Catégorie : Idea

  • Sortir de la boîte !

    S’il est un livre de développement personnel à lire, c’est celui-là !

    J’ai eu la chance la semaine dernière de participer à la formation associée au livre, animée par Jim Ferrell, co-fondateur de l’institut Arbinger et co-auteur du livre. Ça a été la meilleure formation professionnelle à laquelle il m’a été donné d’assister, une expérience personnelle fantastique et certainement un tournant dans ma vie.

    Sortir de la boite n’est pas un autre livre plein de techniques plus ou moins utiles. C’est un livre qui précède toute technique. C’est un livre qui explique comment vivre en harmonie avec les autres et surtout, dans le monde de l’entreprise, comment atteindre des sommets de performance !

    Passionné par le développement personnel, j’ai rarement été frappé comme je l’ai été par Sortir de la boîte. Il est difficile de résumer un tel livre en quelques lignes. Ce qui frappe cependant, c’est la simplicité du concept ! Être dans la boîte, c’est être sourd aux besoins des autres, sortir de la boîte, c’est accepter la différence. Sortir de la boîte n’est pas être sourd à ses propres besoins, sortir de la boîte n’est pas accepter de se faire marcher dessus. Sortir de la boîte, c’est accepter de voir autrui comme une personne et non comme un objet qui sert nos objectifs personnels.

    Cela peut paraitre puéril, simplissime, voire idiot, mais quand on y réfléchit sérieusement d’un point de vue personnel ou professionnel, cela prend tout son sens. Je vous invite donc à acheter ce livre (ou à me l’emprunter pour ceux qui vivent à proximité) et à appliquer ce principe de base : toujours considérer autrui comme une personne.

  • Et c’est reparti pour un tour…

    Je le savais que j’reviendrais… Bon d’accord c’est pas la première fois que j’y reviens et que je m’en retourne. Comme c’est le début d’année, c’est le temps des bonnes résolutions, qu’il faudra tenir toute l’année durant. Alors entre les bonnes résolutions, la nouvelle version de Writer 2011, le commentaire d’Axelle et cet article du Monde, il est temps de s’y remettre. D’autant que mes dix commandements ne sont pas finis et vont faire l’objet d’une refonte.

    Commençons par le commentaire d’Axelle que je remercie au passage. Pour les ceusses qui n’ont pas suivi, Axelle réagit à une phrase de mon dernier billet : “Un des secrets d’une vie épanouie est de ne pas se préoccuper des choses sur lesquelles on n’a aucun contrôle”. Le commentaire d’Axelle m’indique que cette phrase peut en effet être mal interprétée, alors qu’elle renferme un des plus grands secrets de la réussite et de l’épanouissement personnels et professionnels. La question qu’Axelle pose est excellente: “Est-ce normal de n’avoir aucun contrôle sur certaines choses ?” et je m’en vais y répondre par un simple Oui, c’est tout à fait normal:

    • Ai-je du contrôle sur le prix du pétrole ? Non, mais j’ai le pouvoir de tout faire pour consommer moins de pétrole.
    • Ai-je du contrôle sur les inondations en Australie ou au Pakistan ? Non aucune, mais je peux décider de participer aux efforts pour aider les populations sinistrés.
    • Ai-je du contrôle sur la bêtise ambiante à la télévision ? Non, mais je peux choisir de ne pas la regarder.
    • Ai-je du contrôle sur les hausses d’impôts ou l’augmentation de la durée de cotisation des retraites ? Non, à moins de faire de la politique et de tout faire pour rentrer au gouvernement, et si on n’a pas cette ambition de faire en sorte de réfléchir à comment faire en sorte de ne pas être impacté trop durement par ces décisions.
    • Ai-je du contrôle sur la pauvreté au coin de ma rue ? Pas vraiment, mais je peux décider de m’impliquer dans une ONG qui lutte pour la réduction de la pauvreté.

    Et je pourrais multiplier les exemples. Donc le fond de ma pensée et pour répondre à la question d’Axelle, loin de moi l’idée d’être indifférent au monde qu’y m’entoure. Nous en faisons partie, il est donc important, primordiale même, d’en être acteur et non simple spectateur indifférent. Maintenant, je ne fais pas partie de la populace qui bave devant le Juste Prix et qui crache sur le SDF du coin de la rue, soit dit en passant, pour la bonne et simple raison que je pilote ma vie et que je ne la laisse pas piloter par autrui, même si bien entendu je dépends aussi des décisions d’autres personnes qui interagissent avec moi, parfois sans le vouloir réellement.

    Donc en conclusion, il convient de choisir ses combats, d’en être acteur et de laisser tous les autres auxquels on ne peut rien, car on n’est pas un surhomme ou une sur-femme et qu’il convient de faire des choix ! C’est d’ailleurs sans doute une des choses les plus difficiles à faire !

    A la prochaine pour parler de la crise. Heu, la crise, quelle crise ?

  • Se plaindre et résister ou se taire et avancer, un non-choix !

    On entend souvent dire que les Français sont un peuple qui ne fait que se plaindre. C’est sans doute vrai ! On lit dans la presse anglo-saxonne que si les Français se plaignaient et faisaient la grève, c’était pour préserver leur qualité de vie “à la française”. Si c’est vrai, c’est d’un pénible !

    Le problème des plaintes est qu’à force de les entendre, on ne les entend plus, elles font partie du paysage. Comme les grèves en France, elles sont devenues “normales”, elles font partie du paysage ! Pas un jour sans qu’une CSP (catégorie socio-professionnelle) me soit en grève. Pas un jour sans qu’on voit à la télé tel ou tel personnage se plaindre des retraites, du temps qu’il fait, de la couleur de la façade de son voisin, etc.

    Et bien moi, je me plains de ceux qui se plaignent, qui, au final, n’ouvrent pas les yeux sur la beauté du monde et sur la myriade d’opportunités qui s’y trouvent. En réalité, je ne m’en plains pas, je les ignore. J’ai depuis longtemps éliminé de ma vie les pleurnichards. Ce sont les solutions qui sont intéressantes, pas les problèmes !

    Si vous êtes comme moi, je vous propose le petit jeux suivant. A une personne qui se plaint, posez-lui la question : “Mais, que fais-tu pour résoudre le problème que tu m’exposes ?” Les réponses sont souvent intéressantes, car la plupart des personnes ne font rien pour résoudre le problème à part s’en plaindre. Et c’est là que le bât blesse chez les Français : tout le monde se plaint de tout et n’importe quoi, surtout des choses sur lesquelles ils n’ont pas de contrôle.

    Un des secrets d’une vie épanouie est de ne pas se préoccuper des choses sur lesquelles on n’a aucun contrôle. Une fois ces problèmes évacués de sa vie, on peut les considérer comme des contraintes avec lesquelles vivre. Un peu comme les impôts. Soit vous cherchez à en payer moins, soit à gagner plus pour qu’il en reste plus à la fin de la journée, soit à trouver une résidence fiscale plus avantageuse. Mais ça ne sert à rien de se plaindre des impôts sans rien faire.

    Ma philosophie de vie est de ce fait d’une simplicité déconcertante : je construis ma vie en tenant compte des contraintes que la vie en société impose et j’avance sans me plaindre. D’où le titre de ce billet, je n’ai pas à choisir entre me plaindre ou avancer, je ne me plains pas ! Et pour ceux qui se plaindrait, je les invite à prendre un avion et à aller, par exemple, passer quelques jours à Kinshasa (j’ai pris la capitale de la République Démocratique du Congo car c’est personnellement un souvenir exceptionnellement marquant). Ça remet bien les idées en place ! Je vous promets qu’après un tel séjour se plaindre relève de la correctionnelle.

  • Un Euro la coupe de cheveux

    Voilà que les Français s’apprêtent à vivre une autre journée de grande grève pour défendre la retraite à 62 ans ! Je souhaite une fois de plus bien du courage à mes concitoyens vivant dans ce beau pays plein de paradoxe. Je leur souhaite du courage pour deux choses:

    • Se rendre à leur travail demain
    • Quand ils vont se réveiller à 60, 62 ou 65 ans avec un retraite de misère

    Pour ce qui est de demain, je préconise le télétravail et pour ceux qui ne peuvent télétravailler, la journée de RTT (Remet Tes Tongs, comme on dit à la Réunion). Pour les artisans et les commerçants, mettez une croix sur une journée de chiffre d’affaires et profitez-en pour mettre de l’ordre dans d’autres affaires courantes (les comptes, la prochaine campagne marketing) ou prenez un jour de congés.

    Pour ce qui est de la retraite, et bien je vous conseille de prendre rendez-vous avec votre caisse de retraite et de leur demander, avec le sourire, de vous faire une simulation de retraite après 40 ans de cotisation. Et je vous laisserai pleurer, car, si vous allez prendre votre retraite dans 15, 20 ans ou plus, il n’y aura pas assez d’actifs pour payer votre retraite “pleine”. Et oui, la retraite par répartition, comme son nom l’indique répartis les cotisations des actifs pour payer la retraite des retraités. Alors l’état s’endettera sans doute plus, lèvera de nouveaux impôts et laissera alors la France dans un état désastreux. Une chose est cependant sure et certaine, la retraite pleine de 2010 ne ressemblera pas à celle de 2025 ou 2030, tout comme elle ne ressemble pas à celle de 1980 ou 1990…

    Dans mon beau pays d’adoption, on ne se pose même pas la question de la retraite officielle, elle est tellement faible (et c’est de la capitalisation) que quand on voit les cotisations, on pleure. Donc on réfléchit et on s’organise. Car ici, l’état providence n’existe pas. Ici, c’est prend-toi en main et le ciel t’aidera (peut-être).

    Alors vous allez-vous demander, quel est le rapport entre le titre de ce billet et la retraite ? Et bien voilà ! Mon coiffeur me prend un euro la coupe de cheveux. Si, si, vous avez bien lu, un euro. Et encore j’exagère, un euro, c’est avec le pourboire. Parce que la coupe est en fait à 80 centimes d’euros. Quand on y pense, c’est exactement le prix du service en Europe pour une coupe de cheveux.

    Vous allez me dire, il est fou! Une coupe c’est au moins 10 euros, sinon 14 ou 15. Certes, mais dans les 10, 14 ou 15 euros, vous mettez un euro de TVA, un euro pour le loyer, un euro pour les charges (électricité, eau, etc.), un euro pour la blanchisserie, deux euro pour les impôts (sur les sociétés, etc.)  et deux euros pour les charges patronales et salariales (dont les cotisations retraite). Reste deux euros dans la poche du coiffeur, donc quelques pourcents vont encore partir en TVA et impôts sur le revenu. Au final, il reste moins d’un euro à notre gentil coiffeur, le prix du service!

    Alors avec ses 80 centimes d’euros, mon coiffeur doit aussi payer toutes ses charges, quasiment pas d’impôts et je parie qu’il doit lui rester au moins la moitié dans sa poche et qu’une partie, il la met gentiment dans un compte pour sa retraite, qu’il ne prendra sans doute pas de sitôt. Pourtant il doit bien avoir dans les 65 ans. Mais il sait que les quelques centimes qu’il investit maintenant feront des milliers, voire des millions dans 30 ou 40 ans. C’est la magie de la longue durée. Et sachant qu’il a commencé il y a 30 ou 40 ans, je ne suis pas étonné de le voir rouler en Audi, qu’il a sans doute payer cash!

    Vous allez me dire, ouais c’est ce qui a ruiné les États-Unis. Tous ces retraités qui ont mis leur argent dans les fonds de pension ont tout perdu. Et oui, quand on ne réfléchit pas (ou que l’on n’est pas éduqué correctement) et que l’on croit les sirènes du marketing financier, on prend des risques inconsidérés et on perd tout. Surtout quand on vit au-dessus de ses moyens, ce qui est le cas de beaucoup d’américains.

    Ceci étant, tout ceci me fait réfléchir à notre futur collectif. La France dans son besoin de collectivisation des ressources va droit dans le mur. En succombant à la rue, le gouvernement prend des demies mesures et en tout cas pas celles qui s’imposent, qui auraient été une vraie politique courageuse de retraite et un vrai travail de fond pour éduquer les Français aux réalités du monde qui nous entoure.

    Alors je vous souhaite du courage et vous encourage à aller vous rendre compte hors des frontières ce qui se passe. La France recule depuis des années dans tous les domaines et les années qui vont suivre ne promettent rien de bon si les Français ne prennent pas leur destin en main !

  • Ma vie, mon blog

    Eh, eh, ceci est mon premier billet composé avec Windows Live Writer 2011. C’est bien, ça marche. Je sens que je vais écrire,,, juste pour le plaisir d’utiliser cet outil. Car bon, le dernier billet date d’un mois quand j’étais à Seattle. Il s’est passé les vacances, puis le retour au boulot sur les chapeaux de roues.

    Alors qu’en est-il de tout ça, de ma vie et de mon blog. Après moultes tergiversations, je reprends avec une bonne segmentation entre mes différentes activités, Mon blog, c’est mon blog: un pied de nez à la morosité, mais aussi, une volonté de partager ce que j’aime et ma philosophie pratico-pratique de la vie. Je vais donc tenter de poster régulièrement des billets sur deux sujets liés et pourtant différents: mes observations du monde et des gens qui s’en sortent avec le sourire, et mes trucs et astuces de communcations et prise de parole en public.

    Je relayerai les articles via twitter en anglais. Reste à savoir si je garde le Bing Translator, où si je me cogne la traduction en anglais de mes billets. En effet, j’ai bientôt plus d’amis sur Facebook et de contacts sur LinkedIn qui ne parlent qu’anglais. Donc pour ne décevoir personne, il faut que je poste dans les deux langues. Mais comment faire? Il faut encore que j’y réfléchisse et prenne une décision. Je suis déçu par la traduction automatique, il va donc falloir décider.

    En attendant mon prochain billet, intitulé Un euro la coupe, je vous souhaite bonsoir.