Étiquette : Décision

  • Aujourd’hui, j’ai vidé ma liste de tâches ! Comme hier !

    Article (Original article in English) paru dans le Matinal du 18 octobre 2011.

    Tous les gens que je rencontre ou qui travaillent avec moi disent que le monde devient de plus en plus dur et qu’ils n’ont pas assez de temps pour vivre la vie qu’ils veulent ! Vous sentez-vous aussi débordé ? Pensez-vous que 24 heures ne sont pas suffisantes ? Si oui, continuez à lire…

    Il y a quelques années, je n’avais jamais assez de temps pour faire tout ce que j’avais à faire. J’ai été un exemple vivant des 2 semaines de travail en une semaine. Puis, j’ai commencé à m’organiser et à viser l’excellence dans toutes mes actions. Chaque jour, je finis ma journée avec une liste de tâches vide. Bien sûr, la première question à se poser est de savoir si vous avez une liste de tâches ? Avez-vous planifié votre journée ou est-ce la journée qui vous guide ? Êtes-vous dans le siège du conducteur ?

    Mon père me disait qu’il y a seulement trois types de personnes sur cette planète: ceux qui font les choses, ceux qui regardent ce qui se passe et ceux qui se demandent ce qui s’est passé. Mon expérience m’a appris que, s’il n’est pas toujours confortable de faire bouger les choses, c’est , au final, le comportement le plus gratifiant ! Mais, pour faire bouger les choses, vous avez besoin de planifier ! La meilleure façon de planifier un projet est de le découper en petites tâches et de consigner ces tâches dans votre agenda. Ceux qui échouent à planifier, planifie d’échouer !

    Que vous utilisiez un ordinateur, un agenda papier ou tout simplement un bloc-notes, voici un exercice de planification simple que je vous conseille de faire:

    1 – Chaque début de semaine, dressez une liste de ce que vous avez besoin de réaliser dans la semaine ! Confirmez chaque réunion à laquelle vous devez assister et annulez toutes les réunions qui ne vous aident pas à atteindre vos objectifs.

    2 – Chaque début de journée, décidez des livrables de la journée. Attribuez un début et une durée à toutes les tâches. Gardez un tampon d’une heure pour retourner les appels téléphoniques, accueillir des événements imprévus, ou simplement vous détendre.

    3 – Chaque fin de journée, vérifiez que votre liste de tâches est vide. Dans le cas contraire, replanifiez les tâches qui n’ont pas pu être réalisées. Assurez-vous que vous comprenez pourquoi elles ne l’ont pas été.

    4 – Chaque fin de semaine, vérifiez que vous avez atteint vos objectifs et vidé votre liste de tâches. Vous devriez vous retrouver chaque semaine avec un esprit libre afin que vous puissiez planifier la semaine suivante en conséquence.

    Tout ceci doit être mis dans une perspective plus large, en fonction de vos objectifs annuels, ainsi que de ceux des cinq et dix prochaines années, mais ceci est pour un prochain article !

  • Blogging, le retour

    La décision est prise, je reviens, j’ai plein de choses à dire et ce blog est certainement le meilleur moyen de partager mes idées, rencontres et observations. Stay tuned!

  • La volonté de faire face

    Je voulais partager ce soir ma rencontre du jour. J’ai eu l’immense joie de rencontrer Debra Searle. Comme avec Erik Décamp, ce sont des instants rares. Des rencontres de gens normalement exceptionnels. Debra a « juste »  traversé l’atlantique à la rame en solitaire. Ce qui en fait un exploit hors du commun est qu’il s’agissait d’une course en double et que son mari a dû abandonner après une semaine. Et Debra a décidé de continuer seule.

    De un mois et demi prévu, la traversée a duré trois mois et demi. 110 jours de doute, d’angoisse, mais aussi de joie et surtout de solitude. Debra raconte avec une candeur inimitable son expérience et partage ses règles de vie pendant la traversée qui en ont fait un exploit.

    C’est une grande leçon de vie, de courage et de tenacité qui rappelle que, oui, tout est possible. C’est « juste » une question de volonté et de travail d’équipe. Merci Debra!

  • Règle numéro 6 : l’obstination

    Si vous avez des enfants vous avez sans doute remarqué une caractéristique majeure chez ces chères petites têtes blondes :

    • quand ils sont petits (moins de 6 ans), leur capacité à jouer pendant des heures avec le même jouet (d’ailleurs généralement un jouet insignifiant) et a essayer des centaines de fois une chose particulière, qu’il s’agisse d’accrocher un wagon à une locomotive où à faire le même dessin ad nauseam ;
    • quand ils sont adolescents, leur capacité à tenir tête pendant des jours, jusqu’à avoir gain de cause.

    Cela s’appelle l’obstination. Il semble qu’avec l’âge, chez la plupart des gens, l’obstination disparaisse ou se transforme en bêtise. Car que l’on ne s’y méprenne pas, dans le cas de nos enfants, l’obstination est un moyen d’obtenir à coup sûr ce qu’ils veulent, sans prendre en compte le facteur temps. Dans notre monde moderne, le facteur temps joue un rôle important. La préférence allant au tout de suite, ou au plus vite possible : le fameux ASAP, As Soon As Possible !

    L’inconvénient énorme avec ASAP est que si le résultat n’est pas obtenu « dès que possible », on jette l’éponge et on passe à autre chose. On voit alors de nombreuses personnes passer d’échec en échec. Car, là encore, il n’est pas de réussite sans échec. Que celui qui a appris à faire du vélo sans au préalable tomber plusieurs fois, parfois des dizaines, lève le doigt. Ce n’est qu’à force d’essai que l’on fini par « apprendre » à faire du vélo !

    Evidemment, chaque échec doit faire l’objet d’une analyse et d’un apprentissage, mais il ne doit pas arrêter les efforts. Comment nous éclairerions-nous si Edison avait jeté l’éponge après son millième essai pour créer la lampe à incandescence ? Il en testera plus de 6000 ! L’obstination est un vice et une vertu. Un vice car une obstination aveugle entraine à la folie. Une vertu car à force d’obstination éclairée, on finit toujours par triompher.

    Alors qu’elle rapport avec la crise, vous demandez-vous ? Et bien tout ! Toutes les crises ont une fin. Celle-ci n’échappera pas à la règle. En attendant, elle fournit un excellent laboratoire d’obstination. Si quelque chose vous tient à cœur, obstinez-vous ! Je reviens dans un prochain billet sur comme cultiver l’obstination et sur comment faire en sorte que votre obstination soit toujours une vertu.

  • Un p’tit coup de pub … optimiste …

    Merci Jean pour ce nouveau blog et pour ta vision des choses… Je te cite, car cela résume bien ma philosophie de la vie et donc celle qui sous-tend l’existence de ce blog (et certainement du tient) :

    • délogez l’excusologue qui sommeille en vous – je renchérirai en disant que je préfère une erreur à une excuse. On apprend d’une erreur, on n’apprend rien d’un excuse (voir le chapeau de ce blog : il n’est de rédemption que dans l’action…et qui dit action, dit erreur, correction d’erreur, puis succès)
    • Si vous pensez que tel projet est possible, il le sera – là encore, tu es ce que tu crées, ou tu deviens ce à quoi tu penses. Cela nous ramène à mon précédent billet sur les bonnes résolutions. Ecrivez vos objectifs, croyez-y et tenez bon (et agissez sans relâche) – Si vous voulez un exemple de « fou » qui a cru à ses projets et a vécu une vie d’une richesse incroyable, je vous conseille les livres de Bernard Moitessier et cette citation de lui : « Tout ce que les hommes ont fait de beau et de bien, ils l’ont construit avec leurs rêves… »
    • Si vous pensez en revanche que votre projet est voué à l’échec, il le sera aussi – Il est crucial pour tout projet d’y croire dur comme fer, d’en être enthousiaste et passionné et d’affronter courageusement tous les obstacles. Ne vous arrêtez pas au premier coup dur. Prenez exemple sur vos enfants (si vous en avez) ou ceux de vos amis qui ont appris le vélo : il a fallu plusieurs chutes pour savoir pédaler correctement. Quelle fierté ensuite de faire du vélo. Il en va de tous les projets comme du vélo. Je ne connais personne qui n’a pas chuté plusieurs fois avant de voir un projet qui lui tenait à coeur se réaliser (parfois au centuple de ses espérances).

    Sur ce, je te souhaite un grand succès mon ami. Tu m’as donné la pêche pour la soirée (après une journée de travail plus qu’éprouvante pour les nerfs et l’optimisme)… Merci.