• Règle numéro 8 : les réseaux, les questions à se poser – deuxième partie

    Il y a une semaine, je vous proposais la première question : combien suis-je prêt à consacrer à mon réseau ?. Cette semaine la seconde question, sans doute la plus importante :

    Qu’est ce que je souhaite tirer de mon réseau ?

    Là encore, presque pas de mauvaise réponse. Presque, car s’il n’y a pas de mauvaise réponse, il y a une mauvaise attitude : prendre du réseau sans lui donner en retour ! En effet, si vous rentrez dans un réseau social du type Table Ronde, Rotary ou Lions, l’impact social est évident et il faut savoir que si vous n’investissez pas du temps et de l’énergie, vous prenez le risque d’être purement et simplement radié. Si vous rentrez dans des réseaux professionnels propres à votre métier, vous pourrez récupérer des informations, mais là encore, si vous ne vous impliquez pas en donnant de votre temps, vous n’obtiendrez pas d’aide quand vous en solliciterez.

    Car, il s’agit là d’une règle intangible des réseaux : il faut donner avant de recevoir. Certes vous pourrez récupérer des contacts, mais peu de contacts utiles. Donc la bonne question serait sans doute : Que suis-je prêt à donner à mon réseau ? Car en répondant à cette question, vous allez répondre à la précédente, ou plutôt vous allez obtenir une réponse à la précédente. Et peut-être une réponse que vous n’attendez pas, car c’est aussi cela la “magie” des réseaux, vous faire découvrir des surprises.

    Retenez bien que le retour “rapide” d’un réseau n’existe pas. Cela demande du travail, du temps et de l’énergie. Alors, un peu de patience et beaucoup de don !

  • Une opinion rapide en passant

    J’ai écouté ce matin en podcast dans ma voiture Christine Lagarde au Grand Jury de RTL. En dehors de ses coups de griffes à Ségolène, que j’ai trouvés, soit dit en passant, très justifié mais peu politiquement correct, madame Lagarde m’a fait une impression mitigée. Elle est tout d’abord une grande professionnelle, et on sent ses années passées à la tête de Backer & McKenzie. La connaissance de ces dossiers, la maitrise des situations entrepreneuriales, l’aisance à l’orale (et pourtant elle a été malmenée par Jean-Michel Apathie) tout est parfait. Peut-être trop, et c’est, à mon avis, ce qui fait son plus gros défaut.

    En effet, elle fait l’effet d’une machine. Elle peut écorcher Ségolène et c’est normal, elle ne peut pas la comprendre. Dans toutes ces démonstrations sur le traitement des dossiers des faillites ou des restructurations industrielles (Heuliez, Ford, etc.), elle se place toujours dans la logique de l’entreprise et du projet industriel, jamais dans celle de la sauvegarde des emplois et donc du volet social et sociétal de la sauvegarde de l’entreprise. Cela la rend froide, inhumaine.

    Certes, un ministre des finances n’a pas à se préoccuper des questions d’emplois, il y a un autre ministre pour cela. Mais parfois, montrer un peu de considération pour les hommes qui produisent et pas uniquement pour ceux qui les dirigent pourrait la rendre plus sympathique. Ceci n’enlève rien à son professionnalisme, mais vingt ans passés aux USA laissent des traces parfois un peu trop indélébile.

  • Un p’tit paradis et puis s’en va…

    Si l’on peut toujours douter des résultats du G20, il en est un qui a été immédiat : la publication par l’OCDE de la liste des paradis fiscaux. La notion même de paradis fiscal fait penser à des milliardaires sur les bords d’une plage ou dans le salon d’un yacht… Et pourtant, c’est infiniment pire, car les sommes en jeux sont souvent colossales et échappent toute ou partie à l’impôt dans leur pays d’origine.

    Or, ce qui m’a frappé sur cette liste, ce sont les paradis fiscaux qui sont enclavés dans l’Europe: Andorre, Gibraltar, le Liechtenstein, Monaco, San Marin. Les autres sont, en dehors de Bahreïn (un émirats du Golfe), des iles (Caraïbes et Pacifique) souvent insignifiantes par leurs tailles, mais importantes par les sommes qui y transitent.

    Je disais donc que certains paradis sont en Europe, d’autres à un jet de pierre des USA (les Bahamas par exemple), d’autres des plaques tournantes du commerce asiatiques (Singapour, Hong-Kong, Macao). Et bien, que la dénonciation commence : nous avons la liste, affichons-là dans tous les aéroports, demandons une déclaration sur l’honneur des actifs et des avoirs à toutes les personnes qui se rendent dans ces pays, mettons une taxe particulière sur les billets d’avion à destination de ces pays, etc., etc. Ce sont des moyens certes naïfs, mais nécessaires.

    Or, ce G20 n’a rien fait pour le moment autre que de publier la liste, Quand on voit que les Bermudes ou les Antilles Néerlandaises ont promis depuis 2000 de se mettre en conformité, mais qu’en 2009, il n’en est rien, on peut douter. On peut douter de la volonté des états de mettre de l’ordre dans ces paradis fiscaux. Vous voulez étouffer Andorre, San Marin ou Monaco ? Sommez ces pays de signer les traités adéquats avant une certaine date, puis fermez leurs frontières. Idem avec les îles. Quelques avions de chasses et quelques destroyers aux bons endroits et plus personne ne sort ni ne rentre. Et puis pourquoi ne pas rendre publique la liste des sociétés dont les holdings sont installées dans les paradis fiscaux ?

    J’y vais peut-être fort, mais ces paradis fiscaux sont une véritable plaie et sont tellement simples d’utilisation pour qui a quelques millions de dollars ou d’euros à faire échapper à l’impôt. Vous ajoutez à ça le secret bancaire et la sécurité des transactions électroniques bancaires entre banques et vous avez les ingrédients d’une fraude toute simple et tellement sympathique. Alors arrêtons de stigmatiser les patrons, pointons du doigts les sociétés internationales dont les holdings sont dans ces paradis ? Relisez Largo Winch, tellement simple et quelle destruction de valeur pour les pays !

  • Règle numéro 8 : les réseaux, Les questions à se poser – première partie

    Il y aurait de quoi écrire un livre entier. Nous allons donc commencer par les quelques questions essentielles pour bien commencer dans le monde des réseaux. La première des questions est :

    Combien de temps suis-je prêt à consacrer à mon réseau ?

    Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise réponse à une telle question. Mais laissez-moi vous donner une piste de réflexion. Combien d’heures par semaine passez-vous devant votre télé ? Et bien partez du principe que si vous coupez votre consommation télé de moitié, vous pouvez consacrer le temps récupéré à votre ou vos réseaux. Si comme moi vous ne regardez pas la télé (en fait je la regarde deux heures par semaine : un film le dimanche soir avec mon épouse, point), et bien c’est autant de temps que vous pouvez consacrer à développer ou travailler votre réseau.

    Je connais des professionnels qui consacrent la moitié de leurs journées de travail à leurs réseaux. Personnellement, je tourne à une dizaine d’heures par semaine, essentiellement en fin de journée et au déjeuner. C’est un choix, car j’ai d’autres activités familiales et sociales que je ne considère pas comme du réseautage.

    J’ai personnellement une forte tendance à minuter mes activités, car une journée de 24 heures me suffit à peine. Je minute donc mes moments de travail du réseau. Quelle forme prend ses moments ? Ils sont divers. Voici quelques exemples :

    • Les réunions des «  clubs » auxquels j’appartiens, comme Toastmasters, ou l’Association Progrès du Management.
    • Les diners ou déjeuners organisés dans le cadre de ses clubs
    • Les diners, déjeuners, petits déjeuners ou réunion que j’organise au moins une fois par semaine avec un ou deux membres de mon réseau, de préférence à trois, pour faire se rencontrer deux personnes qui ne se connaissent pas, mais peuvent s’apporter l’une à l’autre
    • Les cocktails ou réunions professionnels qui permettent de rencontrer de nouvelles têtes.

    Il en existe d’autres formes, mais celles-ci sont les principales. Si vous faites tout ceci sérieusement, il vous faudra un minimum de 10 heures par semaine. Cela vous semble énorme ? Pensez-y sérieusement ! Pas de résultat sans investissement. Le temps est ce qui nous est le plus précieux, et les rencontres sont un des meilleurs moyens de l’utiliser à bon escient. Dans le prochain billet, par où commencer ?

  • Pause pub !

    Le monde n’est pas foutu, Depeche Mode revient ! 25 ans de retour en arrière, et un nouveau clip, pour mettre en image le nouveau single, Wrong, et un album, Songs of the Universe, qui arrive le 20 Avril. Pour la génération des quarantenaires, dont je fais partie, c’est une grande bouffée d’air frais musicale. Tout le monde n’a pas eu la chance de vivre la New Wave en direct, mais ce fut une révélation à l’époque et un des très rare groupe à survivre. Alors en attendant l’album et les concerts, on va pouvoir écouter Wrong en boucle !

    Fin de la page de pub !

  • Règle numéro 8 : se constituer un réseau

    Ah, ah… les réseaux. Il ne s’agit pas d’électronique, ni d’internet (quoi que), mais des réseaux d’influence. J’en parlais dans la règle numéro 7, en parlant des bonus que votent les conseils d’administrations aux cadres dirigeants. En bien, nous y voilà. On ne peut pas réussir seul ! Tout ceux qui ont réussi, ou qui passent au travers des orages successifs, ont tous, tous, tous, des réseaux puissants.

    Tous les lauréats des grandes écoles (Polytechnique, Ponts, HEC, ENA, etc.) connaissent la puissance du réseau. J’ai eu l’occasion de le vivre il y a quelques années pendant un stage chez un pétrolier français, fiefs d’anciens des Arts et Métiers. Et bien, n’étant pas élève des Arts, bien qu’au même niveau d’étude, je me suis retrouvé dans des tâches beaucoup moins intéressantes. C’est du vécu. Donc si vous n’êtes sorti d’une grande école, que vos parents n’ont pas de réseau, il va falloir vous le créer.

    Je reviendrai dans un prochain billet sur les réseaux ouverts, mais sachez qu’en dehors de certains très fermés (vous ne pourrez pas devenir ancien élève de Harvard si vous n’avez pas fait Harvard, mais vous pourrez peut-être entrer quand même dans ce réseau), il existe de nombreux réseaux dans lesquels rentrer et qui peuvent booster ou sauver votre carrière.

    Vous avez des doutes ? Regardez autour des femmes et des hommes qui ont réussi. Vous trouverez toujours, je dis bien toujours, un réseau. La dite personne est membre du Rotary, du Lions Club, du Club des 100, etc., etc., etc. Parfois découvrir le réseau est difficile. Surtout quand il est très fermé, comme une loge maçonnique ou un réseau professionnel. Mais l’idée n’est pas forcément de rentrer dans un réseau fermé, mais de connaître la puissance d’intégrer un réseau.

    On peut se poser la question de savoir s’il faut rentrer dans un réseau pour réussir ou si c’est une fois qu’on a réussi que l’on rentre dans un réseau. Les deux sont possibles. Je suis rentré dans des réseaux en le demandant et des présidents d’autres réseaux m’ont demandé d’y rentrer.

    Qu’est ce que cela apporte ? De nombreuses choses :

    • Echanger des points de vue avec des personnes d’autres milieux, d’autres professions, etc., donc élargir sa vision du monde
    • Apprendre des échanges entre participants
    • Participer à des actions sociales auxquelles vous n’auriez pas participé autrement
    • Voir les choses avec d’autres yeux
    • Se faire des amis
    • Rencontrer des gens de tout milieu, race, couleur, confession animés de mêmes desseins
    • Vous constituer un carnet d’adresses

    Et ce n’est qu’un aperçu.

    Dans un prochain billet, les bonnes questions à vous poser pour choisir votre réseau.

  • Les patrons aidés seront temporairement privés de stock-options

    En écho à mon billet du week-end, le Premier Ministre ne pouvait trouver mieux… Enfin, si, il pouvait rendre illégale les stock-options pour les patrons des sociétés cotées. Plus j’y réfléchis, plus je suis pour une suppression complète des stock-options et des stock-grant (c’est à dire des actions gratuites) pour les patrons des sociétés cotées. On ne peut pas diriger une société et avoir l’œil rivé sur le cours de l’action, surtout quand celui-ci peut vous rapporter des millions…

    Je suis actionnaire de mon entreprise, je suis donc intéressé, mais mon impact est limité. Mon niveau d’action est restreint à mon niveau de contrôle de l’activité. Ceci étant, je suis intéressé par les résultats globaux. En revanche, à un niveau international, un vice-président a une influence (relative mais certaine et directe) sur les résultats et donc potentiellement sur le cours de l’action. Et bien je dis non ! Il est trop facile pour un investisseur de faire travailler son réseau pour influencer un dirigeant, d’autant que ceux-ci appartiennent généralement aux mêmes réseaux.

    Il convient donc, si on veut moraliser le capitalisme, de découpler social, capital, résultats et environnement. Ainsi, on arrivera à des patrons qui joueront sur les quatre variables d’ajustement et qui n’obéiront plus uniquement qu’aux directives du palais Brongniart ou de Wall Street! Souhaitons que le G20 moralise un peu ses échanges. Je ne me fais cependant pas beaucoup d’illusions. Il faudra sans doute de nombreuses crises pour que le capital soit finalement totalement moral. Au final, comme le prônait Voltaire, il convient de cultiver son jardin!

  • Du bonus des patrons et des salariés

    Pendant un diner entre amis vendredi, nous avions la chance d’avoir autour de la table un banquier ! Cible idéale amicale de la crise et des bonus en millions de certains. La conversation est rapidement arrivée au fait que les bonus étaient souvent dans le contrat de travail et qu’il n’y avait donc rien d’anormal à distribuer des millions d’euros à des salariés méritants.

    Alors, oui, sur le principe, on ne peut (doit ?) pas aller contre les clauses d’un contrat de travail. Sous peine de se retrouver au prud’homme. Certes, quand il s’agit de performances individuelles, même en temps de crise, les bonus et autres primes liés à la performance doivent être payés. C’est le cas des commerciaux, des traders et de toute fonction pour lequel la performance individuelle commerciale peut être mesurée. Mais quand il s’agit d’un cadre dirigeant, la seule performance commerciale ne saurait être jugée.

    Ce n’est pas le haut de bilan (les recettes) qui compte, mais bien le bas de bilan (le résultat). Et c’est donc sur ce bas de bilan que devrait être indexés les bonus des cadres dirigeants.

    Une fois encore, les médias et le président font preuve d’une démagogie rare. Il faut faire œuvre d’éducation pour expliquer le mécanisme de bonus et mettre au pilori les sociétés trop laxistes en la matière. Je reste un fervent partisan de la rémunération à la performance. Encore faut-il mettre des critères de performances qui jugent les actes de la fonction concernée. Et normalement, plus la fonction est haute, plus les critères sont complexes. Ils devraient d’ailleurs être publique. Alors une loi pour encadre les salaires des cadres dirigeants ? Et bien oui, si la morale et l’honnêteté sont à ce prix !

  • Règle numéro 7 : l’honnêteté

    En ces temps de parachutes en platine, de bonus en millions d’Euros alors que les entreprises sont en déficit, l’honnêteté semble être une vertu en perte de vitesse. Que je sois clair dès le début. Je pense qu’un créateur d’une entreprise mérite la fortune qu’il peut faire en rémunération de sa prise de risque. Il y a malheureusement plus de bouillons de que de succès.

    En revanche, qu’un dirigeant salarié, aussi doué soit-il, soit rémunéré par des bonus en millions d’euros, sans que ceux-ci soient indexés sur des résultats financiers, économiques, industriels et sociaux, me semble totalement incongru. A la rigueur qu’on lui alloue des stock-options, mais dans les limites de l’acceptable. D’autant que je commence à penser, comme beaucoup d’économistes, qu’un dirigeant ne devrait pas posséder d’actions de son entreprise, afin d’éviter le travers pervers qu’il travaille plus pour le court de bourse que pour créer de la valeur.

    S’il était aussi doué, qu’il crée une entreprise, qu’il mette sa tête sur le billot, qu’il investisse son argent. Mais malheureusement, et je le dis crument, la plupart des dirigeants des grandes entreprises ne sont pas plus doués que le commun des mortels, il est simplement bien entouré.

    Mais revenons à nos moutons. On m’a toujours répété que seule l’honnêteté paye. J’en suis persuadé. Être honnête avec un client, s’est lui dire la vérité. Être honnête avec son conjoint, c’est lui dire la vérité. Être honnête avec son patron, c’est lui dire la vérité. Dans tous ces cas, c’est souvent le choix le plus difficile, mais ô combien libérateur.

    Être honnête en ces temps de grande malhonnêteté, c’est conserver son honneur et sa tête droite. Être honnête, par ces temps difficiles, c’est reconnaître les gens de vertus et s’y associer. Enfin, être honnête, dans une entreprise, c’est poser des questions qui parfois sont irrévérencieuses, mais font progresser l’entreprise dans tous ses dimensions. Enfin, le comble de l’honnêteté, c’est quitter son entreprise quand elle transgresse nos valeurs.

    Ce n’est qu`à ce prix que nous sauverons ce qu’il doit l’être et que nous pourrons construire une société plus juste. Utopique ? Oui, sans doute à l’échelle d’une nation, mais d’une famille, d’un communauté, je ne le pense pas. Pour ça, nous verrons dans un prochain billet comment poser avec doigté les questions qui fâchent afin de faire évoluer les relations vers la transparence et une plus grande honnêteté.

  • Obstination, Persévérance, Doute et Confiance

    J’ai écrit et posté mon billet hier soir avant l’intervention du chef de l’état et avant le commentaire de Martine Aubry (que j’ai vu ce matin sur LCI). Je ne pouvais pas mieux (ou mal suivant les points de vue de chacun) tomber.

    En effet, il faut faire un rapide point de vocabulaire : l’obstination peut être négative, la persévérance porte, quant à elle, des valeurs positives. Pour Mme Aubry, Nicolas Sarkozy s’obstine. Je pense, pour ma part, qu’il n’a pas le choix que de persévérer. Changer de cap maintenant ferait l’effet que c’est la rue qui gouverne et que le gouvernement ne sait pas ce qu’il fait. Peut-être d’ailleurs ne le sait-il pas, mais en tout cas, il persévère. Je ne juge pas la forme (peut-être fanfaronne comme le dit Jacques Camus de la République du Centre, mais c’est le personnage, non?), mais le fond.

    Mayeul, de Ma crise bien aimée, fait remarqué que seule l’obstination n’est pas suffisante et qu’il faut la confiance. Je ne peux qu’être d’accord. Cela n’exclut pas le doute. Tout le monde doute en ce moment. Combien de temps va durer la crise ? Y aura-t-il des licenciements ? Va-t-on au devant d’une guerre ?

    Tous les matins quand je me lève et tous les soirs quand je me couche, j’ai des doutes. Mes doutes ne dirigent pas mes actes, Ce sont mes convictions, ma persévérance et ma confiance qui les dirigent. Les doutes ne sont que des signaux qu’il convient d’écouter, à voix basse. Alors doit-on avoir confiance dans le gouvernement pour nous sortir de la crise ? Je vous laisse, lecteurs, libre de votre choix. Je crois cependant qu’il est essentiel d’avoir confiance dans son aptitude à se sortir de la crise, dans son aptitude à saisir les opportunités qui se présentent et dans son aptitude à voir la fin du tunnel.

    La seule solution pour sortir de la crise : faire comme si on en était déjà sorti !