• Un retour sur la règle numéro 1 – Débranchez votre télévision !

    Alors que je parcourais mes fils de news du jour, comme je le fais quotidiennement, je tombe sur ce billet (en anglais) de Darren Hardy, éditeur du magazine Success aux États-Unis. Il me rappelle la règle numéro 1. La télé est l’opium du peuple, elle est non seulement inutile, elle est néfaste. La seule bonne utilisation de la télé est de la débrancher ! L’article de Daren va sensiblement plus loin (dans l’extrème de l’analyse) que mes billets, mais je la partage totalement. Donc faites comme nous, débranchez!

  • Tribulation d’un voyageur en Afrique

    Bon, pour ceux qui ne le sauraient pas, Microsoft s’apprête à lancer la nouvelle version d’Office : Office 2010. Étant en charge, entre autres choses, de ce fabuleux produit pour l’Afrique, me voilà donc parti sur les routes (aériennes) du continent pour porter la bonne parole à nos partenaires et clients. Cependant, voyager en avion en Afrique n’est pas voyager en avion en Europe ou aux Etats-Unis. Non que les pays et continents dits développés ne soient pas exempts de surprises, mais voyager par avion en Afrique est porteur de craintes supplémentaires (on y trouve des compagnies aériennes interdites de vol en Europe) et de petites histoires truculentes (franchir un poste de douane peut réserver de drôles de surprises).

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    A l’instar du film « Up in the air », je me prends des airs de George Clooney (pour son rôle de grand voyageur qui cherche à accumuler les miles, pas pour celui d’exécuteur de basses œuvres) et m’en vais partager quelques scènes de mon quotidien africain, aérien ou non.

    Pour commencer, petit retour sur le trajet qui va m’occuper dans les semaines et mois à venir ! Mon tour a commencé en Namibie, dans la ville de Windhoek, s’est poursuivi au Kenya, à Nairobi, puis m’a emmené à Abidjan, en Côte d’Ivoire et se continue à Lagos au Nigéria, d’où j’écris ces lignes. Il se continuera dans les pays suivants : le Sénégal, la Réunion (facile, ça), Maurice (facile aussi), le Botswana, la Zambie, le Cameroun, l’Ouganda, la Tanzanie et peut-être le Gabon, la République Démocratique du Congo et le Congo-Kinshasa.

    Alors en attendant les prochains articles, je vous laisse admirer les paysages des hublots des avions :

    South African Express de retour de Namibie :

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    Ethiopian Airlines en vol vers Abidjan :

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    Dans un prochain billet, la vue de mes chambres d’hôtel et les premières histoires croustillantes.

  • Blogging, le retour

    La décision est prise, je reviens, j’ai plein de choses à dire et ce blog est certainement le meilleur moyen de partager mes idées, rencontres et observations. Stay tuned!

  • La volonté de faire face

    Je voulais partager ce soir ma rencontre du jour. J’ai eu l’immense joie de rencontrer Debra Searle. Comme avec Erik Décamp, ce sont des instants rares. Des rencontres de gens normalement exceptionnels. Debra a « juste »  traversé l’atlantique à la rame en solitaire. Ce qui en fait un exploit hors du commun est qu’il s’agissait d’une course en double et que son mari a dû abandonner après une semaine. Et Debra a décidé de continuer seule.

    De un mois et demi prévu, la traversée a duré trois mois et demi. 110 jours de doute, d’angoisse, mais aussi de joie et surtout de solitude. Debra raconte avec une candeur inimitable son expérience et partage ses règles de vie pendant la traversée qui en ont fait un exploit.

    C’est une grande leçon de vie, de courage et de tenacité qui rappelle que, oui, tout est possible. C’est « juste » une question de volonté et de travail d’équipe. Merci Debra!

  • Le pouvoir et les contre-pouvoirs…

    C’est marrant comme les amuseurs n’amusent plus les grands de ce monde si l’on en croit cet article du Post. Pourtant le Président devrait méditer la maxime écrite sur toutes les premières pages du Figaro, de son ami Mougeotte: “Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur”.

    Stéphane Guillon est méchant, très méchant, pas politiquement correct du tout, mais a l’immense courage de dire tout haut, sur une radio publique, ce que tout le monde pense tout bas. J’adore ses chroniques. Non, il n’est pas toujours drôle. Oui, je trouve qu’il va parfois un peu loin. Et alors, il n’est ni un politicien, ni un entrepreneur, c’est un amuseur public qui joue son rôle et qui ne plait pas à tout le monde.

    Quant aux Guignols, heureusement qu’ils sont là pour aussi mettre le doigt là où ça fait mal. Rappelons que sans contre-pouvoir, la démocratie est en danger! Sans la presse, le watergate n’aurait jamais été découvert. Sans la presse, Jean Sarkozy serait président de l’EPAD. Alors, la faute à qui ? À Guillon ou à Barthès ? Si l’Elysée parvient à interdire ou à éliminer ces gros vilains de la radio et de la télé, il faudra se poser de graves questions sur la démocratie en France.

    Pourquoi ne pas interdire le Canard Enchainé aussi ? Alors Stéphane, Yann et les autres, courage et bravo !

  • La valse continue, valsons…

    Alors que le Prince Jean se retire, bien qu’élu, les traders se préparent à fêter Noël avec faste… Le Monde nous explique que tout va bien pour les bonus des traders.

    Alors que l’on ne se méprenne pas, je suis pour le mérite et une rémunération adaptée, mais quand on nous annonce une augmentation de 40% des bonus à New-York, de 50% à Londres et de… on ne sait pas encore, à Paris, je ne peux que m’interroger. En fait, je ne m’interroge pas, je me doute de ce qui est en train de se passer : la prochaine bulle est en cours de gonflage, et nos amis de la finance s’en foutent, ils prennent leurs bénéfice rapidement.

    Que l’on m’explique pourquoi la finance festoie alors que le monde reste en crise, que les croissances sont anémiques, que le chomage augmente partout, la finance se régale. Il est grand temps de mettre un sérieux coup de frein à tout ce cinéma qui ne fait plus rire personne que les banquiers. De qui se moque-t-on me direz-vous ? Et bien de vous, de nous, de moi, pauvres salariés et pourtant pas à plaindre.

    George Bernard Shaw avait raison: une banque vous prête un parapluie quand il fait beau et vous le reprend quand il pleut. Il serait temps de remettre des règles drastiques aux instruments financiers et à l’argent que peuvent créer les banques. Je le dis haut et fort, la finance n’est plus contrôlée, il faut sacrifier les banques et la finance pour retourner aux fondamentaux qui font du tangible le vrai moteur de la croissance.

  • Quand la finance continue ses agissements néfastes…

    Connaissez-vous BATS et Direct Edge ? Si oui, c’est soit que vous vous intéressez de très près à la finance, soit que vous profitez des avantages de ces systèmes de passages d’ordres électroniques.

    Quoi qu’il en soit, je disais récemment que le monde de la finance n’avait rien appris de cette crise, sauf qu’il peut continuer à faire ce qu’il a toujours fait : créer des bulles, manipuler les marchés, créer des instruments financiers de plus en plus complexes, voire incompréhensibles, le tout dans un seul but : gagner de l’argent, beaucoup d’argent, de plus en plus vite.

    Si on en croit l’article du Monde du jour sur le geek et Wall Street, les deux sociétés citées dans ma questions d’ouverture traite plus de transactions que le Nasdaq aux États-Unis. Et ce alors que peu de personnes en connaissent l’existence. Mais ce qui est intéressant n’est pas qu’elles existent, mais qu’elles mettent à disposition des outils informatiques permettant de faire des allers-retours sur des actions en quelques fractions de secondes, plus vite que des traders humains, et permettant de tirer des profits immédiats de la relative lenteur de ces traders.

    Imaginons qu’une action cote 20 euros. Un vendeur en met sur le marché un million à 20,5 euros. Un acheteur cherchent à en acheter un million à 20,4, avec un prix de réserve à 20,6. Une plateforme électronique peut s’apercevoir de l’écart entre l’offre et la demande, proposer d’acheter le million à 20,5, puis à proposer dans la milliseconde qui suit à 20,55. L’acheteur aurait pu se décider à 20,5 quand l’offre apparait sur son écran, mais le logiciel lui rafle les actions. Cependant notre acheteur voyant un vendeur à 20,55 peut décider d’acheter, car le prix est sous son prix de réserve. Voilà donc comment gagner 50,000 Euros en quelques secondes ! Simpliste ? Et pourtant avec des volumes des 1 à 2 milliards d’action par jour, ce sont des manipulations classiques à la portée de logiciels pointues exécutées sur des ordinateurs puissants.

    Avec des outils puissants et des plates-formes alternatives comme celles citées, les spéculateurs vont pouvoir s’en donner à cœur joie et la bourse se trouvera de plus en plus éloignée de ses principes fondateurs de financement de l’industrie. Nous risquons alors de nous retrouver rapidement, en tout cas beaucoup plus rapidement que nous le pensons tous, face à une autre crise de plus grande ampleur qui trouvera sa source une fois de plus dans l’économie financière, sans aucun rapport avec l’économie dite réelle.

  • La chasse aux sorcières

    Je me remets au blogging, écrire me manque. Je saute sur l’occasion de donner mon point de vue sur l’article lu sur Yahoo: Bercy veut les noms des résidents ayant des comptes à l’étranger. Déjà que la France a toujours pointé du doigt les « riches », maintenant on pointe du doigt les « résidents fiscaux » ayant des comptes à l’étranger… Depuis quand est-ce interdit ? Pourquoi cette chasse au sorcière ? Là où le poussif livret A rémunère votre argent quasiment à zéro, mais engraisse vos banquiers (si vous doutez que le livret A soit une bonne affaire pour les banques, posez-vous la question de pourquoi elles se sont toutes jetées dessus quand le gouvernement leur en a donné le droit de gestion), il existe de nombreux placements à l’étranger, tout à fait légaux et déclarés, qui sont beaucoup plus intéressants, tout en étant parfois plus risqués.

    Certes il existe des fraudeurs au fisc. Mais la fraude au fisc, c’est comme l’insécurité, ce n’est pas en augmentant la répression qu’on s’en débarrassera. L’article cite 3 000 Français qui détiendraient des comptes en Suisse pour une valeur de 3 milliards d’euros (ce qui fait 1 million par compte en moyenne). Il ne cite malheureusement pas combien de Français ont plus d’1 million d’euros sur leurs comptes en banque bien en France. Ni combien de Français ont des oeuvres d’art chez eux ou au coffres acquis en cash (parfois douteux, mais pas tout le temps), et dont la valeur n’est pas compté dans l’ISF…

    Comme quoi la France n’en a toujours pas fini avec ses vieux démons socialo-communistes. Le Sarkozisme s’attaque maintenant à ceux qui l’ont élu, la bourgeoisie bien assise qui a réussi à en mettre au black pour échapper à une pression fiscale toujours plus forte (je ne cautionne cependant pas l’argent mal acquis ou non déclaré, il existe de nombreux moyens forts légaux d’échapper à l’impôt). Voilà qui devrait donner à réfléchir à ces 3 000 Français – et certainement à d’autres qui sentent le feu s’attiser – à aller voir ailleurs si l’herbe n’est pas plus verte, ou si en tout cas, ils ne pourraient pas donner, ailleurs, en toute légalité, un peu moins à un autre état moins gourmand. N’est-ce pas Johnny ?

    Donc encore une fois, on va continuer à taper sur ceux qui créent des entreprises, ou y investissent pour qu’elles se développent, on va continuer à pointer du doigt ceux qui gagnent de l’argent et en font gagner à leurs employés, à leurs régions et départements, et on va continuer à faire enfler les dépenses de l’état. Car n’oublions jamais que si l’état étaient géré comme une entreprise, il aurait fait faillite depuis longtemps ! N’oublions pas non plus qu’il y a beaucoup plus de 3 milliards d’euros « détournés »  toutes les semaines par certaines entreprises du CAC 40 sous le couvert de holdings complexes ou tout simplement par le jeu de montages d’entreprises cises à l’étranger (sans passer par des paradis fiscaux). Mais bon, c’est tellement satisfaisant de détourner l’attention sur 3 000 « salauds », et tellement français !

  • Dans des moments comme ceux que nous vivons…

    Ce matin, je lisais le dernier numéro de la revue Toastmasters et le billet de John Cadley, intitulé «  In Times Likes These » a fait mouche. Cet article a été écrit par un américain, dont le pays est en grande partie de la crise financière qui a balayé (et continue à balayer) la planète. Dans cet article (qui n’est malheureusement pas disponible en ligne), John s’insurge contre la phrase «  In times like these », que l’on peut traduire par « Dans des moments comme ceux que nous vivons ».

    Il souhaiterait en effet pouvoir oublier ces moments là ! Il émaille son article d’exemple qui montre la stupidité et la cupidité de nombreux propos et situations. Il revient en particulier sur le fait que les PDG de grosses entreprises sauvées de la faillite par les états touchent leurs bonus (dont il rappelle l’origine latine du mot, bon). Il fait un clin d’œil acerbe au fait que les états sont «  bons » pour ces dirigeants qui ont ruiné l’économie.

    Il propose aussi aux dirigeants du G-8 de proposer leur plan de réforme à une classe de CM1 et surtout d’écouter un élève dire, je cite, «  mon papa et ma maman disent qu’il ne faudrait jamais emprunter que ce que l’on peut rembourser et que je ne devrais jamais dépenser l’argent que je n’ai pas ». Venant d’un américain, dont le peuple est endetté de plus de 13 000 milliards de dollars (soit 140% de taux d’endettement), cela ne peut qu’agréablement surprendre.

    Ma règle numéro 2 concernait les finances et les emprunts personnels. Cet article d’outre-atlantique ne fait que renforcer mes propos. L’endettement est nécessaire aux économies, mais peut être néfaste aux individus, aux entreprises et aux économies. Il convient donc d’en user sans en abuser. D’autant que la finance est rentrée dans un monde artificiel déconnecté de toute réalité tangible (c’est à dire d’entreprises créatrices de valeurs). Tout le monde est d’accord pour dire que ce sont les endettements et la titrisation de ces endettements (avec les dérivés de type CDS hors bilan) qui sont à l’origine de la crise actuelle.

    Et bien il en va des futures crises comme de celle-ci. C’est par une prise de conscience individuelle, une meilleure éducation et un refus du «  show-off » et de la croissance débridée que le monde s’en sortira. La prochaine crise guette (les banques recommencent à faire des bénéfices majoritairement grâce à la spéculation sur les marchés, on est donc reparti comme en 2000), elle sera sans doute beaucoup plus violente que celle-ci. Ceux qui en pâtiront seront encore les petits porteurs, il est donc urgent de conserver la main haute sur ses finances personnelles et de limiter son endettement au maximum, et de surtout le réserver aux acquisitions génératrices de valeur et non aux biens dépréciables.

  • Revenons à la règle numéro 8

    Me revoilà en selle pour écrire. Une petite insomnie et ça repart… Quelques nouvelles de mes réseaux:
    – APM : que du bon depuis deux mois. D’excellents experts, des thèmes intéressants et des bonne interaction. En bref le réseau qui apporte le plus en terme d’apprentissage utile.
    – Toastmasters : je suis devenu Competent Communicator. J’ ai donc franchi les 10 premières étapes. la prochaine sera le Competent Leader. Pour cela, j’ai pris la responsabilité de Vice Président en charge des Relations Publiques. Au programme, nouveau site internet, newsletter et beaucoup de PR.
    – Lions Club : j’ai finalement été intronisé au Lions Club de Curepipe. Je remercie Eddy pour son parrainage. Je vais partie de la commission Communication, un bon complément à mes fonctions de VP au Toastmasters club.

    Et enfin, parce que même si ce n’est pas lié directement aux réseaux extra professionnels, j’ai changé de fonction et suis désormais en charge des produits Information Worker (Office, Exchange, etc.) pour toute l’Afrique subsaharienne, tout en restant basé à Maurice. Merci à Thomas pour sa confiance et son coup de pouce indéniable.

    Si je raconte tout ça, c’est parce que malgré la crise, ou grâce à elle, il existe un grand nombre d’oportunités qu’il faut savoir provoquer et saisir.

    Bientôt la règle numéro 9