Hauteur. En prendre pour mieux apprécier la situation. Je ne parle pas de monter en avion ou en montgolfière pour regarder la terre, même si cela a des avantages certains et est bien agréable. Non, je parle de parfois s’arrêter dans notre exécution quotidienne afin d’apprécier la situation d’un peu plus loin, de donner de la perspective. Quand on est « le nez sur le guidon », on n’a que la route immédiatement devant soi comme horizon, incapable de voir la big picture, comme disent les anglo-saxons, de se faire une idée de la direction prise. Cet exercice est pourtant primordial. Certains le font naturellement, passant du stratégique au tactique et à l’exécution avec facilité. D’autres ont du mal, étant naturellement plus confortable à des étages inférieurs. Cependant, il faut s’élever pour pouvoir savoir où on en est et décider de continuer ou d’infléchir son action. Prenez dix minutes, prenez de la hauteur et du plaisir à voler dans une atmosphère raréfiée !
Catégorie : Idées
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Jour 163 – Hauteur
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Jour 162 – Selfie
Selfie. Voilà une mode qui prend une importance démentielle. Pas un jour sans que telle ou telle star publie un selfie sur Twitter ou Instagram. Je pense que la mode est venue d’Instagram (bien que je n’en sois pas certain), en raison de la facilité d’appliquer des filtres sympas. Mais au-delà de ça, qu’est-ce qui motive le selfie ? D’abord le fait de pouvoir prendre une photo de soi sans personne, y compris dans des angles plus ou moins absurdes. Mais surtout, le besoin de reconnaissance. Le style « Regardez comme je suis beau et comme j’ai un téléphone cool ». Parce qu’au final, une photo prise par quelqu’un d’autre avec un bon appareil est infiniment meilleure en termes de qualité. Mais voilà, le selfie c’est vite fait bien fait, comme un quickie. La mode est au jetable, vite fait, vite consommé, vite oublié. Alors, en voilà un de moi, dans cet article, pris avec ma webcam. Je selfie donc je suis (à la mode) ! -
Jour 161 – Direction
Direction. Celle dans laquelle vous allez, pas celle de l’entreprise, bien qu’au final, ce soit un peu la même chose. Mais bon ! La direction que j’ai en tête c’est celle que vous avez choisie, celle vers laquelle pointe votre compas. Il est n’est pas de bon vent pour le bateau qui n’a pas de port, dit l’adage. Ce qui est vrai pour la voile l’est pour la vie. On se rend compte que beaucoup d’entre nous est balloté par les eaux et le vent, sans direction précise, pris au piège des événements. Cependant, chacun est maitre de son destin, chacun est maitre de son âme, pour paraphraser Henley. Alors que vous soyez stoïcien ou épicurien, contemplatif ou jouisseur, posez-vous la question de la direction dans laquelle vous allez. Même sous la contrainte, le choix existe. Faites-celui de votre direction, voyez loin et partez ! Personne ne peut arrêter un homme en mouvement ! -
Jour 160 – Point d’inflexion
Point d’inflexion. Le calcul, que j’évoquais hier, est un des outils du progrès et est aussi un pourvoyeur d’expressions passées dans le langage courant. Comme ce fameux point d’inflexion. En langage courant, un point d’inflexion désigne le point à partir duquel plus rien ne sera comme avant. En mathématique, c’est le point de changement de concavité d’une courbe, définition un peu plus précise. Mais le langage se permet parfois des raccourcis bien utiles. Donc, avec notre point d’inflexion, rien n’est plus comme avant. On le voit arriver, on peut le prévoir, un peu comme le point d’inflexion mathématique. Et puis soudain, l’événement qui le définit survient et la courbe de la vie change de concavité. Il existe de nombreux points d’inflexion qui jalonnent nos vies. Ils déclenchent des changements de direction et nous forcent à surtout regarder devant ! -
Jour 159 – Calcul
Calcul. Voilà un autre mot intéressant. Je ne veux pas parler de calculs aux reins ou de calculs politiques, quoi que, mais du calcul mathématique. Celui que l’on apprend à l’école et qui commence par les tables d’addition et de multiplication. Car sans lui, rien ne fonctionnerait de nos jours. Si vous lisez ce post sur votre écran, c’est parce qu’un processeur quelque part l’a calculé, à partir de zéro et de un, rien de plus, avec quelques opérations booléennes de calcul. Ah, ce cher George Boole, s’il savait ce que l’homme a fait de sa logique… booléennes, avec juste deux chiffres, qui sont en fait des états électriques. Donc sans calcul, pas d’électronique, mais pas d’économie non plus, pas de médecine moderne, etc. On prend tellement de choses pour sûres de nos jours, qu’on oublie qu’il y a longtemps, très longtemps, tout ceci n’existait pas, et quand tout ceci n’existait pas, le confort n’existait pas non plus. Ce sont aujourd’hui de petites choses qui font notre vie ! Arrêtez de vous plaindre !



