• Jour 322 – Orthographe

    orthographeOrthographe. Voilà un billet qui va faire vieux con. Soyons réaliste, les jeunes d’aujourd’hui, en grande majorité, et les moins jeunes aussi, ne font plus attention à l’orthographe ni à la grammaire. Non que je sois irréprochable de ce côté-là, mais bon… Quand je lis dans un livre publié « tu n’est pas », cela me choque. Quand dans un courriel, on m’écrit « quelquelle soit », je ravale ma salive.

    Alors oui, les SMS et autres messageries instantanées favorisent l’écriture phonétique. C + facil et + rapid. Le malheur, à mon sens, est que l’orthographe et la grammaire sont des concepts mathématiques logiques qui entrainent le cerveau à une certaine rigueur. Vous allez me dire que la grammaire n’a rien à voir avec les maths. Et pourtant si, ce sont un ensemble de règles à appliquer. Vous connaissez les règles, vous parlez et écrivez suivant ces règles. C’est de la logique mathématique.

    Or, en n’apprenant plus ou en laissant tomber les règles, non seulement on appauvrit la langue, on appauvrit surtout la capacité de réflexion de l’être humain. Grammaire et orthographe ne sont donc pas un luxe réservé à quelques-uns. Elles sont une gymnastique pour notre cerveau et ultimement une politesse pour le lecteur. Pour l’orthographe, pas de quartier !

  • Jour 321 – Passion

    passionPassion. Qu’elle est-elle, voire qu’elles sont-elles ? Tout le monde en a une ou deux. Vous savez, ces activités que l’on fait toujours avec plaisir, qui ne ressemblent à rien d’autre que du pur bonheur. Ce sont vos passions. Quelle place occupent vos passions dans votre vie ? Si elles sont au centre de vos vies personnelles et professionnelles, bravo !

    La malheur veut que souvent, les passions ont été reléguées à l’arrière-plan, car il a fallu faire bouillir la marmite, ou parce que vos parents ont voulu que vous appreniez un métier… Résultat : vous faites un métier qui ne vous amuse pas et vos passions sont aux greniers. Ce qui est intéressant cependant, c’est qu’étymologiquement, la passion est une souffrance, un martyr. On parle de passion du Christ par exemple.

    Et cela nous amène au fait que vivre ses passions n’ont rien de simple car souvent en contradiction avec les normes sociétales. Etre passionné et accepté son état est une souffrance, faite d’efforts et de renoncement. Cela nous rappelle que rien n’est donné ni gagné. C’est en allant à contre-courant que l’on gagne son indépendance, pas en ramant dans le même sens que les autres !

  • Jour 320 – Demander

    demanderDemander. C’est tout bête. Poser une question, demander de l’aide, sont des actions toutes bêtes. Pourtant, les études ne préparent généralement pas à poser des questions, à demander de l’aide. À l’opposé, demander de l’aide est souvent perçu comme un aveu de faiblesse. Pourtant, il s’agit de l’inverse. Demander de l’aide, poser une question est faire montre de force. L’équivalent de « je veux mieux faire, je veux utiliser les forces d’autrui pour grandir .»

    Pour évoluer, pour passer à l’étape d’après, poser des questions est un impératif. Pourtant, que de non-dits tant personnels que professionnels. Les collaborateurs souffrent en silence pour ne pas avoir l’air de ne pas savoir. Un leader se doit de construire une organisation dans laquelle poser une question est un acte naturel, ne pas savoir et demander est « la norme ».

    Une organisation basée sur le partage et la transparence, sur les questions « simples », ne peut que prospérer, car elle veille à faire partager le savoir par le plus grand nombre et à aider chacun à produire le meilleur. Demander est donc un acte quotidien à privilégier !

  • Jour 319 – Calorie

    calorieCalorie. La vie se résume-t-elle à quelques calories ? Depuis la découverte du pouvoir nutritif des aliments, pas un jour ne se passe sans qu’un article novateur sur la nutrition ne soit publié. Cela revient en fait à tout compter, à tout mesurer, mais surtout à évaluer sur une échelle qui franchement n’est pas mesurable : celle du bonheur et du bien-être.

    Le bonheur se mesure-t-il en calorie ? Non ! Bien évidemment, toutes les études médicales le prouvent, une surcharge pondérale entraine une infinité de complications de santé et réduit la durée de vie potentielle. Alors, oui, compter les calories absorbées est applicable à ceux qui le veulent bien. Mais chacun est libre de ses choix et surtout de son rapport au bonheur.

    Chacun fait fait fait c’qui lui plait plait plait, comme dit la chanson ! Chacun fait ce qu’il peut à l’instant où il le fait. Cela n’enlève rien à l’homme, à sa valeur, à son humanité. Le bonheur ne se mesure pas tout court. Il se vit. Il se vit au quotidien. Et c’est la seule mesure immesurable ! Soyez juste heureux !

  • Jour 318 – Avant

    avantAvant. Alors que je réfléchissais à un sujet pour ce billet, le mot avant est venu pour me hanter. Car il m’est apparu étrange que le même mot puisse introduire le passé et le futur. En effet, il y a un avant et un après. Avant de commencer à écrire ce billet, je n’en connaissais pas le contenu. Pourtant pour pouvoir l’écrire, il faut aller de l’avant. Avant de partir vers l’avant, il convient de vérifier son véhicule.

    Cela fait partie des bizarreries de la langue française. Pourtant, comme je l’ai déjà écrit et comme je le crois profondément, il n’y a qu’une seule direction possible : en avant. Le futur est devant, le passé derrière. Ce qui s’est passé avant n’a d’importance que pour construire l’après, que pour aller en avant. Il n’est de réalité que celle que l’on veut bien construire. Allons-y ! En avant !

  • Jour 317 – Rosetta

    rosettaRosetta. Ce qui vient de se passer à près de cinq cent millions (500 000 000, ça en fait des zéros, cela fait aussi douze mille fois la circonférence de la Terre) de kilomètres de la Terre, après un voyage de dix ans dans l’espace, est juste phénoménal. Une véritable démonstration du génie humain. L’homme a réussi à poser un robot sur une comète. L’exploit peut donner le tournis à toute personne scientifique ou pas. Car il s’agit d’un exploit, en premier mathématique, puis physique.

    Il s’agit quand même de poser un robot sur un caillou fait de poussière et de glace, de quatre kilomètres de diamètre, situé à une distance telle qu’un signal (ou une image) émis met plus de 26 minutes à arriver (pas possible de piloter Rosetta ou Philae comme un drone). Le tout à une vitesse de cent trente-neuf mille kilomètres par heure (139 000 km/h).

    D’aucuns diront que bon, à quoi cela va-t-il servir d’avoir encore plus d’information sur les origines de l’univers ? Cela ne va pas résoudre les grands problèmes de l’humanité, comme la faim dans le monde ou l’épidémie d’Ebola. Mais qui sait ? C’est la curiosité qui a toujours pousser l’homme à aller un peu plus loin, à utiliser son intelligence pour comprendre son environnement, à avancer.

    Le progrès ne peut exister sans mettre à mal nos certitudes, sans remettre en question nos hypothèses, sans douter de ce dont nous sommes capables. L’atterrissage d’un robot sur une comète, à l’issue d’un voyage de plusieurs milliards de kilomètres, est un exploit, à l’échelle du vingt-et-unième siècle, aussi important que la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb au quinzième siècle. Que découvrirons-nous dans cinq siècles ? Nous ne serons, sans doute, pas là pour le voir, et c’est sans doute le seul regret que j’ai. Le futur va être incroyable !

  • Jour 316 – Mise à jour

    MaJMise à jour. Si vous avez un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent (un smartphone quoi), c’est que vous pouvez lire ce billet et de facto vous devez, de temps en temps, voire fréquemment, mettre à jour le dit appareil. L’homme étant loin d’être parfait, ses créations ne le sont pas. Ainsi, pour atteindre, ou en tout cas tenter d’atteindre, la perfection, il faut mettre à jour le logiciel.

    Que ce soit pour corriger des erreurs (on appelle ça des bugs et franchement, il faudrait arrêter d’utiliser des mots, anglais de surcroit, qui n’ont plus rien à voir avec le contexte dans lequel ils ont été utilisés pour la première fois), ou ajouter des fonctionnalités, la mise à jour est donc un incontournable du monde informatique. Et du coup, elle est devenue « naturelle » pour tous les possesseurs d’appareil informatique.

    A y regarder de plus près, nous avons aussi besoin de mise(s) à jour, pour corriger des comportements ou pour acquérir de nouvelles compétences. Pourtant, il est étonnant de constater que beaucoup de personnes ne font rien, ou pas grand-chose, pour appliquer ces mises à jour nécessaires à leur épanouissement. Et vous, mettez-vous à jour votre logiciel personnel fréquemment ?

  • Jour 315 – Ne pas oublier

    ne pas oublierNe pas oublier. Il y a 250 jours, je publiais un billet sur l’oubli et sur la nécessité d’oublier pour ne pas rester dans le passé. Mais en ce jour anniversaire de l’Armistice de la première guerre mondiale, il est évident qu’il est des choses qu’il ne faut pas oublier. L’horreur des guerres en est une. Particulièrement, l’ironie de la Der des der !
    L’histoire n’est pas faite pour se répéter ! En dépit de ce que d’aucun qualifie de crise – la crise, quelle crise ? –, le monde n’a jamais été aussi fascinant et excitant. Alors, oui, il y a des problèmes. Les Cassandre les adorent, ce sont leurs fonds de commerce. Mais, il y a plus d’opportunités pour l’ensemble des peuples du monde qu’il n’y en a jamais eu de toute l’histoire de l’humanité !
    N’oublions pas, gardons ces souvenirs toujours à vif, et continuons à avancer, droit devant nous en souriant à la vie ! Je suis un optimiste, et avant tout, je suis vivant. Vous aussi qui lisez ce billet. Alors, détournez-vous des rabat-joie. Le monde est juste ce qu’il peut-être de mieux à l’instant où il est !

  • Pensée de la semaine

    To get lost is to learn the way. ~ African proverb


    Se perdre, c’est découvrir la voie. ~Proverbe africain

  • Jour 314 – Confiance en soi

    confiance en soiConfiance en soi. Par rapport au billet d’hier, la confiance en soi joue un rôle, ou pas. En fait, on peut penser qu’il faut de la confiance en soi pour créer quelque chose. Mais en fait, il faut juste de la passion et une foi quasi inébranlable. Certains grands créateurs sont de grands anxieux. La confiance en soi est cependant nécessaire pour mener le processus créatif à son terme.

    Cependant, la confiance n’exclut pas le doute, et le doute n’exclut pas l’erreur. On peut être confiant dans ses capacités à réussir et faire des erreurs. Il faut les accepter comme un apprentissage sur la voie de la réalisation. Si la confiance en soi semble nécessaire à la réussite, elle peut aussi aveugler. Trop de confiance peut mener à l’échec. Il convient donc, comme beaucoup de choses dans la vie, de doser.

    Mais surtout, surtout, de ne pas trop se poser de questions. L’important reste d’agir, de réaliser, de créer, de produire. La confiance vient par la construction des échecs et des réussites successives. Le plus grand destructeur de la confiance? Avoir des rêves et ne rien faire!