Catégorie : Idées

  • Jour 252 – Confort et ambition

    ambitionConfort et ambition. Alors que je réfléchissais à mon avenir professionnel et reflétait sur les dernières années, les idées de confort et d’ambition me sont venues à l’esprit. Peut-on être ambitieux et être confortable à la fois ? L’ambitieux n’est-il pas celui qui repousse en permanence sa zone de confort ? L’ambition ne requiert pas de vouloir toujours se mettre en difficulté ? A l’inverse, le confort est-il l’antithèse de la prise de risque et donc de l’ambition. Si je suis confortablement assis dans une situation, vais-je prendre le risque de rechercher un challenge supplémentaire qui aura pour effet de me sortir de ce confort.

    C’est justement l’idée erronée du confort sur laquelle s’appuient les syndicats ouvriers. Ne rien changer qui risque de déstabiliser le confort tout relatif des employés et ouvriers. Fermer les yeux aux évolutions du monde et faisant croire que le changement est forcément pour le pire. Ce faisant, toute ambition est tuée dans l’œuf et donc tout risque. On endort les gens en leur faisant croire que le confort est le seul moyen de se protéger des risques. Il s’agit en fait de l’exact opposé. C’est le confort qui est risqué. Ce ne sont pas les espèces qui se sont adaptées qui ont disparues, ce sont celles qui n’ont pas su changer.

    L’ambition engendre forcément l’inconfort, mais en fait elle ne fait que repousser ses limites actuelles du confort, et à en établir de nouvelles. Etre ambitieux, ce n’est pas renoncer au confort, c’est chercher à grandir, à repousser ses limites, à affronter ses peurs et au final à redéfinir son confort.

  • Jour 251 – Lundi

    lundiLundi, la dure réalité de la semaine. Je ne sais pas pour vous, mais le lundi matin est toujours plus difficile que le reste de la semaine (mettez dimanche si vous vivez dans un pays musulman). C’est une nouvelle semaine qui commence et on a du mal à se mettre en route. Un peu comme un moteur froid qu’il faut faire chauffer avant d’emmener dans les tours. Deux astuces que j’utilise pour minimiser le temps de chauffe et cette difficulté hebdomadaire : planifier la semaine le dimanche soir en mettant une tâche importante dès le lundi matin, et aller se coucher un peu plus tôt que d’habitude le dimanche soir.

    Simple ? Pas tout le temps. Mais avec un peu de discipline et surtout une violente envie de démarrer la semaine sur les chapeaux de roue, cela devient une habitude simple et efficace. Du coup, le lundi matin ne pose plus de problème. On se lève rasséréner par une bonne nuit un peu plus longue qu’accoutumée et une furieuse envie d’en découdre. Une fois de plus, à petite action, grand effet !

  • Jour 250 – Départ

    départDépart. Le départ est toujours un moment difficile. Partir c’est mourir un peu. On laisse derrière quelque chose ou quelqu’un. Le départ c’est aussi l’espoir du retour, l’excitation de la découverte, le risque du voyage. Sans départ, rien de nouveau. Sans départ, pas de risque. Sans départ, pas de retour.

    A titre personnel, j’adore les départs. Ils ne sont pas toujours faciles et drainent leurs lots d’émotions, mais ce sont les départs qui me font apprécier les petites choses du quotidien qui parfois deviennent invisibles et qui pourtant ont toutes leur importance.

    Partez ! Loin ou près. Une heure ou un an, mais partez. Ce n’est que dans le voyage aussi court soit-il que l’homme découvre le monde qui l’entoure et lui permet de grandir et de se découvrir.

  • Jour 249 – Envie et jalousie

    envieEnvie et jalousie. Péché capital que l’envie. Pourtant, c’est ce qui fait tourner le monde, ne nous leurrons pas. L’envie de mieux, de plus confortable, de plus rapide, de plus luxueux. Le marketing nous bombarde d’images pour nous donner envie et pour nous expliquer pourquoi il nous faut le dernier téléphone, ordinateur, écran plat, etc.

    De l’envie nait la jalousie. Jaloux du voisin qui s’est offert la dernière voiture à la mode, neuve en plus. Jaloux du collègue qui a reçu une promotion alors qu’elle aurait dû nous revenir. Jaloux de cet illustre inconnu au bras d’une somptueuse créature. Et j’en passe. Envie et jalousie sont de puissants moteurs pour nous faire avancer. Ce sont aussi de puissants défauts qui nous font oublier, un, que tout se mérite, deux, que derrière ce qui ressemble à une réussite se cache une histoire parfois longue et douloureuse.

    La société de consommation s’est construite sur l’envie et la jalousie. Arrêtez-vous cependant quelques instants. Qu’est-ce qui vous fait réellement envie, là tout au fond ? Si les ressources ne vous manquaient pas, que voudriez-vous faire ? Quelles sont les étapes pour y arriver ? Qu’est-ce qui vous empêche de vous y employer ? Inutile de cultiver la jalousie, mettez-vous au travail et dites-vous que le chemin pour arriver à vos rêves n’est ni rapide, ni linéaire, mais aussi long soit-il, il commence par le premier pas !

  • Jour 248 – Travailler moins, travailler mieux ?

    travail dangerTravailler moins, travailler mieux ? 39 heures, 40 heures, 35 heures, 4 heures, demandez à 10 personnes, elles vous diront des choses différentes. Il est certain qu’en un siècle la durée légale du travail a diminué. On nous dit qu’elle va continuer à diminuer alors que l’oisiveté va augmenter, car de toutes les façons, il n’y a aura pas assez de travail pour tout le monde. Au cas où vous n’auriez pas remarqué, il n’y en a déjà pas assez, vue les millions de chômeurs partout dans le monde.

    Mes grands-parents, paysans de leur état, paix à leur âme, avaient sans doute une autre vision de la chose. Il en est de même aujourd’hui de nombreux petits exploitants agricoles ou artisans : les 35 heures, ils les aiment tellement qu’ils les font deux fois par semaine. Si vous voulez que votre vache donne du lait, il faut vous en occuper et la traite n’attend pas. Et puis au prix du travail dans les beaux pays d’Europe, embaucher n’est pas possible. Il faut payer tous les chômeurs et pour ça il faut cotiser à l’assurance chômage… Et oui ce sont ceux qui ont la chance de travailler qui payent ceux qui n’ont pas ce privilège. Car celui qui a du travail va devenir un privilégié !

    Alors faut-il travailler moins pour travailler mieux ? Pour la majeure partie des populations certainement, pendant que certains trimeront pour des salaires de misères (les artisans, les paysans, etc.) et que d’autres bosseront comme des fous pour de très très gros dividendes. L’équation n’est pas simple, mais une chose est certaine, l’industrie des loisirs va continuer à croitre pour traire les employés qui travailleront moins et auront donc plus de temps libre… Choisi ton camp camarade : exploitant ou exploité !