Règle Numéro 2: et oui j’insiste

Comme disait le Canard du 21 janvier dernier: « A quoi sert que Sarkozy et sa ministre des Finances se décarcassent ? ». Réponse: à rien ! Ou en tout cas à pas grand chose ! L’objectif d’une banque est de « faire de l’argent » avec l’argent, donc donner de l’argent à un banquier, il va chercher à en faire encore plus avec tous les leviers possibles.

Alors que le gouvernement français aligne les Euros pour sauver les banques et que la BCE baisse son taux directeur, les banques en profitent pleinement ! Je cite: « En un an, le gras réalisé sur les découverts a augmenté de 15%. Celui sur les crédits à la consommation, de 44%. »

Quoique d’aucun me dira, le découvert et le crédit à la consommation sont deux fléaux de notre époque pour le citoyen moyen. Un point positif pour le gouvernement, le refus de la relance par le pouvoir d’achat ! Un point négatif, le chaland va donc aller chercher l’argent chez les prêteurs ! Et de ce fait, faire les beaux jours de la banque et de la finance !

Je réitère donc mon conseil ! Fuyez le crédit à la consommation. Réfrénez vos envies ! Plus facile à dire qu’à faire ? Oui, c’est certain, c’est ce qui fait la beauté de cet effort. Une banque doit rémunérer vos dépôts et financer vos investissements, pas vos envies ! Alors, relisez les billets sur la règle numéro 2 (courage, fuyons le crédit) et la prochaine fois que vous aurez envie de quelque chose, posez-vous la question de comment faire pour l’avoir sans emprunter de l’argent !

L’écologie, le prochain relais (puissant) de croissance

Je suis profondément écologiste dans l’âme. Mais je suis aussi pragmatique. Il doit y avoir un équilibre dans tout. Il est en tout cas étonnant de voir comment, souvent, ce sont de vieilles pratiques ou de vieilles techniques qui sont ressorties des placards ou redécouvertes pour faire avancer la science. Dernière en date, la fibre de noix de coco

Il est donc primordial pour sauver l’humanité que nous apprenions à utiliser la planête et les éléments à bon escient. Car que l’on ne s’y trompre pas: quoi que l’on fasse, la Terre et l’univers continueront d’exister. Notre belle planête bleue s’adaptera à nos erreurs. Il n’est en revanche pas certain que nous y survivront. C’est là encore par une prise de conscience collective et par des initiatives collectives et individuelles que se construit notre futur.

Prenons quelques exemples :

  • Utilisons-nous l’énergie tellurique, celle de la terre ? Pour réchauffer ou rafraichir nos maisons et appartements ? Il y a ici un énorme gisement de potentiel – les Canadiens ont commencé depuis longtemps: le fameux puit canadien
  • Utilisons-nous l’énergie solaire, gratuite et infiniment renouvelable (en tout cas pour quelques milliards d’années) ? Il faut continuer et même accélérer la recherche sur les cellules photovoltaiques pour en améliorer le rendement et diminuer le coût de production. Il ne devrait plus y avoir de maisons utilisant l’électricité publique en journée. J’y crois dur comme fer.
  • Utilisons-nous l’énergie éolienne ? Il est des régions où il y a du vent quasiment permanent. Certes les rendements sont faibles, mais cela peut-être suffisant pour alimenter une partie d’une habitation. Là encore, il faut accélérer la recherche sur les générateurs électriques afin d’en améliorer le rendement et d’en fait baisser les coûts.
  • Pensons-nous économies d’énergie dans notre quotidien ? Quelques gestes gratuits: récupérer l’eau de pluie pour le jardin (acheter une sonde permettant de vérifier l’humidité pour éviter l’arrosage inutile), éteindre les lumières des pièces vides (idem pour le chauffage ou la clim), mettre systématiquement des ampoules basse consommation, acheter de l’électroménager répondant aux normes les plus strictes, inculquer la notion d’économie à nos enfants, récupérer les déchets végétaux pour en faire du compost, calculer l’eau au plus juste pour votre café du matin, prendre des douches plutôt que des bains, …

Pour finir, je reviendrais, en marge des mes articles sur les règles pour sortir de la crise, sur l’écologie et sur comment prendre part à la prochaine révolution industrielle.

Règle numéro 4 : prenez vos responsabilités

Si vous avez des enfants, vous devez souvent entendre : « c’est pas de ma faute »  ou « c’est pas moi ». Pourtant quand on fait un peu parler ces chers petits, ils sont souvent à l’origine de l’action répréhensible dont vous cherchez le coupable. C’est dire si la notion de responsabilité est à chercher parfois loin dans le temps.

De même, suite à un échec professionnel ou personnel, on est souvent tenté de penser que la faute revient à autrui, aux événements, au temps qu’il fait ou à l’environnement. Il vient rarement à l’idée que nous pouvons être responsable de ce qui nous arrive. Evidemment, dans la perspective de la crise, il s’agit sans doute de quelques responsables (ceux qui ton titrisé les créances pourries), mais beaucoup plus d’une responsabilité collective, de celle d’un système.

Cependant, sauf élément extérieur à notre volonté (un tsunami, un cyclone, un licenciement pour motif économique, etc.), nous sommes généralement responsable de ce qui nous arrive. Si vous pensez le contraire, je vous invite à prendre un événement récent qui vous est arrivé et qui s’est mal terminé. Si vous déroulez les faits, n’y a-t-il pas un moment où vous avez pris une décision que vous auriez pu prendre différemment ?

À partir du moment, où vous réfléchissez en terme de responsabilité personnelle, vous éliminez le statut de victime. Vous prenez le contrôle de votre vie et de vos choix. Cette notion de contrôle est primordiale: elle vous met dans le siège du conducteur.

Par rapport à la crise, vous avez le contrôle de votre destin. Vous pouvez éteindre la télé, vous pouviez vendre une partie de votre portefeuille avant qu’il perde 50% de sa valeur, vous pouviez ne pas craquer pour un objet dont vous n’avez pas forcément besoin tout de suite, tout ceci est de votre responsabilité. Cela demande courage et lucidité, mais ces deux vertus sont nécessaires si vous voulez sortir de la crise.