• Règle numéro 2, la suite…

    Revenons quelques instants sur la comparaison emprunt et achat cash. En fait, si vous voulez juste disposer de 20 000 Euros pour vous acheter votre voiture au bout de 6 ans, il faut en fait que vous économisiez 260 Euros par mois (sur un livret A à 2,5%), soit 62 de moins que si vous deviez rembourser un emprunt, c’est-à-dire 744 euros par an.

    En faisant ainsi travailler votre argent pour vous, il vous le rend ! Jusqu’à 744 Euros par an, tous les ans pendant 6 ans ! Soit un écran plasma 42 pouces, un ordinateur portable, une semaine de vacances au soleil, un joli cadeau pour votre moitié ou un don à une ONG.

    Réfléchissez bien à ce que vous préférez ! Payez votre banquier ou profitez de votre argent ?

    La règle générale, indiquée précédemment, est de recourir à l’emprunt uniquement pour des biens qui permettent de gagner de l’argent ou dont la valeur a des chances de s’apprécier. Mais là encore, il faut raison garder : les arbres ne montent pas au ciel.

    Petite parenthèse, car c’est ce qu’on crut des millions d’américains qui se sont endettés au-delà de leur capacité à rembourser. Ils l’ont fait car ils ont crus des bonimenteurs qui leur disaient que le prix de leur maison augmenterait et leur permettrait de revendre le cas échéant. Malheureusement, le marché s’est retourné et la possibilité de revendre s’est évaporée. Confronté à l’impossibilité de rembourser, leur maison a été saisie. Triste, mais sans appel.

    Donc les arbres ne montent pas au ciel. Ne croyez pas les promesses de rendement miracles ! Les seuls qui les tiennent vraiment sont le loto et le casino, mais ce sont deux jeux et pas des investissements. Je reviendrai plus tard sur le long terme, car c’est à long terme que les meilleurs rendements ce font en toute sécurité (ou presque). Demandez à Warren Buffet. Il a construit sa fortune sur ces placements à long terme. Et ce n’est certainement pas pour faire un aller-retour qu’il vient de rentrer au capital de General Electric.

    Revenons sur le cash et les emprunts, avec un focus sur vos cartes de crédit. Il faut bien différencier carte de crédit et carte de paiement. Une Visa ou une Master Card, en France en tout cas, sont généralement des cartes de paiement à débit immédiat ou à débit différé. Cela signifie que si vous payez 100 euros avec votre carte, soit votre compte est débité tout de suite, soit il l’est à la fin du mois. Dans le premier cas, c’est direct et simple, dans le second, il convient de bien gérer sa trésorerie (c’est-à-dire son cash disponible) pour éviter de se retrouver à découvert à la fin du mois.

    Si vous avez des cartes de crédit ou des crédits à la consommation, faites vous un devoir de les rembourser au plus vite. L’objectif est de revenir liquide rapidement et d’arrêter de payer les organismes financiers. Cela va sans doute nécessité quelques efforts, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle. Vous avez compris je l’espère le prix de vos crédit avec l’exemple précédent. Ceci étant, si je le faisais avec les taux de crédit à la consommation, cela serait encore plus éloquent. Car on ne parle pas de 5% de taux annuel, mais de 10%, voire plus.

    Retenez cette maxime : « arrêtez de travailler pour de votre argent, faites travailler votre argent pour vous! ». Je l’ai lu pour la première fois dans le livre de Robert Kiyosaki, Père riche, père pauvre. Et depuis, elle ne m’a jamais quittée. Je vous conseille la lecture de ce livre si vous voulez changer votre point de vue sur l’argent et sur son rapport à la vie.

    Dans la suite à venir sur cette deuxième règle, je reviendrai sur les économies et sur pourquoi et comment en faire. En attendant, profitez-bien des fêtes…

  • Règle numéro 2: gérer vos finances personnelles comme celle d’une entreprise

    Attention ! Je n’ai pas dit de gérer vos finances comme Jérome Kerviel ou Bernard Madoff, mais comme celle d’une entreprise honnête et responsable. Donc en préambule, il s’agit ici de considérer investissement et dettes de façon productive, mais absolument pas de façon malhonnête. L’Entreprise (avec un grand E), dans une société capitaliste, est créatrice de valeur.

    Certes avec la crise actuelle, la finance mondiale a besoin d’un grand coup de balai. Certes, certains patrons se comportent comme des voleurs de grands chemins (et certains salariés comme des profiteurs). Certes, des entreprises font faillite alors que d’autres prospèrent. Certes, aucun système n’est parfait. Mais, le système actuel est celui qui a produit le plus de richesses (le nombre de « pauvres », c’est-à-dire vivant sous le seuil de pauvreté, a diminué mondialement de moitié depuis 1981 – source The Soulful Science, Diane Coyle, Princeton University Press, 2007). Alors je préfère faire partie d’un système, en constante amélioration, qui fait croitre le monde, plutôt que d’un système contestataire pur.

    Une entreprise est obligée, par la loi, d’avoir une comptabilité. Même simple (voire simpliste). Et ce n’est pas pour ennuyer le chef d’entreprise. Car une comptabilité (et des états financiers) bien faite et bien interprétée est un fantastique outil de pilotage. Ce que je vous propose ici est donc de vous placer dans le cadre de votre entreprise familiale, Que vous soyez marié, célibataire, divorcé, pacsé, avec ou sans enfant, les règles de bases sont les mêmes et elles sont très simples (je vous ai déjà dit que je crois fermement à la simplicité):

    1. Payez toujours cash sauf dans le cas 2
    2. Ne considérez un crédit que si le bien acquis avec ce crédit vous permet de gagner de l’argent
    3. Mettez toujours une partie de votre revenu mensuel de côté pour les jours mauvais ou pour vous faire plaisir (en cash)

    Alors, oui, j’en vois déjà sourire. Cela ne va pas du tout, mais alors pas du tout dans le sens de l’histoire où tout un chacun est capable (ou presque) de souscrire du crédit à la consommation pour un oui ou pour un non. La relance par la consommation est une fuite en avant suicidaire quand elle se fait à crédit. Mitterand y croyait tellement en 81 qu’il a mis la France à genou et que nous ne nous en sommes toujours pas relevé, et les banques américaines ont entraîné de pauvres gens dans la spirale dévastatrice du crédit hypothécaire dont ils vont avoir du mal à se relever.

    Vous allez me dire, mais je ne peux pas payer ma voiture en cash! Ce à quoi je vais répondre: tout dépend. Si votre voiture vous sert à aller travailler, alors, elle devient un outil de travail et il convient de la considérer comme telle (sous couvert du point 2). Si votre voiture vous sert à partir en week-end ou en vacances, alors il va falloir la payer cash et pour cela il va falloir économiser!

    Faisons un calcul rapide ! Vous avez besoin de 20 000 euros pour vous acheter votre voiture. Le concessionnaire (ou votre banque) vous propose un prêt de la totalité pendant 6 ans, à 5% annuel. Vous allez rembourser 322 Euros par mois, pendant 72 mois, soit au total 23 191 Euros. Le pire est qu’au bout de 6 ans, votre voiture ne vaudra plus grand chose. Mettons qu’elle vaille 7 000 Euros, vous aurez donc déboursé 16 000 Euros pendant 6 ans.

    Si à l’inverse, vous économisez 322 Euros par mois pendant 6 ans à 2,5% de taux annuel (le taux d’un livret A ou d’un livret d’épargne), vous récupérez 24 985 Euros intérêts compris (remarquez au passage qu’un établissement financier vous paye pour l’argent que vous lui confiez, cela s’appelle le prix de l’argent). Ceci étant, vous vous achetez votre voiture à 20 000 euros, et vous avez gagné 4 985 Euros. Alors évidemment, vous allez me dire que pendant toute cette période, vous avez du prendre les transports en commun ou louer une voiture pour vous déplacer et que donc cela vous aura coûté de l’argent. Cependant si (hors assurance) c’est inférieur ou égal à 16 000 Euros, alors nous sommes rentrés dans une spirale positive. Je fais le pari que, net par rapport à la situation précédente, vous avez moins déboursé et vous avez tout autant enrichi votre banquier (car l’argent qu’il vous paye 2,5%, il l’a prêté à 5% à quelqu’un d’autre – en plus il va vous regarder d’un autre oeil et ça c’est énorme et c’est l’ironie de l’histoire).

    Ce faisant, vous avez enclenché une mécanique positive, puisqu’à partir du premier jour, vous faites travailler votre argent pour vous et arrêter de travailler pour votre argent ! Simple et pourtant oublié. Cela signifie aussi que vous devrez parfois mettre vos envies au placard, ou en tout cas les remettre à plus tard. Et cela est une transformation radicale de votre façon de consommer: non plus sur une impulsion, mais sur la capacité de le faire en cash! C’est du bon sens de grand-mère, mais tellement satisfaisant.

    Alors vous allez me dire, oui, mais quel rapport avec la crise. Et bien, il est tout simple. Et cela revient à ce que je disais sur la télévision: c’est une question de contrôle. En agissant comme je vous l’indique, vous reprenez le contrôle de vos flux financiers. Et donc au final de votre vie. C’est vous qui contrôlez et non plus les organismes financiers. De ce fait, vous n’êtes plus dans le tourbillon de la crise, mais pouvez la regarder… Et au milieu coulait une rivière !

    La suite dans le prochain billet!

  • Règle numéro 1, la suite…

    Et bien, c’est encore pire (donc mieux, je reviendrai sur ce concept) que ce que je pensais… En moyenne les Français passent 3h07 par jour devant leur télé ! C’est un article de Bibliofrance.org qui nous l’apprend. C’est le résultat d’une étude du cabinet GfK qui s’est déroulée aux mois d’octobre et de novembre derniers. Suit Internet (2h17 par jour) et écouter la radio (1h20 par jour)…

    Donc si je calcule globalement bien, cela fait presque 22h par semaine passées devant le petit écran en moyenne ! Soit plus de 3 jours de travail plein (en comptant les 35 heures). Imaginez simplement que la moitié de ce temps soit consacrée à une forme de travail (par exemple, la formation professionnelle). Et bien, vous auriez une France infiniment plus compétitive que n’importe lequel des pays dits développés. Mais pour cela il faudrait une réelle volonté politique. Or aujourd’hui on est plutôt à supprimer la pub à la télé publique pour encore plus asservir le citoyen avec des programmes revus par l’organe du parti (mais je m’égare).

    Donc tout ceci confirme ma vision de la télévision et la capacité de croissance qui existe dans les gens, et donc dans vous, lecteurs de ce blog. Je reviens sur mon précédent billet sur la télévision, dans lequel je vous proposais de lister ce que vous aimeriez faire et que vous n’avez pas le temps de faire. Je vous pose ici une autre question: y a-t-il des choses que vous souhaiteriez faire, mais que vous n’avez pas les moyens de faire ? Ne vous censurez pas ! Pour vous aider, voici une partie de ma liste personnelle :

    • Voler dans un jet militaire (possible en Russie et en Californie)
    • Apprendre à faire du vin
    • Faire le tour des Marquises et des Toamotou-Gambier (Polynésie Française) en voilier pendant 3 à 6 mois
    • Passer ma licence de skipper
    • Skier dans les stations du Colorado (Vail, Copper Mountain, Aspen, Durago, entre autres), dans la Cordilière des Andes et en Nouvelle-Zélande
    • Habiter en bord du plage sur un lagon turquoise (cet objectif là est déjà réalisé)
    • Apprendre la méditation avec des moines bouddhistes au Bhoutan

    Comme vous pouvez le constater, il y a un peu de tout. Maintenant les deux questions à se poser, avec une telle liste est:

    • Quand ?
    • Comment ?

    Pas d’ auto-censure !

    Je reviendrai sur l’importance de se fixer des objectifs et sur le plan d’action à mettre en place. Mais revenons à la télé. 3 heures par jours, 22 heures par semaines, plus de 1000 heures par an, soit 50 jours! Un septième de votre vie passée devant la télé. Je suppose que vous n’aviez jamais vu le temps passé devant la télé sous cet angle. Si je ne suis pas encore assez clair, voici une autre vision de la réalité télévisuelle : en regardant la télé vous vivez par procuration ! Vous ressentez des émotions fabriquées ! Vous vous faites manipuler.

    Je ne dis pas qu’il faut bannir toute forme de divertissement (la liste dans mon précédent billet est on ne peut plus clair). Je dis qu’il faut que vous repreniez le contrôle du temps passé devant la télévision. Pour terminer ce billet, je vous propose donc un challenge, que je vais faire avec vous et dont je vous donnerai le résultat : choisissez une activité que vous avez abandonnée par manque de temps et/ou de motivation et consacrez-y une heure par jour dans les 15 jours qui viennent (en plus ce sont les vacances pour la plupart d’entre vous). Cela doit être quelque chose qui vous plait et qui vous tient à cœur. Pour ma part, je vais me remettre au piano. Objectif: me remettre dans les doigts les morceaux que je savais jouer par cœur. Faites de même, et découvrez la puissance d’une simple chose : prendre une décision.

  • Que ça fait du bien…

    J’écoutais RFI ce matin en venant au bureau et le reportage de Caroline Lafargue dans les Visiteurs du jour m’a filé la pêche (en tout cas beaucoup plus que celui sur le mont-de-piété en Espagne à vrai dire). Car, oui, il y a crise financière, oui les bourses ont devissé, mais le reportage met en avant le pourquoi investir en bourse, par rapport aux objectifs que l’on se fixe. Enfin du positif dans ce monde de noirceur absolu…

  • Les Etats-Unis entre deux eaux…

    La FED vient de baisser son taux directeur à des niveaux plus bas que bas (entre 0 et 0,25%, étrange non?) ! Deux conséquences : le dollar va devenir encore moins cher (il est repassé au-dessus de 1,4 dollars pour 1 euro aujourd’hui), il n’est pas certain que les US s’en sortent. En gros, il semblerait que les US tentent de faire la même chose que le Japon il y a 20 ans. Que va-t-il se passer ? Et bien, le pétrole va remonter et nous allons pouvoir aller passer des vacances aux Etats-Unis pour moins cher qu’en Europe (et ça c’est bien car les US c’est grand et magique).

    Au final, je ne suis ni économiste, ni financier, mais sous la crise, je vois une opportunité. Enfin, plusieurs. Voilà ce que je vais faire (certains vont certainement me prendre pour un fou):

    • je vais continuer à acheter du dollar
    • je vais continuer à investir en bourse
    • je vais aller passer des vacances aux US l’été prochain
    • je vais continuer à acheter des produits en ligne aux US et me les faire expédier via ma boite aux lettres américaine

    Les arbres ne montent pas au ciel et toute crise a une fin. Je me positionne sur le long terme tant sur le dollar qu’en bourse. Ce n’est pas de l’optimisme béat, c’est une vision long terme sur un de mes objectifs. Cela fera l’objet d’une des règles pour sortir de la crise. J’y reviendrai.

  • Règle numéro 1 : débranchez votre télévision…

    La télévision est l’opium du peuple. Personne, je dis bien personne, n’a jamais fait fortune ou vu sa vie progresser en regardant la télévision. Regarder la télévision est le passe-temps le plus abrutissant (au sens littéral du terme). Mon premier conseil pour vaincre la crise, à votre niveau, est de supprimer la télévision. Pour plusieurs raisons que voici:

    • il est possible de s’informer par de multiples autres canaux : la presse, la radio et internet (podcasts, blogs, sites d’information, etc.)
    • il est possible de se divertir par de multiples autres canaux : le cinéma, le théatre, les musées, les jeux de sociétés, la lecture, etc…
    • la télé est un des divertissements les moins sociaux : impossible d’échanger des idées ou de débattre en regardant la télé
    • la télé n’apprend rien ou si peu : certes vous pouvez « tomber » sur des émissions culturelles en zappant, mais rien de révolutionnaire que vous ne pouvez faire en quelques clics de recherche sur Internet ou en emprutant un DVD dans une bibliothèque municipale
    • la télé vous coûte de l’argent et ne vous en rapporte pas : entre la redevance, votre Télé 7 jours, et la consommation électrique, sans compter son prix d’achant, ce sont des centaines d’euros qui partent en fumée tous les ans
    • la télé abruti l’humain : ce n’est pas la violence dans les films qui rend violent, c’est celle vue tous les jours dans des émissions débiles et dans les journaux télévisés. Les enfants absorbent toute sorte de stupidités qui ne favorisent en rien leur épanouissement personnel et social
    • la télé ne propose que du prémaché, prédigéré : elle ne vous laisse pas votre libre arbitre, elle vous impose ses points de vue (et la télévision d’état est à mettre dans la même poubelle que la télévision privée)
    • la télé vous impose la publicité sans distinction de vos centres d’intérêt (merci Google…)

    Je pourrais en ajouter des pages… Alors évidemment, la question se pose : oui, mais qu’est-ce que je vais faire si je ne regarde pas la télé ? C’est marrant cette question. Quand je dis à des collègues que je ne regarde quasiment jamais la télé, cette question revient systématiquement. Mais qu’est-ce que tu fais le soir ? J’ai ma réponse toute faite en fonction des centres d’intérêts connus ou non de mon interlocteur :

    • je joue avec mes enfants
    • je fais l’amour à ma femme
    • j’écris mon blog
    • Je lis
    • je dîne avec des amis
    • je vais au cinéma, au concert, au théatre, etc.
    • je discute avec ma femme ou mes enfants
    • j’écris des mails à ma famille et à mes amis
    • je participe aux réunions Toastmasters dont je suis le vice-président
    • je fais des recherches sur Internet pour trouver l’endroit de mes prochaines vacances
    • je dors (8 heures par nuit)
    • je fais du sport…

    Mais, je ne m’ennuie jamais! Mais mes trois principales activités sont les suivantes:

    • je planifie ma journée du lendemain
    • je m’assure d’apprendre quelque chose de nouveau
    • je fais le bilan de ma journée

    Et la crise dans tout ça ? Et bien, c’est mon point : je ne suis pas influencé ! Je poursuis mon chemin sans tenir compte des scandales, du prix du pétrole, de la chute du prix du blé ou du nickel, ou du dernier scandale financier. Cela ne veut pas dire que je ne m’informe pas. Mais ce ne sont pas les nouvelles ou les qualifiés de la Star Academy qui fabriquent ma vie.

    Il y a quelques années (une bonne quinzaine), je lisais un livre, que j’ai malheureusement prêté (et que l’on ne m’a pas rendu) et dont je ne retrouve pas le titre. Je lisais un livre disé-je dans lequel l’auteur conseillait l’utilisation de la télévision suivante: prenez une paire de ciseaux, coupez le fil électrique de votre télévision au ras du poste et jetez le fil à la poubelle. L’action est radicale, mais l’image est là. Vous pouvez faire de même, je vous conseille cependant aujourd’hui de vendre votre télé sur ebay, au moins vous en tirerez quelque chose, ou de la garder connectée à votre Wii, PS3 ou Xbox, et à votre lecteur de DVD pour en profiter de temps en temps avec vos amis et familles. En revanche, annulez votre abonnement à Canal plus et autre cablo opérateur ou télé par satellite.

    Vous allez me dire que vous êtes abonnés à une offre triple play (téléphone, internet et télévision) et que donc vous ne pouvez pas jeter votre décodeur à la poubelle. C’est vrai, mais rien ne vous oblige à connecter votre écran plat à votre décodeur triple play.

    Au fait, de nombreuses émissions sont disponibles sur les sites des chaines de télés dans les jours qui suivent leur diffusions. Il ne s’agit donc pas, une fois de plus, de se couper du monde. Il s’agit de repasser en mode contrôle. C’est vous qui avez la télécommande en main !

    En supprimant la télévision de votre vie, vous allez récupérer quelques heures par semaine. Imaginons que vous regardiez la télévision 10 heures par semaine. Si vous travaillez en France, cela fait 400 heures de télé par an, soit l’équivalent de plus de 11 semaines de travail ! Imaginez être payé 11 semaines de plus par an (soit deux mois, soit dit en passant).

    En attendant mon prochain billet, je vous propose l’exercice suivant. Il est vraisemblable qu’il vous arrive de vous dire que vous n’avez pas le temps de faire telle ou telle chose (apprendre la cuisine, vous occuper de votre jardin, rendre visite à votre vieille tante, etc.). Et bien, commencez par prendre une feuille blanche (ou un carnet, un agenda, un ordinateur…). Asseyez-vous un quart d’heure au calme, dans votre salon, dans votre jardin, dans un café, dans un endroit qui vous inspire. Listez ces choses que vous aimeriez faire et que vous n’avez pas le temps de faire… Une fois cette liste faite, demandez-vous si cela ne vaudrait pas le coup de remplacer le temps télé par toutes ces choses ? Si vous pensez que oui, il ne vous reste plus qu’à vous lancer dans le plan d’action.

    Restez à l’écoute, nous ne sommes qu’au début de la règle numéro 1 !

  • C’est dimanche… partout dans le monde…

    c’est donc le moment où les économies soufflent et où vous pouvez en profiter pour recharger les batteries. Il ne se passera rien aujourdʼhui que vous nʼavez décidé. Alors profitez-en pour faire deux choses:
    1- débrancher la télé (je vais y revenir dans la règle n˚1)
    2- faire une activité avec vos amis et votre famille (je vais y revenir dans la règle n˚2)

    Bon dimanche

  • Les 10 règles pour traverser la crise sans inquiétude et même profiter de la crise…

    Le président Sarkozy vient de faire accepter un plan de relance de l’économie européen de 200 milliards d’euros. Voilà qui est bien, en plus des plans nationaux. En tout cas, c’est un coup de chapeau à la présidence française. Il apparaît clairement que par rapport à la crise de 1929, les trois choses qui diffèrent grandement sont :

    • avoir laissé les marchés ouverts (en 29, des mesures de protectionnisme avaient fermé les économies les fragilisant)
    • être intervenu très tôt en sauvant ce qui pouvait l’être (en 29, la seule intervention avait été le protectionnisme)
    • avoir fait baissé rapidement les taux directeurs, au risque de générer de l’inflation, mais c’est un effet de bord qui n’arrivera peut-être pas, tant la chute des matières premières est importante.

    Ce sont donc ces mesures macro-économiques qui vont agirent dans les semaines et les mois à venir. Mais ne nous leurrons pas. Toute médication prend du temps et a des effets secondaires. Il s’agit donc de rester au chevet du malade et de continuer à vérifier ses « constantes » (terme médical pour définir le pouls, la température. la tension, etc.).

    En marge des grandes décisions, chacun d’entre nous a le choix de passer entre les gouttes ou de se faire tremper. Dans les jours qui viennent je vais donc passer en revue une dizaine de règles de « bonne conduite » pour non seulement passer entre les gouttes, mais utiliser la crise pour (plusieurs choix possibles):

    • s’enrichir
    • changer de vie
    • faire des affaires
    • faire la fête
    • reprendre le contrôle du temps…

    En d’autres termes, profiter de la crise et non la subir ! Alors, « stay tuned » comme dise les anglais, car, s’il n’est de rédemption que dans l’action, je vais vous proposer 10 actions simples qui ont des chances de … changer votre vie.

  • Quand les médias manipulent l’opinion…

    Voilà un titre vu le 10 décembre dernier sur boursorama: France: la production industrielle s’effondre de 2,7% en octobre (Insee). Mon dieu ! Quel effondrement…. Le lendemain, autre titre, toujours sur boursorama: Le CAC 40 termine en léger repli mais au dessus des 3300Pts.

    D’une part un effondrement (horrible) et de l’autre un léger repli (rien de grave). Pourtant, dans le premier article on apprendra que « L’activité dans la construction, autre secteur menacé par le ralentissement économique, est en revanche stable (0%, après +0,9% en septembre). » et un peu plus loin que « La production de biens d’équipement est en léger repli (-0,5%) ». Pour le commun des mortels que je suis, cela ne ressemble pas à un effondrement, mais certainement à un tassement à suivre.

    Et le plus édifiant est ce que l’on apprend dans le second article (celui du léger repli): « Aux États-Unis, les inscriptions aux allocations chômage ont enregistré une hausse brutale de 53 000 à 573 000 au plus haut depuis novembre 1982. et la moyenne hebdomadaire a vivement progressé (+14 250) à 540 500. » et un peu plus loin « le déficit commercial américain s’est creusé en octobre, atteignant 57,2 milliards en octobre, alors que les économistes s’attendaient en moyenne à une contraction à 53,5 milliards de dollars ». Et pour finir, cette horrible nouvelle pour M. Giscard d’Estaing: « Club Méditerranée s’est replié de 5% après avoir dévoilé un résultat net de deux millions d’euros sur son exercice 2007/2008, contre une perte nette de huit millions sur l’exercice précédent. Son chiffre d’affaires s’est inscrit à 1.494 millions, soit en hausse de 6% » Comme quoi on peut faire des profits, mais ne pas plaire aux actionnaires !

    Tout ceci pour dire deux choses:

    • Ne jamais s’arrêter aux titres d’un article
    • Toujours prendre du recul quant au contenu

    Et puis une troisième pour la route: arrêtez de lire la presse (sauf le Canard), c’est déprimant !

  • Mon point de vue sur la crise…

    La crise, la crise, la crise… On ne parle que de la crise. On ne peut pas ouvrir le journal sans entendre parler de la crise. Alors j’ai décidé d’ouvrir ce blog pour parler de la crise aussi. Enfin, pas tout à fait… Je veux parler de comment passer au travers de la crise, sans se mouiller, sans y laisser son manteau, sans douleur. Car ce que je crois sur la crise, je l’ai résumé dans le mail envoyé ce jour en interne. Ce mail était en réponse à l’article de l’Express (de Maurice) sur Patrice Hardy, DG des hôtels Naiades à Maurice. Donc j’ouvre ce blog avec ce mail… Je partage [ndlr le point de vue de Patrice Hardy], non par optimisme béat, mais par deux simples constats :

    • La crise est largement amplifiée par les médias (comme toujours puisque le lectorat aime le sang, donnons-leur du sang – panum et circenses disait César, ce n’est pas le succès de Paris-Match et autre Closer qui me contredira ici). Certes le CAC 40 a perdu 40% de sa valeur depuis janvier, mais comme nous étions dans une bulle financière (outrageuse), ce n’est qu’un juste retour des choses. Ce dont personne (enfin peu la presse et c’est normal, ce sont de bonnes nouvelles) ne parle et pourtant est sous nos yeux :
      • le dollar s’apprécie face à l’Euro, rendant les exportations européennes plus compétitives (et la Chine, entre autres, a stocké des milliards d’euros et de dollars pendant ces six dernières années en achetant de la dette américaine et européenne), et donc le prix du pétrole est moindre pour les économies européennes…
      • le baril de pétrole a chuté de plus de 70% depuis ses plus hauts de juin et de plus de 50% depuis janvier, et l’OPEP n’arrive pas à endiguer la baisse. Cela va avoir pour conséquence de faire baisser le fret passager et marchandise, donc de faciliter les échanges (le tourisme entre autre), une fois que les stocks acquis aux prix forts seront écoulés.
      • Les matières premières ont considérablement baissé (ferreux, non ferreux, agricoles), ce qui va aussi entraîner une baisse des prix, relancer mécaniquement la consommation, relancer la production industrielle et provoquer des acquisitions à bas coût aussi
      • Les taux directeurs de toutes les banques centrales ont baissé et tous les gouvernements ont ouvert des lignes financières aux banques pour relancer l’emprunt des entreprises (en particulier des PME courtes en cash)
      • L’économie est enfin assainie (le capitalisme a nettoyé ses écuries d’Augias) ou sur le point de l’être

    Tout ceci pour dire que oui, il y aura un trou d’air (je suis particulièrement attentif à la consommation de fin d’année qui devrait donner le ton, ainsi qu’aux tendances du premier trimestre 2009), oui, il faudra redoubler d’effort pour vendre et s’en sortir avec les honneurs, mais c’est une unique période pour les entreprises pour :

      • Faire des affaires (les soldes ont commencé tôt cette année et vont durer…)
      • Consolider son cœur de métier
      • Tailler dans le lard et redevenir « lean and mean »
      • Augmenter ses parts de marchés, car c’est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres
    • Toute crise est une opportunité et seuls ceux qui y croient s’en sortent grandis

    C’est simpliste, mais je crois à la simplicité dans la matière économique (tant qu’il n’y a pas de filous qui trompent leur monde comme dans la crise des subprimes). Mais Je m’arrête, sinon, je vais noircir dix pages… 🙂 Pour conclure, oui, il va y avoir quelques mois difficiles, mais comme tout chemin, c’est l’objectif qui compte et celui que je vois à l’horizon 2010 est plus que brillant. Mais pour arriver à 2010, il faut continuer à marcher. On avance, on avance, on avance, on n’a pas assez d’essence pour faire la route dans l’aut’ sens, alors, on avance… marc | gsm +230 259 83 13 | web http://ioiblog.spaces.live.com |blog http://marc-israel.spaces.live.com   Voilà… J’ai ouvert ce blog pour vous donner ma vision de la crise et surtout mes meilleurs conseils pour la traverser sans dommage, voire en tirer partie… Marc