Alors que les indignés campent à Athènes, à Madrid ou à Lisbonne, et sans doute bientôt à Paris, je me pose la question des droits. On parle en effet du “droit” au travail, du “droit” à la dignité, du “droit” à l’éducation, maintenant du “droit” à un salaire minimum… et les devoirs en parle-t-on ? Peu, ou pas !
Bien évidemment, la situation des indignés n’est pas de leur fait unique. Les gouvernements ont jetés ces gens dans la rue et cela peut nous arriver à tous ? Enfin, en est-on sûr ? Car en fin de compte, est-ce aux gouvernements de fournir du travail à ses citoyens ? Dans un régime communiste oui, dans un régime libéral non. Donc c’est la faute du libéralisme ! Certes, mais au même moment, certains s’enrichissent grassement dans les régimes libéraux et je ne parle pas que des financiers. Il y a des commerçants et des industriels qui s’enrichissent. Oui me direz-vous, mais la richesse est mal répartie.
Il est clair que dans nos régimes libéraux actuels la richesse est mal répartie, mais moins mal que la pauvreté dans les régimes communistes. Tout le monde sait maintenant que c’est l’incurie de nos dirigeants qui a propulsé nos économies là où elles sont, en raison de la cupidité des spéculateurs. La spéculation a raison de l’économie. Alors que faire ? Descendre dans la rue et attendre que les gouvernements réagissent ? Manifester et faire tomber les gouvernements ? Ou nous regarder dans un miroir et nous demander comment contribuer à sortir du marasme.
Une chose est certaine, que l’on blâme la finance, la globalisation, la Chine, les volcans, le réchauffement climatique, rien n’y changera. Nos gouvernements sont en quasi faillite. Avec l’injection massive de liquidités par les banques centrales, les monnaies perdent de la valeur tous les jours, il n’y a donc RIEN à attendre des gouvernements pour aider leur citoyen. Résultat? On n’a le droit à rien ! Si on ne prend pas conscience de cela, les déconvenues sont devant nous !
Voilà bien un sombre futur me direz-vous ? Non, répondrai-je ! Comme le dit l’adage, Aide-toi et le ciel t’aidera ! Commençons par aider nos enfants à comprendre que leur salut ne vient pas des états mais bien d’eux-mêmes. Mon père qui travaille encore à 72 ans (non par besoin financier, mais par envie) me répétait, quand j’étais gamin : l’argent ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval ! Sa manière à lui de me faire comprendre que c’est par l’effort qu’on arrive. Et que sans effort, il n’y a pas d’accomplissement.
Alors, oui, arrêtons de nous indigner et commençons à travailler ! Nous n’avons pas de droit, que des devoirs ! Nous devons construire un monde meilleur, nous-même !
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