On entend souvent dire que les Français sont un peuple qui ne fait que se plaindre. C’est sans doute vrai ! On lit dans la presse anglo-saxonne que si les Français se plaignaient et faisaient la grève, c’était pour préserver leur qualité de vie “à la française”. Si c’est vrai, c’est d’un pénible !
Le problème des plaintes est qu’à force de les entendre, on ne les entend plus, elles font partie du paysage. Comme les grèves en France, elles sont devenues “normales”, elles font partie du paysage ! Pas un jour sans qu’une CSP (catégorie socio-professionnelle) me soit en grève. Pas un jour sans qu’on voit à la télé tel ou tel personnage se plaindre des retraites, du temps qu’il fait, de la couleur de la façade de son voisin, etc.
Et bien moi, je me plains de ceux qui se plaignent, qui, au final, n’ouvrent pas les yeux sur la beauté du monde et sur la myriade d’opportunités qui s’y trouvent. En réalité, je ne m’en plains pas, je les ignore. J’ai depuis longtemps éliminé de ma vie les pleurnichards. Ce sont les solutions qui sont intéressantes, pas les problèmes !
Si vous êtes comme moi, je vous propose le petit jeux suivant. A une personne qui se plaint, posez-lui la question : “Mais, que fais-tu pour résoudre le problème que tu m’exposes ?” Les réponses sont souvent intéressantes, car la plupart des personnes ne font rien pour résoudre le problème à part s’en plaindre. Et c’est là que le bât blesse chez les Français : tout le monde se plaint de tout et n’importe quoi, surtout des choses sur lesquelles ils n’ont pas de contrôle.
Un des secrets d’une vie épanouie est de ne pas se préoccuper des choses sur lesquelles on n’a aucun contrôle. Une fois ces problèmes évacués de sa vie, on peut les considérer comme des contraintes avec lesquelles vivre. Un peu comme les impôts. Soit vous cherchez à en payer moins, soit à gagner plus pour qu’il en reste plus à la fin de la journée, soit à trouver une résidence fiscale plus avantageuse. Mais ça ne sert à rien de se plaindre des impôts sans rien faire.
Ma philosophie de vie est de ce fait d’une simplicité déconcertante : je construis ma vie en tenant compte des contraintes que la vie en société impose et j’avance sans me plaindre. D’où le titre de ce billet, je n’ai pas à choisir entre me plaindre ou avancer, je ne me plains pas ! Et pour ceux qui se plaindrait, je les invite à prendre un avion et à aller, par exemple, passer quelques jours à Kinshasa (j’ai pris la capitale de la République Démocratique du Congo car c’est personnellement un souvenir exceptionnellement marquant). Ça remet bien les idées en place ! Je vous promets qu’après un tel séjour se plaindre relève de la correctionnelle.
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