Étiquette : Positif

  • C’est vendredi… et alors?

    https://unsplash.com/asthetik
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    Jour 605. La plupart d’entre nous voit le vendredi avec un autre œil. C’est en effet pour beaucoup le dernier jour de la semaine de travail. Ce fameux travail, qui nous vient du latin « tripalium », lui-même hérité de « tripaliare », soit contraindre… Cela laisse peu de place à l’imaginaire. Le travail est une contrainte, il faut faire avec. Alors que Confucius nous propose de choisir un travail que nous aimons pour ne pas avoir un travailler une seconde de notre vie, la « sagesse » anglo-saxonne nous propose d’apprendre à aimer notre travail car il va occuper une part importante de notre vie sur cette terre. Si tous les travails (je sais ça fait bizarre à l’oreille, mais c’est une possibilité grammaticalement correct) ne semblent pas aimables de prime-abord, ils convient pourtant de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Tout travail a une justification et doit apporter une certaine satisfaction.

    Si à l’opposé, un travail est fait sous une contrainte proche de l’esclavagisme, alors effectivement, le vendredi est une journée qu’il convient de célébrer. C’est malheureusement le cas dans de nombreux pays en voie de développement, dont les travailleurs et les paysans sont exploitées. Cependant, comme le disait Pascal, vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà, gardons-nous donc de conclusion par trop hâtive. Dans nos contrées dites développées, le vendredi est pourtant toujours vu comme le jour de la libération du joug du travail.

    Je vous propose une autre lecture. Vendredi est un jour comme tous les autres : à vivre intensément ! Chaque seconde qui passe ne reviendra jamais, elle a disparu à tout jamais. Inutile de la pleurer, inutile de s’appesantir sur le temps qui passe, inutile de sourire le vendredi et de faire la grimace le lundi. Vivre le vendredi avec la même intensité que les autres jours, c’est placer la vie au centre et d’en tirer la « substantifique moelle ». Plus facile à écrire qu’à faire ? Non, c’est un choix, comme tous les autres que la vie nous propose de faire tous les jours. Encore faut-il le faire ce choix, car si nous ne le faisons pas, ce sont d’autres personnes qui le feront pour nous. À vous de choisir !

  • Votre altitude est liée à votre attitude

    Article (Original article in English) paru dans le Matinal du 25 octobre 2011.

    L’optimisme est contagieux et un sourire ne coute rien. Ce sont deux aphorismes bien connus. Dans l’entreprise, ils peuvent devenir votre passeport pour progresser et grimper l’échelle sociale. Entre deux candidats à un emploi, celui avec la bonne attitude prend souvent un meilleur départ.

    Quand vous êtes au bureau, aimez-vous passer du temps en commérages avec vos collègues ? Vous plaignez-vous de vos clients ou de votre charge de travail ? Il y a un dicton de Robin Sharma que j’aime particulièrement: les victimes parlent de problèmes, les leaders de solutions. Je crois que ceci est à la source de nos attitudes.

    Avoir la bonne attitude n’est pas équivalent à être un optimiste béat. Il s’agit d’appréhender les défis et de voir comment les surmonter. Il s’agit de voir comment affronter nos peurs. Il s’agit de demander de l’aide lorsque cela est nécessaire. Il s’agit de mettre en place la bonne équipe. Il s’agit de rentrer dans le costume du leader.

    Oh, je ne dis pas que la vie sera rose et qu’avoir la bonne attitude vous permettra de franchir tous les obstacles. Cependant, l’effet papillon travaille deo concert avec l’attitude : un petit changement peut produire un effet énorme. Vous pouvez alors vous demander : quelle est la bonne attitude ?

    Une bonne attitude a quatre caractéristiques : optimisme, réalisme, action et honnêteté. Sans optimisme, aucune solution n’est possible. Pour chaque défi, vous devez rechercher une solution, et elle peut exiger beaucoup d’efforts. Le réalisme est la clé, Rome ne s’est pas faite en un jour et décrire le chemin vers la solution est essentielle pour obtenir l’accord de toutes les parties prenantes.

    L’honnêteté est la seule façon d’agir ! Vous devez être sincère et transparent. Et vous devez être passionné par la solution que vous proposez. Enfin, tous les beaux plans ne sont rien sans des mesures fortes et fermes. Ne succombez pas à la paralysie de l’analyse. Comme on dit, il vaut mieux se faire pardonner que de demander la permission. Donc agissez maintenant et honorez vos promesses.

    Si vous venez tous les matins avec une attitude optimiste, réaliste, honnête et tournée vers l’action, vous verrez votre niveau de vol augmenter régulièrement. Rassembler des alliés autour de vous, vous attirera les personnes talentueuses qui voudront travailler sous votre direction. Le ciel est la limite, vous pouvez atteindre la Lune en visant les étoiles !

    Soyez passionné et énergique, illuminez votre visage avec un sourire et venez travailler avec l’attitude qui fera de chaque jour le meilleur de tous, quoi qu’il arrive !

  • L’urgence et la précipitation

    Il existe un dicton en français qui dit “il ne faut pas confondre vitesse et précipitation”, il en est un autre qui est “il ne faut pas aller plus vite que la musique”. Et pourtant, de nos jours, tout va de plus en plus vite. Il faut être capable de prendre des décisions rapides, de capturer des marchés plus vite que les concurrents, etc.

    La vitesse est devenue un avantage compétitif important. Et pourtant, aller vite ne doit pas signifier “compromettre le long terme par des résultats à courts termes”. Pourtant de nombreuses décisions sont aujourd’hui courtermistes, afin de satisfaire l’ogre des marchés. Cependant, le sens de l’urgence et la vitesse d’exécution n’ont rien de courtermistes. Si on s’y prépare…

    Il est bien connu en art martial qu’un pratiquant de Tai Chi peut être un adversaire redoutable. Pourtant à regarder un tel pratiquant, on a plutôt tendance à penser à la lenteur. Pourtant derrière cette lenteur se cachent deux choses importantes : la précision et l’énergie. Les gestes de Tai Chi, sont répétés des milliers de fois en se focalisant sur la maximisation de l’énergie produite et la minimisation de celle consommée. C’est cette précision et cette énergie qui peuvent transformer un geste lent et souple en un geste rapide et mortelle. Rien à voir avec un geste précipité.

    Il en est de même dans la vie de tous les jours. Ce qui est répété jour après jour engendre une qualité que rien ne peut égaler. Et cette qualité est nécessaire quand il s’agit d’accélérer. Alors que de nombreuses personnes et entreprises survivent, voire tentent de survivre, parfois en se précipitant sur le premier boulot/client venu, il est crucial de s’arrêter et de se concentrer sur ses vraies valeurs. Une fois celles-ci découvertes et cernées, il convient de les entrainer tous les jours, avec une discipline de fer. Ce n’est qu’alors que la vitesse d’exécution deviendra un atout lorsque le bon boulot/client apparaitra. Sans maitrise de ses atouts, la vitesse se transformera en précipitation et ne fera que reculer la chute.

  • Se plaindre et résister ou se taire et avancer, un non-choix !

    On entend souvent dire que les Français sont un peuple qui ne fait que se plaindre. C’est sans doute vrai ! On lit dans la presse anglo-saxonne que si les Français se plaignaient et faisaient la grève, c’était pour préserver leur qualité de vie “à la française”. Si c’est vrai, c’est d’un pénible !

    Le problème des plaintes est qu’à force de les entendre, on ne les entend plus, elles font partie du paysage. Comme les grèves en France, elles sont devenues “normales”, elles font partie du paysage ! Pas un jour sans qu’une CSP (catégorie socio-professionnelle) me soit en grève. Pas un jour sans qu’on voit à la télé tel ou tel personnage se plaindre des retraites, du temps qu’il fait, de la couleur de la façade de son voisin, etc.

    Et bien moi, je me plains de ceux qui se plaignent, qui, au final, n’ouvrent pas les yeux sur la beauté du monde et sur la myriade d’opportunités qui s’y trouvent. En réalité, je ne m’en plains pas, je les ignore. J’ai depuis longtemps éliminé de ma vie les pleurnichards. Ce sont les solutions qui sont intéressantes, pas les problèmes !

    Si vous êtes comme moi, je vous propose le petit jeux suivant. A une personne qui se plaint, posez-lui la question : “Mais, que fais-tu pour résoudre le problème que tu m’exposes ?” Les réponses sont souvent intéressantes, car la plupart des personnes ne font rien pour résoudre le problème à part s’en plaindre. Et c’est là que le bât blesse chez les Français : tout le monde se plaint de tout et n’importe quoi, surtout des choses sur lesquelles ils n’ont pas de contrôle.

    Un des secrets d’une vie épanouie est de ne pas se préoccuper des choses sur lesquelles on n’a aucun contrôle. Une fois ces problèmes évacués de sa vie, on peut les considérer comme des contraintes avec lesquelles vivre. Un peu comme les impôts. Soit vous cherchez à en payer moins, soit à gagner plus pour qu’il en reste plus à la fin de la journée, soit à trouver une résidence fiscale plus avantageuse. Mais ça ne sert à rien de se plaindre des impôts sans rien faire.

    Ma philosophie de vie est de ce fait d’une simplicité déconcertante : je construis ma vie en tenant compte des contraintes que la vie en société impose et j’avance sans me plaindre. D’où le titre de ce billet, je n’ai pas à choisir entre me plaindre ou avancer, je ne me plains pas ! Et pour ceux qui se plaindrait, je les invite à prendre un avion et à aller, par exemple, passer quelques jours à Kinshasa (j’ai pris la capitale de la République Démocratique du Congo car c’est personnellement un souvenir exceptionnellement marquant). Ça remet bien les idées en place ! Je vous promets qu’après un tel séjour se plaindre relève de la correctionnelle.

  • La volonté de faire face

    Je voulais partager ce soir ma rencontre du jour. J’ai eu l’immense joie de rencontrer Debra Searle. Comme avec Erik Décamp, ce sont des instants rares. Des rencontres de gens normalement exceptionnels. Debra a « juste »  traversé l’atlantique à la rame en solitaire. Ce qui en fait un exploit hors du commun est qu’il s’agissait d’une course en double et que son mari a dû abandonner après une semaine. Et Debra a décidé de continuer seule.

    De un mois et demi prévu, la traversée a duré trois mois et demi. 110 jours de doute, d’angoisse, mais aussi de joie et surtout de solitude. Debra raconte avec une candeur inimitable son expérience et partage ses règles de vie pendant la traversée qui en ont fait un exploit.

    C’est une grande leçon de vie, de courage et de tenacité qui rappelle que, oui, tout est possible. C’est « juste » une question de volonté et de travail d’équipe. Merci Debra!