Catégorie : Leadership

  • The ideal decision making process

    https://unsplash.com/samuelzeller
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    Day 706 This idea is not mine but Andy Groove’s former CEO of Intel. In his book High Output Management, written in the 80’s, he describes how to create a successful organization and goes through all aspects of management and leadership. For a long time, it has been a model and still is in many aspects, whether you are in manufacturing or not. On all the concepts he describes, the decision-making one is so elegant and simple, it’s the best I came to see. It is described through three steps:

    1. Free discussion. This is probably the most important step. All parties that need to come to a decision need to speak up. They need to provide their concerns and ideas. Free speech is essential and everyone needs to go as deep as possible. Nothing should be left on the table. If the ideas exchange is too shallow, the decision risks to be not that well accepted.
    2. Clear decision. Because the discussion has been to the right depth, consensus is reached with the right balance, having heard all parties.
    3. Full support. Once again, because a consensus has been found and a decision made, all parties need to support the action following the decision. If something has not been said, or things have been left on the table because somebody did not spoke up, it may be necessary to go back to the free discussion step. Pay attention though to not end into an analysis-paralysis infinite loop. Trade-offs have to be made sometimes.

    The interesting piece about this process is the first step. Free speech is essential, therefore the leader of the discussion has to ensure all parties are heard and has to establish a trust environment. If trust is not present, some persons may not feel right to speak up, they may fear retaliation if they disagree. The leader does not have to impose his/her idea but let all parties to talk. It may end up by a decision that is at the opposite to what the leader of the discussion thought at the beginning. So be it, if it’s the best consensus found.

    I am not sure though all companies or group of leaders are ready for this kind of decision-making process. However, to evolve into a growth mindset, this kind of behavior is essential and will contribute to better decision and a more pleasant work environment. Once again, simple, not easy!

  • La critique est aisée, l’art est difficile

    https://unsplash.com/marcusdallcol
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    Jour 699 Après les atroces attentats de Paris et Saint-Denis, tout le monde y est allé de son « y’avait qu’à », « fallait qu’on ». Toutes ces personnes avaient sans doute raison. Peu d’entre elles cependant sont à des postes de responsabilité et ont la main sur des actions qui pourraient changer le cours des choses. Etre dans l’opposition est position facile, être au pouvoir l’est moins. Dire ce qu’il faudrait faire, mais n’avoir aucun pouvoir pour le faire est une posture facile. La critique est aisée, paroles, paroles, paroles comme dit la chanson.

    Pourtant, s’il en était un qui aurait pu faire acte de contrition, il ne l’a pas fait, ou alors je l’ai manqué. Les excuses sont la première étape de la remise en question, précédent la décision et l’action. Mais l’art de l’action est difficile, celui de la fuite en avant plus simple. On arrive, on fait un beau discours et on s’en va. Alors oui, la critique est aisée, comme celle diffusée par ce billet me direz-vous. C’est avant tout une réflexion sur la parole et le temps perdus à critiquer ou à diffuser des yaka, faucon. Si cela se fait dans le cadre d’une concertation avec ceux qui peuvent agir, alors cette parole est utile. Si c’est simplement pour passer à la télé, alors c’est de la démagogie, comme l’extrême-droite en a l’habitude.

    Le choix de celui qui veut diriger sa vie est celui de l’action. La seule critique utile est celle qui permet de modifier l’action entreprise afin de la rendre meilleure et plus efficace. A condition de pouvoir être acteur de cette action. Se focaliser sur ses actions a un effet incroyablement puissant, pas facile à faire, simple à décider.

  • Keep asking questions

    https://unsplash.com/qstevenson
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    Day 689. Questions are power! Answers are everywhere and can be found easily, everybody can give them. However, asking insightful, meaningful, and precise questions are a wonderful tool to think and solve issues. I love the parallel between a question and a step. You have a path to walk, you can only do this one step at a time. When you have a problem to solve, you can better find the solution by asking one question at a time. Sometimes, it’s just asking yourself a question, not even talking to somebody else. The sole fact of asking questions makes you think deeper.

    The wise man doesn’t give the right answers, he poses the right questions. – Claude Levi-Strauss

    Questions open thinking and constructive discussion. Answers ends thinking. This is why it’s so critical to think more about questions than thinking. For each problem you face, take some time to write down questions and prioritize them. While noting down the questions, you can even take some out to keep only the more insightful ones. As for many things in life, more is never better.

    Judge a man by his questions rather than his answers. – Voltaire

    Look around you, use your experience. The most interesting persons are generally those who ask questions rather than provide answers and show their knowledge. Two questions for you for today:

    1. What did you learn today?
    2. Did you plan and reached your three goals today?

    Have a great one!

  • L’inspiration vient des hommes en noir…

    J 674Jour 674. Non, il ne s’agit pas des pasteurs, des croque-morts ou d’autres corporations dont les membres s’habillent de noir, mais bien des All-Blacks, les vainqueurs de la dernière coupe du monde de Rugby. Le 21 septembre dernier, inspiré par le livre de Jeff Sutherland, Scrum, je faisais du Hakka mon billet du jour. Le 1er novembre dernier, Brunot Millot, PDG du groupe Stor sur l’Ile de la Réunion, faisait de ces hommes en noir le thème de son billet pour établir un parallèle audacieux avec le monde (idéal ?) de l’entreprise. Là où je reprenais les 4 caractéristiques du Hakka, telles que définies par Jeff Sutherland :

    1. Intense focalisation sur l’objectif
    2. Collaboration extrême
    3. Faim d’en découdre
    4. Excitation universelle

    Bruno Millot définit 10 qualités propres aux All-Blacks et à l’entreprise :

    1. L’humilité
    2. Le respect de l’autre
    3. La solidarité
    4. Un leader exemplaire et décisif
    5. Une culture forte
    6. La volonté de progresser
    7. Le travail
    8. La discipline
    9. Le courage
    10. La stratégie

    Je ne peux que souscrire à cette vision et m’en inspirer tous les jours. J’en ajouterai une autre, plus élusive, mais tellement essentielle, qui découle des précédentes : le bonheur ! Car s’il est difficile à définir, impossible à attraper et sans cesse en mouvement, il est la conséquence directe de la mise en application de ces qualités, à laquelle j’en ajoute une qui permet de dormir l’esprit tranquille : le respect des règles (mentionné par Bruno sous la discipline).

  • La résistance est l’indication de l’importance

    https://unsplash.com/alexjones
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    Jour 652. Dans « The War of Art », Steven Pressfield parle de la résistance comme étant un indice de ce qui est important. C’est une sensation que tout le monde ressent un jour ou l’autre. On peut appeler ça la peur, le fait est que c’est une sensation très intime qui vous force à ne pas agir. C’est la manifestation de la « petite voix salope » qui vous conseille de ne surtout pas faire ce que vous devez, qui vous trouve toutes les circonstances atténuantes pour ne pas agir. Depuis que je l’ai découverte, cette idée de résistance dirige nombre de mes actions.

    En effet, dès que je ressens cette résistance, c’est pour moi une indication d’importance. C’est la chose que je dois faire. Non que je fasse la chose en question immédiatement. Il m’arrive parfois de repousser au lendemain, ce qui, du coup, va me hanter. Et c’est à partir de là que démarre un de mes autres principes d’action, qui est que même une petite action est préférable à une longue réflexion. Là encore, je ne dis pas qu’il ne faut pas réfléchir, mais quand la résistance pointe son nez, c’est que le temps de l’action est arrivé.

    La résistance devient donc la manifestation du besoin d’action. Et celle de l’importance de l’action. Importance pour moi directement. Cela peut impliquer d’autres personnes, d’autres actions, mais cela implique surtout une décision ! Mon expérience m’a généralement démontré une chose importante : plus l’action est faite vite, mieux cela est. En effet, dans le cas où la résistance se manifeste fréquemment sur un problème particulier, plus elle a un impact négatif sur votre moral, à l’image de ces gouttes d’eau qui creusent même la roche la plus dure à force de régularité. En agissant, à l’opposé de ce que voudrait la résistance, vous en supprimez l’effet. Cela parait simple, et pourtant, ce n’est pas toujours facile, mais toujours efficace.

    La résistance peut donc devenir votre allié. Et quoi de plus gratifiant que de transformer un ennemi en allié. Cela met fin à cette guerre que chacun mène avec soi-même au quotidien. Et cela nous recentre sur ce qui est important pour nous. Mais au final, cela a un effet encore plus important : cela vous permet de réaliser vos rêves et vos objectifs. En acceptant de danser avec la résistance quelques pas de valses, on avance vers le futur que nous souhaitons, tout en vivant au quotidien.