Auteur/autrice : marc

  • Jour 250 – Départ

    départDépart. Le départ est toujours un moment difficile. Partir c’est mourir un peu. On laisse derrière quelque chose ou quelqu’un. Le départ c’est aussi l’espoir du retour, l’excitation de la découverte, le risque du voyage. Sans départ, rien de nouveau. Sans départ, pas de risque. Sans départ, pas de retour.

    A titre personnel, j’adore les départs. Ils ne sont pas toujours faciles et drainent leurs lots d’émotions, mais ce sont les départs qui me font apprécier les petites choses du quotidien qui parfois deviennent invisibles et qui pourtant ont toutes leur importance.

    Partez ! Loin ou près. Une heure ou un an, mais partez. Ce n’est que dans le voyage aussi court soit-il que l’homme découvre le monde qui l’entoure et lui permet de grandir et de se découvrir.

  • Jour 249 – Envie et jalousie

    envieEnvie et jalousie. Péché capital que l’envie. Pourtant, c’est ce qui fait tourner le monde, ne nous leurrons pas. L’envie de mieux, de plus confortable, de plus rapide, de plus luxueux. Le marketing nous bombarde d’images pour nous donner envie et pour nous expliquer pourquoi il nous faut le dernier téléphone, ordinateur, écran plat, etc.

    De l’envie nait la jalousie. Jaloux du voisin qui s’est offert la dernière voiture à la mode, neuve en plus. Jaloux du collègue qui a reçu une promotion alors qu’elle aurait dû nous revenir. Jaloux de cet illustre inconnu au bras d’une somptueuse créature. Et j’en passe. Envie et jalousie sont de puissants moteurs pour nous faire avancer. Ce sont aussi de puissants défauts qui nous font oublier, un, que tout se mérite, deux, que derrière ce qui ressemble à une réussite se cache une histoire parfois longue et douloureuse.

    La société de consommation s’est construite sur l’envie et la jalousie. Arrêtez-vous cependant quelques instants. Qu’est-ce qui vous fait réellement envie, là tout au fond ? Si les ressources ne vous manquaient pas, que voudriez-vous faire ? Quelles sont les étapes pour y arriver ? Qu’est-ce qui vous empêche de vous y employer ? Inutile de cultiver la jalousie, mettez-vous au travail et dites-vous que le chemin pour arriver à vos rêves n’est ni rapide, ni linéaire, mais aussi long soit-il, il commence par le premier pas !

  • Jour 248 – Travailler moins, travailler mieux ?

    travail dangerTravailler moins, travailler mieux ? 39 heures, 40 heures, 35 heures, 4 heures, demandez à 10 personnes, elles vous diront des choses différentes. Il est certain qu’en un siècle la durée légale du travail a diminué. On nous dit qu’elle va continuer à diminuer alors que l’oisiveté va augmenter, car de toutes les façons, il n’y a aura pas assez de travail pour tout le monde. Au cas où vous n’auriez pas remarqué, il n’y en a déjà pas assez, vue les millions de chômeurs partout dans le monde.

    Mes grands-parents, paysans de leur état, paix à leur âme, avaient sans doute une autre vision de la chose. Il en est de même aujourd’hui de nombreux petits exploitants agricoles ou artisans : les 35 heures, ils les aiment tellement qu’ils les font deux fois par semaine. Si vous voulez que votre vache donne du lait, il faut vous en occuper et la traite n’attend pas. Et puis au prix du travail dans les beaux pays d’Europe, embaucher n’est pas possible. Il faut payer tous les chômeurs et pour ça il faut cotiser à l’assurance chômage… Et oui ce sont ceux qui ont la chance de travailler qui payent ceux qui n’ont pas ce privilège. Car celui qui a du travail va devenir un privilégié !

    Alors faut-il travailler moins pour travailler mieux ? Pour la majeure partie des populations certainement, pendant que certains trimeront pour des salaires de misères (les artisans, les paysans, etc.) et que d’autres bosseront comme des fous pour de très très gros dividendes. L’équation n’est pas simple, mais une chose est certaine, l’industrie des loisirs va continuer à croitre pour traire les employés qui travailleront moins et auront donc plus de temps libre… Choisi ton camp camarade : exploitant ou exploité !

  • Jour 247 – Bêtise

    pascalBêtise. La bêtise ou faire des bêtises. Deux choses différentes pour un même mot à priori. Rien à voir au fait avec celles de Cambrai, au demeurant fort bonnes. D’après le Larousse, la bêtise est un « manque d’intelligence ou de jugement ; stupidité » ou une « action irréfléchie, imprudente ou répréhensible », voire un « propos stupide, irréfléchi, ou futile et plaisant ; sottise ». Qui n’a jamais dit ou fait des bêtises ? Cependant, la bêtise est universelle. Voilà une chose équitablement répartie parmi l’ensemble du genre humain.

    Doit-on pour autant blâmer celui qui dit ou fait une bêtise ? Dans la mesure où personne n’est exclu, il convient d’être conciliant. En revanche, ne pas apprendre de ses bêtises peut être considéré comme une faute morale. Maintenant la bêtise ne peut être que de façade et en réalité cacher une grande intelligence… Cela s’appelle de la manipulation et il faut s’en détourner. C’est une chose classique chez certains politiques que je ne nommerai pas…

    Alors la bêtise est humaine, certes, ce n’est pourtant pas une raison pour la justifier ni la blâmer. Il convient de s’en détourner. Pour terminer, souvenons-nous de la phrase de Pascal : « vérité au-deça des Pyrénées, erreur au-delà ». Ce qui peut apparaitre pour de la bêtise n’est parfois qu’une différence culturelle. Méfions-nous ! L’intelligence, comme la bêtise, aime à jouer à cache-cache !

  • Jour 246 – Briller

    Briller. Il brillait jusqu’au moment où il a ouvert la bouche… J’adore cet aphorisme. Comme quoi si la parole est d’argent, le silence est d’or. Combien de personnes semblent brillantes et pourtant quand on les entend parler, on est consterner. Je le suis souvent, plus que nécessaire. Il est primordial d’avoir une boucle de feedback pour « s’écouter parler » et surtout de prendre son temps – tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de l’ouvrir. Briller oui, mais pas que de l’extérieur.