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  • Comment écrire votre vieHow to write your life

    Comment écrire votre vieHow to write your life

    Samedi était pluvieux. Ce fut juste parfait pour regarder un film en famille. Et j’en avais mis un de côté : Chasing Mavericks. Pour ceux qui n’ont pas vu le film et ne connaissent pas le monde du surf, Mavericks est une vague gigantesque située en Californie surfée uniquement par les meilleurs surfeurs. Le film est fondé sur l’histoire vraie du surfeur Jay Moriarity.

    Le surf n’est pas qu’un sport, c’est un mode vie. Cependant, le film va au-delà du mode de vie et enseigne plusieurs sagesses. Jay vivait le surf au quotidien, mais avait surtout une passion pour la vie et pour écrire sa propre vie.

    Travaillez dur, jouez avec conviction

    Une des premières leçons du film est de se lever tôt et travailler dur. Frosty, le mentor et coach de Jay, ne lui permettra de surfer Mavericks qu’à la condition qu’il soit capable de pagayer 36 milles entre Santa Criz et Monterey. Il ne s’agit pas d’une courte distance, et cela va nécessaiter un peu d’entrainement. Cependant, l’objectif est défini, car surfer Mavericks va nécessiter une condition physique au top. Pas de puissance, pas de drop off, et donc pas de surf !

    En même temps, surfer Mavericks n’est accessible qu’à quelques individus dont les capacités sont au-delà de la moyenne. Si vous voulez jouer a l’altitude de ces individus, vous devrez dépasser vos limites. Des efforts moyens engendrent des résultats moyens. Fuyez la médiocrité !

    Apprenez à compter

    Surfer Mavericks n’est pas uniquement de savoir surfer à ses propres limites. Il s’agit aussi de savoir « lire la mer », de compter les secondes entre deux vagues pour en anticiper la hauteur et de faire attention au possible changement d’inclinaison. Vous devez connaitre votre affaire ! La vraie vie commence dans votre esprit, mais cela ne doit pas rester un rêve. Le gens qui rencontrent le succès sont ceux qui combinent connaissances et compétences.

    Connaissances et compétences s’acquièrent. Toute personne qui a du succès fut comme tout un chacun. Elle ne connaissait pas ce qu’elle connait aujourd’hui. Elle ne faisait pas ce qu’elle fait aujourd’hui. Elle a appris, appliqué et parfois échoué. Le succès n’arrive pas, il est créé !

    La resilience est clé

    Dans son entrainement, Jay apprend à retenir son soufflé pendant quatre minutes. Essayez ! Si vous arrivez à deux, minutes, felicitations ! Quatre minutes est incroyable. Mais retenir son souffle pendant quatre minutes dans une machine à laver est une autre performance. Une fois la compétence acquise et utilise pour vous sauver la vie, il faut retourner au sommet de la vague !

    Et il s’agit de la conclusion logique du film. Bien que sa première tentative se solde par un échec, Jay est venu pour surfer Mavericks. Donc après avoir passé de longues minutes sous l’eau écrasé par les vagues et les remous, il y retourne pour cette fois vaincre le monstre. L’échec n’est pas une fin, il s’agit juste d’une leçon à apprendre. Vous devez aller au-delà pour trouver le succès.

    Le psychologue français Boris Cyrulnik parle de la résilience. Une capacité à rebondir après une expérience traumatisante. Comme je l’ai dit dans un précédent article, il n’y a qu’une seule réalité et c’est ici et maintenant. Servez-vous du présent pour créer le future, pas regretter le passé.

    Au final, ce samedi pluvieux fut un bon jour. Un jour de partage familial et un jour d’apprentissage pour les enfants. Certes, comme Chasing Mavericks est une histoire, il est triste de savoir que Jay Moriarity est mort à 22 ans. Cependant la plus grande leçon du film est qu’écrire sa vie est plus important que de la laisser écrire par quelqu’un d’autre.

    Saturday was a rainy day. It was just perfect to have a family moment watching a good movie. And I had one prepared: Chasing Mavericks. For those who have not seen the film and are not into surfing, Mavericks is a big big wave in California that only gets surfed by the best of the best. The film is based on the true story of Jay Moriarity on how to surf Mavericks.

    Surfing is a more than a sport, it’s a lifestyle. However, the film goes beyond the lifestyle and teaches many wisdoms. One can say that Jay was inhabited by surfing, but above all he had a passion for life and particularly for writing his own life.

    Work hard, play hard

    One of the first lessons of the film is about waking up early and working hard. Frosty, Jay’s mentor and coach, allows him to surf Mavericks only if he can paddle for 36 miles, crossing from Santa Cruz to Monterey. It’s not a small distance and it requires serious training. The bar is set, because surfing such a wave requires power to paddle at the drop. No strength, no drop!

    At the same time, surfing Mavericks is something done by the few individuals with skills beyond normal human beings. If you want to play at the altitude of highly successful individuals, you need to go beyond your limits. Average efforts yield average results. Abhor average!

    Learn to count

    Surfing Mavericks is not only about being able to surf at your limits. It’s also about “reading the water”, counting seconds between waves to anticipate height and look for possible drift. You need to know your stage. Real life starts in your mind, but real life is not a dream. Successful people are those who combine knowledge and skills.

    Knowledge and skills are acquired. Successful people were like you one day. They did not know what they know. They did not do what they do. The learned, they applied, and sometimes they failed. Success does not happen, it’s created!

    Resilience is key

    In his training, Jay learns to hold his breath for four minutes. Try it! If you get to two minutes, you can give you a pat on the back. Four minutes is just incredible. Now, imagine holding your breath for four minutes while being in a washing machine. It’s a different ball game. Once you acquired the skill and have used it to save your life, you need to be able to go back to square one, at the drop of the wave.

    And this is the tipping point of the film. Although his first attempt is a failure, Jay came to surf Mavericks. He has a goal. He got prepared for it. He has to do it. So after spending some long minutes in the inferno of huge breaking waves, holding his breath, he paddles back, gets on his board and tames the monster! Failure is not the end, it’s just a lesson to learn. You need to go beyond failure to find success.

    French psychologist Boris Cyrulnik is calling this resilience: A capability to learn from failures. As said in a previous article, there is only one reality and it’s the present. Use it to create your future, not to regret your past!

    Overall, this rainy Saturday was a great day. A day of bonding with the family and a day of learning for the kids. They found it sad that the real Jay died at the age of 22, but they discovered that writing your life was more important that having it written by somebody else!

  • Les décisions qui font les leaders – Decisions that create leaders

    Les décisions qui font les leaders – Decisions that create leaders

    Qu’est-ce qui différencie un leader d’un quidam lambda ? Bien qu’il y ait des dizaines de réponses possibles, celle que je préfère est sa faculté à prendre des décisions ayant un effet sur l’organisation. C’est à mon avis ce qui différencie aussi un leader d’un manager. Diriger (leader) consiste à piloter le changement et donc à prendre des décisions qui permettent ce changement. On dirige (leader) des hommes et des femmes, on gère (manager) des choses et des évènements.

    La prise de décision est une tâche qui peut se révéler complexe : prendre une décision en soi est simple, exécuter cette décision peut réserver des surprises. Le changement n’est possible que grâce à l’exécution et cette dernière requiert l’alignement de toutes les parties en présence. Cependant comment arriver à prendre une décision dans le consensus ? Comme j’aime les moyens mnémotechniques, voici trois étapes simples à suivre : Vision, Confrontation, Exécution.

    Vision

    Dans l’édition de mai 2013 de Toastmasters Magazine, Carmine Gallo, auteur de Les secrets de présentation de Steve Jobs, donne une leçon de leadership : « Trop de professionnels sous-estiment la puissance de la simplicité quand ils présentent leurs idées ou leurs produits. Si un entrepreneur ne peut pas expliquer son produit ou son idée en moins de dix mots, un investisseur a toutes les chances de s’en désintéresser ». Il en va ainsi de votre vision. Que souhaitez-vous réaliser ? Dites-le simplement et clairement ! Dix mots ! Pouvez-vous articuler votre vision en dix mots ou moins ? Essayez avec vos amis.

    Confrontation

    Tester sa vision est le moment de la confrontation. Pas d’un point de vue guerrier, mais sous la forme d’une discussion ouverte. Un véritable leader recherche des conseils. Il implique son équipe, ses clients et toute personne susceptible de l’aider à affiner sa vision. Cette partie peut prendre du temps, car elle nécessite beaucoup de discussions. Ces échanges sont nécessaires car ils permettent aux membres de l’entreprise de se sentir impliqués. L’adoption de la vision en sera alors plus aisée.

    La confrontation nécessite aussi beaucoup de souplesse de la part du leader, car sa vision peut être remise en question et donc nécessiter un travail supplémentaire qui ne la rendra que plus puissante. Si vous aimez la technologie, vous avez peut-être suivi l’annonce de la Xbox One. Microsoft a annoncé qu’une connexion internet serait nécessaire. La communauté des joueurs a réagi violemment à cette mesure. Microsoft a écouté et a décidé de revenir en arrière. Voilà une décision de leadership. Dans notre monde connecté, l’adaptation de la vision est nécessaire.

    Exécution

    Quand la vision est finalement acceptée par tous et que la confrontation a donné lieu à de nouvelles idées, la décision est prise d’elle-même ou presque. Le leader va alors la prendre et en garantir l’exécution. Une décision sans exécution est un échec en devenir.

    Un conseil de prudence cependant. Bien que le consensus autour de la vision soit nécessaire, il peut ne pas être total et peut engendrer quelques résistances. C’est parfaitement normal. Comme on dit, un leader est quelqu’un qui va là où il n’y a pas de piste et laisse une trace. Cependant, marcher hors-piste est plus dur. Plus la vision est forte, plus aisée est l’adoption. Vers où voulez-vous aller ?


    What differentiates a leader for other individuals? Although there may be a lot of possible answers, the one I prefer is her ability to make decisions that impact the organization. And to me, this makes the biggest difference between a leader and a manager. Leading is all about conducting change, and therefore making decisions that enable change.

    But decision making can be a daunting task: making a decision is easy, executing the decision can be trickier. Change is made possible through execution and flawless execution requires team alignment. But if making a decision is easy, how do you go to making this decision? As I love simple memory tricks, here are 3 simple steps: Vision, Confrontation, and Execution.

    Vision

    In the May 2013 edition of Toastmaster magazine, Carmine Gallo, author of The presentation secrets of Steve Jobs gave that simple lesson from top business leaders: “Too many business professionals underestimate the power of simplicity in pitching their ideas or presenting their products. If an entrepreneur cannot explain his product or idea in fewer than 10 words, an investor loses interest.” This goes with your vision. What do you want to accomplish? Make it simple and crisp! 10 words! Can you give your vision in 10 words? Try it, test it with friends.

    Confrontation

    Testing the vision is the moment of the confrontation. Not in a war-like approach, but in an open discussion approach. A real leader seeks advice, she involves her leadership team, the customers, the field and any person who can contribute to refine the vision. This part can be long, because it requires a lot of dialogue. This dialogue is a must because it will help people in the organization to feel part of the change, and therefore the adoption will be easier.

    The confrontation piece requires a high level of adaptability from the leader because his vision may be challenged and will need tweaking, but this will make the vision stronger. If you are a tech enthusiast, you may have followed the announcement of the Xbox One. Microsoft told this gaming console would require an internet connection to play games. The whole gaming community opposed this requirement. Microsoft listened and changed it. This is leadership. In our connected fast world, quick adaptation of the vision is a requirement.

    Execution

    When the vision is finally accepted by everybody and the confrontation has given birth to new ideas and activities, the decision has almost been made. The leader will make this decision final and will ensure swift move to execution mode. Decision without execution is a failure in disguise.

    Now, one word of cautious. Although consensus around the vision is necessary, it may not be 100% accepted and may even lead to a lot of resistance. This is normal. As the saying goes, a leader goes where there is no trail and leaves a trace. But walking off trail is harder. The stronger the vision, the easier the adoption. So where do you want to lead?

  • Comment réussir tous vos projets en trois étapes – How to Finish Successfully Any Projects in 3 Steps

    Comment réussir tous vos projets en trois étapes – How to Finish Successfully Any Projects in 3 Steps

    J’ai couru des marathons, suis passé au trail il y a quelques années, et viens de finir le Ti Dodo trail, une course de montagne de vingt-cinq kilomètres dans l’ouest de Maurice, avec mille cinq cents mètres de dénivelé positif, dont la Tourelle de Tamarin qui possède quelques passages à trente-cinq degrés et un peu de rocher à quasi escalader, un gros effort pour les cuisses et les mollets. Une course comme celle-là est une épreuve d’humilité et possède des parallèles avec les projets personnels et professionnels. Tous les projets nécessitent de la préparation et une course n’est pas une exception.  En règle générale, une course nécessite des mois de préparation, des projets important pouvant nécessiter des années. Une fois en mode exécution, vous passerez toujours par trois étapes.

    Chaque étape est facilement identifiable car elle est associée à un sentiment, qui lui-même sera associé à un type d’action. Si vous suivez ce processus en trois étapes, trois sentiments et trois actions, vous viendrez à bout de tout projet, court ou long, facile ou difficile, professionnel ou personnel. Prêt ? Alors Partez !

    Excitation

    Chaque fois que je me retrouve sur la ligne de départ avec des centaines ou des milliers de coureurs, mon cœur bat la chamade, je me sens bien et souris. C’est l’excitation de la course, l’adrénaline. Il en est de même au début d’un nouveau projet ou travail. Vous êtes excité de commencer quelque chose de nouveau, ayant à prouver que vous pouvez réussir. C’est un sentiment très positif.

    Le danger réside dans le fait que vous avez envie de vous jeter dans l’action sans y avoir suffisamment réfléchi. Dans une course, partir trop vite est la conséquence de cette énergie qui vous entoure. Partir trop vite ou vous lancer dans l’action a un risque majeur : vous retrouver rapidement à court d’énergie. La préparation s’appuie sur l’expérience et en crée une nouvelle. Dans une course, elle définit l’allure qui va vous permettre de finir dans le temps que vous vous êtes fixé. Il en est de même avec un projet : définissez-en les objectifs et les jalons. Souvenez-vous que celui qui échoue à planifier, planifie d’échouer. Appariez excitation avec planification pour un début en douceur.

    Épuisement

    Au milieu du projet, vous allez rencontrer des difficultés. Votre préparation vous aura rendu conscient des risques et vous aura sans doute fourni les clés pour les affronter. Dans un marathon ou une course de montage, vous rencontrez le mur de la douleur au vingt-cinquième kilomètre – ce fut le dix-huitième dans le trail du Dodo pour moi. Il s’agit du moment auquel abandonnent beaucoup de personnes. C’est exactement celui où vous devez continuer ! Vous n’êtes pas arrivé ici pour tout laisser tomber !

    C’est à ce point que se créent les vrais leaders. Dans une course, c’est le moment pour votre esprit de se concentrer sur chaque pas. Finir un marathon nécessite juste que vous mettiez un pas derrière l’autre. Quand vous rencontrez le mur de la douleur, chaque pas vous rapproche de la ligne d’arrivée. Chaque pas est une victoire en elle-même qui renforce votre confiance en vous. Dans un projet, réunissez votre équipe, demandez conseil, appelez à l’aide, mais continuez à avancer. Appariez l’épuisement avec l’obstination pour une exécution continue.

    Joie

    La sensation de franchir la ligne d’arrivée d’un marathon n’a pas d’équivalent. C’est une énorme victoire après deux, trois, quatre ou même cinq heures d’efforts continus. C’est le moment que choisit la douleur pour s’évanouir et céder la place à la fierté. Tous les efforts consentis vous ont menés à cette récompense. Mais la course ou le projet ne s’arrête pas ici !

    Qu’avez-vous appris ? Faites votre analyse post-mortem. Qu’auriez-vous pu faire différemment ou mieux ? Vous avez peut-être réalisé qu’à un certain point vous alliez trop vite ou trop lentement. Vous auriez peut-être du boire plus ou prendre du sel. Ainsi en va d’un projet. Pourquoi ne pas déléguer ou sous-traiter certaines parties ? Le rythme de reporting était-il bon ou auriez-vous pu en faire moins ? Consignez tout ceci dans votre analyse post-mortem. La prochaine fois vous irez plus vite, livrerez une qualité accrue et pourquoi pas moins cher. Appariez la joie de la fin avec l’analyse post-mortem pour une expérience complète.

    Le mot de la fin revient à la personne avec qui j’ai couru quelques kilomètres du trail. Il travaille au service des radios de l’hôpital de Rose Belle et voit toute sorte d’individus avec des infirmités ou des membres cassés. Alors que nous bavardions à propos de la course et de son parcours il me confia : « Ma récompense, c’est le départ. L’arrivée c’est le bonus ! » Remerciez la vie, c’est le plus grand des cadeaux.


    I used to run marathons, started trails some time ago, and just finished the Ti Dodo trail, a 25 km race in the West of Mauritius with 1,500 m ascent, including La Tourelle that requires some rock climbing and has steep passages at 35 degrees angle, a huge tax on your hamstrings and thighs. A race like this one is humbling and has genuine parallels with professional and personal projects. All projects requires preparation and a race is no exception. Generally a race requires months of preparation, large projects can require years of it. But once you jumped into execution, you will go through three steps.

    Each step is easily recognizable becomes it is associated with a feeling. And with the feeling is associated a type of action. If you follow this simple 3-step, 3-feeling, 3-action process, you will overcome any kind of project, long or short, easy or hard, professional or personal. Ready, steady, go!

    Exhilaration

    Each time I am on the starting line of a race with hundreds or thousands of runners, my heart is pounding in my chest, I am feeling good and smile all the time. It’s all about the excitement of the race. It’s generally the same at the beginning of any new project or endeavor. You can feel the excitement of starting something new, proving yourself and others you can do it. It feels great, doesn’t it?

    The danger with all this excitement is to throw yourself in action without giving it enough thoughts. The biggest mistake in a run is to start too fast, thrown forward by all the energy surrounding you. Starting too fast or taking action immediately carries one major risk: to run out of gas quickly. Preparation provides experience and in a race, it defines the pace that will allow you to finish it in the time you define. The same goes with a project, define the goal and the milestones to reach it. Remember, he who fails to plan, plans to fail. Pair exhilaration with planning, for a secure start.

    Exhaustion

    In the middle of the project, you will hit hurdles. The same goes with a race. Preparation will make you aware of the risks and will give you keys to continue despite those. In a marathon, you generally hit the wall of pain around the twenty-fifth kilometers, in the Dodo trail, I hit it at on the eighteenth. This is the time a lot of people stop, surrender, and let it go. This is the exact moment when you need to continue. You have not come to that point to abandon!

    This is what makes a true leader. In a marathon, this is the time where the conscious brain focuses on each step. Finishing a marathon just requires you put one step after the other. When you hit the wall of pain, each step gets you closer to the finish line, so each step is a victory in itself that fuels your confidence. In a project, regroup your team, seek advice, ask for help, but overall continue execution. Pair exhaustion with obstinacy, for a continuous execution.

    Joy

    The feeling of crossing the finish line of a marathon is unrivaled. It’s a victory on yourself after two, three, four or even five hours of continuous efforts. This is the moment you forget pain to embrace pride. All the efforts you made got you the reward of succeeding. But the race or the project should not end here.

    What did you learn? Make your post-mortem analysis. What could you have done better or differently? May be at one point you realized you were too fast or too slow. May be you should have drunk more water or take some salt. Same goes with a project. What about outsourcing some pieces of it to go faster? Was the reporting rhythm correct or should you have done less? Journal all your thoughts so next time, you will go faster, better and why not cheaper. Pair joy of finish with post-mortem analysis, for a complete learning experience.

    The last word belongs to a gentleman I ran with for a couple a kilometers during the trail. He’s working at the Rose Belle hospital in the X-ray department, sees all kind of sorts of people with disabilities and broken bones, and while we were chatting about the race, he told me: “my reward is to start, my bonus is to finish”. Be grateful for life, it’s the greatest gift of all!

  • 8 raisons étonnantes d’écouter votre intuition – 8 Surprising Reasons To Listen To Your Intuition

    8 raisons étonnantes d’écouter votre intuition – 8 Surprising Reasons To Listen To Your Intuition

    D’après Wikipédia, « l’intuition semble être un mode de connaissance immédiat, préalable à la raison. » L’intuition c’est ce sentiment confus qui nous fait dire que nous savions ce qui allait se passer. Nous sentions la bonne décision à prendre. Nous avons eu ce trait de génie qui nous a donné la bonne réponse. Nous avons tous ressenti ceci un jour ou l’autre. Cependant, notre monde rationnel moderne voit l’intuition comme une façon moins efficace que la raison ou l’analyse de prendre une décision. En fait, de récentes études tendent à prouver le contraire. Voici huit raisons qui vous ferons peut-être changer de point de vue.

    1. L’intuition est rapide. Notre cerveau est un formidable ordinateur qui fonctionne à la vitesse de la lumière. Une étude du Centre for Organizational Strategy, Learning and Change de l’Université de Leeds mentionne l’histoire d’un pilote de Formule Un qui avait freiné brusquement avec un virage en épingle à cheveu, sans vraiment savoir pourquoi il avait freiné si fort, mais de fait évitant un ensemble de voitures accidentées. L’intuition vient de notre inconscient qui traite des tonnes d’informations en parallèle, fournissant des résultats que notre raison aurait mis beaucoup plus longtemps à atteindre.
    2. L’intuition puise dans notre expérience. Si vous êtes un expert d’un sujet donné, vous allez « sentir » les choses se rapportant à votre domaine d’expertise, en raison de l’expérience acquise. Un papier de recherche de 2008 de l’Université Linköping de Suède a démontré par la neurobiologie la création des intuitions. Nous savons tous que l’expérience est une bonne chose et que la pratique fait la perfection. Les neuroscientifiques ont découvert que bien que notre conscient et notre inconscient fonctionnent ensemble, l’inconscient traite les images et les impressions sensorielles pour livrer ses résultats. Plus votre base de données d’expérience est grande, meilleure est votre intuition.
    3. L’intuition renforce votre confiance. L’intuition est vôtre et vient de la puissance de votre cerveau. En général, personne ne peut avoir la même intuition que la vôtre au même moment. Écoutez donc à cette voix intérieure et soyez en content. Nous l’avons tous, mais nous avons tendance à la faire taire. Laissez-la parler ! Et apprenez de ce qu’elle vous dit !
    4. L’intuition est aussi bonne si ce n’est meilleure que l’analyse. D’après un rapport de 2012 paru dans le Journal of Organizational Behavior and Human Decision Processes écrit par des chercheurs du Boston College et des universités George Mason et Rice, l’intuition peut être aussi efficace, si ce n’est parfois meilleure, que l’approche analytique. Une fois de plus, l’intuition basée sur les expériences passées est démontrée comme étant meilleure que les décisions rationnelles.
    5. L’intuition vous permet de prendre en compte des indications dont vous n’avez pas conscience. L’intuition étant perçue comme une « sensation », elle provient de notre inconscient, qui fonctionne avec les images, les sons, les sentiments et toutes les indications qui nous entourent dont nous n’avons pas conscience. Dans le cas du pilote de Formule Un que je citais précédemment, après des analyses poussées, il a réalisé que son cerveau avait pris en compte le fait que le public ne le regardait pas approcher, comme il aurait dû, mais avait son regard figé sur la pile de voitures accidentées. Il n’en avait pas conscience alors qu’il conduisait, mais cette information avait créée l’intuition qui a sans doute sauvé sa vie.
    6. L’intuition continue pendant que vous dormez ou regardez la télévision. Nous savons tous que quand parfois nous sommes face à un problème qui semble insoluble, nous avons besoin de « dormir dessus ». Nous sommes des animaux rationnels, et notre éducation l’est profondément. Mais notre cerveau créatif fonctionne en permanence, traitant des millions d’informations permettant de résoudre les défis les plus complexes. Albert Einstein expliquait qu’il avait découvert la relativité en s’imaginait chevauchant un photon et en laissant son imagination baguenauder dans l’univers. Laissez vos problèmes de côté et aller faire quelque chose d’autres : marcher, regarder un film ou dormir. Votre cerveau vous remerciera avec la bonne réponse.
    7. L’intuition est une approche holistique. Nous aimons à répéter que ce qui nous différencie des animaux est notre capacité à penser. Ce n’est cependant pas une raison pour écarter l’intuition et l’instinct. Une étude de 2011 publiée dans Psychological Science, un journal de l’Association des Sciences Psychologiques, indique que notre intuition est influencée par l’ensemble de notre corps. L’intuition est donc basée sur notre inconscient traitant des informations extérieures et intérieures à notre corps.
    8. L’intuition ne connait pas d’âge. Enfin, l’intuition n’est pas une affaire d’âge. En fait, parce que votre expérience ne fait que croitre, votre intuition s’améliore avec l’âge. Les entreprises devraient prendre ceci en compte quand ils laissent des employés expérimentés s’en aller. Elles ne font pas que perdre l’expérience et la compétence, elles perdent la capacité à prendre des décisions justes rapidement.

    La prochaine fois que vous devrez prendre une décision, rapidement ou non, écoutez votre voix intérieure et votre intuition. Notez-la dans votre journal et revenez-y dans quelques jours ou semaines pour vérifier son exactitude. Je suis prêt à parier que dans la plupart des cas, elle sera bonne ! Cependant, la décision vous appartient, que vous suiviez ou non votre intuition. Si vous ne la suivez pas et que votre décision s’avère mauvaise, notez-le ! Vous avez une unique opportunité d’apprendre et de prendre la bonne décision la prochaine fois.


    As per Wikipedia, “intuition is the ability to acquire knowledge without inference and/or the use of reason.” We sometimes call intuition gut feeling. We knew something was going to happen. We could feel it was the right decision to make. We had this ray of light that gave us the right answer. We have all felt this. However, our current rational world sees intuition as a less effective way to make a decision than analysis or reasoning. Well, recent studies tell the opposite and here are 8 reasons that make intuition worth considering.

    1. Intuition is fast. Our brain is a wonderful computer that works at the speed of light. A study by the Centre for Organizational Strategy, Learning and Change at Leeds University Business School mentioned how a Formula One driver braked heavily before a hairpin bend, not really consciously knowing why he made this decision, therefore avoiding a pile-up of cars on the track. Intuition comes from our unconscious mind, which does process tons of information in parallel, providing insights that our reason would take ages to discover.
    2. Intuition works with your experience. If you are an expert in a specific field, you feel things better in that field, based on the experience you have acquired. A 2008 dissertation from Linköping University in Sweden shows that there is a neurobiological explanation for how intuition is created. We all know that experience is a good thing and practice makes perfection. Neuroscientists discovered that although conscious and unconscious brains work together, the unconscious one processes pictures and sensory impressions to deliver results. The bigger your database, the better intuition you have.
    3. Intuition reinforces your confidence. Intuition comes from you and the power of your brain. Generally speaking, nobody else can have the same intuition at the same time. So listen to this inner voice of yours and feel good about it. We all have the same, but we tend to shut it up. Let it speak! And above all, learn from it.
    4. Intuition is as good if not better than analysis. According to a 2012 report in the Journal of Organizational Behavior and Human Decision Processes by researchers from Boston College, George Mason University and Rice University, intuition can be as effective, if not sometimes better, than following an analytical approach. Once again, intuition based on past experience proves to be better than rational decisions.
    5. Intuition helps you process non conscious cues. Because intuition is generally experienced as a “feeling”, it is processed by the unconscious brain, which works with images, sounds, feelings and all those non conscious cues we are surrounded by every day. In the case of the Formula One driver I was referring previously, after forensic analysis, he realized his brain processed the fact that the crowd was not looking at him while he was approaching the bend, but the other way where the pile-up cars where. He was not conscious of this while driving, but this information created the intuition that possibly saved his life.
    6. Intuition works while you sleep and watch TV. We all know that sometimes when we hit a problem, we need to “sleep on it”. We are rational animals and our education and society provide rational education. But deep inside, our creative brain works 24×7, processing ton of materials to solve our deepest challenges. Albert Einstein loved telling the story he discovered relativity by imagining himself riding a photon and letting his mind wander around the universe. Leave your problems on the side and do something else: walking, watching a good movie or just sleeping. Your brain will thank you with the right answer.
    7. Intuition is a holistic approach. We may say that what makes us different from animals is our capacity to think. But it’s not a reason to keep intuition and instinct aside completely. Actually a 2011 study published in Psychological Science, a journal of the Association for Psychological Science, finds that our intuition is influenced by our whole body as well. So intuition is based on our unconscious brain processing fast our surrounding and inner cues.
    8. Intuition knows no age. Lastly, intuition is not a matter of age. Actually, we may say, because of your experience, your intuitions may become better over time. The older, the better. Companies may need to think about this when letting experienced employees going. They are not only losing experience and knowledge, they are losing a capability of taking fast and accurate decisions.

    Next time, you will have to make a decision, quick or not, listen to your inner voice or your gut feeling. Note down in your journal this intuition and some time later come back to it to check if it was right or wrong. I am ready to bet that in most cases, it will be right! But the ultimate decision is yours. Follow or not your intuition is your choice. If you did not follow it and it proved to be the wrong decision, but you noted it down, you have created the opportunity to learn and next time to make the right decision!

  • Paroles, paroles, paroles…Words!

    Paroles, paroles, paroles…Words!

    Certains d’entre vous connaissent sans doute cette chanson de Dalida. L’idée est que les paroles n’engagent que ceux qui les prononcent. Malheureusement, ceci est devenu la norme dans notre monde. Au point que les fameuses promesses de campagne de nos politiques restent juste cela, des promesses. Et ce faisant, ces politiques portent une responsabilité énorme sur la déresponsabilisation générale.

    Nous sommes dans l’ère du c’est pas moi c’est l’autre, responsable mais pas coupable, comme disait Georgina Dufoix. Et je ne parle même pas de tout ce qui se passe avec la crise de la dette des états. Ceci étant, je ne suis pas fataliste et, honnètement, je me fiche pas mal de la morosité ambiante et de la déresponsabilisation générale. Comme je l’ai déjà dit, je ne m’intéresse pas aux choses et aux événements sur lesquels je n’ai pas d’influence. Je me focalise donc sur la trace que je peux laisser dans le monde. Et charité bien ordonnée commence par soi-même. Je me focalise donc sur ma transformation, qui me permettra d’accroitre mon impact sur le monde.

    J’ai fait une promesse de publier régulièrement mes progrès dans les trois domaines évoqués dans mon précédent billet: la forme physique, l’écriture et le leadership. Voici donc le Jour 4 de mon expérience transformationnelle.

    • Forme Physique:
      • Jour 1: 15 minutes d’abdos, une heure d’exercices focalisés sur le de dos et les pectoraux
      • Jour 2: une heure de plyométrie
      • Jour 3: 15 minutes d’abdo, une heure d’éxercices focalisés sur les bras et les épaules
      • Jour 4: une heure et demie de yoga
    • Écriture:
      • Renaissance de mon cahier Moleskine pour noter idées et écrire où que je sois, j’adore le rapport charnel avec le papier
      • Trois heures depuis lundi pour 5 pages écrites de mon roman. Je suis à une dizaine de pages de faire lire les cinquante premières pages à Claire
    • Leadership
      • Aujourd’hui, debriefing d’un exercice d’évaluation de mon “Leadership Practice Index”. Rien de bien nouveau, mais je reviendrais en détail sur les résultats dans un prochain billet.
      • Premier travail sur la refondation de ma relation au temps
      • Démarrage de la formalisation de la planification de mes actions professionelles
      • Lecture de La Guerre de l’Art de Stephen Pressfield. J’ai du arrêter pour dormir, sinon je l’aurais dévoré d’une seule traite. Le livre qui ouvre de nouvelles perspectives sur la procrastination! A suivre!

    Effets de bords de tout ceci: une immense satisfaction de ces quatre premiers jours et une énergie nouvelle. A très bientôt pour la suite.