Catégorie : Idées

  • Comment faire quand on n’a pas d’idées

    https://unsplash.com/jamestarbotton
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    Jour 707 J’entends souvent des collègues se plaindre qu’ils n’ont pas d’idées, qu’ils ne savent pas comment résoudre tel ou tel problème, ou qu’ils n’ont aucune solution à un challenge auquel ils sont confrontés. Les idées sont comme les muscles, si on ne les entraine pas, elles s’atrophient. James Altucher dans son livre Choose Yourself! recommande d’écrire dix idées par jour, sur n’importe quel sujet. C’est un excellent exercice pour s’entrainer sans entrave à faire fonctionner ses neurones, à leur donner cette plasticité nécessaire au processus créatif.

    Pour ma part, quand je suis en panne d’idées, que ce soit pour ce blog ou pour n’importe quel problème auquel je suis confronté, j’ai une arme ultime : mon Kindle ! Oui, enfin bon, un Kindle, c’est juste une bibliothèque de livres lus ou à lire. Certes, mais c’est bien plus que cela. Le Kindle vous permet d’annoter chaque livre que vous lisez, de souligner une phrase ou un paragraphe au fil de votre lecture. La beauté de l’affaire est que votre Kindle non seulement n’oublie rien, mais en plus regroupe toutes ces phrases que vous avez notées. Il est donc super facile d’y retourner quand bon vous semble. Et c’est là que réside ma source d’idée. Quand je suis sec, j’allume mon Kindle et parcours mes notes, passant d’une citation à l’autre, forçant mon cerveau à jouer avec ses neurones, à retrouver ces connections « oubliées », et à coup sûr la magie se produit, des idées jaillissent.

    Le mécanisme n’est en rien magique en fait. Il s’agit juste de se focaliser sur la réactivation des réseaux neuronaux qui avaient été mis en silence, recréant des chemins, en ouvrant d’autres. Il est maintenant démontré que la plasticité du cerveau permet la création de ces chemins synaptiques à tout âge. Alors pourquoi se priver ? Il semblerait de plus que cela freine activement le développement des maladies neurodégénératives. Le cerveau ne s’use que si l’on ne s’en sert pas !

  • L’inspiration vient … en se reposant !

    https://unsplash.com/peacepat
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    Jour 686. 6 heures du mat, le jetlag frappe à la porte de ma chambre à Seattle. Réveillé depuis deux bonnes heures maintenant, il est temps de se remettre au travail. Temps ? Pourquoi ? Parce que je le veux bien. Bientôt un mois que je me suis mis au repos de tout travail d’écriture, à part un post suite au billet sur les All-Blacks de Bruno Millot. Un mois pendant lequel j’ai pu d’un côté laissé mon cerveau tourner en roue libre, d’un autre me focaliser sur quelques points critiques de mon activité professionnelle. Le résultat ? Des idées, des idées et encore des idées, et surtout une envie d’action !

    Pas d’une action inconsidérée ou frénétique, mais réfléchie et concentrée. Agir moins et mieux. Travailler moins pour gagner plus, pour aller à l’inverse de la frénésie qui semble gagner de plus en plus de gens. Pourquoi ? Parce que je le vaux bien, dirait la pub ! Simpliste ? Oui ! L’efficacité est dans la simplicité. Alors, je m’y remets, accrochez-vous ça risque de secouer.

    PS. Je viens de m’apercevoir que mon précédent billet commençait par les mêmes mots : « l’inspiration vient… » et ne se terminait pas du tout pareil. On pourrait croire à un hasard, mais comme je ne crois pas au hasard, j’y vois le doigt de mon cerveau malicieux (si tant est que mon cerveau ait un doigt) qui va me faire écrire des trucs étonnants dans les jours à venir. A voir.

    PPS. Evidemment, je ne peux ignorer l’actualité et son horreur. C’est ce que veulent ces personnes obscurantistes qui sont à l’origine de ces monstrueux attentats, que nous ne les ignorons pas. Et pourtant, c’est ce que je vais faire, les ignorer. Car ce sont des pauvres âmes perdues dans les limbes de l’ignorance. On ne peut pas répondre à cette violence par une autre violence, mais par encore plus de liberté et de démocratie. La crise ? Quelle crise ?

  • Et si…

    https://unsplash.com/jordanfmcqueen
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    Jour 658. Une question que l’on me pose souvent est « où trouves-tu toutes tes idées ? » La réponse n’est pas simple car les idées ne naissent généralement pas ex nihilo. Elles en donnent parfois l’impression, mais elles sont le résultat soit d’une réflexion voulue, soit d’une mise en relation involontaire et inconsciente. Cependant, il y a un jeu intellectuel auquel j’aime jouer de temps en temps, le « Et si… » Et si la terre tournait dans l’autre sens ? Et si le ciel était rouge ? Et si les hommes étaient en paix ?

    Généralement, quand je commence, les idées s’enchainent. Certaines farfelues, d’autres moins, mais toujours intéressant de laisser l’esprit vagabonder. J’en viens à être certain que c’est ce qui est à la base de toute création, de toute idée, puis de sa réalisation. Si Elon Musk ne s’était pas dit, « Et si nous pouvions produire des voitures électriques confortables, attirantes et profitables ? », Tesla n’existerai pas. Si Jean-Baptiste Poquelin ne s’était pas dit, « Et si je pouvais vivre du théatre ? », les fourberies de Scapin ne nous auraient jamais fait rigoler. Et je pourrais prendre des tonnes d’exemples comme ceux-ci.

    Toute création est partie de cette question, consciente ou non. Toutes n’ont pas abouti, certaines sont restées ignorées puis ont ressurgi, d’autres ont échoué. Mais dans tous les cas, elles ont inspiré leur créateur et ont permis à une idée de prendre forme et de devenir réalité. Et si on créait la vie dont on a toujours rêvé ?

  • The world does not stop at your door… Go out!

    https://unsplash.com/viktor_m
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    Day 635. The world is big and diverse. Imagine we now know there’s water on Mars! And we would ignore our neighbors, our customers and even our friends have different interests in life than ours. When you are making money selling a certain type of products or services, you may not imagine others are making money selling other products and services. You may not realize there are millions of opportunities waiting to be seized. But we tend to be blind and deaf to those opportunities, busy we are.

    There’s no scarcity on the planet. Despite huge debt value, despite wars, despite pessimists, opportunities are everywhere, fortune are made every day and people are constantly growing. Every day, you can open your door, physically, walk around your home or your office and watch. Then come back to your desk and note down every idea you had. Do this for the next 30 days. You will come with hundred ideas of new businesses or opportunities to deliver valuable service. There should one or two that will excite you. Wealth of experience is everywhere, just for you to grab. What are you waiting for?

  • Migrants, réfugiés, jouer avec les mots rend aveugle…

    https://unsplash.com/clemono2
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    Jour 619. La polémique autour des mots utilisés pour décrire ces Kurdes, Syriens, Iraqiens, etc. qui fuient la guerre est une polémique puérile. Autant j’aime les mots, autant cette bataille d’intellectuels est dégradante. Je ne parlerais même pas des points de vue de certains de nos leaders politiques que j’espère l’histoire retiendra comme les révélateurs de la haine, de l’étroitesse d’esprit et du manque criant de générosité. 15 ans que je suis un « immigrants » ayant de mon plein gré quitté mon pays de naissance, non pour fuir un conflit, mais pour connaître autre chose. Je ne comprends pas 1% du drame des personnes qui fuient la guerre, mais appréhende un peu mieux le désarroi ressenti quand on quitte ce que l’on connaît et par à la découverte d’un inconnu.

    Et que trouve-t-il en face? Des pays aveugles qui se demandent si ce sont des réfugiés ou des migrants. Qui se disent que ces pauvres gens vont piquer le travail des honnêtes gens. Qui se disent que non, ils ne peuvent pas accueillir toute la misère du monde. Alors que ce soit la France, la Grande-Bretagne ou la Belgique, chacun de ces pays à rater, un, une occasion de se taire, deux, une occasion de créer les conditions d’une intégration rapide et positive de ces gens.

    Accueillir ces gens est une chance immense pour l’Europe, à court et à moyen terme. Une fois les conflits finis, la plupart rentreront dans leurs pays respectifs. J’en ai ras-le-bol qu’on entretienne la haine sur notre sol et n’ayons pas le courage d’aller la combattre en Syrie, en Iraq ou au Sahara. Il est encore temps de se réveiller, mais malheureusement, nos politiques indigentes ne réveilleront personnes. L’histoire retiendra peut-être que l’Europe a tourné le dos à ces personnes tout en entretenant les conflits qui les ont fait fuir. Le monde ne fait que ce qu’il peut à l’instant où il le fait. Aura-t-on la chance de voir un dirigeant courageux et visionnaire ? Car il semble que cette race aie disparu au profit des couards et hypocrites.