Jour 233 – Mistral

20140822_171328_AndroidMistral. Mistral gagnant, chantait Renaud… Aujourd’hui le Mistral, le bateau, pas le vent, provoque des migraines chez nos dirigeants. Beau bateau s’il en est. Je ne suis pas spécialiste, mais ayant eu la chance de le voir à Saint Nazaire, je pense que la France peut être fier de son savoir-faire. Alors on ne va pas le livrer parce que le petit Vladimir veut annexer l’Ukraine pour refonder petit à petit l’Union Soviétique.

Foutaise ! D’abord, parce qu’on n’en a pas les moyens. Ce n’est pas la France qui a construit le bateau (enfin les, car il y en a deux en fait), mais une société coréenne (et oui…), STX, dans laquelle l’état français ne détient que 33,4% (au travers du Fond stratégique d’investissement), soit la minorité de blocage, c’est tout. Donc si on ne livre pas car le minoritaire bloque la livraison, il y a fort à parier que l’actionnaire principale grince des dents et demande réparation. Ce ne sont pas des enfants de chœur. Ensuite, parce que les russes sont déjà là, qu’ils sont en train d’être formés à la prise en main du navire et que donc, ils vont partir avec.

Alors le petit François va gesticuler pour faire plaisir à la presse, aux groupes de pression anti-guerre et au grand Barack, mais au fond, il sait bien qu’il va les livrer ces beaux bateaux… Pas facile d’être président ! Oh mon bateau, oh, oh, oh, c’est le plus beau des bateaux !

Jour 232 – Original

Originalité. J’ai découvert récemment que Seth Godin, un des gourous du marketing outre Atlantique, écrit aussi un billet quotidien sur son blog, et ce depuis plus longtemps que moi. Je n’ai pas copié, car honnêtement, écrire un billet quotidien n’a rien d’original, il s’agit d’une simple discipline et de quelques outils pour faciliter la vie du bloggeur au quotidien.

Cependant Godin parlait récemment d’originalité avec l’angle que si ce que vous faites n’est pas original, vous ne faites que copier. Les seules remarques qui indiquent que vous êtes vraiment original sont : « je n’aime pas » ou « je ne comprends pas ». Il ne s’agit pas d’être original pour le plaisir de l’être, mais d’apporter votre pierre à l’édifice de façon significative.

J’en entends qui vont dire, mais je ne veux pas apporter de pierre à l’édifice. C’est suffisamment difficile de vivre pour en plus être original. Certes, mais inutile de copier, tous les autres sont déjà pris, soyez-vous-même ! Et soi-même est un original. Trouver cette originalité et la rendre publique est la mission de chacun sur cette terre.

Jour 231 – Sommeil

Sommeil. Ceux qui me connaissent savent que je suis un petit dormeur. Pourtant quoi de meilleur qu’une bonne nuit de sommeil. Le sommeil guérit de tout. Empêcher quelqu’un de dormir et il devient fou en quelques jours. Passer une mauvaise nuit a d’immédiates conséquences sur notre humeur. Passer une bonne nuit et la vie semble beaucoup plus belle.

Nous passons un bon tiers de notre vie à dormir, Il est donc important de nous réserver un endroit confortable dans lequel bien dormir, calme et sombre. Je connais par ailleurs beaucoup de personnes qui dorment mal. Il semble que c’est un mal moderne. Je n’ai alors que deux conseils : méditer et faire du sport. La méditation calme et canalise les énergies. Le sport booste tout type d’hormone et fatigue le corps qui demande alors au cerveau de le plonger dans un sommeil réparateur. Oubliez la chimie, poussée par le marketing des laboratoires pharmaceutiques et passez aux méthodes naturelles, simples et économiques !

Jour 230 – Ver de terre

Ver de terre. Un animal ridiculement petit et ridiculement important. Après avoir passé des années à mécaniser l’agriculture et déverser des millions de litres de pesticides, on approche les sols de manière globale et y découvrons plusieurs écosystèmes interdépendants. Le ver de terre est la charrue naturelle. Il retourne sans relâche la terre pour l’aérer, puis y meurt et contribue à la nourrir.

Les agriculteurs bio ne s’y trompent pas et font du lombric leurs alliés, soldat de l’ombre œuvrant sous terre. Et oui, il n’y a pas des animaux et des hommes, indifférents les uns aux autres. Tous sont interdépendants !

Jour 229 – Lenteur

Lenteur. Je pensais faire l’éloge de la lenteur. Notre monde s’articule autour de la vitesse. Vitesse d’exécution, vitesse de production, vitesse de déplacement, il semble que tout aille de plus en plus vite. Par certains côtés, cela est un progrès, puisque cela nous permet de faire plus en une courte vie. Par d’autres, cela nous fait passer à côté de plein de choses merveilleuses.

L’ironie de la situation est que cette idée m’est venue alors que je roulais à 300 km/h en TGV. Par rapport à l’avion dont je sortais, qui lui volait à 900 km/h, le TGV était lent. Par rapport au pèlerin marchant vers Compostelle, le TGV est incroyablement rapide. Pourtant dans mon référentiel de déplacement qu’est l’avion, le TGV est lent. Il permet de profiter de ces magnifiques paysages d’été où les bruns succèdent aux verts, où les vaches se prélassent à l’ombre des forêts, où les petits villages nous offrent leur clocher et leurs toits rouges. Quand je vous dis que le TGV est lent !

Jour 228 – Aspiration

Aspiration. Pas celle de la voiture que l’on va doubler, celle qui nous fait avancer. A quoi aspirons-nous ? En tant qu’individus, familles, groupes, etc. Quels sont nos rêves, nos idéaux ? Sans aspirations, pas de progrès possible. Comment mesurer le chemin parcouru sans horizon ? On entend beaucoup parler de rêver en grand, de ne pas se limiter. Cela n’est pas sans risque. Un rêve trop grand peut devenir inaccessible et décourageant. Il convient alors de définir des étapes intermédiaires, comme autant de jalons à atteindre.

Il est cependant primordial de ne pas limiter ses aspirations, de voir loin, de sortir de sa zone de confort. Trop de gens traversent la vie en quasi aveugle, sans se remettre en question, en laissant leurs rêves à l’état de rêve. Les rêves sont faits pour être réalisés, pas pour rester des rêves. Ce n’est qu’à ce prix que vous contribuez au développement du monde et y laissez votre empreinte.

Jour 227 – Abruti

Abruti. Voilà comment le chef de train du train que j’ai pris il y a quelques jours a qualifié la personne qui a tiré un signal d’alarme provoquant un retard de neuf minutes. Il a utilisé ce terme lors de son annonce, en s’excusant du vocabulaire utilisé. Quel intérêt ? Pourquoi utiliser un terme dégradant. Comme disent les enfants, c’est ç’ui qui dit qui est !

Certes tirer un signal d’alarme sans raison apparente est un geste que l’on peut qualifier de stupide. La personne qui le fait est-elle un abruti pour autant. Le geste, si réellement inutile, est puni par une amende. A-t-elle été appliquée ? On est malheureusement ici dans le résultat d’une éducation mettant la haine et le blâme en avant. La haine de la différence, le blâme de l’erreur. Celui qui fait une erreur est certes à blâmer, l’amende dans ce cas existe pour cela, mais pas à insulter en public. On ne grandit pas en insultant autrui.

Alors quelle attitude adopter dans ce cas précis ? Simplement d’appliquer l’amende prévue, d’informer les passagers du retard et de proposer son aide dans le cas où des correspondances courtes pourraient avoir été impactées. En tant que passager et être humain, je n’ai que faire que la personne soit un abruti, un petit futé ou un parfait inconscient. Ce qui m’importe c’est ce que l’on fait pour s’occuper des conséquences que ce retard peut avoir sur moi. Une belle occasion de perdue de montrer un autre visage de la SNCF.

Jour 226 – Merci

Merci. Un tout petit mot. Cinq lettres d’une puissance unique. Dans une société qui a tendance à penser que tout est dû, les remerciements tendent à disparaitre. Ils sont pourtant plus nécessaires que jamais. Montrer de la gratitude ne coûte rien, mais est incroyablement puissant. Ce qu’autrui fait pour vous au moment où il le fait n’est pas un dû. Il ou elle peut choisir de ne pas le faire ou de le faire différemment.

Remercier est un acte de reconnaissance d’effort et de support. Il est vrai que tout acte n’attend pas forcément un merci. Une chose faite à reculons, sans passion, sans attention peut ne pas mériter de remerciement. Mais qu’en savons-nous ? Le garçon de café qui nous rend la monnaie sans sourire a peut-être des problèmes dont nous ignorons tout. Cela justifie-t-il son attitude et la nôtre si nous ne le remercions pas ? Sans doute pas. Et c’est pourquoi, ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’il vous fasse. Remerciez sans condition, avec le sourire et enthousiasme. Tout simple et puissant.

Jour 225 – Aéroport

Aéroport. Celui-là était facile, ayant passé de nombreuses heures dans les aéroports ces 3 dernières semaines. Les aéroports sont des lieux fascinants, au point qu’ils ont servi de plateforme à de nombreux films. Certain y ayant même été filmés en totalité. Il n’est pas de lieux dans lequel tant de brassage culturel existe. En l’espace de quelques minutes, vous entendez parler toutes les langues de la terre, croiser tous ses peuples et êtes confrontés à toutes ses religions.

Ce sont des lieux de passage, de transit. On y verse des larmes de tristesse et des larmes de joie. On s’y sépare, on s’y retrouve. Ce sont surtout des portes, un peu comme dans les films de science-fiction, une porte s’ouvre et vous voilà propulsé dans un autre monde. L’aéroport est porteur d’espoir, d’un futur qui commence à se construire le jour où on prend ce billet qui nous emmènera ailleurs.

Jour 224 – Monde connecté

Monde connecté. Le monde moderne est connecté à un point que l’humain moyen a les yeux rivés sur l’écran de son smartphone, de sa tablette ou de son ordinateur. Super désagréable, n’est-ce pas ? Impossible de discuter plus de cinq minutes avec quelqu’un sans qu’il jette un (ou plusieurs) coup d’œil sur son téléphone.