Auteur/autrice : marc

  • De la Côte d’Ivoire au Japon, en passant par le Portugal et la Lybie

    Et encore, on ne passe pas par le Sud Soudan, le Yémen ou Bahreïn, mais pourtant, le point commun à tous ces pays, c’est leur crise, humanitaire, nucléaire, militaire, etc. En bref, pas un mois sans une nouvelle crise. Et le pire serait à venir prédisent les Cassandre !

    Et bien, tout dépend du point de vue que l’on prend ! La crise dans les pays Arabes nous concernent tous, puisqu’elle a une incidence sur le prix du pétrole et donc sur directement, par exemple, nos déplacements et indirectement, par exemple, les prix des produits manufacturés. Celle du Japon va peut-être remettre en question les politiques énergétiques des pays nucléarisés (quoi que, je ne suis pas expert, mais ni Three Mile Island, ni Tchernobyl n’ont eu un quelconque effet sur les politiques nucléaires des pays, alors pour ce que est de Fukushima, on va certainement incriminer Tepco, l’opérateur, et donc dédouaner le nucléaire). Celle de la Côte d’Ivoire va avoir un effet à moyen terme dévastateur pour le développement de la sous-région d’Afrique de l’Ouest. Et on pourrait aller de l’avant pays par pays sur les futures conséquences de ces crise.

    Mais le principal impact est à mon sens tout autre: le monde est rentré dans une ère de crises systémiques. La norme n’est plus la stabilité, mais la crise permanente, à l’instabilité permanente, jusqu’à l’émergence (pas tout de suite) d’une nouvelle forme de stabilité. Tout comme on parlait de raccourcissements des cycles des crises financières, on assiste à celui de toute les formes de crise. Et la raison en est l’émergence de la transparence et de la circulation libre de l’information. Avec les médias sociaux, l’information est disponible quasi instantanément. Avec Internet, les individus sont “informés” (ou désinformés) en quelques instants et peuvent comparer leurs sorts avec d’autres. Internet a rendu possible la véritable démocratie.

    Cependant, mon propos est tout autre. Allant de crise en crise, avec la crise devenant la norme, la crise devient un non évènement. La future crise possible est alors intégrée dans le fonctionnement actuel. La situation à court terme du Portugal va nous éclairer. Il est probable que le pays fasse appel à l’Europe, comme l’ont fait avant lui la Grèce et l’Irlande. Je doute cependant que le bruit engendré sera aussi fort. La Côte d’Ivoire qui faisait couler de l’encre en Janvier est passé au second plan du Japon. Même le tremblement de terre en Nouvelle Zélande à Christchurch ou les inondations en Australie ont disparu des inconscients collectifs et pourtant ces évènements vont couter des milliards.

    Alors que faire ? Continuer à avancer à notre rythme ! Apporter notre contribution aux débats et aux efforts de nos pays ! Apporter assistance à ceux qui en ont besoin autour de nous ! Et surtout débrancher la télé et se détourner de tous les médias qui vont nous abreuver d’images et de nouvelles permanentes sur telle ou telle situation ailleurs. Nous avons tous quelque chose à faire sur cette planète, alors faisons-le du mieux possible et ne nous laissons pas distraire par ces évènements, qui au final, ne nous concernent pas. Un peu rude ?

    Posez-vous la question suivante: quel bien faisons-nous à la société quand nous regardons LCI diffuser en boucle des nouvelles en temps réel de tel ou tel évènement, ou en écoutant 6 ou 7 fois par heure France Info diffuser le même flash d’information ? Pour ma part la réponse est simple : aucun. On ne contribue au bien-être général que quand nous faisons ce que nous avons à faire du mieux possible.

    Je continuerai dans de prochains billets à définir les attitudes constructives à aborder pour passer les crises avec succès ! À bientôt.

  • Le courant est revenu…

    Chapeau à la CEB (l’EDF local) pour être intervenu à presque 21h30 pour changer un connecteur bouffé par le sel… Et oui, habiter au bord de la mer n’a pas que des avantages. Le sel bouffe tout, y compris l’aluminium ! En tout état de cause, c’est cool car avec l’électricité la vie est quand même plus éclairée. On y repensera quand on voudra jeter l’uranium et le plutonium on fond de la fosse en plomb (une pensée cependant pour tout ces techniciens et ingénieurs irradiés qui tentent de sauver ce qui peut l’être à Fukushima). Allez, à bientôt !

  • Coupure de courant

    Ah, ah, ah, l’ironie… Je voulais parler des crises actuelles (quelle crise me direz-vous tant elles sont nombreuses et pourtant pas tant que ça) et de celles qui nous guettent et comment y faire face. Et puis, boum, pas de courant (problème sur la ligne). J’écris donc ce billet rapide sous générateur pour dire que je vais m’y remettre, suite à ce qui se passe en Lybie qui me laisse un goût amer, moi qui aime tant la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens qu’on laisse tomber dramatiquement… Une fève de cacao ne pèse pas lourd face à un baril de brut… A tchao bonsoir!

  • Sortir de la boîte !

    S’il est un livre de développement personnel à lire, c’est celui-là !

    J’ai eu la chance la semaine dernière de participer à la formation associée au livre, animée par Jim Ferrell, co-fondateur de l’institut Arbinger et co-auteur du livre. Ça a été la meilleure formation professionnelle à laquelle il m’a été donné d’assister, une expérience personnelle fantastique et certainement un tournant dans ma vie.

    Sortir de la boite n’est pas un autre livre plein de techniques plus ou moins utiles. C’est un livre qui précède toute technique. C’est un livre qui explique comment vivre en harmonie avec les autres et surtout, dans le monde de l’entreprise, comment atteindre des sommets de performance !

    Passionné par le développement personnel, j’ai rarement été frappé comme je l’ai été par Sortir de la boîte. Il est difficile de résumer un tel livre en quelques lignes. Ce qui frappe cependant, c’est la simplicité du concept ! Être dans la boîte, c’est être sourd aux besoins des autres, sortir de la boîte, c’est accepter la différence. Sortir de la boîte n’est pas être sourd à ses propres besoins, sortir de la boîte n’est pas accepter de se faire marcher dessus. Sortir de la boîte, c’est accepter de voir autrui comme une personne et non comme un objet qui sert nos objectifs personnels.

    Cela peut paraitre puéril, simplissime, voire idiot, mais quand on y réfléchit sérieusement d’un point de vue personnel ou professionnel, cela prend tout son sens. Je vous invite donc à acheter ce livre (ou à me l’emprunter pour ceux qui vivent à proximité) et à appliquer ce principe de base : toujours considérer autrui comme une personne.

  • Le hasard n’existe pas…

    En mettant à jour ma discographie et en écoutant Breakfast in America de Supertramp, je me suis rendu compte que mon groupe fétiche avait sorti un album intitulé Crisis? What Crisis? en 1975, en plein choc pétrolier… Pas de hasard donc pour le titre de ce blog…

    SUPERTRAMP - Crisis? What Crisis? CD album cover

    Alors de Easy does it à Two of us en passant par A Soapbox Opera, je me suis empressé de renouveler mon nom de domaine…

    A+