Étiquette : Français

  • Le lâcher-prise est nécessaire pour une bonne santé mentale

    https://unsplash.com/kylry
    https://unsplash.com/kylry

    Jour 701 J’ai entendu le terme lâcher-prise il y a de nombreuses années alors que je montais à cheval. Tout cavalier sait que pour monter à cheval correctement, il faut un savant mélange de décontraction pour faire corps avec l’animal et de détermination pour rester le maître à bord. C’est un art et une science subtiles, et donc découle d’énorme satisfaction quand vous sentez cette communion avec votre monture. Cet état n’est pas du détachement, un « je n’en ai rien à faire », c’est l’eau qui coule sur les plumes du canard sans y pénétrer et c’est un état nécessaire à qui veut vivre une vie harmonieuse et sans stress inutile.

    J’ai appris le lâcher-prise avec mon ami Bernard Alexandre, avec qui je montais à cheval, et continue à l’entretenir au quotidien au travers de la méditation. Mais vous allez me dire, ça permet quoi ? Pêle-mêle : de ne pas s’énerver, de ne pas se laisser imprégner par les émotions négatives, de comprendre l’autre, d’améliorer son écoute, de vivre le présent sans le poids du passé et l’incertitude du futur, tout simplement de vivre en étant soi-même sans que les événements négatifs n’aient un trop grand impact sur sa vie.

    Maintenant, il convient d’être à la fois simple et réaliste. Simple, le lâcher-prise ne l’est pas. On ne décide pas de lâcher-prise en claquant des doigts. Cela demande du temps et de l’entrainement (oui, je sais, il va falloir encore travailler dur), et chacun trouve son chemin : yoga, méditation, tai-chi, respiration, etc. Réaliste, cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Il faut entretenir sa technique tous les jours. Elle est évanescente et ne demande qu’à être entretenue pour pouvoir être disponible quand vous en avez le plus besoin. Voici un petit test à réaliser pour voir où vous en êtes, et un article pour une perspective psychologique. Essayez et accrochez-vous, trouvez le bon équilibre sans tomber dans la nonchalance, vous verrez, cela vaut vraiment le coup !

  • La critique est aisée, l’art est difficile

    https://unsplash.com/marcusdallcol
    https://unsplash.com/marcusdallcol

    Jour 699 Après les atroces attentats de Paris et Saint-Denis, tout le monde y est allé de son « y’avait qu’à », « fallait qu’on ». Toutes ces personnes avaient sans doute raison. Peu d’entre elles cependant sont à des postes de responsabilité et ont la main sur des actions qui pourraient changer le cours des choses. Etre dans l’opposition est position facile, être au pouvoir l’est moins. Dire ce qu’il faudrait faire, mais n’avoir aucun pouvoir pour le faire est une posture facile. La critique est aisée, paroles, paroles, paroles comme dit la chanson.

    Pourtant, s’il en était un qui aurait pu faire acte de contrition, il ne l’a pas fait, ou alors je l’ai manqué. Les excuses sont la première étape de la remise en question, précédent la décision et l’action. Mais l’art de l’action est difficile, celui de la fuite en avant plus simple. On arrive, on fait un beau discours et on s’en va. Alors oui, la critique est aisée, comme celle diffusée par ce billet me direz-vous. C’est avant tout une réflexion sur la parole et le temps perdus à critiquer ou à diffuser des yaka, faucon. Si cela se fait dans le cadre d’une concertation avec ceux qui peuvent agir, alors cette parole est utile. Si c’est simplement pour passer à la télé, alors c’est de la démagogie, comme l’extrême-droite en a l’habitude.

    Le choix de celui qui veut diriger sa vie est celui de l’action. La seule critique utile est celle qui permet de modifier l’action entreprise afin de la rendre meilleure et plus efficace. A condition de pouvoir être acteur de cette action. Se focaliser sur ses actions a un effet incroyablement puissant, pas facile à faire, simple à décider.

  • Les apparences sont souvent trompeuses

    https://unsplash.com/wilstewart3
    https://unsplash.com/wilstewart3

    Jour 688. Nous avons parfois tendances à comparer, à nous « faire des films », à imaginer… L’imagination n’a pas de limites, mais l’histoire montre que les apparences sont souvent trompeuses, que nos films sont loin de la vérité et qu’au final, notre imagination nous a fait faire fausse route. Certes chacun voit midi à sa porte et est libre d’imaginer tout ce qui est possible ou pas. Cependant le pire qui puisse nous arriver est de nous comparer à autrui, à nous imaginer inférieur ou supérieur, à nous projeter dans une réalité qui n’existe pas.

    Chacun a ses qualités et ses défauts. Certains ont plus de chance ou « osent » plus. D’autres sont plus introvertis qu’extravertis. En résumé, chacun est unique et chacun a droit de cité. Cultiver son être unique est non seulement une liberté qui nous échoit, mais un devoir. Comme je me plais à répéter, c’est la diversité qui fait la beauté du monde. En étant soi-même et en ne se fiant absolument pas aux apparences, nous faisons le pari ultime du bonheur. Je suis comme je suis, vous êtes comme vous êtes et nous nous acceptons comme nous sommes. Non pas dans l’opposition qui nous sépare, mais dans la différence qui nous rejoint.

    La recette du bonheur est donc de vivre en étant soi, sans imaginer ce que l’autre va penser, mais en restant fidèle à ses propres valeurs. Pas simple de nos jours où l’apparence prend le pas sur l’être, mais essentiel ! Revenir à l’essentiel c’est accepter qu’autrui ne soit pas d’accord, c’est accepter les différences et la réjection, et c’est au final ne pas trop se prendre au sérieux. Simple, pas toujours facile !

  • L’inspiration vient … en se reposant !

    https://unsplash.com/peacepat
    https://unsplash.com/peacepat

    Jour 686. 6 heures du mat, le jetlag frappe à la porte de ma chambre à Seattle. Réveillé depuis deux bonnes heures maintenant, il est temps de se remettre au travail. Temps ? Pourquoi ? Parce que je le veux bien. Bientôt un mois que je me suis mis au repos de tout travail d’écriture, à part un post suite au billet sur les All-Blacks de Bruno Millot. Un mois pendant lequel j’ai pu d’un côté laissé mon cerveau tourner en roue libre, d’un autre me focaliser sur quelques points critiques de mon activité professionnelle. Le résultat ? Des idées, des idées et encore des idées, et surtout une envie d’action !

    Pas d’une action inconsidérée ou frénétique, mais réfléchie et concentrée. Agir moins et mieux. Travailler moins pour gagner plus, pour aller à l’inverse de la frénésie qui semble gagner de plus en plus de gens. Pourquoi ? Parce que je le vaux bien, dirait la pub ! Simpliste ? Oui ! L’efficacité est dans la simplicité. Alors, je m’y remets, accrochez-vous ça risque de secouer.

    PS. Je viens de m’apercevoir que mon précédent billet commençait par les mêmes mots : « l’inspiration vient… » et ne se terminait pas du tout pareil. On pourrait croire à un hasard, mais comme je ne crois pas au hasard, j’y vois le doigt de mon cerveau malicieux (si tant est que mon cerveau ait un doigt) qui va me faire écrire des trucs étonnants dans les jours à venir. A voir.

    PPS. Evidemment, je ne peux ignorer l’actualité et son horreur. C’est ce que veulent ces personnes obscurantistes qui sont à l’origine de ces monstrueux attentats, que nous ne les ignorons pas. Et pourtant, c’est ce que je vais faire, les ignorer. Car ce sont des pauvres âmes perdues dans les limbes de l’ignorance. On ne peut pas répondre à cette violence par une autre violence, mais par encore plus de liberté et de démocratie. La crise ? Quelle crise ?