Catégorie : Idées

  • Jour 232 – Original

    Originalité. J’ai découvert récemment que Seth Godin, un des gourous du marketing outre Atlantique, écrit aussi un billet quotidien sur son blog, et ce depuis plus longtemps que moi. Je n’ai pas copié, car honnêtement, écrire un billet quotidien n’a rien d’original, il s’agit d’une simple discipline et de quelques outils pour faciliter la vie du bloggeur au quotidien.

    Cependant Godin parlait récemment d’originalité avec l’angle que si ce que vous faites n’est pas original, vous ne faites que copier. Les seules remarques qui indiquent que vous êtes vraiment original sont : « je n’aime pas » ou « je ne comprends pas ». Il ne s’agit pas d’être original pour le plaisir de l’être, mais d’apporter votre pierre à l’édifice de façon significative.

    J’en entends qui vont dire, mais je ne veux pas apporter de pierre à l’édifice. C’est suffisamment difficile de vivre pour en plus être original. Certes, mais inutile de copier, tous les autres sont déjà pris, soyez-vous-même ! Et soi-même est un original. Trouver cette originalité et la rendre publique est la mission de chacun sur cette terre.

  • Jour 231 – Sommeil

    Sommeil. Ceux qui me connaissent savent que je suis un petit dormeur. Pourtant quoi de meilleur qu’une bonne nuit de sommeil. Le sommeil guérit de tout. Empêcher quelqu’un de dormir et il devient fou en quelques jours. Passer une mauvaise nuit a d’immédiates conséquences sur notre humeur. Passer une bonne nuit et la vie semble beaucoup plus belle.

    Nous passons un bon tiers de notre vie à dormir, Il est donc important de nous réserver un endroit confortable dans lequel bien dormir, calme et sombre. Je connais par ailleurs beaucoup de personnes qui dorment mal. Il semble que c’est un mal moderne. Je n’ai alors que deux conseils : méditer et faire du sport. La méditation calme et canalise les énergies. Le sport booste tout type d’hormone et fatigue le corps qui demande alors au cerveau de le plonger dans un sommeil réparateur. Oubliez la chimie, poussée par le marketing des laboratoires pharmaceutiques et passez aux méthodes naturelles, simples et économiques !

  • Jour 230 – Ver de terre

    Ver de terre. Un animal ridiculement petit et ridiculement important. Après avoir passé des années à mécaniser l’agriculture et déverser des millions de litres de pesticides, on approche les sols de manière globale et y découvrons plusieurs écosystèmes interdépendants. Le ver de terre est la charrue naturelle. Il retourne sans relâche la terre pour l’aérer, puis y meurt et contribue à la nourrir.

    Les agriculteurs bio ne s’y trompent pas et font du lombric leurs alliés, soldat de l’ombre œuvrant sous terre. Et oui, il n’y a pas des animaux et des hommes, indifférents les uns aux autres. Tous sont interdépendants !

  • Jour 229 – Lenteur

    Lenteur. Je pensais faire l’éloge de la lenteur. Notre monde s’articule autour de la vitesse. Vitesse d’exécution, vitesse de production, vitesse de déplacement, il semble que tout aille de plus en plus vite. Par certains côtés, cela est un progrès, puisque cela nous permet de faire plus en une courte vie. Par d’autres, cela nous fait passer à côté de plein de choses merveilleuses.

    L’ironie de la situation est que cette idée m’est venue alors que je roulais à 300 km/h en TGV. Par rapport à l’avion dont je sortais, qui lui volait à 900 km/h, le TGV était lent. Par rapport au pèlerin marchant vers Compostelle, le TGV est incroyablement rapide. Pourtant dans mon référentiel de déplacement qu’est l’avion, le TGV est lent. Il permet de profiter de ces magnifiques paysages d’été où les bruns succèdent aux verts, où les vaches se prélassent à l’ombre des forêts, où les petits villages nous offrent leur clocher et leurs toits rouges. Quand je vous dis que le TGV est lent !

  • Jour 228 – Aspiration

    Aspiration. Pas celle de la voiture que l’on va doubler, celle qui nous fait avancer. A quoi aspirons-nous ? En tant qu’individus, familles, groupes, etc. Quels sont nos rêves, nos idéaux ? Sans aspirations, pas de progrès possible. Comment mesurer le chemin parcouru sans horizon ? On entend beaucoup parler de rêver en grand, de ne pas se limiter. Cela n’est pas sans risque. Un rêve trop grand peut devenir inaccessible et décourageant. Il convient alors de définir des étapes intermédiaires, comme autant de jalons à atteindre.

    Il est cependant primordial de ne pas limiter ses aspirations, de voir loin, de sortir de sa zone de confort. Trop de gens traversent la vie en quasi aveugle, sans se remettre en question, en laissant leurs rêves à l’état de rêve. Les rêves sont faits pour être réalisés, pas pour rester des rêves. Ce n’est qu’à ce prix que vous contribuez au développement du monde et y laissez votre empreinte.