Étiquette : Leadership

  • How to Disagree Without Being Disagreeable: 7 Tips for Having More Productive Discussions by HubSpot

    https://unsplash.com/martz90
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    In our professional lives, we may not agree every time with others. Sometimes, we may be right, sometime we are wrong. But overall, it’s not because we disagree that we need to be « disagreeable ». This post from HubSpot goes over 7 tips to agree to disagree without being nasty. Those 7 advices are:

    1. Be mindful of your tone. No need to get angry, your ideas can go their own way by respecting other people’s idea. No need to yell or shout, stay courteous.
    2. Don’t use « you » statements. You do not want to judge the person, but to challenge her ideas. No need to point finger at the other party by using « you ».
    3. Avoid filler words or hesitant phrases. In other words: be brief, be bright, be gone!
    4. Do your research. Want to make a point? Facts, facts, facts. Less stories, more tangible facts.
    5. Don’t get personal. As with point number two, don’t point finger, don’t fill pointed finger at. Stay at idea and fact level.
    6. Be mindful of your body language. You mouth say something, but your body may say the opposite. Align yourself mentally and physically.
    7. Know your non-negotiables. Do not compromise on something you truly believe in, it will bite back later.

    This may seem common sense to many people, and yes, it is, but common sense is unfortunately lost this days too frequently. So next time, you disagree and want to find the right decision for both parties, have a look at those seven advices and… good luck!

     

  • L’inspiration vient des hommes en noir…

    J 674Jour 674. Non, il ne s’agit pas des pasteurs, des croque-morts ou d’autres corporations dont les membres s’habillent de noir, mais bien des All-Blacks, les vainqueurs de la dernière coupe du monde de Rugby. Le 21 septembre dernier, inspiré par le livre de Jeff Sutherland, Scrum, je faisais du Hakka mon billet du jour. Le 1er novembre dernier, Brunot Millot, PDG du groupe Stor sur l’Ile de la Réunion, faisait de ces hommes en noir le thème de son billet pour établir un parallèle audacieux avec le monde (idéal ?) de l’entreprise. Là où je reprenais les 4 caractéristiques du Hakka, telles que définies par Jeff Sutherland :

    1. Intense focalisation sur l’objectif
    2. Collaboration extrême
    3. Faim d’en découdre
    4. Excitation universelle

    Bruno Millot définit 10 qualités propres aux All-Blacks et à l’entreprise :

    1. L’humilité
    2. Le respect de l’autre
    3. La solidarité
    4. Un leader exemplaire et décisif
    5. Une culture forte
    6. La volonté de progresser
    7. Le travail
    8. La discipline
    9. Le courage
    10. La stratégie

    Je ne peux que souscrire à cette vision et m’en inspirer tous les jours. J’en ajouterai une autre, plus élusive, mais tellement essentielle, qui découle des précédentes : le bonheur ! Car s’il est difficile à définir, impossible à attraper et sans cesse en mouvement, il est la conséquence directe de la mise en application de ces qualités, à laquelle j’en ajoute une qui permet de dormir l’esprit tranquille : le respect des règles (mentionné par Bruno sous la discipline).

  • La résistance est l’indication de l’importance

    https://unsplash.com/alexjones
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    Jour 652. Dans « The War of Art », Steven Pressfield parle de la résistance comme étant un indice de ce qui est important. C’est une sensation que tout le monde ressent un jour ou l’autre. On peut appeler ça la peur, le fait est que c’est une sensation très intime qui vous force à ne pas agir. C’est la manifestation de la « petite voix salope » qui vous conseille de ne surtout pas faire ce que vous devez, qui vous trouve toutes les circonstances atténuantes pour ne pas agir. Depuis que je l’ai découverte, cette idée de résistance dirige nombre de mes actions.

    En effet, dès que je ressens cette résistance, c’est pour moi une indication d’importance. C’est la chose que je dois faire. Non que je fasse la chose en question immédiatement. Il m’arrive parfois de repousser au lendemain, ce qui, du coup, va me hanter. Et c’est à partir de là que démarre un de mes autres principes d’action, qui est que même une petite action est préférable à une longue réflexion. Là encore, je ne dis pas qu’il ne faut pas réfléchir, mais quand la résistance pointe son nez, c’est que le temps de l’action est arrivé.

    La résistance devient donc la manifestation du besoin d’action. Et celle de l’importance de l’action. Importance pour moi directement. Cela peut impliquer d’autres personnes, d’autres actions, mais cela implique surtout une décision ! Mon expérience m’a généralement démontré une chose importante : plus l’action est faite vite, mieux cela est. En effet, dans le cas où la résistance se manifeste fréquemment sur un problème particulier, plus elle a un impact négatif sur votre moral, à l’image de ces gouttes d’eau qui creusent même la roche la plus dure à force de régularité. En agissant, à l’opposé de ce que voudrait la résistance, vous en supprimez l’effet. Cela parait simple, et pourtant, ce n’est pas toujours facile, mais toujours efficace.

    La résistance peut donc devenir votre allié. Et quoi de plus gratifiant que de transformer un ennemi en allié. Cela met fin à cette guerre que chacun mène avec soi-même au quotidien. Et cela nous recentre sur ce qui est important pour nous. Mais au final, cela a un effet encore plus important : cela vous permet de réaliser vos rêves et vos objectifs. En acceptant de danser avec la résistance quelques pas de valses, on avance vers le futur que nous souhaitons, tout en vivant au quotidien.

  • Croire, écouter, laisser-faire

    https://unsplash.com/mrasad40
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    Jour 648. L’inspiration de cet article vient du discours de clôture de mon vice-président, à notre réunion annuelle de direction en Turquie (la plupart des articles de cette semaine en seront d’ailleurs inspirés). De nombreuses entreprises ont conscience que leur plus grand atout est leur personnel. Certes, ce sont les produits et les services qui génèrent le chiffre d’affaires nécessaire au fonctionnement et au développement de l’entreprise, mais ce sont les développeurs, les vendeurs et tous les hommes et les femmes qui la compose qui en font la quintessence.

    Depuis plusieurs années, les pratiques managériales ont évolués, pour tenir compte des changements sociétaux, mais aussi pour mettre plus de créativité dans l’entreprise. La question de la performance est toujours centrale dans tout management d’équipe et d’individus. La première étape dans le dépassement des objectifs d’une équipe est d’y croire. Sans croire que l’on y arrivera, sans la passion nécessaire à la réalisation de ces objectifs, pas de réussite possible autrement que par une chance incroyable. Il convient donc d’y croire et de transmettre cet optimisme et cette passion à tous les membres.

    Ensuite, le dialogue avec son équipe nécessite l’écoute. Pas l’écoute des louanges des membres envers le chef, mais bien au contraire l’écoute des suggestions, des critiques et des idées. Le management vers le bas ne fonctionne plus. Les meilleurs idées viennent d’en bas. Il faut les accepter et leur faire une place de choix. Cela contribue à la valorisation des membres de l’équipe et à une atmosphère propice aux échanges sans contraintes.

    Enfin, laissez-faire. Pas n’importe quoi, pas n’importe comment, mais laissez la bride sur le cou ! Chaque entreprise, organisation, a ses règles, parfois contraignantes, souvent nécessaires. Au sein de ces règles, laissez les membres de l’équipe choisir leur chemin, trouver leurs solutions, exprimer leur créativité et faire leurs erreurs. N’accusez personne d’avoir fait une erreur, toute erreur est un apprentissage. C’est inaction qui est à blâmer.

    Croire, écouter et laisser-faire. Simple ? Pas tant que ça, mais nécessaire !

  • Observer, s’Orienter, Décider, Agir… 4 mots simples et puissants

    J 633Jour 633. La boucle OODA est un concept inventé pendant la guerre de Corée par le pilote de chasse américain John Boyd. Trouvant ses racines dans la stratégie militaire, elle trouve son application dans de nombreux domaines civils. OODA est l’acronyme de Observer, s’Orienter, Décider et Agir. Chaque élément est important et se trouve à la base de tout processus de prise de décision.

    Théorisée et utilisée dans de nombreux ouvrages militaires et civils, sa simplicité et son élégance en font un système dont il est simple de se souvenir. Mais ce qui en fait, à mon avis, sa force est la dernière lettre : Agir. En effet, dans combien de réunions se trouvent-on parfois où on observe, on oriente, on discute, sans rien décider ou en décidant timidement, mais sans jamais agir et sans jamais vérifier qu’une action a été entreprise et terminer.

    Avec OODA, de toute décision doit naitre une action, puis, on réitère. Cela permet de mettre en place un cercle vertueux de petites actions qui s’enchainent. Une méthode bien préférable à des cycles nombreux de réflexion sans qu’aucune action concrète ne soit mise en place. John Boyd en avait fait la base de son enseignement au combat aérien. L’élégance se trouve souvent dans la simplicité, OODA fait partie de ces choses simples, utiles et élégantes.