Catégorie : Idées

  • Jour 257 – Dur, Dur….

    durDur, dur… Pas la chanson d’Alex et les lézards (pour ceux qui s’en souviennent, il faut dire qu’elle n’a pas laissé un souvenir impérissable), mais juste le fait que certains matins, ce n’est pas simple de trouver un thème, une idée, les mots… Et ce matin, c’est le cas, alors comment ça marche quand on n’a pas l’inspiration. Et bien on part de rien, dur, dur, et on laisse les doigts courir sur le clavier.

    Et puis la magie opère, car l’action entraine l’action, les idées s’enchainent et les connexions neuronales s’enchainent naturellement, sans qu’on ait besoin d’y réfléchir. Cela m’étonne et m’émerveille toujours. Hemingway écrivait tous les jours, quoi qu’il arrive. On trouve sur les blogs de nombreux auteurs que le seul moyen de vaincre l’angoisse de la page blanche est de commencer à écrire, y compris n’importe quoi, puis de laisser les doigts faire le reste.

    C’est le premier pas, les premières lettres qui déclenchent le reste. Comme si on glissait la clé dans la serrure et que la porte s’ouvrait toute seule. La prochaine fois, pensez-y, ce n’est pas de produire qui est difficile, c’est de commencer. Mais il est possible de rendre ce commencement simple en s’y mettant tout simplement… C’est magique !

  • Jour 256 – 8 bits

    8 bits. Comprenne qui pourra ! On ne se refait pas ! Ils ont changé le monde à tout jamais…

  • Jour 255 – Barrez-vous et Marine Le Pen

    barrezBarrez-vous et Marine Le Pen. Bon, je ne vais pas revenir sur le FN et ses thèses populistes, mais hier, l’article de Libération de Felix Marquardt a attiré mon attention. Je suis depuis quasiment ses débuts le mouvement Barrez-vous lancé par @Feleaks. Le principe en est simple : il faut que la jeunesse de ce pays aille voir ailleurs ce qui s’y passe pour en revenir enrichie d’une expérience unique qui servira à changer la France de la gérontocratie qui la menace.

    Bien évidemment, Marine et ses millions d’électeur de ce beau pays de France n’ont pas compris et du coup interprètent à leur avantage… Il ne s’agit pas pour ce collectif d’appeler à quitter la France car elle est foutue, mais au contraire de la quitter pour y retourner plus fort de ses expériences et la réformer en profondeur. Non, les Français ne sont pas xénophobes, pas plus que les autres citoyens du monde en tout cas. Mais madame Le Pen veut nous faire croire que l’Europe et le reste du monde sont la source de tous les maux de la France.

    Mais la France est malade d’elle-même et de ses gouvernements successifs depuis plus de 30 ans (Mise à jour le 22 septembre. Vu sur le blog de Paul Jorion : quand ça dure 5 ans, c’est une crise. Quand ça dure 40 ans, c’est un système). Il y a deux et millions et demi de Français qui vivent et réussissent hors des frontières nationales, qui portent la francophonie et l’esprit français conquérant dans tous les pays du monde. Apprenons de ces gens-là, dont parle Félix Marquardt et arrêtons, arrêtons de faire de « l’Europe bashing » et de « l’Euro Bashing », l’Europe et le monde sont une chance unique de faire « re »briller la France. Ne nous replions pas sur nous-même comme le propose Marine Le Pen et de nombreux autres courants politiques, nous risquerions de finir comme Diogène le cynique au fond de son tonneau.

  • Jour 254 – Fierté

    fiertéFierté. Personnellement, je suis fier quand j’ai très bien réalisé une tâche qui me tenait à cœur. Être fier est un sentiment positif. Il ne s’agit pas de « la ramener », comme on dit, mais de se tenir droit dans ses bottes, heureux du devoir accompli. Personne ne peut nous enlever notre fierté, particulièrement quand elle est récompensée publiquement.

    On a cependant malheureusement tendance à associer fierté avec frime. C’est parce que notre esprit français a une méchante tendance à jeter de la suspicion sur la réussite. Quelqu’un qui réussit à forcément fait quelque chose de répréhensible. Vous savez la fameuse promotion canapé. Je ne nie pas son existence, mais j’en nie le côté systématique. Comme l’écrivait Dominique Glocheux, la réussite et la syphilis ont un point commun en France, ce sont deux maladies honteuses.

    Il est temps de redonner à la réussite sa fierté. On est fier de réussir, il convient de le faire savoir et de se réjouir de la réussite des autres qui nous montrent la voie et surtout que, oui, c’est possible. Alors soyons fier de ce que nous faisons !

  • Jour 253 – Proche et loin à la fois

    Proche et loin à la fois. Comment être proche et loin à la fois de quelqu’un ou d’un lieu ? Le monde moderne nous propose tous les outils pour se faire. Je peux être à six mille kilomètres de ma famille et pourtant en être très proche avec l’utilisation de technologies modernes comme la messagerie automatique ou Skype dont je parlais il y a quelques jours.

    Loin physiquement, proche psychologiquement et dans son cœur. Il en est de même avec ses clients. Comment établir une proximité alors qu’on n’est pas avec eux tous les jours que Dieu fait. Certaines marques y réussissent très bien. Elles portent une valeur symbolique énorme au point que certaines personnes s’y associent immédiatement et facilement. Dans les cas personnels et professionnels, il s’agit d’une volonté affichée et de la mise en place d’un « contrat de confiance » comme le dit une marque française bien connue.

    Cette volonté se traduit au quotidien dans nos actions. Elle est renforcée par nos choix et par la promesse que nous tenons (cf. les Jour 13 et 241). Promesse tenue, proximité confortée. Posez-vous la question tous les jours : vos actions vous rapprochent-elles de ceux que vous aimez et de vos clients ou ne modifient pas cette distance ?