Catégorie : Idées

  • Jour 357 – Année

    2015Année. Trois cent soixante-cinq ou six jours. C’est la longueur de l’année terrestre, c’est-à-dire la durée qu’il faut à la Terre pour faire le tour complet du soleil sur son orbite. C’est une contrainte spatiale qui appelle à compter en année.

    En une année, il se passe un nombre considérable d’événements ou pas. Ou pas, si vous décidez qu’une année, c’est juste le temps qui passe. Si vous vous fixez des objectifs et voulez faire quelque chose de significatif de votre vie, alors une année c’est long et c’est court, c’est un important jalon. C’est une durée de référence qui permet de faire énormément de choses, mais qui surtout permet de mettre nos vies en perspective.

    Je vous remercie d’avoir été les lecteurs de mes « idées » et de m’avoir accompagné au fil de ces jours. Je vous souhaite une excellente année 2015 et de merveilleuses fêtes de fin d’année. Toute fin est le commencement de quelque chose d’autres ! Joyeux commencement !

  • Jour 356 – Orage

    orageOrage. Le spectacle de l’orage est fascinant. Inquiétant aussi, tant l’énergie y est puissante. C’était une des matières importantes de l’aérologie du brevet de pilote. Ça doit toujours l’être. Les vents cisaillant dans un orage peuvent mettre un avion en pièce.

    Comme de nombreuses choses de la nature, l’orage fascine. Il provoque toute sorte de catastrophe à commencer par la foudre qui tombe au mauvais endroit, aux inondations aussi soudaines que violentes. Regarder un cumulo-nimbus croitre et se transformer petit à petit en enclume, puis déverser énergie et pluie est un spectacle rare et intense. Les couleurs sont magnifiques, la puissance appelle à l’humilité. Vive les orages !

  • Jour 355 – Fusible

    fusibleFusible. Le rôle d’un fusible est de protéger une installation électrique. Celui d’un fusible dans une entreprise est de protéger un cadre, généralement dirigeant. Si un événement ou une restructuration survient, le dit fusible saute, protégeant celui qui l’a mis en place. Efficace, il n’est pas très humain ni éthique, mais on ne peut en nier l’existence.

    L’ambitieux prend le risque de se retrouver jouer le rôle de fusible, car tel Icare, en se rapprochant des cieux, sa cire peut fondre et ses ailes se décoller. Cependant, j’ai souvent remarqué que le fusible n’est pas l’ambitieux bruyant, mais l’ambitieux silencieux, qui avance avec le vent. Pas celui qui se bat contre lui. En fait, pour éviter d’être fusible, il faut devenir indispensable. Et pour devenir indispensable, il faut être force de proposition. Proposer, inventer, chercher, initier. Bref, être un provocateur d’idées.

    Un fusible n’a pas d’idées ou en tout cas n’en propose pas. Un fusible est taillable et corvéable à merci, et donc remplaçable. Un fusible est standardiser et il saute quand il faut. Ne devenez pas le fusible de quelqu’un d’autre. Soyez force de changement, d’idées, de propositions et devenez cette pièce incontournable du système.

  • Jour 354 – Fête

    fêteFête. C’est la saison des fêtes. De Noël, de fin d’année, de Printemps (encore quelques semaines), etc. C’est un excellent moment pour décompresser. Car après tout, on ne peut pas être au top en permanence. L’important dans une fête n’est pas son luxe ou la qualité des alcools et des vins. L’important c’est être là. A 100% ! De laisser ses soucis au vestiaire.

    J’oserais dire qu’il est en de même pour tout dans la vie. Etre présent à 100% dans ce que l’on fait en permanence est la garantie de donner le meilleur de soi. Pendant une fête, cela revêt une importance particulière car tout le monde est détendu et que c’est de cette détente que nait l’entente.

    Je vous souhaite de joyeuses fêtes !

  • Jour 353 – Sable

    sableSable. Dans quelques jours, je serais dans le sable du désert australien au volant d’un véhicule tout terrain. Je n’en suis pas à ma première et au fil des conduites et des expériences j’ai appris. Il y a quelques années j’ai appris à m’ensabler. Je peux vous garantir qu’on apprend vite. On apprend tout aussi vite à se désensabler, et encore plus vite à rouler sur le sable, en simplement, dégonflant ses pneus jusqu’à huit cent grammes.

    Rouler sur route avec des pneus gonflés à bloc et rouler sur du sable avec des pneus dégonflés sont deux expériences totalement différentes, qui s’apprennent. Rien n’est impossible, rien n’est insurmontable, à condition d’avoir la bonne information et le bon apprentissage. Le sable, les pilotes du Dakar le savent bien, est une expérience pleine d’humilité. Il rentre partout, s’insinue dans chaque espace et donne à la direction se côté flottant si étonnant.

    Et puis, si le vent se lève, il vole et pique le visage, remplit votre bouche. Ce n’est pas une expérience des plus agréables. Alors me direz-vous pourquoi rouler sur du sable. Pour aller dans des endroits difficiles d’accès ! Pour se retrouver loin de toute lumière, pollution, poussier et apprécier la beauté de la nature. On pourrait y aller à pied, à dos de chameau ou d’autruche, la voiture permet cependant la relative rapidité caractéristique de notre monde moderne. Une fois arrivé, le temps reprend ses droits et le repos set amplement mérité.