Les robots et la fin de l’humanité

https://unsplash.com/ryantauss

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Jour 634. Je lisais ce matin le blog de Paul Jorion et en particulier le billet de AncestraL, intitulé Le 1% se débarrassera bientôt des 99% encombrants, partiellement tiré de l’article de Bill Joy, un des fondateurs de Sun Microsystems (société aujourd’hui disparue ayant été rachetée par Oracle il y a quelques années), paru dans Wired en avril 2000, Why the future doesn’t need us. Si le cœur vous en dit, et si vous en avez le temps, lisez l’article de Joy ainsi que celui d’AncestraL.

Tous les deux ont pour fondement la peur qu’engendre toute nouvelle technologie ou ensemble de nouvelles technologies. L’homme a toujours en effet aimé jouer aux apprentis sorciers. Avec les technologies nucléaires, biologies et chimiques aux XXème siécle (cela me rappelle mes cours et TP de NBC quand j’étais Aspirant des Forces Aériennes Stratégiques), et maintenant avec la génétique, nanotechnologie et robotique (GNR). A ceci, AncestraL lie les dérives actuelles du capitalisme qui enrichie 1% de la population au détriment des 99% restant.

De mes quelques années d’ingénieurs et de celles de professionnel des technologies de l’information, il me reste les pensées suivantes :

  1. De tout temps les Cassandre ont existé, prévoir les mauvaises nouvelles et la fin de l’humanité est un sport international. Je préfère l’optimisme au pessimisme, cela me permet de dormir heureux.
  2. Depuis que l’homme est homme, il a toujours existé une frange dominante et une majorité dominée. Il est cependant indéniable que la richesse du monde augmente, comme l’entropie, et que même si les inégalités continuent, la population du monde vit de mieux en mieux. Ce n’est pas parce qu’un problème apparait en surface que le fond en est tapissé.
  3. La technologie peut nous filer entre les doigts et causer notre perte. On l’a vu à Fukushima ou Tchernobyl. Ce n’est certes pas réjouissant, mais c’est un risque. Devons-nous rester dans l’obscurantisme ou prendre des risques, la question est tranchée pour moi !
  4. Nous disparaîtront un jour totalement. Nous ne sommes qu’une poussière à l’échelle de l’univers, voire une erreur ! Dieu ne joue pas au dé, ce n’est pas pour autant qu’il avait prévu notre création, si tant est on croit à Dieu. Disparaitrons-nous de notre fait, de l’extinction de notre soleil ou de la rencontre avec une météorite géante ? Qui sait, la seule chose qui soit certaine est que l’humanité mourra ! Faut-il pour autant passer son temps à se regarder le nombril pour autant, en se disant que nos auteurs de science-fiction sont prescients ? Pour ma part, la réponse est non.

Transhumanisme, fin du monde, invasion des robots, l’homme a toujours tout fait pour allonger sa vie, a toujours éprouvé de la curiosité et a toujours exploité les plus faibles au bénéfice des plus forts, mais que de progrès depuis les trois, quatre cents dernières années. Alors, les Cassandre auront toujours beau jeu de nous dépeindre un futur atroce. A la fin, quoi qu’il arrive, nous auront fait, en tant que société, ce que nous étions capable de faire au moment où nous l’avons fait, rien de plus, rien de moins !

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