Procrastination. J’adore ce mot. Remettre à demain ce qu’on peut (peut-être) faire le lendemain. Je suis un procrastinateur professionnel ! J’ai eu des remords pendant des années, puis j’ai décidé de ne plus m’en faire, car j’ai découvert que je n’étais pas le seul. Depuis, le procrastine moins. Comme quoi le prise de conscience engendre parfois l’action.
Mais alors, là où je me marre, c’est qu’en cherchant la définition de la procrastrination et surtout ces symptômes cliniques, je suis tombé sur son équivalent, l’oblomovisme. Terme imaginé par l’écrivain russe Gontcharov pour faire référence à l’apathie d’Oblomov, le héros d’un de ses romans. Comme quoi, la langue est un bonheur incroyable. Moi qui me croyais procrastinateur, je me découvre oblomovien. Quelle belle soirée !
En attendant, j’ai fini ce billet que je pensais initialement remettre à demain.
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