Auteur/autrice : marc

  • Jour 260 – Cloud

    cloudCloud. Bon voilà un sujet un peu plus simple que d’habitude puisque je baigne dedans depuis ces trois dernières années. Un peu de cloud par ci, beaucoup de cloud par là. Je vous rassure, comme monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir, nous sommes tous dans le cloud sans le savoir. Si vous avez une adresse de messagerie électronique, vous êtes dans le cloud.

    On me demande souvent s’il faut avoir peur du cloud ? Peur ? Non, c’est juste une technologie comme une autre. Depuis qu’Internet est internet, soit environ 30 ans maintenant, être en ligne est devenu naturel. Vous y stockez de l’information, vous allez à la pêche aux informations, vous vous connectez à différents services dont votre banque, vous regardez des vidéos, vous faites vos courses, etc. Et du coup, tout ce que vous faites en ligne peut se savoir. On savait déjà suivre à la trace un téléphone portable ou une carte de crédit, on est maintenant capable de suivre un internaute.

    Bon, pas de panique cependant, car tout ce que vous faites peut-être chiffré et ce que l’on saura juste c’est où vous êtes allés et potentiellement ce que vous y avez fait. Quant à la photo d’anniversaire de votre grand-mère, il y a peu de chance qu’elle intéresse quelqu’un d’autre que vous, sauf si votre grand-mère est une ex espionne du KGB.

    En tout état de cause, le cloud croit à une vitesse inimaginable et offre des perspectives incroyables il y a encore vingt ans. L’éclatement de la bulle internet en 2000 était juste un petite bulle de savon par rapport à ce qu’est devenu le cloud aujourd’hui. Les tablettes, les smartphones et le haut débit ont rendu le cloud une alternative économique à l’informatique locale. Cependant un risque nous guette, la centralisation entre les mains de quelques géants de nos informations et la dépendance toujours croissante aux réseaux. Il s’agit sans doute d’une évolution somme toute classique de notre monde, où le pouvoir se concentre, alors que les contre-pouvoirs s’organisent et prennent de la puissance. Alors, cloud ou pas ? Plus vraiment le choix, c’est tellement simple et tellement puissant a la fois !

  • Jour 259 – Enfants gâtés

    airfrancEnfants gâtés. Bon, toujours facile de traiter quelqu’un d’enfant gâté, mais comme le révèle le Monde aujourd’hui, aux pilotes de faire quelques efforts… Alors bon, il existe de véritables disparités entre les pilotes et entre les compagnies aériennes. Mais au risque de jeter un pavé dans la marre, Air France ne va pas très bien, et s’accrocher à ses privilèges quand son employeur n’est pas au mieux de sa forme, ça fait un peu enfant gâté.

    Je ne vais en rajouter, on a besoin d’un pilote dans un avion (en tout cas encore maintenant, mais il se pourrait que cela ne dure pas), ne serait-ce et surtout pour faire face aux imprévus. Pourtant, la contribution d’un pilote à la bonne marche d’un avion s’est restreinte au fil des années (je ne vais pas me faire que des copains là). Au point que décollage, croisière et atterrissage peuvent être faits au pilote automatique. Ah oui, au fait, au cas où vous demanderiez, la majeure partie d’un vol se fait au pilote automatique de toute façon. Le commandant de bord ne fait pas grand-chose en croisière, voire dort. C’est cependant lui le chef, qui a le plus d’expérience et à même de prendre les bonnes décisions. La vie des passagers est entre ses mains.

    Alors, pas prêt à faire des concessions les pilotes d’Air France ? Ils savent avant tout qu’il y a pénurie de pilotes sur le marché et que les compagnies du Golfe (Emirates, Etihad et Qatar Airways) embauchent à tour de bras à des salaires mirobolants, alors de là à ce que le bras de fer des enfants gâtés continue, bon courage aux passagers d’Air France, ou devrais-je dire Air Peut-Être…

  • Jour 258 – Talent

    OutliersTalent. Il y a des gens qui ont du talent, un point c’est tout. Pas la peine de se battre contre ça. En cherchant des idées, je parcourais Youtube et tombais par hasard sur certaines images de Britain’s Got Talent. Et là bluffé le Marco. De Jonathan & Charlotte, aux chœurs gallois de Only Boys Aloud, en passant par Attraction, je suis tombé en pamoison.

    Bon, ceci étant, quand y regarde d’un peu plus près, on s’aperçoit que le talent de tous ces jeunes et moins jeunes n’est pas arrivé tout seul. Il s’est en fait passé deux choses : un, beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail ! Deux, se présenter à l’émission. Cela signifie qu’ils ont tous « essayé » après avoir « transpiré ».

    Et c’est critique, car cela rejoint la fameuse théorie des dix mille heures décrites dans l’extraordinaire livre Outliers, de Malcom Gladwell. Mais c’est aussi l’histoire de personnes qui ont un talent inné (regardez la vidéo de Jonathan & Charlotte et préparez-vous à être bluffé aussi…), qu’ils l’ont travaillé (Charlotte dit que c’est leur professeur de chant qui les a poussé à venir) et qu’ils ont tenté leur chance, puis qu’ils ont insisté et insisté une fois la chance saisie !

    Alors le talent ne serait que le résultat du travail ? Pas uniquement, mais en grande partie… A chacun d’entre nous de jouer !

  • Jour 257 – Dur, Dur….

    durDur, dur… Pas la chanson d’Alex et les lézards (pour ceux qui s’en souviennent, il faut dire qu’elle n’a pas laissé un souvenir impérissable), mais juste le fait que certains matins, ce n’est pas simple de trouver un thème, une idée, les mots… Et ce matin, c’est le cas, alors comment ça marche quand on n’a pas l’inspiration. Et bien on part de rien, dur, dur, et on laisse les doigts courir sur le clavier.

    Et puis la magie opère, car l’action entraine l’action, les idées s’enchainent et les connexions neuronales s’enchainent naturellement, sans qu’on ait besoin d’y réfléchir. Cela m’étonne et m’émerveille toujours. Hemingway écrivait tous les jours, quoi qu’il arrive. On trouve sur les blogs de nombreux auteurs que le seul moyen de vaincre l’angoisse de la page blanche est de commencer à écrire, y compris n’importe quoi, puis de laisser les doigts faire le reste.

    C’est le premier pas, les premières lettres qui déclenchent le reste. Comme si on glissait la clé dans la serrure et que la porte s’ouvrait toute seule. La prochaine fois, pensez-y, ce n’est pas de produire qui est difficile, c’est de commencer. Mais il est possible de rendre ce commencement simple en s’y mettant tout simplement… C’est magique !

  • Jour 256 – 8 bits

    8 bits. Comprenne qui pourra ! On ne se refait pas ! Ils ont changé le monde à tout jamais…