Point d’inflexion. Le calcul, que j’évoquais hier, est un des outils du progrès et est aussi un pourvoyeur d’expressions passées dans le langage courant. Comme ce fameux point d’inflexion. En langage courant, un point d’inflexion désigne le point à partir duquel plus rien ne sera comme avant. En mathématique, c’est le point de changement de concavité d’une courbe, définition un peu plus précise. Mais le langage se permet parfois des raccourcis bien utiles. Donc, avec notre point d’inflexion, rien n’est plus comme avant. On le voit arriver, on peut le prévoir, un peu comme le point d’inflexion mathématique. Et puis soudain, l’événement qui le définit survient et la courbe de la vie change de concavité. Il existe de nombreux points d’inflexion qui jalonnent nos vies. Ils déclenchent des changements de direction et nous forcent à surtout regarder devant !
Auteur/autrice : marc
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Jour 160 – Point d’inflexion
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Jour 159 – Calcul
Calcul. Voilà un autre mot intéressant. Je ne veux pas parler de calculs aux reins ou de calculs politiques, quoi que, mais du calcul mathématique. Celui que l’on apprend à l’école et qui commence par les tables d’addition et de multiplication. Car sans lui, rien ne fonctionnerait de nos jours. Si vous lisez ce post sur votre écran, c’est parce qu’un processeur quelque part l’a calculé, à partir de zéro et de un, rien de plus, avec quelques opérations booléennes de calcul. Ah, ce cher George Boole, s’il savait ce que l’homme a fait de sa logique… booléennes, avec juste deux chiffres, qui sont en fait des états électriques. Donc sans calcul, pas d’électronique, mais pas d’économie non plus, pas de médecine moderne, etc. On prend tellement de choses pour sûres de nos jours, qu’on oublie qu’il y a longtemps, très longtemps, tout ceci n’existait pas, et quand tout ceci n’existait pas, le confort n’existait pas non plus. Ce sont aujourd’hui de petites choses qui font notre vie ! Arrêtez de vous plaindre ! -
Jour 158 – Vin
Vin. Le nectar des dieux ! Voici une manifestation de la beauté de la nature et du génie humain. Le vin, on peut penser que ce sont quelques grappes de raisins, cueillies à maturité, pressées et fermentées. Cependant, quand on a goûté un Château Latour d’une grande année, on se dit qu’il y a autre chose. Car si le vin, c’est au fond de la chimie, c’en est une fine, un mélange de terroir, d’amour et savoir-faire. Le plaisir du vin commence avec l’étiquette. Il continue avec la plaisir de découper la capsule-congé, celle qui atteste, en France, du paiement des droits sur les alcools, puis de déboucher la bouteille (un bouchon à vis sur du vin est une aberration purement mercantile). Les premiers arômes s’échappent. Le bouchon de liège est l’introduction de la qualité du vin. Puis vient les premières gouttent dans le verre à dégustation ou le tastevin. La couleur, le nez, le goût et tout s’envole ! A consommer avec modération ! -
Jour 157 – Jour J
Jour J. Le 6 juin 1944 fut le jour J, le fameux D-Day. C’est marrant comme on dit le jour J et l’heure H, mais pas le mois M ou la semaine S. Ceci car essentiellement le mois ou la semaine ne sont pas assez précis, alors que le jour voire l’heure ont la précision nécessaire au début de l’action. Car si l’expression jour J est restée, elle fait implicitement référence au 6 juin 1944, qui restera, pour toujours on le souhaite, le plus grand débarquement militaire de tous les temps. Et donc, cette expression fait référence maintenant à un événement de grande ampleur : le lancement d’un produit, le début d’une opération marketing, par exemple. Rarement expression a été aussi simple à retenir et tomber dans le français courant. Il n’y a pas de hasard, juste le résultat d’une ou plusieurs actions et, ce 6 juin 1944, l’action fut gigantesque, suffisante pour que l’on se rappelle et continue à utiliser jour J ! -
Jour 156 – SaaS
SaaS. Software as a Service. En gros, j’utilise ce dont j’ai besoin et juste ce dont j’ai besoin quand j’en ai besoin. Concept qui vient de la nuit des temps, car en fait, l’architecture des mainframes étaient organisée pour servir les utilisateurs en fonction de leurs besoins depuis des terminaux plus ou moins passifs. Tout le monde s’extasie aujourd’hui devant le cloud et le SaaS. Comment faire du neuf avec du vieux. Vous me direz, tout est éternel recommencement. Ce qui différencie le SaaS d’aujourd’hui de celui d’hier, c’est l’échelle et l’accès. L’échelle car on parle maintenant de millions d’utilisateurs simultanés accédant à de gigantesques centre de données. L’accès car il se fait de façon transparente depuis divers terminaux, PC, Mac, tablette, téléphone, smart TV, objets connectés, etc. La question n’est plus SaaS ou pas. La question est quand !



