Je le savais que j’reviendrais… Bon d’accord c’est pas la première fois que j’y reviens et que je m’en retourne. Comme c’est le début d’année, c’est le temps des bonnes résolutions, qu’il faudra tenir toute l’année durant. Alors entre les bonnes résolutions, la nouvelle version de Writer 2011, le commentaire d’Axelle et cet article du Monde, il est temps de s’y remettre. D’autant que mes dix commandements ne sont pas finis et vont faire l’objet d’une refonte.
Commençons par le commentaire d’Axelle que je remercie au passage. Pour les ceusses qui n’ont pas suivi, Axelle réagit à une phrase de mon dernier billet : “Un des secrets d’une vie épanouie est de ne pas se préoccuper des choses sur lesquelles on n’a aucun contrôle”. Le commentaire d’Axelle m’indique que cette phrase peut en effet être mal interprétée, alors qu’elle renferme un des plus grands secrets de la réussite et de l’épanouissement personnels et professionnels. La question qu’Axelle pose est excellente: “Est-ce normal de n’avoir aucun contrôle sur certaines choses ?” et je m’en vais y répondre par un simple Oui, c’est tout à fait normal:
- Ai-je du contrôle sur le prix du pétrole ? Non, mais j’ai le pouvoir de tout faire pour consommer moins de pétrole.
- Ai-je du contrôle sur les inondations en Australie ou au Pakistan ? Non aucune, mais je peux décider de participer aux efforts pour aider les populations sinistrés.
- Ai-je du contrôle sur la bêtise ambiante à la télévision ? Non, mais je peux choisir de ne pas la regarder.
- Ai-je du contrôle sur les hausses d’impôts ou l’augmentation de la durée de cotisation des retraites ? Non, à moins de faire de la politique et de tout faire pour rentrer au gouvernement, et si on n’a pas cette ambition de faire en sorte de réfléchir à comment faire en sorte de ne pas être impacté trop durement par ces décisions.
- Ai-je du contrôle sur la pauvreté au coin de ma rue ? Pas vraiment, mais je peux décider de m’impliquer dans une ONG qui lutte pour la réduction de la pauvreté.
Et je pourrais multiplier les exemples. Donc le fond de ma pensée et pour répondre à la question d’Axelle, loin de moi l’idée d’être indifférent au monde qu’y m’entoure. Nous en faisons partie, il est donc important, primordiale même, d’en être acteur et non simple spectateur indifférent. Maintenant, je ne fais pas partie de la populace qui bave devant le Juste Prix et qui crache sur le SDF du coin de la rue, soit dit en passant, pour la bonne et simple raison que je pilote ma vie et que je ne la laisse pas piloter par autrui, même si bien entendu je dépends aussi des décisions d’autres personnes qui interagissent avec moi, parfois sans le vouloir réellement.
Donc en conclusion, il convient de choisir ses combats, d’en être acteur et de laisser tous les autres auxquels on ne peut rien, car on n’est pas un surhomme ou une sur-femme et qu’il convient de faire des choix ! C’est d’ailleurs sans doute une des choses les plus difficiles à faire !
A la prochaine pour parler de la crise. Heu, la crise, quelle crise ?
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