• Jour 78 – RuptureDay 78 – Disruption

    disruptoinRupture. Dans le monde de la technologie, on parle souvent de rupture. Une nouvelle technologie rompt avec le passé, comme la souris, les tablettes ou le wi-fi. Une fois la rupture consommée, le retour en arrière n’est plus possible, la nouvelle technologie rendant la ou les anciennes totalement obsolètes. Si les ruptures technologiques sont bien réelles d’un point de vue technique, elles sont savamment orchestrées d’un point de vue marketing. On désire plus ce qui se fait attendre. Depuis ces cinq dernières années, il semble que les ruptures technologiques s’accélèrent avec la compétition qui se fait plus féroce. Cela fait tourner les entreprises technologiques. Car au final, la technologie comporte une part de magie.disruptoinDisruption. In the technology world, we often speak about disruption. A new technology makes old ones obsolete, like the mouse, the tablet or the wi-fi. Once the disruption established, going back is impossible, as old technologies becomes out-dated. If technological disruptions are real from a technical standpoint, they are brilliantly orchestrated from a marketing angle. We desire what we are waiting for. For the last five or so years, it seems technological disruption are more frequent with increased fierce competition. It makes technology companies run. In the end, technology has its part of magic.

  • Jour 77 – Se perdreDay 77 – To get lost

    disparaitreSe perdre. Le billet du jour m’a été inspiré par un collègue et ami, et par l’actualité. En effet, est-il possible de se perdre, de disparaitre ? À l’époque des balises Argos, du GPS et du Big Brother personnifié par l’omniprésent Internet, peut-on encore se perdre ? Non direz-vous ! Et pourtant, avec toute la compassion que j’ai pour les familles des 239 disparus du vol MH370, on a réussi à perdre un avion tout entier. Pouf ! Disparu ! Pas d’internet, pas de balise, déconnectée, pas de suivi satellite, déconnecté, pas de transpondeur, déconnecté, pas de radar… Cela nous ramène à l’immensité du monde et à la petitesse de notre être. Alors, oui, s’il est possible de se perdre, espérons que nous les retrouverons, les perdus du vol MH370.disparaitreTo get lost. Today’s post was inspired by a colleague and friend, and by news. Is it possible to get lost, to disappear? At the time of Argos beacon, GPS and Big Brother in the name of ubiquitous Internet, is it possible to get lost? No, of course! Well, with all my compassion to the family of the 239 disappeared passengers of flight MH370, the world has managed to lose an entire plane! Woof! Vanished! No internet, no beacon, disconnected, no satellite tracking, disconnected, no transponder, disconnected, no radar…. It brings us back to the immensity of the world and the smallness of our beings. Then, yes, if it’s possible to get lost, let’s hope we’ll find them, the lost passengers of flight MH370!

  • Jour 76 – PontDay 76 – Bridge

    pontPont. Du Golden Gate au Pont Neuf, en passant par celui de Mostar (détruit et reconstruit) ou de Millau, les ponts relient les hommes. Ce peut être une merveille d’architecture ou une simple construction. Sans pont, pas de franchissement possible, pas de relation. Pas étonnant qu’un pont soit un point névralgique à tenir pour une armée. Sans pont, ce sont des kilomètres de détour. Les ponts m’émerveillent, me fascinent. C’est si puissant et si fragile à la fois, un pont ! Christo avait emballé le Pont Neuf, moi, ce sont les ponts qui m’emballent !pontBridge. From the Golden Gate to the Pont Neuf, from Mostar (destroyed during the Serbian war and rebuilt since) to Millau, bridges link men. A bridge can be an architectural wonder or a simple construction. Without bridge, no crossing, no relationship. It’s not surprising bridges have to be held by an army during a war. Without a bridge, detours can be long and perilous. Bridges amaze and fascinate me. A bridge is so powerful while so fragile!

  • Jour 75 – Il était une fois…Day 75 – Once upon a time…

    contesIl était une fois… Des tas d’histoires commencent ainsi ! Ces quatre mots introduisent le mystère de l’histoire qui va être racontée. Si vous m’êtes fidèle, vous savez que je n’accorde que peu d’importance au passé. Non pas qu’il ne soit pas important, il est source de savoir et de sagesse, comme le sont souvent toutes ces histoires, mais parce qu’il est passé et qu’il est impossible de l’influencer. Ce qui m’importe réellement au quotidien, ce sont le présent et le futur. Ainsi, il sera une fois…contesOnce upon a time… Tons of stories start like that! These four words introduce the mystery of the story about to be told. If you have been reading my posts for a while, you know I do not really care about the past. Not that it’s not important, it is a source of knowledge and wisdom, like all those stories are generally, but because it’s gone and cannot be influenced anymore! What matters to me in my all-day life are the present and the future! One upon a coming time…

  • Jour 74 – IdéeDay 74 – Idea

    ideeIdée. Une idée, ça vient comment? Ça vient surtout quand on ne l’attend pas. Ça va et ça vient. Or, une idée c’est pervers. Quand on en a une, elle disparait rapidement, comme pour nous narguer. Si on ne la note pas sur un morceau de papier, elle se glisse dans les méandres de notre mémoire et s’y cache. On peut tout faire, de la séance de remue-méninge à la méditation, elle restera tapie dans l’ombre. Et puis soudainement, alors qu’on ne s’y attend pas, la revoilà. C’est parce que les idées s’envolent comme des papillons que j’ai toujours sur moi un petit carnet blanc comme la neige, prêt à recevoir cette idée volage ou mon téléphone avec OneNote paré à la recevoir. Combien d’idées ont disparu car elles n’avaient pas de boite à idée prête à les recevoir.ideeIdea. How does an idea appear? It comes especially when you do not expect it. It comes and goes away. An idea is perverse. When one comes, it disappears quickly, to taunt us. If we do not note it down, it slips into our memory and hides. You can do what you want, from a brainstorming session to meditation, it stays in the shades. And then suddenly, while you do think about it, here it comes again. It’s because ideas are flying away like butterflies that I always keep a small notebook, white as the snow, ready to receive this flighty idea, or my phone with OneNote always keen to keep it. How many ideas disappeared because they did not find a ready welcoming idea box?

  • Jour 73 – PlaisirDay 73 – Pleasure

    plaisirPlaisir. Une vie sans plaisir est difficile à vivre. Mais les plaisirs sont partout, ou plutôt peuvent être trouvés partout. Une fleur dans un champ, le sourire d’un enfant, une promenade au coucher du soleil… Alors que je poussais de la fonte en soufflant comme un bœuf, un monsieur dans la salle de gym me dit : « ça n’a pas l’air d’être une partie de plaisir ». Si, lui ai-je répondu, je prends beaucoup de plaisir, même si je donne l’impression de souffrir. Je sais, cela fait un peu masochiste, mais les masos ne prennent-ils pas du plaisir aussi ? Le plaisir est relatif et outrageusement nécessaire.plaisirPleasure. A life without pleasure is not really enjoyable. Pleasures are everywhere, or said other way, can be found everywhere. A flower in a field, the smile of a child, a walk at sunset… While I was at the gym pushing weight and breathing heavily, a man told me: “it does not seem to be fun and pleasurable”. Yes it is, I answered, I have a lot of fun even if it feels I’m suffering. I know, it sounds a little bit masochistic but masochistic people have pleasure too, haven’t they? Pleasure is relative and outrageously necessary.

  • Jour 72 – OptimismeDay 72 – Optimism

    optimismOptimisme. Parfois, être optimiste est synonyme de doux rêveur. Cependant, l’optimisme est différent. Etre optimiste, c’est d’abord croire en l’amélioration des situations, avoir une idée de comment faire et y contribuer. Le pessimiste voit toutes les bonnes raisons de l’échec, l’optimiste toutes celles de la réussite. Pour vivre heureux et épanoui, seul l’optimisme est de rigueur. Avec un écueil : il ne suffit pas de croire, il faut agir ! Dans quel camp êtes-vous ?optimismOptimism. Sometimes, being optimistic is synonym to being a day-dreamer. However, optimism is different. Being optimistic is first of all believe in getting things better, then having an idea about how to do it and act. The pessimist sees all good reasons to fail, the optimist sees all good reasons to succeed. To live happy, only optimism is tolerated. With one caveat though: you need not only to believe, you need to act! On which side are you on?

  • Jour 71 – 7 bonnes raisons de quitter la FranceDay 71 – 7 good reasons to leave France

    FranceBillet écrit depuis Luanda en Angola et beaucoup plus long que d’habitude.

    Bon, cet article du Monde ne finit pas de m’inspirer. Alors voilà, les candidats à l’expatriation sont de plus en plus nombreux, c’est bien. Maintenant, il ne s’agit pas de s’expatrier pour fuir à tout prix. L’expatriation n’est pas toujours une partie de plaisir, mais apporte, c’est certain, de nombreuses joies. Alors pour tous ceux qui se posent des questions, voici 7 bonnes raisons que j’ai trouvées de quitter la France.

    1. Pour découvrir autre chose. Ce devrait d’ailleurs être la principale raison. Et vous avez toutes les chances d’être surpris. Même la Belgique c’est différent.

    2. Pour fuir l’impôt. Il y a des pays où l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés est réduit à la portion congrue. Même parfois 0 ! Mais cela a souvent un coût : pas de protection sociale ou maladie, pas de retraite, une TVA plus élevée, etc. Chaque cas est différent, mais là encore, il est intéressant de comparer et de voir que la France dépasse les bornes !

    3. Pour trouver du boulot. Et oui, si le chômage en France ne cesse d’augmenter, il est des pays où les opportunités existent. Mais attention aux conditions d’embauche ou de création d’entreprise ! Cela n’a parfois rien à voir avec la France et obtenir un permis de travail ou d’investissement peut se révéler un parcours du combattant.

    4. Pour retrouver des gens optimistes. Et oui, en France on adore broyer du noir, trouver des excuses ou des boucs émissaires. La culture dans d’autres pays est optimiste et Dieu que ça fait du bien !

    5. Pour un climat plus clément. 300 jours de soleil par an, ça parle à certain. Trouvez le climat qui correspond à vos aspirations! Cela peut sembler accessoire, mais moi qui vis au soleil et passe mon temps sur le continent africain, avoir chaud, c’est bon !

    6. Pour trouver l’âme sœur. Ah l’amour! Et oui, parfois changer de pays, de continent, fait tomber les inhibitions et pourquoi pas ?

    7. Pour se faire un CV en béton armé. Deux, trois ans, voire plus, d’expérience à l’international permet de se créer un carnet d’adresses et de montrer un grand sens de l’adaptation. Des valeurs qui se vendent bien aujourd’hui.

    Vous trouverez sans doute d’autres raisons. C’en sont 7 qui me sont venues naturellement. L’objectif ultime, sur lequel je rejoins Felix Marquardt, est que partir c’est bien, pour revenir c’est mieux. Le but n’est pas de laisser tomber la France comme le chantait Michel Sardou, mais de lui redonner de l’espoir. Quand je vois et j’entends ce qui s’y passe, entre l’incurie du gouvernement actuel enfermé dans un dogme dépassé (même avec les maigres efforts consentis pour avoir une politique sociale libérale), les affaires financières et politiques de la droite comme de la gauche, les propos haineux des extrêmes, et que je les compare à ce que disent et vivent les gens au quotidien, je me dis qu’il y a un décalage énorme, et je garde espoir.

    Alors oui, barrez-vous ! Loin ou près, mais barrez-vous. Allez voir ailleurs comment ça se passe. Rendez-vous compte que tout le monde n’a pas d’emploi à vie comme dans la fonction publique française ou n’a pas de protection sociale garantie ou n’a pas d’infrastructures aussi bien développées qu’en France. Rendez-vous compte cependant que partout dans le monde, il y a des gens qui vivent, s’aiment, travaillent, jouent et profitent de la vie, avec optimisme. La vie est trop courte pour la passer avec des pessimistes.

    La France peut être sauvée, il est encore temps. Que les expats fassent entendre leurs voix. La France peut devenir cette grande nation qu’elle était, quand elle était fière. La France rayonne à l’étranger dans le luxe, dans l’aviation, dans le nucléaire civil, dans le pétrole et j’en passe. Alors, ayons de l’ambition, voyons grands, soyons mondial. Y’en a marre des projets petits bras à la Hollande !This post being addressed to French people, I have not translated it. If you are interested in having an English version, go to the French version and have it translated by Microsoft Translator, available from this site. If you really want a proper English version, leave a comment and I shall see if I have time to translate it :-).

  • Jour 70 – ExpatriationDay 70 – Expatriation

    expatExpatriation. L’Idée du jour m’est dictée par un article du Monde : de plus en plus de jeunes quittent la France. Cela rejoint l’approche du collectif Barrez-vous ! Une phrase a particulièrement attiré mon regard : « Formés dans un pays où la morosité est quasiment devenue un art de vivre, ils se laissent aspirer par une course aux talents devenue mondiale. » Cela fait 14 ans que j’ai quitté la France et je ne vais pas y retourner de sitôt quand je vois ce qui s’y passe. Alors se barrer pour mieux revenir, oui, mais il va falloir se débarrasser de la gérontocratie politique et ce n’est pas prêt d’arriver. Il est urgentissime que la politique de la France change ! Qui est prêt à participer ?expatExpatriation. The idea of the day has been dictated from an article from the French newspaper Le Monde, titled “More and more young people the France”. It comes close to the ideas pushed by the group Barrez-vous (Go away)! A sentence particularly caught my eyes: “Trained in a country where the gloom has almost become an art of living, they join the race for talents that has become global”. I left France 14 years ago and do not plan to go back when I look at what is happening. Going away to come back better, yes, but the old politicians will need to leave and this is not close to happen. It’s more than urgent to change France politic! Who’s ready to participate?

  • Jour 69 – ProfessionalismeDay 69 – Professionalism

    ProfessionalismeProfessionnalisme. Qu’est-ce que le professionnalisme ? Pour moi, cela se résume à une seule chose : livrer ce que l’on a promis de livre. Si c’est un produit, il doit être livré à l’heure et en l’état promis. Si c’est un service, il en va de même. Une touche supplémentaire est la surprise : livrer en avance, avec une qualité supérieure, à un prix inférieur. Quelque chose qui rende l’expérience unique. La cerise sur le gâteau est de maintenir une ligne de communication ouverte en permanence pour répondre aux interrogations du client. Etre professionnel n’est pas dur, c’est un choix assumé.ProfessionalismeProfessionalism. What is professionalism? To me, it’s goes down to one thing: delivering what we promised to deliver. If it’s a product, it has to be delivered on time and on quality. If it’s a service, it goes the same way. A complementary experience is surprise: delivering ahead of schedule, with a superior quality or at a lower price. Something that transforms the experience and makes it unique. The icing on the cake is to keep a line of communication open to answer any question the customer may ask. Being professional is not hard, it’s an assumed choice.