Auteur/autrice : marc

  • Bonne et heureuse année 2016

    https://unsplash.com/itkin
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    Je vous souhaite à tous une bonne et heureuse année 2016 !

    Rien ne se réalisera par hasard, ce dernier n’existant pas. Tout sera conséquence d’une action ou d’une non action. Je reste fidèle à l’idée qui consiste à dire que ceux qui échouent à planifier, planifient d’échouer. Alors que l’année entame son deuxième jour, quels sont vos plans pour cette nouvelle année ? Quel(s) objectif(s) vous fixez-vous ? Qu’avez-vous envie de réaliser au fond de vous-même, tout au fond ? Nous avons tous une envie folle, un rêve que d’aucun qualifie d’inatteignable, un « truc » qui nous rendrait follement heureux, satisfait, accompli ? Qu’elle est-elle ? Si vous n’aviez aucune limite que feriez-vous ? Et au final, que faites-vous pour réaliser cette envie folle, ce rêve, ce « truc » ?

    Abandonnez-vous comme une large majorité de gens, avant même d’avoir essayé ? Laissez-vous autrui vous convaincre que vous êtes un « grand malade » ? Beaucoup de question me direz-vous et pourtant deux simples réponses : 1. Vous n’avez qu’une vie, elle doit être vécue pleinement, 2. Même le plus grand voyage commence toujours par un premier pas. Ceci implique de savoir ce que vous voulez et de vous y donner à fond. Alors, si vous ne l’avez pas encore fait, asseyez-vous avec un verre ou une tasse de votre boisson favorite, mettez la musique qui vous fait le plus « kiffer », prenez une feuille de papier (oui, laissez tomber l’électronique) et notez ce que vous voulez réaliser cette année. Pas besoin d’avoir cinquante rêves, un seul suffit. Qu’allez-vous faire cette année pour le réaliser ? Notez tout et promettez-vous de mettre en action ce que vous avez noté. Puis vérifiez tous les mois où vous en êtes.

    Sur ce, je retourne à mes objectifs pour cette année, que je publierai ici dans quelques jours. Vous allez me dire pourquoi pas maintenant, là, tout de suite ? Pour la simple raison que mes objectifs doivent être partagés par mon épouse et mes enfants, c’est un effort conjoint qui a besoin du support de tous, cela demande un peu plus de travail pour se mettre d’accord. Je vous souhaite donc une bonne et heureuse année 2016, qu’elle vous soit douce et profitable !

  • Une crise, vous avez entendu parler d’une crise, vous ?

    https://unsplash.com/anthonydelanoix
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    Jour 714 C’est la crise à droite à cause de la vilaine Marine, c’est la crise à gauche à cause du vilain Bartolone, c’est la crise économique à cause de la vilaine finance, c’est la crise des migrants à cause du vilain Bachar, c’est la crise de l’éthique avec le vilain Donald, où que l’on regarde, c’est la crise partout. La vraie crise dans tout ça : celle des médias qui nous abreuvent de leurs commentaires, de leurs peurs et des névroses de tout un chacun amplifiées par les effets papillons et boule de neige. Alors moi je dis, stop ! Y’en avait déjà ras la casquette avant les élections régionales en France et celles présidentielles aux USA, mais là, la coupe est pleine. En fait, non, la coupe est vide. Vide de sens, vide d’idées, vide de courage, vide d’ambition, vide de futur qui chante, vide d’espoir, mais par-dessus tout vide d’intelligence collective.

    Les peuples veulent plus de justice, de partage et de joie, les individus plus de sécurité, de replis communautaire et d’ostracisme. Le monde est en fait devenu schizophrène, car incapable d’imaginer un futur de partage joyeux, presque communisant devrais-je dire. Pas étonnant que les riches soient de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Ah, mais c’est ce qu’on vous a dit, parce que dans les pays dits développés, les pauvres sont de plus en plus riches en fait, malgré les écarts qui s’amplifient.

    Alors oui, il y a peut-être une crise, c’est surtout celle des consciences qui se délitent, qui voient le lendemain sans penser au mois prochain, qui voient leurs nombrils sans penser au moi prochain. On en revient alors aux plus simples des fondamentaux : liberté, fraternité, égalité. Terminons par le clivage mondialiste et patriote dans lequel veut nous entrainer le FHaine. Ne peut-on pas être mondialiste et patriote à la fois ? Reconnaitre que le monde est plat et qu’il est riche de ses diversités ? Manger un couscous à midi avec un verre de Boulaouane gris et un petit salé au lentille le soir avec un verre de Crozes Hermitage ? Aimer flâner sur le bord de mer à Maputo, Casablanca, Singapore ou Nice, en appréciant la diversité d’architecture et de culture ? Faire croire que la force d’un pays est dans sa petite monnaie nationale ? Que de questions et que de mensonges. A ces mensonges, je ne réponds qu’une seule vérité : c’est en sortant de chez soi avec un esprit ouvert que chacun s’apercevra que de Dunkerque à Tamanrasset et bien au-delà, il n’est que des hommes égaux et différents, que des peuples uniques et riches de leurs histoires, que des mondes fascinants qui ne demandent qu’à être découverts et partagés.

    Alors, il y a une crise ? Non, pas chez moi, ni chez mes voisins ou chez les personnes que je côtoie. Le monde est le meilleur qu’il peut être au moment où il l’est. Quand on a intégré cette vérité, on vit heureux. Heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage ! Sortez et découvrez que c’est en ouvrant les bras aux autres qu’on continuera à construire plus de liberté, de fraternité et d’égalité. A tchao, bonsoir !

  • France, la honte…

    Jour 710 Entre le FHaine qui s’apprète à diriger des régions, certains dirigeants de droite qui tiennent des propos limite ratissant aux extremes et les socialistes qui se comportent comme des gamins apeurés, on en est arrivé à une politique à la Trump: honteuse et dégradante.

    La critique est aisée, l’art difficile, certes. Depuis 30 ans, les politiques ont tout fait pour dégouter la base, à la fois les Français qui gagnent le SMIC ou moins, ceux qui gagnent beaucoup plus et qui se sont massivement barrés pour ne pas être tondus (oui, je sais, les politiques nous disent que non, il n’y a pas d’exode fiscal massif, mais on sait maintenant que les politiques sont des acteurs menteurs), et tous les autres au milieu. Et maintenant, ils veulent tous du changement et sont prêts à mettre des poujadistes, racistes et isolationnistes au pouvoir.

    Alors, toi Français qui vit en France et va voter dimanche. Une fois dans l’isoloir, rappelle-toi ton grand-père quand il te racontait 33, puis 39, puis 40, puis 41 et Pétain. Sens l’odeur du printemps, du café, du zinc d’un bistrot et dis toi que la France c’est celle qui a abattu les privilèges en 1789, celle qui a inventé les congés payés et c’est le pays que le monde envie par sa douceur de vivre. Alors Dimanche, ne transforme pas la France en un pays que tout le monde regardera effaré par ce que tu as mis en marche. Voter est un droit et un devoir, ne le fait pas le bras tendu, sous prétexte qu’un blonde souriante ça fait moins peur qu’un petit moustachu. Au final, ça va faire la même chose, en pire!

  • L’être humain, la globalisation et les citoyens du monde

    https://unsplash.com/lexaliviado
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    Jour 708 « Les Français ? C’est dommage qu’il y en ait beaucoup en France ». C’est mots sont d’Hervé Renard. Un peu provoc’ ils expriment le schisme qui se crée quand vous vivez et travaillez à l’étranger. Hervé Renard n’est pas forcément une figure très connue en France, malgré son éphémère passage comme entraineur de l’équipe de football de Lille. Mais en Afrique, il est l’homme qui a emmené les Éléphants à la victoire pendant la Coupe d’Afrique des Nations. Oh, les Éléphants, c’est l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Ben oui, le foot, ce n’est pas que l’OM, le PSG et le Barça…

    Alors quelques mots sur Hervé Renard et ses propose. Il se trouve que 1. Je me trouvais à Abidjan quand la Côte d’Ivoire a gagné la CAN (Bertrand, chouette souvenir non ?) et 2. Hervé Renard se trouvait dans le même hôtel que moi et j’ai pu le croiser à plusieurs reprises. Ceci appelle quelques commentaires simples. D’abord, j’ai vu un homme humble, pas grisé par son statut victorieux, mais approchable et souriant. Ensuite, réussir ce qu’il a fait dans un pays étranger pour lui est remarquable car cela demande deux immenses qualités : le respect (respecté l’autre et être respecté) et le leadership. Mais cela provoque aussi un schisme : en vivant et baignant dans une autre culture que la sienne, on apprend vite à embrasser les différences et à les faire sienne. Un arbre ne perd jamais ses racines, mais ses branches et ses feuilles s’adaptent à son environnement. C’est ce que veut dire Hervé Renard avec sa phrase provoc ‘.

    Quand on a vécu à l’étranger, parcouru le monde, et rencontrer d’autres cultures, on voit les travers de ses concitoyens. Ceux-là même qui font voter pour un parti fasciste, rejetant l’autre et prônant le repli sur soi. Mais Hervé Renard a raison. Le monde est plat, global et ouvert. Ce n’est qu’en le rendant encore plus ouvert qu’on le rendra meilleur. Ce n’est qu’en apprenant de l’autre qu’on devient meilleur. Ce n’est qu’en se mélangeant en respectant nos différences que les hommes deviennent de vrais citoyens du monde. Alors les frontières, ouvrez-les et les Français, bougez votre cul de votre poste de télévision, allez voir ailleurs, il y a beaucoup à apprendre. Et puis foutez-moi le FN à la poubelle, c’est un parti haineux, d’arrivistes menteurs et mesquins. Voilà c’est dit ! Vive la France et tous ces Français qui sont fiers d’être Français et Citoyens du Monde !

  • Comment faire quand on n’a pas d’idées

    https://unsplash.com/jamestarbotton
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    Jour 707 J’entends souvent des collègues se plaindre qu’ils n’ont pas d’idées, qu’ils ne savent pas comment résoudre tel ou tel problème, ou qu’ils n’ont aucune solution à un challenge auquel ils sont confrontés. Les idées sont comme les muscles, si on ne les entraine pas, elles s’atrophient. James Altucher dans son livre Choose Yourself! recommande d’écrire dix idées par jour, sur n’importe quel sujet. C’est un excellent exercice pour s’entrainer sans entrave à faire fonctionner ses neurones, à leur donner cette plasticité nécessaire au processus créatif.

    Pour ma part, quand je suis en panne d’idées, que ce soit pour ce blog ou pour n’importe quel problème auquel je suis confronté, j’ai une arme ultime : mon Kindle ! Oui, enfin bon, un Kindle, c’est juste une bibliothèque de livres lus ou à lire. Certes, mais c’est bien plus que cela. Le Kindle vous permet d’annoter chaque livre que vous lisez, de souligner une phrase ou un paragraphe au fil de votre lecture. La beauté de l’affaire est que votre Kindle non seulement n’oublie rien, mais en plus regroupe toutes ces phrases que vous avez notées. Il est donc super facile d’y retourner quand bon vous semble. Et c’est là que réside ma source d’idée. Quand je suis sec, j’allume mon Kindle et parcours mes notes, passant d’une citation à l’autre, forçant mon cerveau à jouer avec ses neurones, à retrouver ces connections « oubliées », et à coup sûr la magie se produit, des idées jaillissent.

    Le mécanisme n’est en rien magique en fait. Il s’agit juste de se focaliser sur la réactivation des réseaux neuronaux qui avaient été mis en silence, recréant des chemins, en ouvrant d’autres. Il est maintenant démontré que la plasticité du cerveau permet la création de ces chemins synaptiques à tout âge. Alors pourquoi se priver ? Il semblerait de plus que cela freine activement le développement des maladies neurodégénératives. Le cerveau ne s’use que si l’on ne s’en sert pas !