• 14 idées pour une vie meilleure14 ideas for a better life

    En pleine réflexion sur mes prochains billets et surtout sur la très prochaine ré-orientation de ce blog, je vous livre quelques idées, parfois personnelles, parfois reprises, mais en tout état de cause, auxquelles je crois (et toutes mes excuses si j’ai plagié, c’est sans le vouloir, ne travaillant que de tête):

    1. Inutile de courir en permanence, il convient de prendre le temps de prendre le temps
    2. La vie ne se résume pas à Outlook ou Gmail, levez la tête et souriez !
    3. La discipline est la mère du succès (personnel, familiale, professionnel, financier, ajoutez le  mot qui vous convient)
    4. Sans effort, pas d’accomplissement
    5. Pourquoi toujours chercher à copier ? La beauté est dans l’original
    6. Une vie sans but est gâchée
    7. Savez-vous en vous endormant exactement ce que vous allez faire le lendemain ?
    8. Tenir ses promesses, c’est vivre une vie de vérité
    9. Sans gratitude, pas de bonheur. Le bonheur est dans le don. Donnez du positif tous les jours à tout le monde
    10. Si vous n’avez rien appris de nouveau aujourd’hui, vous n’êtes pas sorti de votre zone de confort
    11. Ecoutez deux fois plus, parlez deux fois moins
    12. Avez-vous dis à votre conjoint, vos enfants, vos frères et sœurs et vos parents que vous les aimiez ? Aujourd’hui ? L’amour n’est pas donné, il se construit !
    13. Plantez des légumes ou des épices dans votre jardin ou en jardinière et regardez-les pousser. C’est lent, cela demande de l’attention, c’est bon, exactement comme les relations humaines.
    14. Transpirez (physiquement) tous les jours, votre corps en a besoin.

    D’autres à venir.While I am thinking about my next posts, here are some ideas, sometimes personal, sometimes adapted from other, but overall ideas I believe in. All my apologies if I am plagiarizing some great thinkers, these are ideas coming out of my head as they come:

    1. It’s useless to always run, sometimes, you need to take time to take time
    2. Life does not happen in Outlook or Gmail, get your head up and smile
    3. Discipline is the mother of success (personal, family, professional, financial, define your own success)
    4. Without efforts, no accomplishment
    5. Why copying? Beauty lies in the original
    6. A life without goals is wasted
    7. Do you know while you fall asleep what you are going to do tomorrow? You should!
    8. Keep your promises is living a life of truth
    9. Without gratitude, no happiness. Happiness is in giving. Give something every day to everybody
    10. If you have not learned something today, you did not step outside your comfort zone
    11. Listen twice, speak once
    12. Today, did you tell your spouse, kids, brothers, sisters and parents that you loved them? Love is not a given, it is build!
    13. Plant vegetables and spices in your garden, and watch them grow. It’s slow, it requires attention, it’s good, like human relationship
    14. Sweat physically every day, your body needs it

  • Un autre monde

    J’aurais pu titrer ce billet, les buts silencieux… Et je sais que je vais en étonner plus d’un en parlant de football. Cet autre monde dont je parle c’est celui de la Coupe d’Afrique des Nations. Aujourd’hui avait lieu Maurice-Congo pour les éliminatoires de la CAN. Maurice et le Congo, deux nations dont les fédérations nationales ne sont pas dotées de millions d’euros pour promouvoir leur sport et entretenir leurs équipes nationales. La plupart du budget servant souvent à payer les déplacements à l’étranger. Quant aux supporters, et bien, en déplacement, ils ne suivent pas leur équipe, car ils n’en n’ont tout simplement pas les moyens.

    Imaginez les places de seconde catégorie pour ce match international. Prix ? 50 roupies mauriciennes, soit 1,2 euros. Cela laisse rêveur ! Imaginez aussi, par exemple, un match France-Argentine, dans lequel 100% du stade serait français, sans un seul supporter argentin ! Et bien vous aurez la vision d’un match Maurice-Congo, dont le stade est 100% mauricien.

    Et quand ça commence, les gradins sont acquis à l’équipe mauricienne, ségatierres en prime ! Le premier but mauricien, sur pénalty à la 10ème minute, soulève la liesse et augmente le volume des gradins. A tel point que l’égalisation congolaise cinq minutes plus tard se passe dans une indifférence totale. Pas un spectateur pour applaudir et pas de replay sur écran géant. Et pourtant la reprise de volée, suite a une passe appuyée des 35 mètres est magistrale. 15 minutes plus tard surviendra le but de la victoire avec un tir de 20 mètres dans la lucarne. Un deuxième but dans l’indifférence et le silence, car la foule s’est tue, abattue par la domination congolaise. La seconde mi-temps sera incompréhensible avec Maurice repliée en défense et tentant quelques contres, sans toutefois trouver le fond des filets.

    Cependant, ce qui choque, c’est l’écart de moyens entre ce match et n’importe quel match international en Europe, alors que l’enthousiasme populaire et sportif est bien là. Ce qui choque, c’est le niveau des infrastructures entre n’importe lequel des stades de seconde division français et les stades nationaux d’un pays comme Maurice : pas d’horloge, pas d’afficheurs numériques, par de caméras qui rediffusent l’action sur grand écran et pas de gradins couverts sur la totalité du stade.

    Là où le sport est devenu un business dans les pays développés, il reste amateur dans la majeure des pays africains. Alors quelle situation est préférable ? Ni l’une,ni l’autre. Dans le premier cas, il y a beaucoup trop d’argent dans le sport professionnel, dans le second beaucoup trop peu. Et si les premiers aidaient les seconds ? Cela reste un rêve, il n’y a que l’altruisme qui permettrait ces échanges, mais c’est une qualité qui ne rapporte pas assez.

  • L’urgence et la précipitation

    Il existe un dicton en français qui dit “il ne faut pas confondre vitesse et précipitation”, il en est un autre qui est “il ne faut pas aller plus vite que la musique”. Et pourtant, de nos jours, tout va de plus en plus vite. Il faut être capable de prendre des décisions rapides, de capturer des marchés plus vite que les concurrents, etc.

    La vitesse est devenue un avantage compétitif important. Et pourtant, aller vite ne doit pas signifier “compromettre le long terme par des résultats à courts termes”. Pourtant de nombreuses décisions sont aujourd’hui courtermistes, afin de satisfaire l’ogre des marchés. Cependant, le sens de l’urgence et la vitesse d’exécution n’ont rien de courtermistes. Si on s’y prépare…

    Il est bien connu en art martial qu’un pratiquant de Tai Chi peut être un adversaire redoutable. Pourtant à regarder un tel pratiquant, on a plutôt tendance à penser à la lenteur. Pourtant derrière cette lenteur se cachent deux choses importantes : la précision et l’énergie. Les gestes de Tai Chi, sont répétés des milliers de fois en se focalisant sur la maximisation de l’énergie produite et la minimisation de celle consommée. C’est cette précision et cette énergie qui peuvent transformer un geste lent et souple en un geste rapide et mortelle. Rien à voir avec un geste précipité.

    Il en est de même dans la vie de tous les jours. Ce qui est répété jour après jour engendre une qualité que rien ne peut égaler. Et cette qualité est nécessaire quand il s’agit d’accélérer. Alors que de nombreuses personnes et entreprises survivent, voire tentent de survivre, parfois en se précipitant sur le premier boulot/client venu, il est crucial de s’arrêter et de se concentrer sur ses vraies valeurs. Une fois celles-ci découvertes et cernées, il convient de les entrainer tous les jours, avec une discipline de fer. Ce n’est qu’alors que la vitesse d’exécution deviendra un atout lorsque le bon boulot/client apparaitra. Sans maitrise de ses atouts, la vitesse se transformera en précipitation et ne fera que reculer la chute.

  • Le chômage, l’assistanat et les erreurs de l’esprit français…

    Comme pour l’affaire DSK, ce billet ne se veut pas politique, mais une réflexion personnelle sur la façon avec laquelle la France traite du problème du chômage et sur les erreurs de réflexion. C’est un quelque sorte une réaction á l’Article du Post qui état lui-même une réponse à Laurent Wauquiez.

    Tout ceci part du principe que le chômage est une forme d’assistanat et que tout chômeur est donc soit un assisté qui s’ignore, soit un assisté en devenir. Je suis fondamentalement contre ce postulat et je vais tenter d’expliquer pourquoi.

    L’allocation chômage est un bienfait pour tout salarié victime d’un licenciement. Cela doit lui permettre de passer le cap entre deux emplois sans perdre trop de pouvoir d’achat et surtout pour faire face à ses obligations sociales et personnelles. Comme dans tous les groupes humains, parmi les chômeurs il y a des gentils et des méchants (comme dans le monde de Candy), des gens qui bougent et des gens qui attendent, des fainéants et des travailleurs. De là à faire un amalgame, c’est un jeu dangereux et réducteur, et je doute en fait que Mr Wauquiez, politicien habile, aie voulu y jouer. Mais comme d’habitude, les mots dépassent la pensée, la presse s’en saisit et la polémique est lancée.

    En revanche, et c’est là tout le problème, cela met en avant des maux profonds de la société Française dans son ensemble:

    1. L’assistanat: le citoyen (pas que les Français) est éduqué depuis sa petite enfance pour être assisté (je sais, je suis polémique ici, mais j’y reviens un peu plus bas).
    2. La réussite: le citoyen Français voit la réussite comme synonyme de tricheries, mensonges et combines.
    3. La responsabilité: le système dans son ensemble a été conçu pour faire des citoyens irresponsables et non des humains prenant leurs responsabilités, et pourtant…

    Élaborons sur les trois points ci-dessus.

    L’assistanat

    Tout le système éducatif est répressif vis-à-vis du risque et de l’erreur. On ne conteste pas le système, on en remet pas en question le dogme, quand on fait une erreur on a une mauvaise note… je pourrais en rajouter. En bref l’école apprend à obéir et en ce sens prépare les futurs enfants à être employés. On parle d’ailleurs de Jardin d’enfants… un endroit où on fait pousser les enfants comme des légumes !

    Vous allez me dire, oui, mais HEC et les grandes écoles forment des patrons ou des futurs patrons, pas des assistés. Oui, des dirigeants de grandes entreprises, mais ne forme pas (ou peu) d’entrepreneurs. En ce sens, on apprend au gens à toujours avoir un maitre, pas à être son propre maitre.

    Je suis le maitre de mon destin, le capitaine de mon âme.

    William Henley, Invictus (Invincible)

    Et donc, tout le système éducatif est fait pour créer des assistés pas des gens maitres de leur destin. Il suffit de voir les sondages dans lesquels un nombre croissant de gens veulent être fonctionnaires pour la sécurité de l’emploi et partir en retraite avant les autres. Le fait est que la sécurité de l’emploi n’est plus une garantie de la fonction publique et qu’avec les dettes croissantes des états, ces derniers vont continuer à dégraisser… Mais c’est un autre débat.

    À l’école, on n’apprend pas l’erreur, la gestion du risque, le goût de l’effort et la bonne gestion financière, on apprend la dépendance, donc l’assistanat. Et qu’il est difficile de combattre des années de lavage de cerveaux !

    La réussite

    Un Français qui réussit est forcément corrompu (ou corrupteur), combinard et malhonnête. Comme pour les chômeurs, il y a des méchants et des gentils, des honnêtes et des malhonnêtes. Et comme pour les chômeurs, les malhonnêtes polluent le paysage.

    Il a des milliers de chefs d’entreprise et d’entrepreneurs honnêtes qui prennent des risques, créent des emplois et de la richesse. Il y en a aussi qui détruisent des emplois car le coût du travail non qualifié est devenu trop élevé en France.

    La réussite devrait être enseignée en fait. Il y a aussi des millions de personnes qui “réussissent” sans que cette réussite soit financière. Ceci étant dit, je pense que la plupart des Français ont une vision positive de la réussite, mais qu’une fois de plus, les sondages et les médias manipulent intelligemment les conscience (voir l’affaire DSK).

    Alors, oui, l’objectif de tout citoyen devrait être de réussir, de faire croitre son pays, sa région, sa ville, sa communauté, de créer du bonheur autour de lui, sans diaboliser autrui. Derrière une majorité de réussite, il y a des risques, de la sueur, des longues heures de travail et surtout une grande fierté.

    La responsabilité

    Si j’ai perdu mon emploi c’est la faute:

    1. de la crise
    2. de ces salauds de patron
    3. du gouvernement
    4. des trois ci-dessus

    C’est rigolo, mais j’aurais, toujours, tendance à penser que le principal fautif dans ce cas est l’intéressé. Là encore, je suis polémique, car il est des situations où ce sont des évènements extérieurs qui font fermer une entreprise. Mais quand on y regarde de près, on voit souvent des signes avant-coureurs et une possibilité de prendre des décisions en toute responsabilité. La bonne réponse à la perte d’emploi est l’assistanat entretenu par l’éducation nationale dont je parlais avant.

    Certes on ne peut pas créer que des entrepreneurs, mais on peut responsabiliser tout le monde et surtout aider les gens à se prendre en main. Aujourd’hui, les gouvernements n’ont plus les moyens de supporter leurs citoyens. On le voit dans les PIGS (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne – Spain en anglais), on le voit dans des pays qui vont mieux comme la Grande Bretagne et l’Allemagne, et on va le voir en Italie, en France et aux USA, puis en Chine…

    Pour reprendre cette phrase célèbre de Kennedy: Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. Sans aller jusqu’au pays, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre famille, votre communauté, votre quartier, votre ville/village, ou votre région.

    Mais surtout, avant toute chose, décidez de:

    1. devenir responsable à 100% de votre futur
    2. valoriser la réussite et la rechercher dans tout ce que vous faites
    3. fuir l’assistanat, mais rechercher la collaboration

    Je reviendrais dans un futur proche sur tous ces points, non seulement avec mes avis, mais surtout avec des actions simples à mettre en œuvre pour reprendre en main sa vie et son futur.

  • L’affaire Porsche-DSK

    J’évite de parler politique sur ce blog et je ne vais pas en parler, même si cette affaire concerne une personne politique. Elle est cependant très symptomatique de l’esprit français et de la position des Français (et surtout de la presse) face à la réussite, au leadership et aux élites.

    Patron du Fonds Monétaire International, après avoir été député, maire et ministre, et marié avec une star de la télé, à 62 ans il n’y a rien d’anormal qu’il ait une petite fortune sous la main (son appartement Place des Vosges et son Riad à Marrakech donnent quelques indications) et fréquente des gens riches et puissants comme ont dit. Il n’y a donc rien de choquant soit qu’il soit propriétaire, soit qu’il ait accès à une Porsche Panamera.

    De plus, une Panamera coûte dans les 90k Euros, là où une C6 haut de gamme en coûte 60k (sans l’option blindage), pas une grosse différence non si on a l’argent et qu’on a envie de se faire plaisir ? Si elle avait été achetée avec des deniers publiques, il y aurait à poser des questions, mais cela ne semble pas le cas. Et puis Porsche c’est européen, en plus la Panamera existe en diesel et en hybride (et là c’est vert)… Sans rigoler, juge-t-on un futur présidentiable sur la voiture qu’il utilise ou sur sa capacité à diriger un pays ? Voilà bien la confusion dans laquelle la presse veut mettre DSK et c’est ridicule.

    Diriger le FMI est une tâche énorme dont DSK se sort haut la main (à ce qu’il semble), en tout cas qui lui donne une exposition énorme. Que sa sensibilité le fasse avoir des idées de gauche pour faire une politique sociale n’a rien de choquant. Faut-il être pauvre ou vivre chichement pour être socialiste ? Que celui qui le pense suive un politicien, et à fortiori, un élu, un ministre ou un président pendant quelques jours. Je lui souhaite beaucoup de courage. Ce sont des gens qui donnent leur temps à leur partie et à leur pays. Il est donc normal qu’ils vivent dans un certain luxe (voire un luxe certain). Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre !

    Alors que DSK apprécie la Porsche, même si la Panamera n’est pas ma préférée et de loin ! Et pour 2012, que le meilleur gagne (et que le DSK sorte vainqueur de la primaire PS) !

  • Pendant ce temps, en Côte d’Ivoire

    Merci à Bernard de tourner le projecteur vers la Côte d’Ivoire. Le cacao ivoirien n’a peut-être pas la même valeur que le baril de brut libyen, mais le drame qui a lieu dans cette partie de l’Afrique est tout bonnement atroce et oublié. Alors, abonnez-vous à Pendant ce temps, en Côte d’Ivoire et influencez pour qu’une bonne fois pour toute l’ONU prenne une décision aussi rapide que pour la Lybie et mette fin à la guerre civile.

  • De la Côte d’Ivoire au Japon, en passant par le Portugal et la Lybie

    Et encore, on ne passe pas par le Sud Soudan, le Yémen ou Bahreïn, mais pourtant, le point commun à tous ces pays, c’est leur crise, humanitaire, nucléaire, militaire, etc. En bref, pas un mois sans une nouvelle crise. Et le pire serait à venir prédisent les Cassandre !

    Et bien, tout dépend du point de vue que l’on prend ! La crise dans les pays Arabes nous concernent tous, puisqu’elle a une incidence sur le prix du pétrole et donc sur directement, par exemple, nos déplacements et indirectement, par exemple, les prix des produits manufacturés. Celle du Japon va peut-être remettre en question les politiques énergétiques des pays nucléarisés (quoi que, je ne suis pas expert, mais ni Three Mile Island, ni Tchernobyl n’ont eu un quelconque effet sur les politiques nucléaires des pays, alors pour ce que est de Fukushima, on va certainement incriminer Tepco, l’opérateur, et donc dédouaner le nucléaire). Celle de la Côte d’Ivoire va avoir un effet à moyen terme dévastateur pour le développement de la sous-région d’Afrique de l’Ouest. Et on pourrait aller de l’avant pays par pays sur les futures conséquences de ces crise.

    Mais le principal impact est à mon sens tout autre: le monde est rentré dans une ère de crises systémiques. La norme n’est plus la stabilité, mais la crise permanente, à l’instabilité permanente, jusqu’à l’émergence (pas tout de suite) d’une nouvelle forme de stabilité. Tout comme on parlait de raccourcissements des cycles des crises financières, on assiste à celui de toute les formes de crise. Et la raison en est l’émergence de la transparence et de la circulation libre de l’information. Avec les médias sociaux, l’information est disponible quasi instantanément. Avec Internet, les individus sont “informés” (ou désinformés) en quelques instants et peuvent comparer leurs sorts avec d’autres. Internet a rendu possible la véritable démocratie.

    Cependant, mon propos est tout autre. Allant de crise en crise, avec la crise devenant la norme, la crise devient un non évènement. La future crise possible est alors intégrée dans le fonctionnement actuel. La situation à court terme du Portugal va nous éclairer. Il est probable que le pays fasse appel à l’Europe, comme l’ont fait avant lui la Grèce et l’Irlande. Je doute cependant que le bruit engendré sera aussi fort. La Côte d’Ivoire qui faisait couler de l’encre en Janvier est passé au second plan du Japon. Même le tremblement de terre en Nouvelle Zélande à Christchurch ou les inondations en Australie ont disparu des inconscients collectifs et pourtant ces évènements vont couter des milliards.

    Alors que faire ? Continuer à avancer à notre rythme ! Apporter notre contribution aux débats et aux efforts de nos pays ! Apporter assistance à ceux qui en ont besoin autour de nous ! Et surtout débrancher la télé et se détourner de tous les médias qui vont nous abreuver d’images et de nouvelles permanentes sur telle ou telle situation ailleurs. Nous avons tous quelque chose à faire sur cette planète, alors faisons-le du mieux possible et ne nous laissons pas distraire par ces évènements, qui au final, ne nous concernent pas. Un peu rude ?

    Posez-vous la question suivante: quel bien faisons-nous à la société quand nous regardons LCI diffuser en boucle des nouvelles en temps réel de tel ou tel évènement, ou en écoutant 6 ou 7 fois par heure France Info diffuser le même flash d’information ? Pour ma part la réponse est simple : aucun. On ne contribue au bien-être général que quand nous faisons ce que nous avons à faire du mieux possible.

    Je continuerai dans de prochains billets à définir les attitudes constructives à aborder pour passer les crises avec succès ! À bientôt.

  • Le courant est revenu…

    Chapeau à la CEB (l’EDF local) pour être intervenu à presque 21h30 pour changer un connecteur bouffé par le sel… Et oui, habiter au bord de la mer n’a pas que des avantages. Le sel bouffe tout, y compris l’aluminium ! En tout état de cause, c’est cool car avec l’électricité la vie est quand même plus éclairée. On y repensera quand on voudra jeter l’uranium et le plutonium on fond de la fosse en plomb (une pensée cependant pour tout ces techniciens et ingénieurs irradiés qui tentent de sauver ce qui peut l’être à Fukushima). Allez, à bientôt !

  • Coupure de courant

    Ah, ah, ah, l’ironie… Je voulais parler des crises actuelles (quelle crise me direz-vous tant elles sont nombreuses et pourtant pas tant que ça) et de celles qui nous guettent et comment y faire face. Et puis, boum, pas de courant (problème sur la ligne). J’écris donc ce billet rapide sous générateur pour dire que je vais m’y remettre, suite à ce qui se passe en Lybie qui me laisse un goût amer, moi qui aime tant la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens qu’on laisse tomber dramatiquement… Une fève de cacao ne pèse pas lourd face à un baril de brut… A tchao bonsoir!

  • Sortir de la boîte !

    S’il est un livre de développement personnel à lire, c’est celui-là !

    J’ai eu la chance la semaine dernière de participer à la formation associée au livre, animée par Jim Ferrell, co-fondateur de l’institut Arbinger et co-auteur du livre. Ça a été la meilleure formation professionnelle à laquelle il m’a été donné d’assister, une expérience personnelle fantastique et certainement un tournant dans ma vie.

    Sortir de la boite n’est pas un autre livre plein de techniques plus ou moins utiles. C’est un livre qui précède toute technique. C’est un livre qui explique comment vivre en harmonie avec les autres et surtout, dans le monde de l’entreprise, comment atteindre des sommets de performance !

    Passionné par le développement personnel, j’ai rarement été frappé comme je l’ai été par Sortir de la boîte. Il est difficile de résumer un tel livre en quelques lignes. Ce qui frappe cependant, c’est la simplicité du concept ! Être dans la boîte, c’est être sourd aux besoins des autres, sortir de la boîte, c’est accepter la différence. Sortir de la boîte n’est pas être sourd à ses propres besoins, sortir de la boîte n’est pas accepter de se faire marcher dessus. Sortir de la boîte, c’est accepter de voir autrui comme une personne et non comme un objet qui sert nos objectifs personnels.

    Cela peut paraitre puéril, simplissime, voire idiot, mais quand on y réfléchit sérieusement d’un point de vue personnel ou professionnel, cela prend tout son sens. Je vous invite donc à acheter ce livre (ou à me l’emprunter pour ceux qui vivent à proximité) et à appliquer ce principe de base : toujours considérer autrui comme une personne.