amplifia la Grande Crise de 1929. On évoque aussi le détricotage du Glass-Steagal Act qu’avait mis en place Roosevelt, après Hoover, pour réguler les banques et séparer banque de dépôt et d’investissement. Sans être économiste, cela me fait penser à une politique ultra libérale qui va se solder par une augmentation des déficits et des inégalités, et se terminer par un joli krach. L’histoire nous le dira. Tout ça sans compter les régressions sociales comme la restriction du droit à l’avortement, par exemple. Il semblerait que Trump soit entouré de créationistes, fondamentalistes chrétiens, quand un extrème chasse l’autre.
  • L’Afrique. Que n’a-t-on parlé de la chance pour l’Afrique d’avoir un président noir à la Maison Blanche. Huit ans plus tard, quel bilan pour l’Afrique ? Partout où je regarde, je n’en vois pas. Certes, il y a eu le Young African Leaders Initiative. Initiative très louable qui posent les fondations nécessaires, mais pas suffisantes, à l’émergence d’un leadership africain. Il y avait eu en 2000 le lancement de l’African Growth and Opportunity Act, que l’administration Obama a élargi à de nouveaux pays et prorogé jusqu’en 2025, à moins que le protectionnisme de Trump en ait raison. Mais bon, huit ans d’Obama et rien de bien nouveau sous le soleil africain. Il semble peu probable que l’AGOA soit démantelé, mais je peux me tromper. Donc en gros, à part potentiellement une fermeture des frontières pour aller étudier aux USA et une plus grande difficulté pour aller visiter la diaspora, pas de changement à attendre. Les étudiants pourront se rapatrier sur l’Europe ou l’Asie, où sont de toutes les façons présentes les grandes universités américaines, et puis les MOOC sont LA chance pour les pays émergents d’avoir accès à l’éducation à bas coûts.
  • Le Monde. La seule chose certaine est que les cartes vont être rebattues et que le leadership des États-Unis risque fort de diminuer. Et c’est une bonne chose ! America sera peut-être Great Again aux yeux du frange de la population américaine, mais cela va laisser le champ libre à l’Asie, et à l’Europe si elle se sort de ses problèmes internes, pour assoir plus de puissance. En passant, la Chine va pouvoir continuer à jouer en Afrique comme bon lui semble, et probablement plus qu’auparavant (il suffit de voir la présence de Huawei dans les technologies et son influence sur les gouvernements pour comprendre que les jeux sont presque faits). Les marchés ne s’y sont pas trompés : les maufacturiers et les banques montent à Wall Street alors que les technologiques dévissent. Voilà la chance de l’Europe : devenir le continent qui reprend le leardership de la technologie : il y a les cerveaux et les industries, il ne manque plus que la volonté (et l’argent) politique. Se saisira-t-on de cette chance avant que Le Pen et consort se voit offrir le pouvoir par une base pétrifiée par la peur. Roosevelt a dit dans son discours d’investiture en 1933 que « la seule chose dont nous devons avoir peur est de la peur elle-même », mais qui l’entend aujourd’hui quand la peur est dirigée vers l’autre et vers le futur.

Alors que va changer Donald Trump dans nos vies ? Ce que l’on veut bien que cela change. Le soleil se lèvera demain matin et se couchera demain soir. Ce que vous ferez de votre journée, c’est ce que vous en déciderez. Malheureusement, trop de gens se lèvent et se laisse guider par la main des médias, des réseaux sociaux et des politiques ; pensent que leur futur est lié aux décisions des autres ; vivent leurs vies en attendant la retraite et continuent de râler car leur pension diminue.

Sa vie est ce que l’on en fait en prenant ces décisions, en observant le monde et en choisissant ses batailles personnelles pour vivre une vie épanouissante et heureuse. Tout est question d’attitude, rien d’autre. Facile à dire quand on a un travail et de l’argent. Certes, plus facile, mais la volonté, le désir et la discipline sont des choix, comme celui d’attendre que le gouvernement vous verse un subside. « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ». Confucius.

De l’euphorie à la gueule de bois…

Bon ça y est, la surprise est passée, le soleil s’est levé et le monde a continué de tourner. Tous y sont allés de leur petit commentaire, du « Rien ne sera plus comme avant » à « l’Amérique s’est Trump-ée », le fait est que, comme pour le Brexit, il y aura un avant et un après ! So what ? Comme disent les anglophones. Et alors ? Qu’est-ce que cela change pour votre quotidien ?

Il est clair que cela va potentiellement changer pour les Américains, surtout ceux de la « working class », qui va voir l’Obamacare disparaitre, le salaire minimum devenir très minimum et les impôts augmenter (pas pour les grosses fortunes, rassurez-vous) ! Alors, comme en France lors de l’élection de François Hollande il y a cinq ans, l’euphorie va céder rapidement et laisser la place à la gueule de bois. Les « petites gens », les « laissés-pour-compte » vont se réveiller dans quelques temps et vont se demander pourquoi ils ont fait ce qu’ils ont fait.

Car malheureusement, la société dans son ensemble a conspiré depuis des années pour remplacer le goût de l’effort par celui du « droit » : j’ai droit à un salaire, j’ai droit à des vacances, j’ai droit au bonheur… En en mettant le « droit » en avant, le « devoir » a disparu : je dois faire un effort, je dois réfléchir avant d’agir, je dois manger sainement et faire du sport… Rien n’est dû, les millions d’années de notre évolution ont fait de nous des machines immensément complexes, mais en équilibre totalement précaire et ce n’est qu’en franchissant en permanence notre zone de confort que le bonheur et l’épanouissement apparaissent, comme le montre de plus en plus clairement les études scientifiques de notre cerveau.

Et pour ça, il convient de ne pas attendre quoi que ce soit d’un hypothétique politicien qui intrinsèquement est un bonimenteur et ne fait que cajoler son électorat pour être élu. Servir le pays ? Un noble art ! Mais surtout un moyen de servir ses ambitions personnelles ! Les mensonges servis par les politiciens sont des vérités pour ceux qui veulent bien y croire. A chacun de prendre ses propres décisions… et d’en assumer ses propres conséquences, ce n’est que de cette façon que l’on progresse avec le sourire !

Enough small things by enough people coalesce into the next big thing

The title of this post comes from today’s post of Seth Godin titled Resilience. And yesterday, a lot of small things (votes) by enough people (the people of the United States of America) coalesced into the next BIG thing (sending Donald Trump in the White House) that the world commented today.

Sometimes, ideas and reality collide. And this creates the next firework of ideas made reality. What will come out of it, nobody can predict. However, the topic was in every discussion. But what will change in your own life? Now, right now? Nothing! We will see next year when Trump is really in Power, but for the time being, business as usual!

Enough is enough, if you’re not close to the Donald and do not expect a job in the coming government, go back to work, switch the TV off, unplug the social networks, shut the noise up! The Earth is still spinning, coffee is grinding and the sun rose this morning! Enjoy!

Une grande leçon de démocratie #MakeAmericaGreatAgain

« La démocratie est le pire système de gouvernement, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l’histoire. » – Winston Churchill

Démocratie : « Système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. » Larousse.

Donald TrumpAujourd’hui, les États-Unis d’Amérique donnent au monde une grande leçon de démocratie : le peuple souverain a décidé de mettre à la Maison Blanche Donald Trump ! Personne de l’attendait (sauf moi, qui le donnait victorieux hier matin dans mon post de retour). Tout le monde va y aller de son commentaire, les bourses vont dévisser, les critiques vont pleuvoir, l’Amérique va se diviser, le Monde va sombrer, … tralala, tralala, tralala… Mais on va oublier l’essentiel : en démocratie, le peuple décide ! Et le peuple américain a décidé. Les petites gens, les laissés-pour-compte, les sans-voix ont trouvé leur héraut et l’ont mis sur la plus haute marche du podium. Ce n’est qu’un début… En 1933, un certain Adolf Hitler arrivait au pouvoir avec une volonté de « germanisation » (Make Germany Great Again…). Loin de moi de faire un parallèle entre Trump et Hitler, autre temps, autre mœurs, mais Hitler était le Führer (leader en allemand, rien d’autre…) des petites gens désespérés par la Grande Crise, tout comme Trump l’est aujourd’hui aux États-Unis.

Reste à voir ce qu’il va faire de ce pouvoir, car n’oublions pas qu’il possède aussi la majorité du Sénat et de la Chambre des Représentants. Certes les Républicains vont lui faire mettre de l’eau dans son vin, ils vont tenter de le « cornaquer », mais Trump a prouvé qu’il n’était pas du genre à se laisser cornaquer. Un autre visage de l’Amérique vient de voir le jour et un vent d’espoir part souffler dans toutes les QG des droites populistes d’Europe. Messieurs, mesdames les politiques, entendez-vous le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Entendez-vous les cris sourds du pays qu´on enchaîne ? Ohé, messieurs, mesdames les politiques, c´est l´alarme…. Le peuple s’est exprimé, la démocratie peut être le pire des systèmes de gouvernement, mais à qui en vouloir ?