Étiquette : Leadership

  • La queue du chien et la queue du chat – The dog tail and the cat tail

    La queue du chien et la queue du chat – The dog tail and the cat tail

    Quand un chien remue-t-il la queue ? Quand il est heureux ! Quand un chat remue-t-il la queue ? Quand il se méfie. Alors, imaginez un chien qui n’a jamais vu de chat qui lui-même n’a jamais vue de chien. Il voit un chat pour la première fois. Pour lui, ce dernier ressemble à une petite version de lui-même et bien qu’il ne parle pas la même langue, aux mouvements de sa queue, il interprète que le chat est heureux. Alors il s’avance en remuant lui aussi la queue. Le chat, qui n’a jamais vu de chien, et qui trouve qu’il ressemble en peu à cet animal plus grand que lui et remuant sa queue, se met alors à remuer sa propre queue car il interprète le mouvement du chien comme étant une agression. Puis, lorsque le chien se met à venir vers lui, le chat est prêt  à attaquer.

    C’est souvent comme cela que toute dispute commence. Dans le monde des humains, cela arrive tous les jours. Les gens s’énervent, non pas nécessairement parce qu’ils ne s’acceptent pas, mais parce qu’ils interprètent mal certains signaux émis. Au travail, cela peut conduire à des malentendus, des retards dans les projets et même à des démissions. Vous pouvez toutefois résoudre la plupart des situations conflictuelles en suivant trois étapes simples: 1. Respect, 2. Ecoute et 3. Parole.

    Respect

    Il ne peut y avoir un travail constructif sans respect ; prenant en compte la perspective de l’autre partie ; écartant notre couche culturelle pour éviter toute interprétation erronée. Il est rare d’avoir volontairement des situations de gagnant-perdant. Si vous travaillez sur un projet spécial impliquant plusieurs départements de votre entreprise, négociez un accord important avec un client ou demandez une augmentation, respectez votre interlocuteur !

    Cela peut parfois s’avérer difficile. Il existe des situations où les sentiments obscurcissent le jugement. Prenez comme règle générale qu’aucune situation gagnant-gagnant ne peut arriver sans respect. Le respect fonctionne dans les deux sens : respect de l’autre partie et respect de vos engagements. Rien n’est pire que la rupture d’une promesse.

    Ecoute

    Avec le respect vient l’écoute. C’est une des compétences les plus importantes du leadership. J’ai déjà écrit sur le besoin d’écouter avec fascination. L’écoute sans interruption et jugement témoigne du respect et est nécessaire pour comprendre le point de vue complet de l’autre. Il y a un vieux dicton qui dit que comme nous avons deux oreilles et une seule bouche, nous avons besoin d’écouter deux fois plus que de parler.

    Vous pouvez prendre des notes pendant que vos interlocuteurs parlent. Mais n’oubliez pas de leur signifier que vous l’écouter en hochant la tête de temps en temps, en les regardant droit dans les yeux et en les invitant ainsi à parler librement. Mettre en évidence une rétroaction visuelle est primordiale.

    Parole

    Puis vient le temps de la parole. Vous ne pourrez pas convaincre quelqu’un de quelque chose si vous n’avez pas fait au préalable preuve de respect et d’écoute. Vous pouvez alors prendre la parole pour exprimer votre point de vue, pour poser des questions et pour partager vos arguments. Questionnez votre interlocuteur ! Essayez d’aller en profondeur et de subtilement faire passer votre point de vue dans la conversation.

    N’oubliez pas la queue du chat et la queue du chien : des repères différents peuvent avoir des significations différentes. Cependant, notre pouvoir sur les animaux est la capacité d’écoute et de parole. Si vous respectez, écoutez et parlez, dans cet ordre, avec enthousiasme et fascination, vous pouvez résoudre toute situation tendue ou conflictuelleWhen does a dog wag its tail? When it’s happy! When does a cat wag its tail? When he’s wary. So imagine a dog who never saw a cat. It looks at the cat, which look like a small version of itself and although does not speak the same language, by the move of its tail, it interprets the cat’s happy. So it comes forward wagging its own tail. The cat, who never saw a dog, looks suspiciously at this animal larger than itself, wagging its tail, and starts wagging its own because it interprets the dog’s move as an aggression. Then when the dog goes forward in confidence, the cat is ready and decides to attack.

    This is how a fight starts. In the human world, this happens every day. People get angry at each other, not because they do not agree with each other, but because they interpret wrongly signals. In the workplace, this can lead to misunderstanding, delays in projects and even resignation. You can however, solve most of conflicting situations by following three simple steps: 1. Respect, 2. Listen, and 3. Talk.

    Respect

    There cannot be constructive work without respect; respecting the other party’s point of view; taking off our cultural lens to avoid misinterpretation. It’s rare to have voluntarily win-lose situations. Whether you are working on a special assignment across department, negotiating a large agreement with a customer or asking for a pay raise, respect your interlocutor.

    It may sometimes be hard. There are situations when feelings obfuscate judgment. Take as a general rule that no win-win situation can happen without respect. Respect works both ways: respect the other party and respect your words. Nothing’s worse than breaking a promise.

    Listen

    With respect comes listening. This is one of the most important leadership skills. I already wrote about “listening with fascination”. Listening without interrupting and judging shows respect, and is needed to understand the complete point of view. There is an old saying that goes by since we have two ears and one mouth, we need to listen twice as more as we talk.

    You can take notes while your interlocutors speak. But remember to acknowledging by nodding from time to time, by looking right into the eyes of the speaker, and by virtually inviting him or her to speak freely. Demonstrating visual feedback is important.

    Talk

    Then comes the time of talking. Allow me to be clear: you cannot convince somebody of something if you have not shown respect and listen intensely first. This will now allow you to talk the talk, to convey your point of view, to ask question and to make your point. Question the other party! Try to go deep and subtly sink your views in the conversation.

    Remember the cat tail and the dog tail: different cues may have different meanings. However, our power over the animals is the ability to listen and talk. If you respect, listen and talk, in that order, with enthusiasm and fascination, you can solve any tense or conflicting situation.

  • Comment écrire votre vieHow to write your life

    Comment écrire votre vieHow to write your life

    Samedi était pluvieux. Ce fut juste parfait pour regarder un film en famille. Et j’en avais mis un de côté : Chasing Mavericks. Pour ceux qui n’ont pas vu le film et ne connaissent pas le monde du surf, Mavericks est une vague gigantesque située en Californie surfée uniquement par les meilleurs surfeurs. Le film est fondé sur l’histoire vraie du surfeur Jay Moriarity.

    Le surf n’est pas qu’un sport, c’est un mode vie. Cependant, le film va au-delà du mode de vie et enseigne plusieurs sagesses. Jay vivait le surf au quotidien, mais avait surtout une passion pour la vie et pour écrire sa propre vie.

    Travaillez dur, jouez avec conviction

    Une des premières leçons du film est de se lever tôt et travailler dur. Frosty, le mentor et coach de Jay, ne lui permettra de surfer Mavericks qu’à la condition qu’il soit capable de pagayer 36 milles entre Santa Criz et Monterey. Il ne s’agit pas d’une courte distance, et cela va nécessaiter un peu d’entrainement. Cependant, l’objectif est défini, car surfer Mavericks va nécessiter une condition physique au top. Pas de puissance, pas de drop off, et donc pas de surf !

    En même temps, surfer Mavericks n’est accessible qu’à quelques individus dont les capacités sont au-delà de la moyenne. Si vous voulez jouer a l’altitude de ces individus, vous devrez dépasser vos limites. Des efforts moyens engendrent des résultats moyens. Fuyez la médiocrité !

    Apprenez à compter

    Surfer Mavericks n’est pas uniquement de savoir surfer à ses propres limites. Il s’agit aussi de savoir « lire la mer », de compter les secondes entre deux vagues pour en anticiper la hauteur et de faire attention au possible changement d’inclinaison. Vous devez connaitre votre affaire ! La vraie vie commence dans votre esprit, mais cela ne doit pas rester un rêve. Le gens qui rencontrent le succès sont ceux qui combinent connaissances et compétences.

    Connaissances et compétences s’acquièrent. Toute personne qui a du succès fut comme tout un chacun. Elle ne connaissait pas ce qu’elle connait aujourd’hui. Elle ne faisait pas ce qu’elle fait aujourd’hui. Elle a appris, appliqué et parfois échoué. Le succès n’arrive pas, il est créé !

    La resilience est clé

    Dans son entrainement, Jay apprend à retenir son soufflé pendant quatre minutes. Essayez ! Si vous arrivez à deux, minutes, felicitations ! Quatre minutes est incroyable. Mais retenir son souffle pendant quatre minutes dans une machine à laver est une autre performance. Une fois la compétence acquise et utilise pour vous sauver la vie, il faut retourner au sommet de la vague !

    Et il s’agit de la conclusion logique du film. Bien que sa première tentative se solde par un échec, Jay est venu pour surfer Mavericks. Donc après avoir passé de longues minutes sous l’eau écrasé par les vagues et les remous, il y retourne pour cette fois vaincre le monstre. L’échec n’est pas une fin, il s’agit juste d’une leçon à apprendre. Vous devez aller au-delà pour trouver le succès.

    Le psychologue français Boris Cyrulnik parle de la résilience. Une capacité à rebondir après une expérience traumatisante. Comme je l’ai dit dans un précédent article, il n’y a qu’une seule réalité et c’est ici et maintenant. Servez-vous du présent pour créer le future, pas regretter le passé.

    Au final, ce samedi pluvieux fut un bon jour. Un jour de partage familial et un jour d’apprentissage pour les enfants. Certes, comme Chasing Mavericks est une histoire, il est triste de savoir que Jay Moriarity est mort à 22 ans. Cependant la plus grande leçon du film est qu’écrire sa vie est plus important que de la laisser écrire par quelqu’un d’autre.

    Saturday was a rainy day. It was just perfect to have a family moment watching a good movie. And I had one prepared: Chasing Mavericks. For those who have not seen the film and are not into surfing, Mavericks is a big big wave in California that only gets surfed by the best of the best. The film is based on the true story of Jay Moriarity on how to surf Mavericks.

    Surfing is a more than a sport, it’s a lifestyle. However, the film goes beyond the lifestyle and teaches many wisdoms. One can say that Jay was inhabited by surfing, but above all he had a passion for life and particularly for writing his own life.

    Work hard, play hard

    One of the first lessons of the film is about waking up early and working hard. Frosty, Jay’s mentor and coach, allows him to surf Mavericks only if he can paddle for 36 miles, crossing from Santa Cruz to Monterey. It’s not a small distance and it requires serious training. The bar is set, because surfing such a wave requires power to paddle at the drop. No strength, no drop!

    At the same time, surfing Mavericks is something done by the few individuals with skills beyond normal human beings. If you want to play at the altitude of highly successful individuals, you need to go beyond your limits. Average efforts yield average results. Abhor average!

    Learn to count

    Surfing Mavericks is not only about being able to surf at your limits. It’s also about “reading the water”, counting seconds between waves to anticipate height and look for possible drift. You need to know your stage. Real life starts in your mind, but real life is not a dream. Successful people are those who combine knowledge and skills.

    Knowledge and skills are acquired. Successful people were like you one day. They did not know what they know. They did not do what they do. The learned, they applied, and sometimes they failed. Success does not happen, it’s created!

    Resilience is key

    In his training, Jay learns to hold his breath for four minutes. Try it! If you get to two minutes, you can give you a pat on the back. Four minutes is just incredible. Now, imagine holding your breath for four minutes while being in a washing machine. It’s a different ball game. Once you acquired the skill and have used it to save your life, you need to be able to go back to square one, at the drop of the wave.

    And this is the tipping point of the film. Although his first attempt is a failure, Jay came to surf Mavericks. He has a goal. He got prepared for it. He has to do it. So after spending some long minutes in the inferno of huge breaking waves, holding his breath, he paddles back, gets on his board and tames the monster! Failure is not the end, it’s just a lesson to learn. You need to go beyond failure to find success.

    French psychologist Boris Cyrulnik is calling this resilience: A capability to learn from failures. As said in a previous article, there is only one reality and it’s the present. Use it to create your future, not to regret your past!

    Overall, this rainy Saturday was a great day. A day of bonding with the family and a day of learning for the kids. They found it sad that the real Jay died at the age of 22, but they discovered that writing your life was more important that having it written by somebody else!

  • Les décisions qui font les leaders – Decisions that create leaders

    Les décisions qui font les leaders – Decisions that create leaders

    Qu’est-ce qui différencie un leader d’un quidam lambda ? Bien qu’il y ait des dizaines de réponses possibles, celle que je préfère est sa faculté à prendre des décisions ayant un effet sur l’organisation. C’est à mon avis ce qui différencie aussi un leader d’un manager. Diriger (leader) consiste à piloter le changement et donc à prendre des décisions qui permettent ce changement. On dirige (leader) des hommes et des femmes, on gère (manager) des choses et des évènements.

    La prise de décision est une tâche qui peut se révéler complexe : prendre une décision en soi est simple, exécuter cette décision peut réserver des surprises. Le changement n’est possible que grâce à l’exécution et cette dernière requiert l’alignement de toutes les parties en présence. Cependant comment arriver à prendre une décision dans le consensus ? Comme j’aime les moyens mnémotechniques, voici trois étapes simples à suivre : Vision, Confrontation, Exécution.

    Vision

    Dans l’édition de mai 2013 de Toastmasters Magazine, Carmine Gallo, auteur de Les secrets de présentation de Steve Jobs, donne une leçon de leadership : « Trop de professionnels sous-estiment la puissance de la simplicité quand ils présentent leurs idées ou leurs produits. Si un entrepreneur ne peut pas expliquer son produit ou son idée en moins de dix mots, un investisseur a toutes les chances de s’en désintéresser ». Il en va ainsi de votre vision. Que souhaitez-vous réaliser ? Dites-le simplement et clairement ! Dix mots ! Pouvez-vous articuler votre vision en dix mots ou moins ? Essayez avec vos amis.

    Confrontation

    Tester sa vision est le moment de la confrontation. Pas d’un point de vue guerrier, mais sous la forme d’une discussion ouverte. Un véritable leader recherche des conseils. Il implique son équipe, ses clients et toute personne susceptible de l’aider à affiner sa vision. Cette partie peut prendre du temps, car elle nécessite beaucoup de discussions. Ces échanges sont nécessaires car ils permettent aux membres de l’entreprise de se sentir impliqués. L’adoption de la vision en sera alors plus aisée.

    La confrontation nécessite aussi beaucoup de souplesse de la part du leader, car sa vision peut être remise en question et donc nécessiter un travail supplémentaire qui ne la rendra que plus puissante. Si vous aimez la technologie, vous avez peut-être suivi l’annonce de la Xbox One. Microsoft a annoncé qu’une connexion internet serait nécessaire. La communauté des joueurs a réagi violemment à cette mesure. Microsoft a écouté et a décidé de revenir en arrière. Voilà une décision de leadership. Dans notre monde connecté, l’adaptation de la vision est nécessaire.

    Exécution

    Quand la vision est finalement acceptée par tous et que la confrontation a donné lieu à de nouvelles idées, la décision est prise d’elle-même ou presque. Le leader va alors la prendre et en garantir l’exécution. Une décision sans exécution est un échec en devenir.

    Un conseil de prudence cependant. Bien que le consensus autour de la vision soit nécessaire, il peut ne pas être total et peut engendrer quelques résistances. C’est parfaitement normal. Comme on dit, un leader est quelqu’un qui va là où il n’y a pas de piste et laisse une trace. Cependant, marcher hors-piste est plus dur. Plus la vision est forte, plus aisée est l’adoption. Vers où voulez-vous aller ?


    What differentiates a leader for other individuals? Although there may be a lot of possible answers, the one I prefer is her ability to make decisions that impact the organization. And to me, this makes the biggest difference between a leader and a manager. Leading is all about conducting change, and therefore making decisions that enable change.

    But decision making can be a daunting task: making a decision is easy, executing the decision can be trickier. Change is made possible through execution and flawless execution requires team alignment. But if making a decision is easy, how do you go to making this decision? As I love simple memory tricks, here are 3 simple steps: Vision, Confrontation, and Execution.

    Vision

    In the May 2013 edition of Toastmaster magazine, Carmine Gallo, author of The presentation secrets of Steve Jobs gave that simple lesson from top business leaders: “Too many business professionals underestimate the power of simplicity in pitching their ideas or presenting their products. If an entrepreneur cannot explain his product or idea in fewer than 10 words, an investor loses interest.” This goes with your vision. What do you want to accomplish? Make it simple and crisp! 10 words! Can you give your vision in 10 words? Try it, test it with friends.

    Confrontation

    Testing the vision is the moment of the confrontation. Not in a war-like approach, but in an open discussion approach. A real leader seeks advice, she involves her leadership team, the customers, the field and any person who can contribute to refine the vision. This part can be long, because it requires a lot of dialogue. This dialogue is a must because it will help people in the organization to feel part of the change, and therefore the adoption will be easier.

    The confrontation piece requires a high level of adaptability from the leader because his vision may be challenged and will need tweaking, but this will make the vision stronger. If you are a tech enthusiast, you may have followed the announcement of the Xbox One. Microsoft told this gaming console would require an internet connection to play games. The whole gaming community opposed this requirement. Microsoft listened and changed it. This is leadership. In our connected fast world, quick adaptation of the vision is a requirement.

    Execution

    When the vision is finally accepted by everybody and the confrontation has given birth to new ideas and activities, the decision has almost been made. The leader will make this decision final and will ensure swift move to execution mode. Decision without execution is a failure in disguise.

    Now, one word of cautious. Although consensus around the vision is necessary, it may not be 100% accepted and may even lead to a lot of resistance. This is normal. As the saying goes, a leader goes where there is no trail and leaves a trace. But walking off trail is harder. The stronger the vision, the easier the adoption. So where do you want to lead?

  • Vous êtes tous des leaders !You are all leaders!

    Vous êtes tous des leaders !You are all leaders!

    J’ai donné une présentation sur le leadership et mon expérience à des recteur et directeurs d’écoles mauriciens, à l’invitation du British Council pendant un atelier sur le leadership. Vous trouverez ma présentation ici en anglais.I gave a presentation on Leadership and my experience in Mauritius to rectors and school directors, invited by the British Council during a leadership workshop. You can find the slides here.

  • Paroles, paroles, paroles…Words!

    Paroles, paroles, paroles…Words!

    Certains d’entre vous connaissent sans doute cette chanson de Dalida. L’idée est que les paroles n’engagent que ceux qui les prononcent. Malheureusement, ceci est devenu la norme dans notre monde. Au point que les fameuses promesses de campagne de nos politiques restent juste cela, des promesses. Et ce faisant, ces politiques portent une responsabilité énorme sur la déresponsabilisation générale.

    Nous sommes dans l’ère du c’est pas moi c’est l’autre, responsable mais pas coupable, comme disait Georgina Dufoix. Et je ne parle même pas de tout ce qui se passe avec la crise de la dette des états. Ceci étant, je ne suis pas fataliste et, honnètement, je me fiche pas mal de la morosité ambiante et de la déresponsabilisation générale. Comme je l’ai déjà dit, je ne m’intéresse pas aux choses et aux événements sur lesquels je n’ai pas d’influence. Je me focalise donc sur la trace que je peux laisser dans le monde. Et charité bien ordonnée commence par soi-même. Je me focalise donc sur ma transformation, qui me permettra d’accroitre mon impact sur le monde.

    J’ai fait une promesse de publier régulièrement mes progrès dans les trois domaines évoqués dans mon précédent billet: la forme physique, l’écriture et le leadership. Voici donc le Jour 4 de mon expérience transformationnelle.

    • Forme Physique:
      • Jour 1: 15 minutes d’abdos, une heure d’exercices focalisés sur le de dos et les pectoraux
      • Jour 2: une heure de plyométrie
      • Jour 3: 15 minutes d’abdo, une heure d’éxercices focalisés sur les bras et les épaules
      • Jour 4: une heure et demie de yoga
    • Écriture:
      • Renaissance de mon cahier Moleskine pour noter idées et écrire où que je sois, j’adore le rapport charnel avec le papier
      • Trois heures depuis lundi pour 5 pages écrites de mon roman. Je suis à une dizaine de pages de faire lire les cinquante premières pages à Claire
    • Leadership
      • Aujourd’hui, debriefing d’un exercice d’évaluation de mon “Leadership Practice Index”. Rien de bien nouveau, mais je reviendrais en détail sur les résultats dans un prochain billet.
      • Premier travail sur la refondation de ma relation au temps
      • Démarrage de la formalisation de la planification de mes actions professionelles
      • Lecture de La Guerre de l’Art de Stephen Pressfield. J’ai du arrêter pour dormir, sinon je l’aurais dévoré d’une seule traite. Le livre qui ouvre de nouvelles perspectives sur la procrastination! A suivre!

    Effets de bords de tout ceci: une immense satisfaction de ces quatre premiers jours et une énergie nouvelle. A très bientôt pour la suite.