Auteur/autrice : marc

Philosophie. Quelques-uns de mes lecteurs trouvent certains de mes billets philosophiques. La philosophie est « l’amour de la sagesse ». Je n’ai pas la prétention de la sagesse, j’ai en revanche celle de la  volonté de l’amélioration quotidienne. Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. C’est ça ma philosophie, l’amour du perfectionnement.

Savoir où l’on est, savoir où l’on va, profitant du chemin pour apprendre, essayer, échouer, réussir et partager. Est-ce de la philosophie ? Je vous laisse juger. Ce que je vis et partage c’est cette volonté farouche de remplir chaque seconde de cette vie. Même le repos est plein quand on en a conscience. Ce qui m’anime au final est de construire une vie la plus pleine possible. Alors philosophie ?

Poil à gratter. Je pense qu’on doit pouvoir encore trouver du poil à gratter dans les magasins de farces et attrapes. Pour la victime, la douche est la seule façon généralement de s’en débarrasser. Mais dans la vie de tous les jours, chacun peut aussi avoir son ou ses poils à gratter. Un élément, une personne, une attitude, qui irrite.

Un poil à gratter nous interpelle. Certes, comme on dit, on ne peut pas être ami avec tout le monde. On est souvent comme on est quel qu’effort que l’on déploie. Cependant, les poils à gratter doivent nous faire poser des questions, doivent nous aider, non pas à nous remettre en question, mais à accepter la différence. Le moment où on accepte les poils à gratter, ils arrêtent de nous irriter. Et du coup, les poils à gratter sont un excellent moyen de reconnaitre et d’accepter la diversité.

En retard… Je suis comme le lapin d’Alice. Je suis en retard, je cours au propre comme au figuré depuis ce matin. Je n’ai pas tout fait sur ma « to-do » (grrr, ce franglais), et toujours cette impression que je n’aurais pas le temps de tout faire. Alors, ce que j’ai fais ? Vous voulez savoir ce que j’ai fais ? Eh bien, j’ai pris ma « to-do », je me suis dit « tout doux » et j’ai tout bougé à lundi. Et d’un coup sec, je n’ai plus été en retard…

Facile me direz-vous. Certes, mais souvent bien utile. Car à moins de s’être engagé à livré à une date ou à une heure donnée, les contraintes que l’on se fixe ne regarde souvent que nous. Alors me direz-vous qu’en est-il de son amour propre ? Il faut le gérer et apprendre de ses erreurs. Une bonne planification et un peu de discipline sont nécessaires, et une gestion du temps doit aussi être flexible.

Tout ceci me fait de plus en plus penser à la productivité et au rapport au temps. Et me donne envie d’y consacrer un blog entier, car c’est non seulement un sujet qui me passionne, mais sur lequel je planche en permanence. Alors pourquoi ne pas mettre mon expérience au service d’autrui. J’y pense… intéressé ? Dites-le moi. Les commentaires sont faits pour cela.

Ecouter. On m’a toujours dit que si on avait deux oreilles et une seule bouche, c’était pour écouter deux fois plus que l’on ne parle. Pourtant avec les distractions de plus en plus présentes dans nos vies, l’écoute semble être une faculté en baisse. Essayez de parler dix minutes à un adolescent et il y a fort à parier qu’au bout de trente secondes, il sera reparti sur son smartphone ou tout autre appareil sur lequel se concentrera son attention.

L’écoute attentive et active est pourtant utile. Écouter attentivement permet de capter les subtilités de la personne qui parle. Écouter attentivement permet aussi de mieux activer la mémoire. Écouter attentivement est enfin faire montre de politesse vis-à-vis de celui ou celle qui parle. Pratiquer l’écoute attentive ne demande aucune compétence, juste de la concentration. L’écoute active ajoute une dimension avec la prise de note, permettant de renforcer la mémorisation et de conserver les éléments importants de la discussion afin de pouvoir y faire référence plus tard. Quelle autre activité de nos jours ne coûte rien et peut rapporter beaucoup ? Essayez !

Jordan. Hier, sur le programme de la session Toastmasters était écrit la citation de Michael Jordan suivante : « J’ai raté plus de 9000 paniers dans ma carrières. J’ai perdu près de 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour le lancer franc de la victoire et je l’ai manqué. J’ai constamment échoué dans ma vie. Et c’est pourquoi j’ai réussi. » Bon, venant d’un des plus grands joueurs de basket-ball du monde, on ne peut que rester pantois.

Cela nous rappelle à quel point, l’échec est partie intégrante de la réussite. Combien il est important de ne pas se laisser abattre par un ou plusieurs échecs. Certes, cela semble plus facile à dire qu’à faire. Mais c’est pour cela que les champions et les modèles existent. S’ils l’ont fait, pourquoi pas chacun d’entre nous. Il s’agit d’un soupçon de volonté, d’une pincée d’effort et surtout, par-dessus tout, de vision : celle de sa réussite ! La beauté n’est pas dans l’atteinte de cette réussite, mais dans le chemin parcouru pour l’atteindre.