Croissance. Au moment où l’INSEE publie les chiffres de la croissance en France, lui distribuant un massif bonnet d’âne, se pose la question de la croissance. En fait, la question ne se pose pas, ou si elle se pose, c’est parce qu’elle n’est pas comprise. La vie, intrinsèquement, est croissance. Pour l’homme en taille pendant l’enfance et l’adolescence, puis en compétences et en sagesse. Les familles croissent, les états croissent. Il suffit de se promener dans la nature pour voir que tout est fait pour la croissance. Notre rôle n’est pas de la nier, mais de la gérer, de l’accompagner. La décroissance est un jeu de fou. Dans toute action, posez-vous la question de la croissance. Sans croissance, pas d’évolution !
Auteur/autrice : marc
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Jour 136 – Croissance
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Jour 135 – Pollution
Pollution. Le réchauffement de la planète est la conséquence de notre activité, c’est la fameuse pollution atmosphérique, de plus en plus visible dans certaines villes. L’autre pollution visible est celle provoquée par les détritus que nous laissons derrière nous. Nous en stockons, en brulons ou en recyclons beaucoup, mais nous en jetons aussi des tonnes dans la nature. S’il est désagréable de trouver des décharges sauvages en pleine nature, il l’est aussi de constater ce qui est rejeter à la mer par les cours d’eau. Le septième continent, formé des milliards de tonnes d’objets en plastique rejetés à la mer, est bien réel et est une menace pour la survie de nos océans, et donc pour la nôtre. Le plastique fut un progrès, c’est aujourd’hui un boulet dont on ne se séparera pas simplement. Pourtant un tout petit effort de la part de chacun arrangerait considérablement la situation : juste utiliser les poubelles prévues à cet effet ! -
Jour 134 – Costume
Costume. Celui qui l’on porte pour aller au bureau, pas celui qui l’on endosse pour jouer la comédie. Il en existe des centaines de variations, croisé, droit, deux boutons, trois boutons… Au gré de la mode les coupes changent, d’ailleurs en ce moment, on est plutôt année 50. Les couleurs, les tissus offrent une infinie variété. On dit que le costume fait l’homme. Il est certain que l’élégance peut en imposer, quand elle est de bon aloi. Mais elle ne fait pas tout… malheureusement ! Choisissez toujours la qualité, elle se voit et vous catalogue. La mesure voire la demi-mesure révèle l’esthète et l’homme de goût. Certes elle a un coût, mais elle se révèle souvent un excellent investissement. Sortez du lot, le costume fait définitivement l’homme ! -
Jour 133 – Vague
Vague. Depuis quelques jours, je tourne autour de la mer. Les vagues m’ont toujours fasciné. D’abord par leur beauté sauvage, cette masse d’eau qui avance inexorablement, puis finit par se « casser », déferler. Par leur puissance, ces tonnes d’eau qui peuvent briser des bateaux comme des fétus de paille. Par leur forme, il n’y a pas une vague, mais des vagues, depuis la houle océanique jusqu’au clapot en passant par les vagues scélérates et les tsunamis, les vagues coralliennes et les mascarets. La vague inspire le poète, fascine l’homme, propose un éphémère terrain de jeu au surfeur et n’en finit pas de changer. Elle va même jusqu’à donner son nom à des mouvements humain, comme une vague de mécontentement ou un raz-de-marée électoral, voire des sentiments, comme le vague à l’âme. La vague, un mouvement qui ne finit jamais. -
Jour 132 – Nuit
Nuit. La nuit tous les chats sont gris dit-on. Sous-entendu, la nuit on ne vous voit pas. S’il est vrai que certains méfaits sont commis la nuit. La nuit inspire, la nuit nourrit les fantasmes. Privé de la vision, l’homme imagine le pire la nuit. Une ombre, un bruit se transforment en monstre sans trop d’imagination. C’est pour moi un moment calme. Les éléments se calment, les étoiles deviennent visibles et le silence s’installe. Il y a de la magie dans cette alternance de jour et de nuit. Crépuscule et aube se succèdent, dans un ballet infini à notre échelle humaine. Cette absence de lumière nous fascine et nous apeure. La nuit, nous retrouvons notre place, tout petit dans l’immensité de l’univers.



