• Jour 165 – Respiration

    respirationRespiration. Quelques minutes sans respirer et c’en est fini. La respiration nous est plus nécessaire que tout autre chose. Non seulement à nous, mais aussi à tous les êtres vivants. Feu mon ami Bernard Alexandre en avait fait la fondation de sa méthode de développement personnel. Elle est à la base de nombreuses disciplines comme la sophrologie ou l’accouchement sans douleur. Une bonne respiration a une influence sur la santé. On le constate quand on fait un sport, apprendre à respirer est essentiel à une bonne pratique. La respiration oxygène le sang et l’aide à se débarrasser de ses impuretés. Même si respirer semble inné, prendre conscience de sa respiration et l’influencer volontairement aura un effet positif sur sa santé et son bien-être. La cerise sur le gâteau ? Ça ne coûte rien !

  • Jour 164 – Confusion

    confusionConfusion. Confus? Tout un chacun a été confronté à des questions qui laissent confus ou qui engendrent une certaine confusion. Il s’agit d’un sentiment normal quand le cerveau traite un certain nombre de données qui sont soit incomplètes, soit incohérentes. La confusion nait donc de notre incapacité à trouver une solution immédiate. Parfois, en ajoutant une information la confusion cesse. Dans la majeure partie des cas, il suffit de mettre les choses à plat et de reconsidérer ce que l’on sait pour s’apercevoir d’où venait cette confusion. La confusion est une étape nécessaire à la compréhension. Elle nous oblige à la réflexion et à la remise en question. Confus ? Ne tombez pas dans l’abyme…

  • Jour 163 – Hauteur

    PanoramaHauteur. En prendre pour mieux apprécier la situation. Je ne parle pas de monter en avion ou en montgolfière pour regarder la terre, même si cela a des avantages certains et est bien agréable. Non, je parle de parfois s’arrêter dans notre exécution quotidienne afin d’apprécier la situation d’un peu plus loin, de donner de la perspective. Quand on est « le nez sur le guidon », on n’a que la route immédiatement devant soi comme horizon, incapable de voir la big picture, comme disent les anglo-saxons, de se faire une idée de la direction prise. Cet exercice est pourtant primordial. Certains le font naturellement, passant du stratégique au tactique et à l’exécution avec facilité. D’autres ont du mal, étant naturellement plus confortable à des étages inférieurs. Cependant, il faut s’élever pour pouvoir savoir où on en est et décider de continuer ou d’infléchir son action. Prenez dix minutes, prenez de la hauteur et du plaisir à voler dans une atmosphère raréfiée !

  • Jour 162 – Selfie

    SelfieSelfie. Voilà une mode qui prend une importance démentielle. Pas un jour sans que telle ou telle star publie un selfie sur Twitter ou Instagram. Je pense que la mode est venue d’Instagram (bien que je n’en sois pas certain), en raison de la facilité d’appliquer des filtres sympas. Mais au-delà de ça, qu’est-ce qui motive le selfie ? D’abord le fait de pouvoir prendre une photo de soi sans personne, y compris dans des angles plus ou moins absurdes. Mais surtout, le besoin de reconnaissance. Le style « Regardez comme je suis beau et comme j’ai un téléphone cool ». Parce qu’au final, une photo prise par quelqu’un d’autre avec un bon appareil est infiniment meilleure en termes de qualité. Mais voilà, le selfie c’est vite fait bien fait, comme un quickie. La mode est au jetable, vite fait, vite consommé, vite oublié. Alors, en voilà un de moi, dans cet article, pris avec ma webcam. Je selfie donc je suis (à la mode) !

  • Jour 161 – Direction

    directionDirection. Celle dans laquelle vous allez, pas celle de l’entreprise, bien qu’au final, ce soit un peu la même chose. Mais bon ! La direction que j’ai en tête c’est celle que vous avez choisie, celle vers laquelle pointe votre compas. Il est n’est pas de bon vent pour le bateau qui n’a pas de port, dit l’adage. Ce qui est vrai pour la voile l’est pour la vie. On se rend compte que beaucoup d’entre nous est balloté par les eaux et le vent, sans direction précise, pris au piège des événements. Cependant, chacun est maitre de son destin, chacun est maitre de son âme, pour paraphraser Henley. Alors que vous soyez stoïcien ou épicurien, contemplatif ou jouisseur, posez-vous la question de la direction dans laquelle vous allez. Même sous la contrainte, le choix existe. Faites-celui de votre direction, voyez loin et partez ! Personne ne peut arrêter un homme en mouvement !

  • Jour 160 – Point d’inflexion

    point inflexionPoint d’inflexion. Le calcul, que j’évoquais hier, est un des outils du progrès et est aussi un pourvoyeur d’expressions passées dans le langage courant. Comme ce fameux point d’inflexion. En langage courant, un point d’inflexion désigne le point à partir duquel plus rien ne sera comme avant. En mathématique, c’est le point de changement de concavité d’une courbe, définition un peu plus précise. Mais le langage se permet parfois des raccourcis bien utiles. Donc, avec notre point d’inflexion, rien n’est plus comme avant. On le voit arriver, on peut le prévoir, un peu comme le point d’inflexion mathématique. Et puis soudain, l’événement qui le définit survient et la courbe de la vie change de concavité. Il existe de nombreux points d’inflexion qui jalonnent nos vies. Ils déclenchent des changements de direction et nous forcent à surtout regarder devant !

  • Jour 159 – Calcul

    CalculCalcul. Voilà un autre mot intéressant. Je ne veux pas parler de calculs aux reins ou de calculs politiques, quoi que, mais du calcul mathématique. Celui que l’on apprend à l’école et qui commence par les tables d’addition et de multiplication. Car sans lui, rien ne fonctionnerait de nos jours. Si vous lisez ce post sur votre écran, c’est parce qu’un processeur quelque part l’a calculé, à partir de zéro et de un, rien de plus, avec quelques opérations booléennes de calcul. Ah, ce cher George Boole, s’il savait ce que l’homme a fait de sa logique… booléennes, avec juste deux chiffres, qui sont en fait des états électriques. Donc sans calcul, pas d’électronique, mais pas d’économie non plus, pas de médecine moderne, etc. On prend tellement de choses pour sûres de nos jours, qu’on oublie qu’il y a longtemps, très longtemps, tout ceci n’existait pas, et quand tout ceci n’existait pas, le confort n’existait pas non plus. Ce sont aujourd’hui de petites choses qui font notre vie ! Arrêtez de vous plaindre !

  • Jour 158 – Vin

    chateau latourVin. Le nectar des dieux ! Voici une manifestation de la beauté de la nature et du génie humain. Le vin, on peut penser que ce sont quelques grappes de raisins, cueillies à maturité, pressées et fermentées. Cependant, quand on a goûté un Château Latour d’une grande année, on se dit qu’il y a autre chose. Car si le vin, c’est au fond de la chimie, c’en est une fine, un mélange de terroir, d’amour et savoir-faire. Le plaisir du vin commence avec l’étiquette. Il continue avec la plaisir de découper la capsule-congé, celle qui atteste, en France, du paiement des droits sur les alcools, puis de déboucher la bouteille (un bouchon à vis sur du vin est une aberration purement mercantile). Les premiers arômes s’échappent. Le bouchon de liège est l’introduction de la qualité du vin. Puis vient les premières gouttent dans le verre à dégustation ou le tastevin. La couleur, le nez, le goût et tout s’envole ! A consommer avec modération !

  • Jour 157 – Jour J

    jour jJour J. Le 6 juin 1944 fut le jour J, le fameux D-Day. C’est marrant comme on dit le jour J et l’heure H, mais pas le mois M ou la semaine S. Ceci car essentiellement le mois ou la semaine ne sont pas assez précis, alors que le jour voire l’heure ont la précision nécessaire au début de l’action. Car si l’expression jour J est restée, elle fait implicitement référence au 6 juin 1944, qui restera, pour toujours on le souhaite, le plus grand débarquement militaire de tous les temps. Et donc, cette expression fait référence maintenant à un événement de grande ampleur : le lancement d’un produit, le début d’une opération marketing, par exemple. Rarement expression a été aussi simple à retenir et tomber dans le français courant. Il n’y a pas de hasard, juste le résultat d’une ou plusieurs actions et, ce 6 juin 1944, l’action fut gigantesque, suffisante pour que l’on se rappelle et continue à utiliser jour J !

  • Jour 156 – SaaS

    saasSaaS. Software as a Service. En gros, j’utilise ce dont j’ai besoin et juste ce dont j’ai besoin quand j’en ai besoin. Concept qui vient de la nuit des temps, car en fait, l’architecture des mainframes étaient organisée pour servir les utilisateurs en fonction de leurs besoins depuis des terminaux plus ou moins passifs. Tout le monde s’extasie aujourd’hui devant le cloud et le SaaS. Comment faire du neuf avec du vieux. Vous me direz, tout est éternel recommencement. Ce qui différencie le SaaS d’aujourd’hui de celui d’hier, c’est l’échelle et l’accès. L’échelle car on parle maintenant de millions d’utilisateurs simultanés accédant à de gigantesques centre de données. L’accès car il se fait de façon transparente depuis divers terminaux, PC, Mac, tablette, téléphone, smart TV, objets connectés, etc. La question n’est plus SaaS ou pas. La question est quand !