• Jour 185 – Justice

    justiceJustice. Il en est beaucoup question ces jours-ci. Elle accapare le devant de la scène en France. Le fait est que le monde n’est pas juste puisqu’il est humain d’une part et qu’une logique n’est pas forcément celle de tout le monde. Certes la justice tend à être impartiale, mais elle ne peut l’être totalement, tant les lois sont sujettes à interprétation. C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’y a pas qu’une seule chambre où l’on rend la justice et que l’on peut faire appel d’une décision. Là où l’injustice prévaut est face au temps. Il est des affaires qui mettent des années quand d’autres sont résolus en mois, voire en jour. Car la justice est aussi une affaire de média et l’homme est un loup pour l’homme, alors quand il y a du sang physique ou virtuel, les choses vont étonnement parfois plus vite. Pour finir, l’emporte-pièce est manié facilement, pourtant il élude la réalité globale. La justice est ce qu’elle est, essentielle, mais pas toujours juste.

    Mise à jour – Le billet de JM Aphatie ce matin sur RTL évoquait l’affaire Sarkozy et revenait sur les agissements de la justice. Il a clairement exprimé que si la Justice fait son travail dans cette affaire, elle le fait avec une réelle volonté d’humilier. Il évoque l’affaire DSK dans lequel le parquet avait fourni de fausses informations à la presse afin de veiller à la tranquilité d’esprit et de corps de DSK. Il est clair quand dans l’affaire qui occupe les journaux ce jour, cette tranquillité n’est pas recherchée. 15 heures de garde à vue puis une mise en examen à deux heures du matin, cela relève plus de la volonté de détruire physiquement et moralement que de rendre la justice. Mais comme dirait JM Aphatie, c’est juste mon avis.

  • Jour 184 – Le changement c’est maintenant

    changementLe changement c’est maintenant. Ça vous dit quelque chose non ? Eh bien oui, mais je pense qu’à l’époque (pas si lointaine) je n’avais pas vu la portée quasi philosophique de cette phrase. Car, quand on fait un tant soit peu d’introspection, on a tous quelque chose à changer : arrêter de manger du sucre, commencer les cours de piano qu’on a arrêté il y a des années, se mettre à jardiner, etc. Tout ceci, plus on repousse, moins on en fait. Alors, le changement c’est maintenant. Ce que vous voulez changer, c’est maintenant qu’il faut le commencer. Demain n’existe pas encore et hier n’existe plus, seul le moment est bien réel. Alors ce changement, c’est quand ?

  • Jour 183 – Partage

    partagePartage. Quand j’étais gamin, partager était quelque chose de normal, voire de rechercher. Partager un morceau de pain, partager ce que l’on savait, partager sa richesse, etc. Puis le temps de l’individualisme est venu. Aujourd’hui le partage est l’apanage de millions d’associations qui organisent, institutionnalisent et parfois commercialisent le partage. Mais le partage est un choix que certains font naturellement et auquel d’autres ne pensent pas.

    Le partage se nourrit du sourire de l’autre, mais parfois – souvent – juste du bien-être ressenti. Le partage est un don de temps, ce bien intangible si précieux, que tout le monde possède et qui pourtant n’a pas, pour chacun, la même valeur. Tout le monde a quelque chose à partager, il suffit juste de commencer !

  • Jour 182 – Ténacité

    tenaciteTénacité. Premier juillet, premier jour du second semestre de l’année et cent quatre-vingt-deuxième billet. Quand je me suis lancé le défi d’écrire un billet tous les jours de cette année sur l’idée du jour, je ne savais pas si j’aurais non seulement les idées mais surtout la ténacité d’écrire tous les jours quelques mots. Je viens de franchir la moitié de l’année, mais pas la moitié des billets, par le mystère du court mois de février, la moitié sera franchie demain. Qu’importe cette histoire de moitié, je suis fier et surtout content d’avoir créé une nouvelle habitude qui me donne autant de plaisir et fait jaillir autant d’idées. Cela montre surtout l’effet positif de la ténacité dans une tâche. Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort disait Nietzsche. Ce sont aussi vos habitudes positives qui vous rendent plus fort ! Soyez tenace et croyez en vous !

  • Jour 181 – Tous les jours comptent

    tous les joursTous les jours comptent. Il est amusant (pas sûr que ce soit le bon mot, mais bon), il est amusant donc de constater comment certains jours semblent avoir plus de valeur que d’autres. Aujourd’hui 30 juin est la clôture fiscale de nombreuses entreprises nord-américaine, dont la mienne. Tout le monde est sur le pont pour rentrer toutes les commandes qui sont dans les livres, comme si la vie de chacun en dépendait (bon, pas la vie, mais les bonus, c’est certain). Pourtant, physiquement, ce n’est qu’un jour comme les autres : le soleil va se lever, puis se coucher, chacun va vaquer à ses occupations, etc.

    Si chaque jour était vécu comme le dernier (de l’année fiscale et de sa vie tout court), il aurait un goût particulier, une texture unique et un relief extraordinaire. Alors que l’on soit le 30 juin, le 16 octobre ou n’importe quel autre jour, dites-vous qu’une fois passé ce jour ne reviendra plus jamais, vraiment plus jamais. Alors, chaque seconde compte, chaque minute compte, chaque jour compte, vivez à fond !

  • Jour 180 – Nationalité

    nationNationalité. Entre les sorties de Marine Le Pen sur la double nationalité et la communauté algérienne française fêtant la qualification de l’équipe d’Algérie pour la huitièmes de finale de la coupe du monde de football, la question de la nationalité s’invite sur le devant de la scène. Mais en même temps, celle de la nation. La nation : un concept fédérateur politique, économique et social. Malheureusement, le social tend à se déliter, faute aux communautarismes locaux et étrangers. L’économique ne suffit plus tant la mondialisation cherche à effacer les frontières. Ne reste plus que le politique que le peuple abhorre doucement mais surement. La nation est-elle donc appelée à s’effondrer ou à s’effacer ? Oui ! Car le monde n’est pas fait de nations qui ne sont qu’une construction politique, mais de tribus qui forment liant social et économique. Reste à trouver le bon modèle pour faire vivre ces tribus en paix et en collaboration dynamique et respectueuse. Le monde de demain est fascinant !

  • Jour 179 – Erreur

    erreurErreur. Qui n’a jamais fait d’erreur n’a jamais rien fait ! L’erreur est naturelle devrais-je dire. Elle fait partie de notre quotidien. Le problème est que l’erreur est stigmatisée à l’école par la mauvaise note. Une erreur et ce sont quelques points en moins. De fait, l’erreur est inhibitrice, alors qu’elle devrait au contraire être source d’action. Je fais une erreur, j’apprends de cette erreur et peut passer à autre chose. L’erreur est donc une étape nécessaire du processus d’apprentissage.

    Alors, oui, on n’est jamais très fier d’avoir fait une erreur. Pourtant, on devrait l’être, car elle est un signe de notre action. Il n’existe pas de succès qui ne soit précédé d’erreurs.

  • Jour 178 – Prospect

    prospectProspect. Il y a des prospects partout encore faut-il avoir une stratégie pour les attirer. Euh, c’est quoi un prospect ? C’est un client en devenir ! Cependant, passer du statut d’inconnu à celui de prospect puis à celui de client nécessite des efforts. Des livres, que dis-je, des bibliothèques ont été consacrées à la prospection commerciale et à l’art de faire payer ces prospects pour qu’ils deviennent des clients.

    Cependant, il n’existe à mon sens que deux règles à respecter pour créer des prospects et des clients : le désir et la confiance. Le désir de votre produit ou service, et la confiance en votre société. Le succès commercial se résume donc aux réponses à deux questions : mon produit est-il désirable ? Ma société inspire-t-elle confiance ? Facile non ? Pas simple !

  • Jour 177 – Café

    cafeCafé, thé et consort. Quel est le secret d’une bonne campagne commerciale ? L’imagination, le design, le prix ? Le produit ! On parle souvent de marketing mix : Prix, Produit, Place, Promotion. Mais on oublie qu’un mauvais produit peut se vendre à coût de promo ou d’un bon mix canal, y compris à un prix mal étudié. Un bon produit nécessite aussi un bon prix, un bon canal et une bonne promo. Cependant, c’est le produit et l’innovation qui en font un champion. Le café est-il un produit nécessaire ? Non, on peut s’en passer. Priver quelqu’un d’un café et il va vivre. Cependant, offrez-lui la possibilité d’avoir un café et il va en consommer. Si vous pouvez faire de votre produit le café du consommateur, il va se vendre sans effort particulier, en raison de son unicité. Ajoutez-y une caractéristique unique, comme ces petites capsules qui fonctionnent avec la machine qui va bien et vous avez une « cash cow ». C’est le produit qui fait le succès, pas les autres P. Allez, je vais m’en jeter un petit, comme on dit !

  • Jour 176 – Faits

    faitsFaits. Quand il y a un crime, l’émotion est à son paroxysme, mais les enquêteurs recherchent des preuves, des faits qui peuvent expliquer le crime et déjouer l’auteur. Pourtant, quand on entend aujourd’hui les grèves, les informations diverses et variées qui appellent des interventions pleines d’émotion, on devrait se demander où sont les faits, les preuves ? Pas l’histoire, juste les faits qui assoient ce qui se dit. Seuls les faits permettent de dépassionner le débat. On peut toujours contredire des faits par d’autres faits, mais on rentre alors dans un autre débat concernant l’importance de ces faits. Il est crucial de ne pas laisser les émotions brouiller votre vue. Il est évident que nous sommes des êtres émotionnels et que toute annonce a un impact sur nos émotions et notre réaction potentielle. Il convient cependant de raison garder et d’en revenir aux faits, rien qu’aux faits !