Auteur/autrice : marc

  • Day 452 – what’s up doc?

    I did 365 days of daily post last year in French. Will do them in English this year. For those who want my post in French, use the Microsoft Translator dropdown on the right. It may not be perfect French, but you know, robots will get better over time and their French will improve dramatically. Compris ?

    As said in the previous post (in French, for you who speaks English, use the Microsoft Translator dropdown to translate the previous post in French J), I am back on posting daily, my thoughts of the day. Since I jumped over 86 days already, I am late, like Alice’s rabbit, and therefore I am full of ideas that I need to put on the virtual paper of my blog. So wazzup ? In random order:

    • Change the design of that blog (too … and too… so need to go back to simple, smart, sweet design). Will work on this.
    • Comment on my latest learnings from my job and the news
    • Deliver rants on the crisis… Crisis? What crisis? Well our European friends are in deep sh… Chinese have not yet realized they are and Americans seem out, but could be again. However, there are simple ways to get out for you and your beloved ones.
    • Write on my latest readings (the last book that I have not finished is just a mind-blowing eye opener of why people are so irrational, more on this soon).
    • Tell you why you should leave France now if you have not done so yet.
    • Explain why the world is just wonderful and why you should stop listening to all people who tell you the opposite.

    Voilà. This is it for the moment and for my first post of season 2 of the one-post-a-day, à la Seth Godin (he’s a master, I’m just a young Padawan).

    All the best, have a great week-end and see you tomorrow!

    Oh, before I leave… do comment on my posts. Just say a few words, even if it’s hello or yuck! Just a word will start a conversation.

    © keepcalm-o-matic.co.uk, 2015

  • Y’en a marre…. et voilà ça redémarre…

    Je courais ce matin, comme quasiment tous les matins, non pas parce que j’étais en retard, mais parce que je cours tous les matins, je jog, je fais mon footing, vous appelez ça comme voulez. Je le fais, un, parce que j’aime courir (ça a commencé il y a plus de vingt ans quand on a décidé, une bande de copains, de courir le marathon de Paris, depuis je n’ai jamais arrêté), et deux, parce que ça génère endorphine, dopamine et sérotonine et que donc ça fait du bien ! Je courais donc et je réfléchissais. C’est clair que quand on court, on a le temps de réfléchir, particulièrement quand on a la chance, comme moi, de courir dans la forêt. je réfléchissais donc et mes pensées s’emmêlaient… agréablement.

    En réfléchissant, je me disais que j’avais de la chance de pouvoir courir là de bon matin dans cette forêt, et que surtout, qu’il était temps de mettre de l’ordre dans mes affaires et de simplifier les tonnes de trucs que je fait au quotidien. Il s’en est donc suivi un certain nombre de décisions, prises là comme ça, en courant.

    La première concerne ce blog. Ben oui, je l’ai un peu délaissé, car je m’étais un peu lassé de mon billet quotidien. C’est que ça en fait du travail d’écrire un billet tous les jours. Et puis en regardant le désolant film des départementales, les élucubrations des uns et des autres sur la crise en Europe et le bras de fer Merkel-Tsypras, la folie meurtrière du co-pilote de Germanwings (dont la culpabilité n’est pas encore prouvée, même si tous les indices semblent converger), l’optimisme de mes interlocuteurs après mes deux semaines au Zimbabwe, en Namibie et au Botswana, la manière avec laquelle les parents et les enfants sont parfois considérés dans l’école de la république (histoire personnelle), j’ai décidé de m’y remettre. Non seulement à mon billet quotidien,  mais aussi à mes chroniques sur la crise, car franchement, franchement, qu’est-ce qu’on peut entendre comme monceau de bêtises ! Non que j’ai la science infuse et en sais plus que les autres, c’est certainement tout le contraire. Mais c’est que le bon sens est toujours là et que peu de monde au final l’applique, alors je vais m’y coller. Certes, j’ai raté 86 jours depuis le début de l’année, et je ne vais pas chercher à les rattraper, je continuerai à compter en partant du 1er janvier de l’année dernière avec un trou de 86 billets…

    La seconde concerne donc ma présence sur les réseaux sociaux et mon autre blog. Et bien j’arrête, et je reviens à mes fondamentaux. Comme quoi, le bon sens est de toujours écouter sa petite voix (salope) qui vous glissent des bananes sous les pieds pour voir si vous trébucher. Comme je n’ai pas encore trouvé comment faire bien plein de choses, je m’en vais faire bien moins de choses. Logique non ?

    Et puis la troisième… la troisième…. doit-il y avoir une troisième ? On dit un, deux, trois, pas un, deux… Pour le moment, cela sera un et deux. Voilà. je reprends ce blog et laisse tomber l’autre (je n’étais pas trop motivé pour l’autre de toutes les façons).

    Allez, à demain !

  • Good job – Bon travail

    Good job – Bon travail

    « There are no two words in the English language more harmul than good job! » Those are the words of actor JK Simmons as he played Terence Fletcher in the movie Whiplash. The movie is great and if you have not yet seen it, run! But it’s not about the movie I want to write but about this quote from Fletcher. Good job! How many times have we heard or said those words? So, why are they harmful?

    They are harmful because they limit your capaibility to deliver great things. Good job is average, great job is awesome. In the movie, Fletcher references Charlie Parker. If Charlie Parker would have settled for good, it would never have been the musician he used to be, he chose great. In the movie, Fletcher harasses Andrew, or we may say he harresses Andrew if we settle for good. But as Andrew said, he wants to be great. And to be great, you need to be pushed, beyond the limits! This is not harassment, this is search for greatness.

    At the same moment, in France, Joel Robuchon, one of the most famous three-star chefs is sued for harassement. The one who sued the chef does not deserve to be in a three-star restaurant kitchen. A three-star Michelin restaurant is not good, it’s great, in each and every aspect and details. And if the chef wants to keep his/her three starts, he/she needs to push the team for greatness.

    Now, I am not judging is good is better than great. It’s a choice, your choice, my choice, our choice. Sometimes, we think we have given all to be good, but deep inside, there is still energy to deliver the great. Shall we then settle for the good? No! The world, we, I, you, deserve greatness. Without greatness the world is just good, and good is barely the average!


    « Il n’y a pas deux mots français plus nocif que Bon travail ! » Ainsi parle l’acteur JK Simmons alors qu’il joue le rôle de Terence Fletcher dans le film Whiplash. Le film est fantastique et si vous ne l’avez pas vu, courez-y ! Mais ce n’est pas à propos du film que je veux écrire mais à propos de cette citation de Fletcher. Bon travail ! Combien de fois avons nous dit ou entendu ses deux mots ? Pourquoi sont-ils nocifs ?

    Ils sont nocifs car ils limitent nos capacités à faire de grandes choses. Bon travail est moyen, Superbe travail est magnifique. Dans le film, Fletcher fait référence à Charlie Parker. Si Charlie Parker avait choisi le Bon travail, il n’aurait sans doute jamais été le musicien qu’il fut. Il choisi le Superbe. Dans le film, Fletcher harcèle Andrew, ou nous pensons qu’il le harcèle si nous nous arrêtons au Bon travail. Mais Andrew le dit, il veut être un des grands. Et pour cela, il faut aller au delà de ses propres limites. Ce n’est plus du harcèlement, c’est la recherche de la grandeur.

    Au même moment, en France, Joël Robuchon, un des chefs trois étoiles est poursuivi pour harcèlement. Celui qui le poursuit ne mérite pas d’être dans une cuisine trois étoiles. Un restaurant trois étoiles Michelin n’est pas bon, il est superbe, dans tous ses moindres détails. Et si le chef veut garder ses trois étoiles, il doit pousser ses équipes à être superbes !

    Je ne juge pas si le bon est meilleur que le grand. C’est un choix, votre choix, mon choix, notre choix. Parfois, nous pensons que nous avons tout donné pour être bon, mais tout au fond, il reste de l’énergie pour devenir grand. Devons-nous nous arrêter au bon ? Non ! Le monde, nous, moi, vous, méritons la grandeur. Sans grandeur, le monde serait juste bon, et bon est à peine la moyenne !

     

  • Nouvelle année, nouveau blog…

    Non pas que celui-ci passe aux oubliettes, non, non, il va toujours me servir à commenter la crise qui n’en finit pas. Si au niveau international et financier, nous n’y pouvons pas grand chose, à moins de devenir patron du FMI ou président de la république, à titre individuel, les bonnes vieilles recettes fonctionnent toujours et permettent de ne pas se prendre la tête, mais j’y reviendrais en temps et heure.

    Je disais donc que j’ai commencé un nouveau blog, en anglais uniquement (avec toujours la capacité offerte par Bing Translator de faire de la traduction à la volée, qui je dois le dire s’améliore de plus en plus), dont le sujet unique est la productivité. Passionné, comme vous l’avez sans doute constaté, par la productivité et l’utilisation optimale du temps, et passant une bonne partie de mes journées à travailler sur un ordinateur, il m’a semblé tout naturel de lier les deux afin d’offrir à mes lecteurs les meilleurs astuces pour faire plus, plus vite et mieux avec Office, le logiciel de productivité personnel et de groupe.

    Le choix d’Office n’est pas anodin. D’abord parce que je travaille pour Microsoft, ce n’est pas un secret. Ensuite, parce qu’après avoir écrit quelques livres sur Access et PowerPoint dans les années 90, je suis resté fidèle à cet outil utilisé par plus d’un milliard d’utilisateurs sur la planète. Puis, regardant les gens se servir d’Office, je suis toujours étonné de leur utilisation basique alors qu’il existe des moyens simples et rapides de faire plus vite et mieux. Enfin, car depuis plus de 25 ans, Microsoft a apporté une myriade d’innovations dans cet outil, qui se veut aujourd’hui plus que la réunion d’un ensemble d’applications sous un nom commun.

    Et puis, si je devais apporter un élément supplémentaire, c’est celui de la gratuité sur les tablettes Apple et Android, ainsi que sur les futures tablettes Windows 10. Les applications tactiles sur ces matériels sont tout bonnement géniales et laissent leurs concurrentes loin derrière. Alors voilà, ce nouveau blog, OfficeProductivityBlog.com, à bookmarker et consommer sans modération!

  • RIP Pierre Guillermet – 1924-2015

    OLYMPUS DIGITAL CAMERAAlors que je tape ces lignes, les larmes aux yeux, une cérémonie d’adieu se déroule à la Chapelle St-Louis de l’Ecole Militaire, à Paris, en souvenir de Pierre Guillermet, qui nous a quitté le week-end dernier.

    91 ans, un bel âge pour celui qui aurait dû partir il y a près de 70 ans ans, le 18 mai 1945, après l’explosion intempestive d’un mortier, alors qu’il était élève officier. Cette explosion, à laquelle il a survécu, le rendra aveugle et lui fera rencontrer l’infirmière qui deviendra son épouse, sans laquelle mon épouse, leur petite-fille, n’aurait pas existé. Les magnifiques hasards de la vie !

    Cela fait plus de vingt ans que j’ai côtoyé Bon Papa, comme l’appelaient ses petits-enfants et arrières petits enfants, et qui était devenu le mien aussi, ayant perdu mes grands-parents il y a longtemps maintenant. Mais le souvenir le plus prégnant qui me restera de cet homme admirable fut ma sortie en tandem dans le Jura, le Général derrière et moi devant. A plus de soixante-dix ans il était encore vaillant et ne relâchait pas ses efforts pour franchir le col de Pisseloup, votre serviteur au guidon, en qui il mettait une confiance… aveugle.

    Même si nous vivions à des milliers de kilomètres les uns des autres, il ne se passait pas un mois sans que nous nous parlions, que les enfants lui confient leur emploi du temps, qu’il félicite les uns et les autres pour tel ou tel succès. Il laisse un trou béant, des souvenirs fabuleux, mais surtout une immense fierté d’avoir croisé son chemin toutes ces années et d’avoir appris de tant d’abnégation, de bonheur, de rires et d’amour pour la vie, pour son épouse (un modèle – après l’avoir rencontré, vous n’aviez aucune raison de vous plaindre), ses enfants, ses petits-enfants, ses neveux et nièces, ses arrières petits-enfants et tous ses amis.

    C’est un modèle qui forgera notre vie, celle de nos enfants et de tous ceux qui l’on rencontré. Bon Papa, embrassez tendrement Mémie quand vous la croiserez là où vous allez. Vous nous manquez tous les deux !