Auteur/autrice : marc

  • Jour 195 – NTIC and co.

    NTICNTIC and co. Entre Cortana qui prédit le résultat de chaque match de la Coupe du Monde, les sondages qui donnent les vainqueurs des élections et les réseaux sociaux qui élargissent la communication entre amis, la technologie, ou Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, rassurent nos peurs !

    J’adore la technologie, j’en vis avec passion depuis de nombreuses années. Je suis simplement horrifié de ce que l’on en fait. On a peur du futur, alors on se rassure avec des prédictions. On a peur que son champion ne gagne pas, alors on se rassure avec des sondages. On a peur de perdre ses amis, alors on s’en fait des milliers sur les réseaux sociaux.

    Alors, à quoi bon jouer le match, voter ou se rencontrer physiquement ? Parce qu’on a tous envie au fond de soi que la technologie ait tort ! Qu’elle se trompe ! Parce qu’au final, il n’y a que deux réalités : seul maintenant existe et je suis en vie.

    Il est primordial de vivre ici et maintenant, pas là-bas et plus tard. La technologie ne doit pas être la béquille de nos peurs, mais les ailes de nos ambitions !

  • Jour 194 Bonheur et malheur

    bonheur 2Bonheur et malheur. Ce matin, les Hollandais sont heureux et les Brésiliens sont malheureux. Tout ça à cause d’un match de foot. Le bonheur est ténu me direz-vous. Pourtant, le bonheur est un choix, pas le résultat d’un match de foot. Vous n’avez aucun impact sur un match de foot, même en étant dans le stade et en supportant votre équipe. Alors pourquoi se laisser influencer par des événements extérieurs que l’on ne maitrise pas ? Il ne faut pas certes devenir insensibles à ce qui se passe dans le monde, mais décider que cela n’influencera vos actions. Le bonheur est un choix comme je l’ai déjà écrit. C’est vous qui décidez, pas le résultat d’un match de foot !

  • Jour 193 – Supporter

    supporterSupporter. Alors que la Coupe du monde de football tire sur sa fin, je me demande toujours pourquoi supporter une autre équipe que celle de son pays d’origine ou d’adoption. Certes, quand son pays n’est pas ou plus qualifié, ses préférences peuvent se tourner vers une autre équipe, mais bon… La logique du supporter est étrange. Pourquoi supporter l’Allemagne ou le Brésil alors que l’on n’est ni allemand, ni brésilien et n’avons aucun lien avec ces pays ?

    La seule explication rationnelle que je trouve est le désir de gagner, de pouvoir s’identifier au vainqueur et de fêter sa victoire. A y réfléchir, il y a de la victoire par procuration dans cette position. Tout ceci fait un peu du pain et des jeux ! Quand le peuple va au cirque, il oublie qu’il a faim. Je ne nie pas la beauté du spectacle, j’embrasse celle de sa propre victoire. Pourquoi ne pas chercher à devenir son propre vainqueur plutôt que fêter celle d’illustres inconnus ? Devenir son propre supporter et créer sa victoire !

  • Jour 192 – Cultiver son jardin

    jardinCultiver son jardin. Voltaire, par la voix de Candide, évoque cette action comme celle de l’optimisme raisonné. Cultiver son jardin fait aussi l’éloge de la lenteur et des actions répétées. Les plantes poussent lentement, qu’on le veuille ou non. On doit s’en occuper, bien qu’elle puisse vivre leur propre vie. Et puis que l’on plante fleurs, herbes, légumes ou fruits, ce jardin ravit nos yeux et nos papilles.

    Dans un monde dans lequel le court-terme est devenu la norme, dans lequel tout vient et s’en va vite, voire très vite, cultiver son jardin permet de reprendre pied avec notre être profond, et surtout, surtout, de tout remettre en perspective. Alors que votre jardin soit quelques jardinières accrochées à vos fenêtres ou des dizaines de mètres carrés bichonnés, profitez-en, puisez-y de l’énergie et utilisez le pour relativiser. « Cela est bien dit, mais il faut cultiver notre jardin ».

  • Jour 191 Même pas peur…

    Même pas peur. En fait, quand on pense cela, tout au fond, on a le trouillomètre à zéro, mais on ne le montre pas. Car la peur, on la vainc ou elle vous vainc. Vaincre sa peur, c’est changer sa zone de confort, c’est repousser ses limites, c’est grandir. Se laisser vaincre par sa peur, c’est renoncer, c’est laisser tomber, c’est rester chez soi.

    En fait, la peur est nécessaire car elle permet deux choses : prendre conscience de ses limites, avoir le bonheur de la vaincre. On dit bien qui ne tente rien n’a rien. Eh bien la peur c’est ça. Quoi quelle soit, elle mérite notre respect et qu’on s’occupe d’elle sérieusement. Il n’existe qu’un seul moyen de s’en occuper : on la regarde en face, on lui dit même pas peur et on plonge !