• Règle numéro 6 : l’obstination

    Si vous avez des enfants vous avez sans doute remarqué une caractéristique majeure chez ces chères petites têtes blondes :

    • quand ils sont petits (moins de 6 ans), leur capacité à jouer pendant des heures avec le même jouet (d’ailleurs généralement un jouet insignifiant) et a essayer des centaines de fois une chose particulière, qu’il s’agisse d’accrocher un wagon à une locomotive où à faire le même dessin ad nauseam ;
    • quand ils sont adolescents, leur capacité à tenir tête pendant des jours, jusqu’à avoir gain de cause.

    Cela s’appelle l’obstination. Il semble qu’avec l’âge, chez la plupart des gens, l’obstination disparaisse ou se transforme en bêtise. Car que l’on ne s’y méprenne pas, dans le cas de nos enfants, l’obstination est un moyen d’obtenir à coup sûr ce qu’ils veulent, sans prendre en compte le facteur temps. Dans notre monde moderne, le facteur temps joue un rôle important. La préférence allant au tout de suite, ou au plus vite possible : le fameux ASAP, As Soon As Possible !

    L’inconvénient énorme avec ASAP est que si le résultat n’est pas obtenu « dès que possible », on jette l’éponge et on passe à autre chose. On voit alors de nombreuses personnes passer d’échec en échec. Car, là encore, il n’est pas de réussite sans échec. Que celui qui a appris à faire du vélo sans au préalable tomber plusieurs fois, parfois des dizaines, lève le doigt. Ce n’est qu’à force d’essai que l’on fini par « apprendre » à faire du vélo !

    Evidemment, chaque échec doit faire l’objet d’une analyse et d’un apprentissage, mais il ne doit pas arrêter les efforts. Comment nous éclairerions-nous si Edison avait jeté l’éponge après son millième essai pour créer la lampe à incandescence ? Il en testera plus de 6000 ! L’obstination est un vice et une vertu. Un vice car une obstination aveugle entraine à la folie. Une vertu car à force d’obstination éclairée, on finit toujours par triompher.

    Alors qu’elle rapport avec la crise, vous demandez-vous ? Et bien tout ! Toutes les crises ont une fin. Celle-ci n’échappera pas à la règle. En attendant, elle fournit un excellent laboratoire d’obstination. Si quelque chose vous tient à cœur, obstinez-vous ! Je reviens dans un prochain billet sur comme cultiver l’obstination et sur comment faire en sorte que votre obstination soit toujours une vertu.

  • Les mêmes causes provoquent les mêmes effets…

    J’ai cru à une bonne nouvelle en lisant le Monde du jour : Le gouvernement s’attaque aux excès du crédit à la consommation. Et bien elle n’est pas si bonne que cela, bien qu’amorçant une tendance intéressante : la réduction de l’accès trop facile au crédit à la consommation.

    Mais quand on lit ce que pense Bercy : “Le crédit à la consommation est utile et nécessaire à la vie des ménages”, on a peur pour la gestion des finances publiques. Ceci étant, inutile d’avoir peur, la gestion publique est une fuite en avant permanente fondée sur une croissance infinie…

    Donc merci au gouvernement d’oser s’attaquer au problème, mais il reste encore beaucoup d’éducation à faire pour faire rentrer dans la tête de 9 millions de Français que cette forme de crédit est loin d’être une panacée et en tout cas peut être contournée avec un peu de prévoyance et beaucoup de courage.

    Voir la Règle numéro 2 (le retour) : courage, fuyons le crédit (à la consommation)… pour découvrir tout le bien que je pense du crédit à la consommation.

  • Retourner en bourse…

    Est-ce le moment ? Avec le rebond de la semaine dernière et celui des bourses asiatiques de ce matin, la reprise semble là… Bien évidemment les Cassandre vous diront que non, que le CAC 40 n’a pas encore atteint ces plus bas, que les faillites de banques aux USA sont encore à venir, que nous allons trouver d’autre Maddoff… Alors, reste le camp de ceux qui croient, dont je fais partie. Ceux qui croient qu’on ne peut jamais rentrer tout à fait en bas et sortir tout à fait en haut, mais toute chose étant égale, il faut mieux rentrer presqu’en bas et sortir presqu’en haut !

    Alors, oui, je pense que le moment est excellent pour retourner en bourse (pour investir à la hausse). Et tout ceci dans une perspective long terme, mais sans complètement éliminer quelques coups court-terme à faire.

    Rome ne s’est pas faite en un jour et qui ne tente rien n’a rien, disent les adages. Laissez-vous tenter !

  • Règle numéro 5 : Investir à long terme

    A midi, en voiture, j’écoutais les grosses têtes en podcast, la dernière émission avec Marc Fiorentino, venu parler de son dernier livre, Un trader ne meurt jamais. Deux choses: un, il a dit faire tapis sur du CAC 40 avec ses droits d’auteurs (je m’en vais me placer rapidement sur du tracker CAC 40), deux, ça m’a rappelé qu’il était temps de reprendre le chemin de ce blog.

    La bourse n’est pas un endroit pour les amateurs, croit-on ! Il est clair qu’avec les portefeuilles boursiers qui ont fondu comme neige au soleil ces derniers mois, une méfiance des marchés financiers s’est installée. Et je pense qu’elle est là pour longtemps (tout est relatif, disait Albert). Il est vrai que le CAC 40 est passé de 6000 à moins de 3000 points, le Dow Jones de 14 000 à 7000 points, soit –50% en un an.

    Graphique

    Graphique

    Maintenant, si vous regardez sur 20 ans les deux graphiques ci-dessus, vous constatez une augmentation substantielle : fois 3 (200% d’augmentation).

    A titre de comparaison, hors effet de l’inflation, en ayant placé 1000 Euros (enfin 6560 Francs) en 1989:

    • sur un livret A (à 2,5%), vous auriez en 2009 environ 1600 Euros (64% de gain en 20 ans)
    • sur le CAC 40, vous auriez en 2009 environ 2000 Euros (100% de gain en 20 ans)
    • sur le Dow Jones vous auriez en 2009 environ 3200 Euros (220% de gain en 20 ans)

    Ceci sans compter les éventuelles positions soldées et reprises en cours de route.

    Alors évidemment les esprits chagrin me diront que sur une période de 10 ans, mes calculs et hypothèses s’écroulent. C’est vrai, c’est pourquoi j’ai intitulé cette règle celle du long terme !

    Depuis le 11 septembre 2001, les marchés sont entrés dans une valse hésitation assez pénible pour les nerfs. Maintenant, ceux qui ont acheté en 2003 pour revendre en 2007 ont fait presque 100% en 4 ans. Pas mal pour du moyen terme sans trop de risque.

    En conclusion, et pour suivre un des gourous de la finance, Warren Buffet (78 ans), je vous laisse méditer une de ses citations : “Our favorite holding period is forever” – “la durée favorite de nos positions est l’infini”.

    A suivre…

  • Merci Plume…

    Je m’éloigne et je digresse. C’est un de mes principaux défauts. Un commentaire de Plume (une des lectrices de ce blog) sur le blog rahimblakblog me permet de m’en rendre compte une fois de plus. Je laisse donc tomber l’analyse de l’actualité de la crise. Des dizaines de blog en traitent, avec plus ou moins de bonheur d’ailleurs. Mais bon, le journalisme et l’analyse n’est pas mon métier.

    Je retourne donc aux dix règles pour en sortir de cette crise. Je laisse tomber l’actu, de toute façon 90% de l’info est manipulée comme je le disais dans mes billets sur la règle numéro 1. Merci Plume !Je m’éloigne et je digresse. C’est un de mes principaux défauts. Un commentaire de Plume (une des lectrices de ce blog) sur le blog rahimblakblog me permet de m’en rendre compte une fois de plus. Je laisse donc tomber l’analyse de l’actualité de la crise. Des dizaines de blog en traitent, avec plus ou moins de bonheur d’ailleurs. Mais bon, le journalisme et l’analyse n’est pas mon métier.

    Je retourne donc aux dix règles pour en sortir de cette crise. Je laisse tomber l’actu, de toute façon 90% de l’info est manipulée comme je le disais dans mes billets sur la règle numéro 1. Merci Plume !

  • On avance, on avance, on avance…

    S’il est une seule vérité c’est que la crise actuelle n’a jamais eu d’équivalent. Et de ce fait, comme tout autre événement inconnu qui nous tombe dessus, il n’y a qu’une réponse possible: faire face et agir ! Comme je me plais souvent à dire, il n’y a que ceux qui ne font rien à qui il n’arrive rien. De plus, ce sont souvent ceux qui ne font rien qui donne les conseils sur ce qu’il faudrait faire… mais ne font pas. Enfin, en agissant, on fait des erreurs. Le plus important est alors de les corriger le plus rapidement possible pour éviter des conséquences trop importantes.

    Dans ce sens, Nicolas Sarkozy est bien dans son rôle. Il avance à vue, tout en essayant de se projeter le plus en avant possible. A la différence du capitaine du Titanic qui croyait que rien ne pouvait arriver au navire, le Président sait qu’il est sur un fil, au-dessus des chutes du Niagara. Mais il ne se laisse pas perturber par la hauteur du fil ou le danger de la chute. Il avance un pas après l’autre.

    La France n’est pas dans une situation catastrophique et il a raison de le rappeler, même si une attention extrême est nécessaire. Avec une dette autour de 64% du Produit Intérieur Brut, la France ne fait pas partie des plus mauvais élèves des pays industrialisés, surtout compte tenu de son système de protection sociale (tous les chômeurs sont indemnisés en France) et de santé (l’hôpital est gratuit pour tous).

    Le Président n’a pas beaucoup de possibilités sans creuser la dette de manière abyssale. Alors, il reste volontariste mais précautionneux.

    Résultat, pour moi et de mon point de vue : aide-toi et le ciel t’aidera (peut-être) ! Inutile de descendre dans la rue pour encore manifester. Inutile de demander de l’argent à un gouvernement qui n’en a pas. Inutile de se plaindre et de pleurer. Il faut se remonter les manches, partir à la conquête de nouveaux marchés, retrouver ce volontarisme qui a fait de la France une grande nation et qui manque cruellement aujourd’hui à la base.

  • xīn nián hǎo

    Le 27 janvier dernier a commencé l’année du Boeuf de Terre, selon l’astrologie chinoise. Je ne suis pas un expert de l’astrologie chinoise, mais un discours de mon ami Bob Ward m’a éclairé cette après-midi et je me suis dit que cela répondait bien au préoccupation de tout un chacun en ce début d’année 2009, placée sous les signe de la terre.

    Le boeuf est un animal laborieux ancré dans la terre. Nous sommes donc dans un doublement de l’élément terre. En plus, 2009 est une année Yin, c’est-à-dire féminine. Pour donc schématiser et prendre des raccourcis, cette année est placée sur celle de la consolidation des fondations. Aucun éclat n’est donc à atteindre. Nous pouvons prévoir une année de stabilisation et de calme, de changement profond, mais sans baisse, ni hausse significative.

    L’élément étonnant de cette année est le parallèle avec l’élection de Barack Obama, né en 1961, année Yin du Boeuf de Terre ! Un parallèle étonnant et sans doute rassurant pour nos amis chinois et pour tout le monde, vis-à-vis la stabilisation de l’économie après 8 ans de turbulences (suite à l’élection de Georges W. Bush et de l’éclatement de la bulle Internet)…

    Enfin, et c’est l’élément corroborant une reprise en 2010, l’année prochaine (commençant le 14 février 2010) est celle du Tigre de Métal. Et cela nous promet une année dynamique de croissance…

    Même si, comme moi, vous n’êtes pas branché astrologie chinoise, certains parallèles sont étonnants. Alors à suivre de près, mais cela renforce mon sentiment (et celui de beaucoup d’économiste) d’une relance en 2010. Donc mon conseil est simple: plantez maintenant, pour récolter l’année prochaine… En tout cas, moi j’achète !

  • La vie, c’est le top…ito !

    Parce qu’il ne peut se passer un jour sans blogger, parce que mon analyse de « pourquoi relancer par l’investissement et non par la consommation » prend trop de temps, parce que j’en ai ras-le-bol des cons ne pas trouver 10 minutes pour souffler quand j’en ai parfois besoin, parce que la vie c’est un million de choses dont se réjouir, je vous laisse vous délecter de ce blog découvert ce jour: topito.com, le blog des petits tops.

    Et oui, l’optimisme c’est aussi, voire peut-être surtout, sourire des petites choses qui nous arrivent au quotidien et sur lesquels s’appuyer fortement. Merci les topiteurs, vous avez sauvé ma journée. J’étais près à commettre un meurtre, voire à me suicider en écoutant Dalida en boucle, vous m’avez fait sourire avec votre Top 10 des petites victoires quotidiennes, pour nous, les femmes. Ça fait du bien, un peu de bonheur dans ce monde de brut. Et c’est encore meilleur de le partager avec mes lecteurs.

  • La voiture verte…

    Il y a quelques jours, je parlais de l’écologie comme relais de croissance. L’article du 13 janvier, paru sur le blog de Harvard, est intéressant pour comprendre et lancer le débat sur la voiture électrique.

    Pour une majorité de personnes, la voiture se limite les jours de semaines à quelques kilomètres pour aller et revenir de son lieu de travail. Certes cette même voiture est aussi utilisée pour de plus long trajets le week-end ou pendant les vacances. Ceci étant, un nouveau business model est à créer, et les événements actuels devraient inciter de  nombreux chefs d’entreprise et investisseurs à se pencher sérieusement sur la question.

    Je suis en tout cas partisan d’une électrification rapide du parc automobile. J’imagine bien faire mes 70 kilomètres quotidiens (35 aller, 35 retour) avec un véhicule électrique : aucune pollution, pas de bruit… Voici une piste à explorer, d’autant que comme l’indique le Wall Street Journal, une voiture électrique est beaucoup plus simple qu’une voiture thermique : « …electric cars use only basic motors and gearboxes, and have relatively few parts. » Donc sa maintenance devrait aussi être plus simple.

    Reste le problème (à priori énorme) de la batterie, mais les milliards de dollars injectés dans la recherche devrait permettre de trouver (espérons-le en tout cas) des solutions. Et puis dans des pays à fort potentiel solaire, pourquoi ne pas utiliser cette énergie gratuite (en tout cas pour encore quelques milliards d’années) qu’est la lumière ?

    En tout cas, je reste très à l’écoute et même à l’affut…

  • Le Web va détroner la télé…

    Enfin ! Les résultats d’une étude menée par le régulateur anglais Ofcom montre que le Web est le médium d’accès à l’information qui monte, face à la télé. Rien d’étonnant ! Le choix et le cheminement possible sont infiniment supérieurs à ceux de la télévision. Le plus important est qu’avec le Web, vous avez le choix (ou a le sentiment de l’avoir, puisque vous serez quand même un peu guidé par les divers bandeaux et résultats de recherche). Vous reprenez une partie du contrôle de votre vie et de vos choix. C’est donc une excellente nouvelle qui va dans le sens de la règle numéro 1.

    Maintenant, comme avec tout média, il faut raison garder et ne pas se laisser « bouffer » par le Web. Une utilisation raisonnée est nécessaire. Rien de bien sorcier. Fixez-vous des objectifs horaires et tenez-les. Décrivez vos objectifs en terme FERME! Et bon surf !