Auteur/autrice : marc

  • Tribulation d’un voyageur en Afrique

    Bon, pour ceux qui ne le sauraient pas, Microsoft s’apprête à lancer la nouvelle version d’Office : Office 2010. Étant en charge, entre autres choses, de ce fabuleux produit pour l’Afrique, me voilà donc parti sur les routes (aériennes) du continent pour porter la bonne parole à nos partenaires et clients. Cependant, voyager en avion en Afrique n’est pas voyager en avion en Europe ou aux Etats-Unis. Non que les pays et continents dits développés ne soient pas exempts de surprises, mais voyager par avion en Afrique est porteur de craintes supplémentaires (on y trouve des compagnies aériennes interdites de vol en Europe) et de petites histoires truculentes (franchir un poste de douane peut réserver de drôles de surprises).

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    A l’instar du film « Up in the air », je me prends des airs de George Clooney (pour son rôle de grand voyageur qui cherche à accumuler les miles, pas pour celui d’exécuteur de basses œuvres) et m’en vais partager quelques scènes de mon quotidien africain, aérien ou non.

    Pour commencer, petit retour sur le trajet qui va m’occuper dans les semaines et mois à venir ! Mon tour a commencé en Namibie, dans la ville de Windhoek, s’est poursuivi au Kenya, à Nairobi, puis m’a emmené à Abidjan, en Côte d’Ivoire et se continue à Lagos au Nigéria, d’où j’écris ces lignes. Il se continuera dans les pays suivants : le Sénégal, la Réunion (facile, ça), Maurice (facile aussi), le Botswana, la Zambie, le Cameroun, l’Ouganda, la Tanzanie et peut-être le Gabon, la République Démocratique du Congo et le Congo-Kinshasa.

    Alors en attendant les prochains articles, je vous laisse admirer les paysages des hublots des avions :

    South African Express de retour de Namibie :

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    Ethiopian Airlines en vol vers Abidjan :

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    Dans un prochain billet, la vue de mes chambres d’hôtel et les premières histoires croustillantes.

  • Blogging, le retour

    La décision est prise, je reviens, j’ai plein de choses à dire et ce blog est certainement le meilleur moyen de partager mes idées, rencontres et observations. Stay tuned!

  • La volonté de faire face

    Je voulais partager ce soir ma rencontre du jour. J’ai eu l’immense joie de rencontrer Debra Searle. Comme avec Erik Décamp, ce sont des instants rares. Des rencontres de gens normalement exceptionnels. Debra a « juste »  traversé l’atlantique à la rame en solitaire. Ce qui en fait un exploit hors du commun est qu’il s’agissait d’une course en double et que son mari a dû abandonner après une semaine. Et Debra a décidé de continuer seule.

    De un mois et demi prévu, la traversée a duré trois mois et demi. 110 jours de doute, d’angoisse, mais aussi de joie et surtout de solitude. Debra raconte avec une candeur inimitable son expérience et partage ses règles de vie pendant la traversée qui en ont fait un exploit.

    C’est une grande leçon de vie, de courage et de tenacité qui rappelle que, oui, tout est possible. C’est « juste » une question de volonté et de travail d’équipe. Merci Debra!

  • Le pouvoir et les contre-pouvoirs…

    C’est marrant comme les amuseurs n’amusent plus les grands de ce monde si l’on en croit cet article du Post. Pourtant le Président devrait méditer la maxime écrite sur toutes les premières pages du Figaro, de son ami Mougeotte: “Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur”.

    Stéphane Guillon est méchant, très méchant, pas politiquement correct du tout, mais a l’immense courage de dire tout haut, sur une radio publique, ce que tout le monde pense tout bas. J’adore ses chroniques. Non, il n’est pas toujours drôle. Oui, je trouve qu’il va parfois un peu loin. Et alors, il n’est ni un politicien, ni un entrepreneur, c’est un amuseur public qui joue son rôle et qui ne plait pas à tout le monde.

    Quant aux Guignols, heureusement qu’ils sont là pour aussi mettre le doigt là où ça fait mal. Rappelons que sans contre-pouvoir, la démocratie est en danger! Sans la presse, le watergate n’aurait jamais été découvert. Sans la presse, Jean Sarkozy serait président de l’EPAD. Alors, la faute à qui ? À Guillon ou à Barthès ? Si l’Elysée parvient à interdire ou à éliminer ces gros vilains de la radio et de la télé, il faudra se poser de graves questions sur la démocratie en France.

    Pourquoi ne pas interdire le Canard Enchainé aussi ? Alors Stéphane, Yann et les autres, courage et bravo !

  • La valse continue, valsons…

    Alors que le Prince Jean se retire, bien qu’élu, les traders se préparent à fêter Noël avec faste… Le Monde nous explique que tout va bien pour les bonus des traders.

    Alors que l’on ne se méprenne pas, je suis pour le mérite et une rémunération adaptée, mais quand on nous annonce une augmentation de 40% des bonus à New-York, de 50% à Londres et de… on ne sait pas encore, à Paris, je ne peux que m’interroger. En fait, je ne m’interroge pas, je me doute de ce qui est en train de se passer : la prochaine bulle est en cours de gonflage, et nos amis de la finance s’en foutent, ils prennent leurs bénéfice rapidement.

    Que l’on m’explique pourquoi la finance festoie alors que le monde reste en crise, que les croissances sont anémiques, que le chomage augmente partout, la finance se régale. Il est grand temps de mettre un sérieux coup de frein à tout ce cinéma qui ne fait plus rire personne que les banquiers. De qui se moque-t-on me direz-vous ? Et bien de vous, de nous, de moi, pauvres salariés et pourtant pas à plaindre.

    George Bernard Shaw avait raison: une banque vous prête un parapluie quand il fait beau et vous le reprend quand il pleut. Il serait temps de remettre des règles drastiques aux instruments financiers et à l’argent que peuvent créer les banques. Je le dis haut et fort, la finance n’est plus contrôlée, il faut sacrifier les banques et la finance pour retourner aux fondamentaux qui font du tangible le vrai moteur de la croissance.