• Jour 155 – Visioconférence

    visioconferenceVisioconférence. Voilà une KOLOSSALE avancée technologique. Parler et voir son interlocuteur, voire participer à une conférence à plusieurs dans une expérience immersive avec de grands écrans. Avec la vision, on peut montrer, on peut utiliser les gestes et les expressions faciales, on peut décoder les signaux non verbaux, bref on communique mieux. Plus besoin de sauter dans un avion ou un train, plus besoin d’aller au bureau tous les jours. La visioconférence révolutionne doucement mais surement le travail et les relations. Avec des connexions internet de plus en plus présentes et rapides, et le développement du smartphone, la visioconférence va supplanter la voix. Il va falloir vous faire beau !

  • Jour 154 – Tabac

    tabacTabac. Une des plus belles saloperies que l’homme ait inventée et une des plus grandes hypocrisies des états. Fumeur pendant trop d’années, je suis tombé dans la cigarette parce que tous mes copains fumaient et que ça faisait bien. Ce que je ne savais pas à l’époque, c’était le pouvoir addictif de la nicotine. La première bouffée vous rend accroc et c’est quasiment foutu. Pourtant, cette première bouffée est on ne peut plus dégueulasse. De toutes les milliers de bouffées que vous prendrez par la suite, très peu sont réellement bonnes, ou en tout cas perçues comme bonnes. Car au final, chacune de ces bouffées donne à votre corps la dose de nicotine que votre cerveau réclame et vous remplis les poumons de goudrons et autres substances absolument ignobles. Car ne nous leurrons pas, le tabac est une drogue, mortelle et légale. J’ai mis près de trente ans à m’en débarrasser complétement. La meilleure chose qui soit ? Ne jamais commencer. La vie du fumeur est misérable !

  • Jour 153 – Innovation

    innovation2Innovation. Innover, changer, évoluer, un impératif pour toute entreprise, mais aussi tout individu. Sans innovation, pas de croissance. Il est évident que le confort a des vertus. Il a surtout un inconvénient majeur qui est de s’endormir, de ne plus rester vigilant. L’innovation oblige à sortir de sa zone de confort, à douter de ses certitudes et à prendre des risques. L’innovation n’est pas toujours technologique. Elle peut être organisationnelle, sociologique. Elle peut remettre en question les processus de l’entreprise. Mais une chose est sûre et certaine, une société qui n’innove plus est vouée à se faire doubler par un compétiteur. Et c’est parfois un nouvel entrant qui prend la place, une entreprise que personne n’a vu arriver. Alors, de temps en temps, faites voler vos certitudes en éclat et… innover !

  • Jour 152 – Echec

    FrustrationEchec. Il n’y a pas de réussite sans échecs. Tout le monde connait l’exemple du vélo. Avec toute la meilleure volonté du monde, il n’est pas possible d’apprendre à faire du vélo en lisant un livre ou en suivant un cours. Le seul moyen d’apprendre à faire du vélo est de se lancer et… de tomber. C’est en échouant à faire du vélo que l’on apprend à faire du vélo. Evidemment, si on arrête après la première chute, on ne saura jamais faire du vélo. Il va falloir tomber sans doute plusieurs fois, afin de comprendre comment tout cela fonctionne. Il est en de même de toutes les situations de la vie. C’est en essayant et en échouant que l’on finit par réussir. L’action et la résilience sont nécessaires au succès. Il convient alors de ne pas se laisser abattre par ses échecs, mais d’apprendre et de finir par toucher la réussite !

  • Jour 151 – Productivité

    productivitéProductivité. Voilà un des gros mots de nos sociétés modernes. Comment augmenter la productivité ? Comment faire plus avec moins ? Généralement, être plus productif signifie travailler plus. En réalité, c’est souvent travailler différemment. La mécanisation a permis des gains de productivité important. L’informatisation aussi. A titre individuel, augmenter sa productivité passe par une redéfinition des tâches accomplies et une plus grande concentration. Cependant, au final, l’important est la réalisation des objectifs. Un objectif réalisé dans les temps avec les moyens prévus et la qualité envisagée est le résultat d’un travail productif. Productivité vient de produire, ne l’oublions pas. La productivité est donc la mesure de la production d’un travail. Productivité et progrès sont liés, mais être productif, ce n’est pas travailler plus, c’est travailler mieux. Pas facile, mais essentiel !

  • Jour 150 – De Charybde en Scylla

    charybdeDe Charybde en Scylla. Non seulement l’orthographe de cette expression n’est pas phonétiquement simple, mais en plus son origine n’est connue que des hellénistes. Elle m’a été inspirée par la situation du président français. Politiquement, il est cuit. Economiquement, il est cuit. Socialement, il est cuit. Et pourtant, il résiste. Eh bien oui, il a été élu pour cinq ans ! Cela me rappelle la phrase célèbre de Mirabeau : « Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté nationale et que nous n’en sortirons que par la puissance des baïonnettes ». Et oui, les Français l’ont élu à une large majorité. Il va donc falloir le renverser par la puissance des baïonnettes (la révolution quoi) ou le supporter encore trois ans ! La France en sera peut-être à 20% de chômage, à zéro d’investissement étranger et juste au bord d’avoir une Le Pen comme président. Parce qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont roi. Mais là, le président n’est pas borgne, il est autiste, c’est Rain Man. « J’en entends qui disent que je suis nul, mais ouiiiii, je suis nul ! » Alors, oui, le président et la France vont de Charybde en Scylla, de mal en pis. Il reste aux commandes du Costa Francia qui coule doucement, couché sur son flanc. Mais non, il ne changera pas de cap, car il faut du temps aux réformes pour porter leurs fruits. Les américains appellent ça faire du « hopecasting » : des pronostics basés sur l’espoir (contraction de hope, espoir, et forecasting, prévision). Hopecaster, c’est comme jouer au loto, certes tous les gagnants ont joué, mais la chance de gagner est de une sur dix-neuf millions, soit une grille par semaine pendant 366 708 ans. Bonne chance M. Hollande ! J’ose espérer avoir tort !

  • Jour 149 – Excellence

    excellenceExcellence. Tant de médiocrité dans le monde et si peu d’excellence. Pourtant, l’excellence est ce à quoi tout un chacun devrait aspirer. Devenir excellent dans son métier, dans la vie. Douglas Kruger, orateur professionnel, parle de « posséder son industrie », c’est-à-dire de devenir le meilleur de sa profession en continuellement rechercher l’excellence. Il n’est pas devenu un des orateurs les plus recherchés par hasard. Comme un compagnon du devoir qui va polir une bille de bois pour la rendre parfaite, l’excellence permet de réaliser des œuvres d’art. L’excellence est un choix, elle a un prix et aussi ses récompenses. On pense, à tort, que l’excellence est réservée à un cercle de privilégiés. Mais l’excellence existe partout et commence par tout un chacun, vous, moi. L’excellence nécessite de la sueur et plus d’effort que la médiocrité. Il ne tient qu’à chacun d’en faire le choix !

  • Jour 148 – Inspiration

    inspirationInspiration. Ce matin, je suis en manque d’inspiration. En fait, pas tout à fait, mais les idées se bousculent et aucune n’est originale. Etre inspiré ne semble pas être chose simple. Il est des jours où on n’a pas d’idée, pas d’inspiration, rien ne semble venir. Pourtant, la méthode est simple et connue : commencer ! Vous devez écrire quelque chose et les mots ne viennent pas ? Écrivez ce qui vous passe par la tête, n’importe quoi ! L’action mettra en œuvre les bonnes parties du cerveau et l’inspiration viendra d’elle-même, sans que vous vous en aperceviez. Vous devez produire cette présentation importante pour un investisseur et ne savez pas par où commencer ? Prenez la première idée qui passe même si elle ne vous plait pas et partez de là ! C’est le brouillon nécessaire à la libération des idées. Edison a dit que le génie est fait d’un pourcent d’inspiration et de quatre-vingt-dix-neuf pourcent de transpiration. Commencez par transpirer, l’inspiration viendra !

  • Jour 147 – Raison

    risqueRaison. Est-il raisonnable d’aimer ? Ce fut le sujet de mon bac philo ! Pas de quoi parader, j’eu juste la moyenne. Mais la raison est-elle inhibitrice ? Sois raisonnable ! Combien de fois n’a-t-on entendu cette injonction ! Car être raisonnable, ce n’est pas franchir la ligne jaune, rester dans ce qui est « acceptable ». Mais Christophe Colomb était-il raisonnable ? Et Rosa Park ? Et de Gaulle ? Et Felix Baumgartner ? On confond souvent raison et risque calculé. La raison ferme des portes, le risque en ouvre. Prendre un risque comporte des dangers. Etre raisonnable en comporte un énorme : supprimer la récompense potentielle. Pas de bras, pas de chocolat dit l’histoire drôle. Pourtant, cette phrase reflète cette raison qui nous fait nier un futur potentiel. Rien de grand ne s’est fait de manière raisonnable, il y a toujours eu un grain de folie bousculant l’ordre établi. Etre raisonnable ? Une autre façon de tuer ses rêves !

  • Jour 146 – Abstention

    abstentionAbstention. Comme je le disais hier, le premier parti de France c’est l’abstention, pas le FN. Que le FN fasse un score historique n’a rien d’étonnant, c’était annoncé. Cela donne même 35% pour les extrêmes que l’on peut réunir sans rougir. Maintenant, plus de 50% de français, une majorité donc, n’ont pas été voter. Sanction, désintérêt ? Non, un message disant « nous ne servons à rien, nos votes ne servent à rien ». Un message disant « je n’ai pas compris que j’ai le devoir de voter ». La démocratie c’est le pouvoir entre les mains du peuple qui s’exprime pacifiquement par le vote. Nos élites vont-elles entendre ce message ? J’en doute ! La crise est profonde. La France est le pays de la collaboration et… de la résistance. Celui de l’Empire et… de la Commune. Celui de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. La tentation des extrêmes et de l’abandon est réelle et elle s’est exprimée hier. Osons être confiant !