• Les décisions qui font les leaders – Decisions that create leaders

    Les décisions qui font les leaders – Decisions that create leaders

    Qu’est-ce qui différencie un leader d’un quidam lambda ? Bien qu’il y ait des dizaines de réponses possibles, celle que je préfère est sa faculté à prendre des décisions ayant un effet sur l’organisation. C’est à mon avis ce qui différencie aussi un leader d’un manager. Diriger (leader) consiste à piloter le changement et donc à prendre des décisions qui permettent ce changement. On dirige (leader) des hommes et des femmes, on gère (manager) des choses et des évènements.

    La prise de décision est une tâche qui peut se révéler complexe : prendre une décision en soi est simple, exécuter cette décision peut réserver des surprises. Le changement n’est possible que grâce à l’exécution et cette dernière requiert l’alignement de toutes les parties en présence. Cependant comment arriver à prendre une décision dans le consensus ? Comme j’aime les moyens mnémotechniques, voici trois étapes simples à suivre : Vision, Confrontation, Exécution.

    Vision

    Dans l’édition de mai 2013 de Toastmasters Magazine, Carmine Gallo, auteur de Les secrets de présentation de Steve Jobs, donne une leçon de leadership : « Trop de professionnels sous-estiment la puissance de la simplicité quand ils présentent leurs idées ou leurs produits. Si un entrepreneur ne peut pas expliquer son produit ou son idée en moins de dix mots, un investisseur a toutes les chances de s’en désintéresser ». Il en va ainsi de votre vision. Que souhaitez-vous réaliser ? Dites-le simplement et clairement ! Dix mots ! Pouvez-vous articuler votre vision en dix mots ou moins ? Essayez avec vos amis.

    Confrontation

    Tester sa vision est le moment de la confrontation. Pas d’un point de vue guerrier, mais sous la forme d’une discussion ouverte. Un véritable leader recherche des conseils. Il implique son équipe, ses clients et toute personne susceptible de l’aider à affiner sa vision. Cette partie peut prendre du temps, car elle nécessite beaucoup de discussions. Ces échanges sont nécessaires car ils permettent aux membres de l’entreprise de se sentir impliqués. L’adoption de la vision en sera alors plus aisée.

    La confrontation nécessite aussi beaucoup de souplesse de la part du leader, car sa vision peut être remise en question et donc nécessiter un travail supplémentaire qui ne la rendra que plus puissante. Si vous aimez la technologie, vous avez peut-être suivi l’annonce de la Xbox One. Microsoft a annoncé qu’une connexion internet serait nécessaire. La communauté des joueurs a réagi violemment à cette mesure. Microsoft a écouté et a décidé de revenir en arrière. Voilà une décision de leadership. Dans notre monde connecté, l’adaptation de la vision est nécessaire.

    Exécution

    Quand la vision est finalement acceptée par tous et que la confrontation a donné lieu à de nouvelles idées, la décision est prise d’elle-même ou presque. Le leader va alors la prendre et en garantir l’exécution. Une décision sans exécution est un échec en devenir.

    Un conseil de prudence cependant. Bien que le consensus autour de la vision soit nécessaire, il peut ne pas être total et peut engendrer quelques résistances. C’est parfaitement normal. Comme on dit, un leader est quelqu’un qui va là où il n’y a pas de piste et laisse une trace. Cependant, marcher hors-piste est plus dur. Plus la vision est forte, plus aisée est l’adoption. Vers où voulez-vous aller ?


    What differentiates a leader for other individuals? Although there may be a lot of possible answers, the one I prefer is her ability to make decisions that impact the organization. And to me, this makes the biggest difference between a leader and a manager. Leading is all about conducting change, and therefore making decisions that enable change.

    But decision making can be a daunting task: making a decision is easy, executing the decision can be trickier. Change is made possible through execution and flawless execution requires team alignment. But if making a decision is easy, how do you go to making this decision? As I love simple memory tricks, here are 3 simple steps: Vision, Confrontation, and Execution.

    Vision

    In the May 2013 edition of Toastmaster magazine, Carmine Gallo, author of The presentation secrets of Steve Jobs gave that simple lesson from top business leaders: “Too many business professionals underestimate the power of simplicity in pitching their ideas or presenting their products. If an entrepreneur cannot explain his product or idea in fewer than 10 words, an investor loses interest.” This goes with your vision. What do you want to accomplish? Make it simple and crisp! 10 words! Can you give your vision in 10 words? Try it, test it with friends.

    Confrontation

    Testing the vision is the moment of the confrontation. Not in a war-like approach, but in an open discussion approach. A real leader seeks advice, she involves her leadership team, the customers, the field and any person who can contribute to refine the vision. This part can be long, because it requires a lot of dialogue. This dialogue is a must because it will help people in the organization to feel part of the change, and therefore the adoption will be easier.

    The confrontation piece requires a high level of adaptability from the leader because his vision may be challenged and will need tweaking, but this will make the vision stronger. If you are a tech enthusiast, you may have followed the announcement of the Xbox One. Microsoft told this gaming console would require an internet connection to play games. The whole gaming community opposed this requirement. Microsoft listened and changed it. This is leadership. In our connected fast world, quick adaptation of the vision is a requirement.

    Execution

    When the vision is finally accepted by everybody and the confrontation has given birth to new ideas and activities, the decision has almost been made. The leader will make this decision final and will ensure swift move to execution mode. Decision without execution is a failure in disguise.

    Now, one word of cautious. Although consensus around the vision is necessary, it may not be 100% accepted and may even lead to a lot of resistance. This is normal. As the saying goes, a leader goes where there is no trail and leaves a trace. But walking off trail is harder. The stronger the vision, the easier the adoption. So where do you want to lead?

  • Parler en 3D : 10 trucs simples pour devenir un meilleur speakerSpeak in 3D: 10 easy tricks to become a better speaker

    Parler en 3D : 10 trucs simples pour devenir un meilleur speakerSpeak in 3D: 10 easy tricks to become a better speaker

    Pendant la convention annuelle Toastmasters, en juin dernier, nous avons eu l’honneur de voir et entendre Douglas Kruger en action. Douglas est le seul speaker à avoir gagné cinq fois le championnat de prise de parole en public d’Afrique subsaharienne. Il est aussi le seul Africain à avoir atteint la place de second du championnat mondial à Reno en 2004. Douglas est un speaker incroyable. Un de ses conseils est de parler en trois dimensions. Il s’agit d’un concept tout simple qui peut faire une réelle différence lorsque vous prenez la parole en public.

    Le monde est tridimensionnel

    Avez-vous vu le film Inception ? C’est un film en quatre dimensions dans lequel les rêves s’enchevêtrent à un point que l’on ne sait plus si on est dans le rêve ou la réalité. Cependant, dans de nombreuses scènes, la caméra tourne autour des personnages, particulièrement quand la camionnette tombe du pont. Que vous ayez ou non aimé le film, il est impossible de ne pas être fasciné par l’utilisation de la 3D. Il en va de même avec un discours.

    L’audience ne fait pas que vous écouter, elle vous regarde. De nombreuses études ont montré que la communication non verbale est plus importante que la communication verbale. Ceci signifie que le ton que vous employez, les inflexions de voix, vos expressions faciales sont les clés du succès de votre discours. Deux aspects que j’approfondis ici concernent les mouvements de votre corps et l’occupation de la scène.

    Bougez votre corps

    Vous avez un corps, servez-vous en ! Quand on entend parler de gestuelle, on pense naturellement aux bras et au besoin de les libérer du corps. De nombreux apprentis speaker me demandent quoi faire de leurs mains. Doit-on les mettre dans ses poches ? Peut-on les joindre ou les poser sur son ventre ? La meilleure réponse me fut donnée par une actrice de la Comédie Française qui fut un de mes professeurs : vos mains ? Laissez-les au bout de vos bras ! Ceci signifie que si vous bougez vos bras naturellement, vos mains suivront.

    Cependant, vous avez une sphère virtuelle devant vous décrite par les mouvements de vos bras à 180 degrés dans toutes les directions. De nombreux speakers ont tendance à faire deux « erreurs » : ne bouger que la moitié de leurs bras, oubliant celle située entre le coude et l’épaule, et ne les bouger que latéralement. Voici cinq astuces concernant ce que vous devez faire de vos bras :

    1. Servez-vous de toute la longueur de vos bras. Chaque bras a deux charnières principales : le coude et l’épaule. Utilisez-les toutes les deux de façons à occuper tout l’espace disponible. Se faisant vous libérerez votre poitrine, permettant une meilleure respiration. Faites quelques exercices de gymnastique avant de monter sur scène pour détendre vos épaules et permettre à vos bras de bouger entièrement.
    2. Faites vos gestes vers l’avant. Douglas Kruger a partagé que les mouvements vers l’avant sont symboles de confiance. Vous pouvez bouger vos bras vers l’audience pour donner un conseil ou conclure, ou depuis l’audience pour l’emmener avec vous dans votre histoire.
    3. Pointez la main, pas le doigt. Si vous voulez pointer quelqu’un dans l’audience, ne le faites pas avec le doigt, cela pourrait être perçue comme une agression. Utilisez toute votre main tendue, la paume légèrement tournée vers le haut.
    4. Bougez de façon asymétrique. De temps en temps, ne bougez qu’un seul bras, alors que l’autre reste le long de votre corps. Cela ajoute de la dynamique à vos mouvements.
    5. Jouez avec vos mains et vos doigts. Les dernières charnières de vos bras sont les poignets et les doigts. Vous voulez donner trois conseils, montrez un, deux et trois avec vos doigts. Vous voulez asséner une vérité, fermez votre poing. Faites de vos mains et de vos doigts vos alliés.

    Vos bras sont des engins fabuleux, mais elles ne sont que deux des parties mobiles de votre corps. Vous pouvez aussi vous servir de vos jambes et de votre tête. Par exemple, en vous baissant, tout en ralentissant le rythme et en réduisant la puissance vocale. L’audience se redressera alors sur sa chaise et se mettra à écouter avec application. Il s’agit d’un moyen simple d’augmenter la tension dramatique.

    La scène est votre huitre

    Douglas Kruger a expliqué qu’il se tient immobile quand il veut mettre en évidence un fait – tout en continuant à se servir de ses bras – et se déplace quand il raconte une histoire. C’est là que la scène prend toute son importance. Si vous voulez avoir un impact maximum, vous devez vous servir de toute la scène. Voici une série de cinq astuces pour « posséder » la scène.

    1. Déplacez-vous vers l’avant et baissez-vous pour ajouter de la tension dramatique. Bouger vers l’audience montre votre confiance et sera perçu par l’audience comme si vous veniez à elle. Utilisez ce mouvement quand vous livrez votre conclusion.
    2. Découpez la scène en neuf zones. Visualisez un jeu de morpion avec neuf quadrilatères et posez-le sur la scène. Quand vous répétez, servez-vous de zones données à des moments spécifiques de votre histoire. Cela vous forcera à bouger, tout en ancrant votre confiance.
    3. Ayez une chaise à disposition. Une chaise est un ustensile indispensable. Vous pouvez monter dessus pour simuler une ascension par exemple. Vous pouvez vous y assoir pour vous reposer ou jouer une scène de votre histoire, ou la retourner et la chevaucher. Une chaise est simple et très utile.
    4. Oui, vous pouvez montrer votre dos. Bien sûr la plupart du temps vous faites face à votre audience. Cependant, si vous voulez montrer un point sur un horizon imaginaire, tournez-vous de trois quarts et pointez l’horizon. Tous les yeux, y compris les vôtres, se tourneront dans la même direction, ayant pour effet d’emmener votre audience dans votre histoire.
    5. Rester immobile pour mettre un fait en évidence. Si vous vous déplacez continuellement, l’audience risque d’avoir le mal de mer rapidement. Comme je l’ai indiqué précédemment, déplacez-vous quand vous racontez une histoire et arrêtez-vous quand vous voulez mettre en évidence un point important ou amener une conclusion. Simple à mémoriser et à utiliser dans un discours.

    During the Toastmasters Convention, last June, we had the privilege to see Douglas Kruger in action. Douglas is the only speaker in Africa to have won the Southern African Championships for Public Speaking a record five times. He is also Africa’s only 2nd place World Champion! Competing in Reno, Nevada in 2004. Douglas is just an amazing speaker. One of his numerous advices is to speak in 3D. It is one of those little concepts that can make big a difference when you give a speech in public.

    The world is in 3D

    Have you seen the movie Inception? This is a four dimensional movie, in which dreams are within dreams within dreams within dreams, to a limit you are not sure whether it’s a dream or reality. Each time, space is used around the character, particularly when the van is falling from the bridge. Whether you liked the movie or not, it’s impossible not to be fascinated by the way the camera uses the three dimensions. The same goes with a speech.

    The audience is not only listening to you, it’s watching you. Numerous studies have shown that non-verbal communication is more important than the verbal one. This means that the tone you use, the way you move, your voice inflexions, your facial expressions are keys to the success of your speech. Two key aspects that I want to emphasize here is how to use your body and to own the stage.

    Move your body

    You have a body, use it! When we talk about body gestures, we tend to think first about the arms, freeing them from the rest of the body. I am sometimes asked by wannabe speakers what they should do with their hands. Shall they put them in their pocket, can they join them, should they put them on their belly, etc.? The best answer came from one actress from the Comédie Française who used to be my teacher: your hands? Leave them at the tip of your arms! This means that if you move your arms naturally, your hands will follow.

    However, you have half a virtual sphere in front of you. Lots of speakers tend to do two, what I can call mistakes: moving only half of their arms, forgetting they have another half between the elbow and the shoulder, and moving them only aside. Here are 5 simple tricks on what to do with your arms:

    1. Use your arms in their entirety. Each arm has two main hinges: the elbow and the shoulder. Use both. You will occupy all possible space, and large gestures free your chest to breathe better. You can do some exercises before going on stage to ensure your shoulders are relaxed and ready to allow your full arm to move.
    2. Make gestures in front. Douglas Kruger shared that gestures in front depict confidence. You can move your arms to the audience to make a point or from the audience to take it to you.
    3. Point with the hand, not the finger. If you want to point at the audience, do not point a finger alone, this will be perceived as an aggression. Use your hand, palm facing up.
    4. Make asymmetrical moves. Sometimes move only one arm, while the other stands still on your side. This adds drama to your gestures.
    5. Play with your hands and fingers. The last hinges on your arms are your wrist and fingers. You want to give three advices, show one, two, and three with your fingers. You want to make a strong statement, close your fist with intensity. Your hand and fingers help you.

    Your arms are fantastic but they are only 2 moving parts of your body. You can use your legs and head as well. For instance, by lowering yourself while slowing down your pace and dropping slightly your voice, you increase intensity. The audience will be forced to straighten on their chairs and listen intensely. A cool way to add some drama.

    The stage is your oyster

    Douglas Kruger explained that he’s standing still when making a point – though using arms gestures – but moving around when telling stories. And this is where the stage plays its role. If you want to be impactful, you need to use the whole stage, walking up and down, right and left. Here is another set of five tips to work the stage:

    1. Move forward and low to add intensity. Moving to the audience will show confidence and will be perceived as the speaker coming to the audience. Use this trick to give the conclusion of a story to increase the drama in the closing.
    2. Cut the stage in nine different areas in your mind. See the stage has a tic-tac-toe board, with nine quadrilaterals. When you rehearse, use each square for specific stories. This will force you to move around when telling stories, while giving you anchors for confidence building.
    3. Have a chair ready. A chair is a great prop. You can climb on it to simulate stepping on something. You can sit on it just to rest if you are speaking for a long time or to play a scene of one of your stories. You can turn it and horse-ride it. A chair is simple and very useful.
    4. Yes, you can show your back. Of course most of the time, you will be facing your audience. But if you want to play showing a point on the horizon, you can turn three quarters from the audience and point to the imaginary dot. All eyes, including yours, will be looking in the same direction, and this will include the audience into your acting.
    5. Stand still to make a point. If you continuously move, the audience may become sea sick. As said at the beginning, move while you tell stories but stand still when you want to make a point. Simple to remember and to include in your speech routine.

  • Comment réussir tous vos projets en trois étapes – How to Finish Successfully Any Projects in 3 Steps

    Comment réussir tous vos projets en trois étapes – How to Finish Successfully Any Projects in 3 Steps

    J’ai couru des marathons, suis passé au trail il y a quelques années, et viens de finir le Ti Dodo trail, une course de montagne de vingt-cinq kilomètres dans l’ouest de Maurice, avec mille cinq cents mètres de dénivelé positif, dont la Tourelle de Tamarin qui possède quelques passages à trente-cinq degrés et un peu de rocher à quasi escalader, un gros effort pour les cuisses et les mollets. Une course comme celle-là est une épreuve d’humilité et possède des parallèles avec les projets personnels et professionnels. Tous les projets nécessitent de la préparation et une course n’est pas une exception.  En règle générale, une course nécessite des mois de préparation, des projets important pouvant nécessiter des années. Une fois en mode exécution, vous passerez toujours par trois étapes.

    Chaque étape est facilement identifiable car elle est associée à un sentiment, qui lui-même sera associé à un type d’action. Si vous suivez ce processus en trois étapes, trois sentiments et trois actions, vous viendrez à bout de tout projet, court ou long, facile ou difficile, professionnel ou personnel. Prêt ? Alors Partez !

    Excitation

    Chaque fois que je me retrouve sur la ligne de départ avec des centaines ou des milliers de coureurs, mon cœur bat la chamade, je me sens bien et souris. C’est l’excitation de la course, l’adrénaline. Il en est de même au début d’un nouveau projet ou travail. Vous êtes excité de commencer quelque chose de nouveau, ayant à prouver que vous pouvez réussir. C’est un sentiment très positif.

    Le danger réside dans le fait que vous avez envie de vous jeter dans l’action sans y avoir suffisamment réfléchi. Dans une course, partir trop vite est la conséquence de cette énergie qui vous entoure. Partir trop vite ou vous lancer dans l’action a un risque majeur : vous retrouver rapidement à court d’énergie. La préparation s’appuie sur l’expérience et en crée une nouvelle. Dans une course, elle définit l’allure qui va vous permettre de finir dans le temps que vous vous êtes fixé. Il en est de même avec un projet : définissez-en les objectifs et les jalons. Souvenez-vous que celui qui échoue à planifier, planifie d’échouer. Appariez excitation avec planification pour un début en douceur.

    Épuisement

    Au milieu du projet, vous allez rencontrer des difficultés. Votre préparation vous aura rendu conscient des risques et vous aura sans doute fourni les clés pour les affronter. Dans un marathon ou une course de montage, vous rencontrez le mur de la douleur au vingt-cinquième kilomètre – ce fut le dix-huitième dans le trail du Dodo pour moi. Il s’agit du moment auquel abandonnent beaucoup de personnes. C’est exactement celui où vous devez continuer ! Vous n’êtes pas arrivé ici pour tout laisser tomber !

    C’est à ce point que se créent les vrais leaders. Dans une course, c’est le moment pour votre esprit de se concentrer sur chaque pas. Finir un marathon nécessite juste que vous mettiez un pas derrière l’autre. Quand vous rencontrez le mur de la douleur, chaque pas vous rapproche de la ligne d’arrivée. Chaque pas est une victoire en elle-même qui renforce votre confiance en vous. Dans un projet, réunissez votre équipe, demandez conseil, appelez à l’aide, mais continuez à avancer. Appariez l’épuisement avec l’obstination pour une exécution continue.

    Joie

    La sensation de franchir la ligne d’arrivée d’un marathon n’a pas d’équivalent. C’est une énorme victoire après deux, trois, quatre ou même cinq heures d’efforts continus. C’est le moment que choisit la douleur pour s’évanouir et céder la place à la fierté. Tous les efforts consentis vous ont menés à cette récompense. Mais la course ou le projet ne s’arrête pas ici !

    Qu’avez-vous appris ? Faites votre analyse post-mortem. Qu’auriez-vous pu faire différemment ou mieux ? Vous avez peut-être réalisé qu’à un certain point vous alliez trop vite ou trop lentement. Vous auriez peut-être du boire plus ou prendre du sel. Ainsi en va d’un projet. Pourquoi ne pas déléguer ou sous-traiter certaines parties ? Le rythme de reporting était-il bon ou auriez-vous pu en faire moins ? Consignez tout ceci dans votre analyse post-mortem. La prochaine fois vous irez plus vite, livrerez une qualité accrue et pourquoi pas moins cher. Appariez la joie de la fin avec l’analyse post-mortem pour une expérience complète.

    Le mot de la fin revient à la personne avec qui j’ai couru quelques kilomètres du trail. Il travaille au service des radios de l’hôpital de Rose Belle et voit toute sorte d’individus avec des infirmités ou des membres cassés. Alors que nous bavardions à propos de la course et de son parcours il me confia : « Ma récompense, c’est le départ. L’arrivée c’est le bonus ! » Remerciez la vie, c’est le plus grand des cadeaux.


    I used to run marathons, started trails some time ago, and just finished the Ti Dodo trail, a 25 km race in the West of Mauritius with 1,500 m ascent, including La Tourelle that requires some rock climbing and has steep passages at 35 degrees angle, a huge tax on your hamstrings and thighs. A race like this one is humbling and has genuine parallels with professional and personal projects. All projects requires preparation and a race is no exception. Generally a race requires months of preparation, large projects can require years of it. But once you jumped into execution, you will go through three steps.

    Each step is easily recognizable becomes it is associated with a feeling. And with the feeling is associated a type of action. If you follow this simple 3-step, 3-feeling, 3-action process, you will overcome any kind of project, long or short, easy or hard, professional or personal. Ready, steady, go!

    Exhilaration

    Each time I am on the starting line of a race with hundreds or thousands of runners, my heart is pounding in my chest, I am feeling good and smile all the time. It’s all about the excitement of the race. It’s generally the same at the beginning of any new project or endeavor. You can feel the excitement of starting something new, proving yourself and others you can do it. It feels great, doesn’t it?

    The danger with all this excitement is to throw yourself in action without giving it enough thoughts. The biggest mistake in a run is to start too fast, thrown forward by all the energy surrounding you. Starting too fast or taking action immediately carries one major risk: to run out of gas quickly. Preparation provides experience and in a race, it defines the pace that will allow you to finish it in the time you define. The same goes with a project, define the goal and the milestones to reach it. Remember, he who fails to plan, plans to fail. Pair exhilaration with planning, for a secure start.

    Exhaustion

    In the middle of the project, you will hit hurdles. The same goes with a race. Preparation will make you aware of the risks and will give you keys to continue despite those. In a marathon, you generally hit the wall of pain around the twenty-fifth kilometers, in the Dodo trail, I hit it at on the eighteenth. This is the time a lot of people stop, surrender, and let it go. This is the exact moment when you need to continue. You have not come to that point to abandon!

    This is what makes a true leader. In a marathon, this is the time where the conscious brain focuses on each step. Finishing a marathon just requires you put one step after the other. When you hit the wall of pain, each step gets you closer to the finish line, so each step is a victory in itself that fuels your confidence. In a project, regroup your team, seek advice, ask for help, but overall continue execution. Pair exhaustion with obstinacy, for a continuous execution.

    Joy

    The feeling of crossing the finish line of a marathon is unrivaled. It’s a victory on yourself after two, three, four or even five hours of continuous efforts. This is the moment you forget pain to embrace pride. All the efforts you made got you the reward of succeeding. But the race or the project should not end here.

    What did you learn? Make your post-mortem analysis. What could you have done better or differently? May be at one point you realized you were too fast or too slow. May be you should have drunk more water or take some salt. Same goes with a project. What about outsourcing some pieces of it to go faster? Was the reporting rhythm correct or should you have done less? Journal all your thoughts so next time, you will go faster, better and why not cheaper. Pair joy of finish with post-mortem analysis, for a complete learning experience.

    The last word belongs to a gentleman I ran with for a couple a kilometers during the trail. He’s working at the Rose Belle hospital in the X-ray department, sees all kind of sorts of people with disabilities and broken bones, and while we were chatting about the race, he told me: “my reward is to start, my bonus is to finish”. Be grateful for life, it’s the greatest gift of all!

  • 8 raisons étonnantes d’écouter votre intuition – 8 Surprising Reasons To Listen To Your Intuition

    8 raisons étonnantes d’écouter votre intuition – 8 Surprising Reasons To Listen To Your Intuition

    D’après Wikipédia, « l’intuition semble être un mode de connaissance immédiat, préalable à la raison. » L’intuition c’est ce sentiment confus qui nous fait dire que nous savions ce qui allait se passer. Nous sentions la bonne décision à prendre. Nous avons eu ce trait de génie qui nous a donné la bonne réponse. Nous avons tous ressenti ceci un jour ou l’autre. Cependant, notre monde rationnel moderne voit l’intuition comme une façon moins efficace que la raison ou l’analyse de prendre une décision. En fait, de récentes études tendent à prouver le contraire. Voici huit raisons qui vous ferons peut-être changer de point de vue.

    1. L’intuition est rapide. Notre cerveau est un formidable ordinateur qui fonctionne à la vitesse de la lumière. Une étude du Centre for Organizational Strategy, Learning and Change de l’Université de Leeds mentionne l’histoire d’un pilote de Formule Un qui avait freiné brusquement avec un virage en épingle à cheveu, sans vraiment savoir pourquoi il avait freiné si fort, mais de fait évitant un ensemble de voitures accidentées. L’intuition vient de notre inconscient qui traite des tonnes d’informations en parallèle, fournissant des résultats que notre raison aurait mis beaucoup plus longtemps à atteindre.
    2. L’intuition puise dans notre expérience. Si vous êtes un expert d’un sujet donné, vous allez « sentir » les choses se rapportant à votre domaine d’expertise, en raison de l’expérience acquise. Un papier de recherche de 2008 de l’Université Linköping de Suède a démontré par la neurobiologie la création des intuitions. Nous savons tous que l’expérience est une bonne chose et que la pratique fait la perfection. Les neuroscientifiques ont découvert que bien que notre conscient et notre inconscient fonctionnent ensemble, l’inconscient traite les images et les impressions sensorielles pour livrer ses résultats. Plus votre base de données d’expérience est grande, meilleure est votre intuition.
    3. L’intuition renforce votre confiance. L’intuition est vôtre et vient de la puissance de votre cerveau. En général, personne ne peut avoir la même intuition que la vôtre au même moment. Écoutez donc à cette voix intérieure et soyez en content. Nous l’avons tous, mais nous avons tendance à la faire taire. Laissez-la parler ! Et apprenez de ce qu’elle vous dit !
    4. L’intuition est aussi bonne si ce n’est meilleure que l’analyse. D’après un rapport de 2012 paru dans le Journal of Organizational Behavior and Human Decision Processes écrit par des chercheurs du Boston College et des universités George Mason et Rice, l’intuition peut être aussi efficace, si ce n’est parfois meilleure, que l’approche analytique. Une fois de plus, l’intuition basée sur les expériences passées est démontrée comme étant meilleure que les décisions rationnelles.
    5. L’intuition vous permet de prendre en compte des indications dont vous n’avez pas conscience. L’intuition étant perçue comme une « sensation », elle provient de notre inconscient, qui fonctionne avec les images, les sons, les sentiments et toutes les indications qui nous entourent dont nous n’avons pas conscience. Dans le cas du pilote de Formule Un que je citais précédemment, après des analyses poussées, il a réalisé que son cerveau avait pris en compte le fait que le public ne le regardait pas approcher, comme il aurait dû, mais avait son regard figé sur la pile de voitures accidentées. Il n’en avait pas conscience alors qu’il conduisait, mais cette information avait créée l’intuition qui a sans doute sauvé sa vie.
    6. L’intuition continue pendant que vous dormez ou regardez la télévision. Nous savons tous que quand parfois nous sommes face à un problème qui semble insoluble, nous avons besoin de « dormir dessus ». Nous sommes des animaux rationnels, et notre éducation l’est profondément. Mais notre cerveau créatif fonctionne en permanence, traitant des millions d’informations permettant de résoudre les défis les plus complexes. Albert Einstein expliquait qu’il avait découvert la relativité en s’imaginait chevauchant un photon et en laissant son imagination baguenauder dans l’univers. Laissez vos problèmes de côté et aller faire quelque chose d’autres : marcher, regarder un film ou dormir. Votre cerveau vous remerciera avec la bonne réponse.
    7. L’intuition est une approche holistique. Nous aimons à répéter que ce qui nous différencie des animaux est notre capacité à penser. Ce n’est cependant pas une raison pour écarter l’intuition et l’instinct. Une étude de 2011 publiée dans Psychological Science, un journal de l’Association des Sciences Psychologiques, indique que notre intuition est influencée par l’ensemble de notre corps. L’intuition est donc basée sur notre inconscient traitant des informations extérieures et intérieures à notre corps.
    8. L’intuition ne connait pas d’âge. Enfin, l’intuition n’est pas une affaire d’âge. En fait, parce que votre expérience ne fait que croitre, votre intuition s’améliore avec l’âge. Les entreprises devraient prendre ceci en compte quand ils laissent des employés expérimentés s’en aller. Elles ne font pas que perdre l’expérience et la compétence, elles perdent la capacité à prendre des décisions justes rapidement.

    La prochaine fois que vous devrez prendre une décision, rapidement ou non, écoutez votre voix intérieure et votre intuition. Notez-la dans votre journal et revenez-y dans quelques jours ou semaines pour vérifier son exactitude. Je suis prêt à parier que dans la plupart des cas, elle sera bonne ! Cependant, la décision vous appartient, que vous suiviez ou non votre intuition. Si vous ne la suivez pas et que votre décision s’avère mauvaise, notez-le ! Vous avez une unique opportunité d’apprendre et de prendre la bonne décision la prochaine fois.


    As per Wikipedia, “intuition is the ability to acquire knowledge without inference and/or the use of reason.” We sometimes call intuition gut feeling. We knew something was going to happen. We could feel it was the right decision to make. We had this ray of light that gave us the right answer. We have all felt this. However, our current rational world sees intuition as a less effective way to make a decision than analysis or reasoning. Well, recent studies tell the opposite and here are 8 reasons that make intuition worth considering.

    1. Intuition is fast. Our brain is a wonderful computer that works at the speed of light. A study by the Centre for Organizational Strategy, Learning and Change at Leeds University Business School mentioned how a Formula One driver braked heavily before a hairpin bend, not really consciously knowing why he made this decision, therefore avoiding a pile-up of cars on the track. Intuition comes from our unconscious mind, which does process tons of information in parallel, providing insights that our reason would take ages to discover.
    2. Intuition works with your experience. If you are an expert in a specific field, you feel things better in that field, based on the experience you have acquired. A 2008 dissertation from Linköping University in Sweden shows that there is a neurobiological explanation for how intuition is created. We all know that experience is a good thing and practice makes perfection. Neuroscientists discovered that although conscious and unconscious brains work together, the unconscious one processes pictures and sensory impressions to deliver results. The bigger your database, the better intuition you have.
    3. Intuition reinforces your confidence. Intuition comes from you and the power of your brain. Generally speaking, nobody else can have the same intuition at the same time. So listen to this inner voice of yours and feel good about it. We all have the same, but we tend to shut it up. Let it speak! And above all, learn from it.
    4. Intuition is as good if not better than analysis. According to a 2012 report in the Journal of Organizational Behavior and Human Decision Processes by researchers from Boston College, George Mason University and Rice University, intuition can be as effective, if not sometimes better, than following an analytical approach. Once again, intuition based on past experience proves to be better than rational decisions.
    5. Intuition helps you process non conscious cues. Because intuition is generally experienced as a “feeling”, it is processed by the unconscious brain, which works with images, sounds, feelings and all those non conscious cues we are surrounded by every day. In the case of the Formula One driver I was referring previously, after forensic analysis, he realized his brain processed the fact that the crowd was not looking at him while he was approaching the bend, but the other way where the pile-up cars where. He was not conscious of this while driving, but this information created the intuition that possibly saved his life.
    6. Intuition works while you sleep and watch TV. We all know that sometimes when we hit a problem, we need to “sleep on it”. We are rational animals and our education and society provide rational education. But deep inside, our creative brain works 24×7, processing ton of materials to solve our deepest challenges. Albert Einstein loved telling the story he discovered relativity by imagining himself riding a photon and letting his mind wander around the universe. Leave your problems on the side and do something else: walking, watching a good movie or just sleeping. Your brain will thank you with the right answer.
    7. Intuition is a holistic approach. We may say that what makes us different from animals is our capacity to think. But it’s not a reason to keep intuition and instinct aside completely. Actually a 2011 study published in Psychological Science, a journal of the Association for Psychological Science, finds that our intuition is influenced by our whole body as well. So intuition is based on our unconscious brain processing fast our surrounding and inner cues.
    8. Intuition knows no age. Lastly, intuition is not a matter of age. Actually, we may say, because of your experience, your intuitions may become better over time. The older, the better. Companies may need to think about this when letting experienced employees going. They are not only losing experience and knowledge, they are losing a capability of taking fast and accurate decisions.

    Next time, you will have to make a decision, quick or not, listen to your inner voice or your gut feeling. Note down in your journal this intuition and some time later come back to it to check if it was right or wrong. I am ready to bet that in most cases, it will be right! But the ultimate decision is yours. Follow or not your intuition is your choice. If you did not follow it and it proved to be the wrong decision, but you noted it down, you have created the opportunity to learn and next time to make the right decision!

  • Convention Toastmasters Maurice – Juin 2013Mauritius Toastmasters Convention – June 2013

    Une vidéo couvrant en moins de 20 minutes une journée de convention. De quoi donner un petit aperçu des talents mauriciens. J’ai eu l’honneur et le plaisir de présider le concours du meilleur speaker (après l’avoir gagné il y a quelques années déjà).

    La cerise sur le gateau est l’intervention de Douglas Kruger, cinq fois champion d’Afrique de prise de parole en public. Appréciez !

     

    http://www.youtube.com/watch?v=tXp-nmWvoq4&feature=youtu.beA 18-minute video of the Toastmasters convention (Thanks to Patrick). Just giving an idea of Mauritius talents. I had the honor to chair the best speech contest (after winning it some years ago).

    The icing on the cake is the speech delivered by Douglas Kruger, 5 times best African speaker. Enjoy!

     

    http://www.youtube.com/watch?v=tXp-nmWvoq4&feature=youtu.be

  • Optimiste, pessimiste, réaliste or entrepreneur-iste?Optimist, pessimist, realist or entrepreneur-ist?

    Optimiste, pessimiste, réaliste or entrepreneur-iste?Optimist, pessimist, realist or entrepreneur-ist?

    J’aime les néologismes. Ils démontrent l’ouverture et la vitalité d’une langue. Celui du titre ne vaut que pour la rime. Il m’a été inspiré par un courrier électronique reçu il y a quelques : pendant qu’un optimiste, un pessimiste et un réaliste débattaient pout savoir si le verre était à moitié vide ou à moitié plein, l’entrepreneur-iste avait vendu le verre. Au-delà de l’ironie de la situation, cette histoire met en résonance cette citation de Robin Sharma : la plus petite des actions est toujours préférable à la plus noble des intentions.

    Voici une des clés du succès : Il n’est pas possible d’avoir du succès si vous n’agissez pas, quelle que soit votre définition du succès. Regardez autour de vous. Vous verrez des dizaines de personnes qui ont du succès : personnel, professionnel, spirituel, social, familial, financier… Elles ont toutes un point commun : elles ont agi !

    J’utilise depuis des années une méthode simple en trois étapes, facilement mémorisable : PAR – Plan, Action, Réflexion. Si vous jouez au golf, vous n’aurez pas de problème à vous souvenir du par. Pour les autres, vous pouvez vous dire que la route du succès, c’est PARti !

    Plan

    Si vous échouez à planifier, vous planifiez d’échouer. Simple mantra facilement mémorisable. Que voulez-vous faire/être ? Que devez-vous faire pour atteindre vos objectifs ? Comment y arriver ? Toutes ces questions appellent réponses. Ces dernières vous permettront de construire votre plan d’actions. Un point important à considérer : votre plan n’est pas gravé dans le marbre. Il changera au fil du temps, et jouera le rôle de carte.

    Action

    Vous devez mettre votre plan à exécution. Une étape après l’autre. Les choses vont généralement plus lentement que prévu. C’est une réalité. Des erreurs sont faites, des obstacles imprévus surgissent et des fournisseurs ne livrent pas à la date promise. Tenez en compte. Soyez souple et mettez votre plan à jour. Le changement est naturel.

    Réflexion

    Analysez toujours ce qui s’est passé, que ce soit bon ou mauvais. Quels ont été vos succès ? De quoi êtes-vous fier ? Qu’auriez-vous pu faire différemment ? Qu’avez-vous appris ? À qui avez-vous fait confiance et qui vous a surpris ou déçu ? Quelles erreurs auriez-vous pu éviter ? L’analyse post-mortem est essentielle car elle permet de documenter votre expérience et de construire votre expertise.

    Cela semble simple et ça l’est ! Ce qui ne l’est pas est l’exécution. Rome n’a pas été construite en un jour. Les seules personnes qui ne font pas d’erreur sont celles qui ne font rien. Alors, faites des erreurs, arrêtez de parler et agissez ! Réveillez l’entrepreneur-iste qui sommeille en chacun d’entre nous.I love neologism, it shows vitality of a language. The one in the title exists only for the rhyme. It was inspired by an email I received today: while optimists, pessimists and realists debated over the half-full or half-empty glass, the entrepreneur-ist had sold the glass. And beyond the irony of the situation, it resonates to a quote from Robin Sharma: The smallest of actions is always better than the noblest of intentions.

    This is one of the keys of success in life. You cannot be successful if you do not act upon what moves you, whatever your definition of success. Look around you. You will see dozens of successful people. Success in their personal, professional, spiritual, social, family, financial life, etc. They have one thing in common: they have taken a leap of faith in acting.

    I came with a simple 3 step method to move forward on the path to success. It came to me inspired by a once craze device: PDA, Personal Device Assistant. These were the ancestor of our modern smartphones. Palm pilots users will remember how cool that was. However, my PDA today is Plan-Do-Analyze.

    Plan

    If you fail to plan, you plan to fail. Simple mantra and easy to remember. What do you want to do? By when? With whom? What do you need to achieve your goal? How can you get them? All are the question you need to answer to create your plan of actions. One important thing: your plan is not engraved in marble, it will change over time, it will be your map.

    Do

    You need to act on your plan. One step after the other. Generally, things go slower than you would like. It’s a fact. Mistakes happen, unforeseen obstacles emerge, and vendors do not deliver on time. These are facts of life. Take this into consideration, be flexible and update your plan along the way. Change is inevitable.

    Analyze

    Always take a look at what happened, good or bad. What were your successes? What should you be proud of? What could you have done differently? What did you learn? Who did you trust who delivered and who did not deliver? What mistakes could you have avoided? Post mortem analyze is critical because this a way to document your experience and to be able to build your expertise.

    This seems simple and it is simple actually. What is not simple is execution. Remember, Rome was not built in a day and the only persons who never make mistakes are the one who never take action. So do, make mistake, stop talking, and start doing. Wake up the entrepreneur-ist who sleeps in each of us!

  • Mon TEDx talkMy TEDx talk

    Mon TEDx talkMy TEDx talk

    Je m’aperçois que je n’ai jamais publié mon TEDx talk sur mon blog. Voici l’erreur corrigée.

    Merci de vos commentaires.I just realized I did not publicized my TEDx talk on my blog. Here it is then.

     

     

    Thanks to leave me a comment.

  • 7 astuces tirées de TEDx : comment faire des discours incroyables (et déclencher une Standing Ovation)7 TEDx Hacks: a Cheat Sheet to Delivering Awesome Speeches (and get Standing Ovations)

    7 astuces tirées de TEDx : comment faire des discours incroyables (et déclencher une Standing Ovation)7 TEDx Hacks: a Cheat Sheet to Delivering Awesome Speeches (and get Standing Ovations)

    TED est une conférence des plus connues de notre planète bleue. Créée il y a trente ans (la première édition eut lieu en 1984), TED attire les conférenciers et les penseurs du monde entier. Afin de permettre aux personnes à l’extérieur des Etats-Unis d’y assister, TED a engendré des conférences sous licence, appelées TEDx, en 2009.

    Le premier TEDx Maurice s’est tenu fin janvier avec cinq conférenciers, dont le champion olympique Chad le Clos, le musicien mauricien José Thérèse et moi-même. Tout en étant un honneur, faire un discours à TEDx est très prenant. Il y a cependant 7 astuces qui m’ont aidé dans ma préparation. Les voici donc, prêtes à l’usage pour un discours public ou pour présenter vos idées pendant votre prochaine réunion.

    1. L’audience, l’audience, l’audience ! Parlez pour votre public, pas pour vous-même. La seule chose que veut savoir un public est ce qu’il va en tirer personnellement. Prenez en compte à qui vous vous adressez et surtout de comment chaque personne du public va profiter de votre discours.
    2. Coupez, coupez, coupez ! Partez avec un principe simple : vous serez trop long. Quand vous préparez votre discours, coupez votre premier jet en deux, puis le second d’un bon tiers. Vous serez alors sans doute un tout petit peu trop long !
    3. Simplifiez, simplifiez, simplifiez ! Laissez Supercalifragilisticexpialidocious à Mary Poppins et le jargon aux textes imprimés. Alors que vous écrivez votre texte, contentez-vous d’idées et de mots simples. Votre audience est votre guide. Elle en sait moins que vous, inutile de l’abandonner avec des concepts complexes.
    4. Des histoires, des histoires, des histoires ! Racontez des histoires ! Pas des histoires extraordinaires, des petites histoires familières, comme se plaît à les décrire Douglas Kruger, 5 fois élu meilleur conférencier d’Afrique australe (www.douglaskruger.co.za). Les histoires transmettent des valeurs et illustrent à merveille vos propos.
    5. Personnel, personnel, personnel ! Soyez personnel ! Parlez de vous, pas pour frimer, mais pour partager votre expérience tout en étant authentique. Ce qui vous est arrivé peut arriver à tout le monde, offrez donc votre expérience. C’est un moyen superbe de mettre des sentiments sur la table sans être larmoyant.
    6. L’espace, l’espace, l’espace ! Si vous devez parler sur une scène, servez-vous de tout l’espace. La vie c’est le mouvement. Votre corps parle et la communication non-verbale est aussi importante, si ce n’est plus, que la communication verbale. Bougez, courrez, sautez, observez, vous êtes vivant !
    7. Répétez, répétez, répétez ! Il n’existe aucun meilleur moyen de se préparer que de répéter. Beaucoup ? Autant que vous le pouvez ! Personnellement, je répète mes discours de compétition au moins 28 fois. C’est mon chiffre porte-bonheur.

    Un bon discours nécessite du travail. Un grand discours nécessite beaucoup de travail. La bonne nouvelle est tout un chacun peut apprendre les techniques nécessaires. Lancez-vous ! Ressentez l’excitation d’être sur scène. Après la chute libre et l’amour, il n’est pas de meilleure sensation.TED is one of the most famous conferences happening on our little planet. Created thirty years ago (the first conference took place in 1984), it attracts the best speakers and thinkers worldwide. To have people beyond the US to attend these talks, TED has spun off into local events named TEDx, in 2009.

    The first Mauritius TEDx event took place last January and gathered five speakers, including Olympic champion Chad le Clos, musician José Thérèse and myself. Although an honor, delivering a talk at TEDx is taxing. However, there are 7 basic tips that helped tremendously in my preparation. Here is therefore a cheat sheet that can be used for a public speech or for presenting your ideas during a next meeting.

    1. Audience, audience, audience: speak for your audience, not for yourself. The first thing anybody wants to know is: What’s In It For Me! Consider who you are talking to and how each member of the audience will benefit from what you say.
    2. Cut, cut, cut: start with a simple principle, you are always too long. Go to the point quickly. When you prepare your speech, cut in half the first draft, and a good one third of the second draft. And you may even be too long.
    3. Simplify, simplify, simplify: leave Supercalifragilisticexpialidocious to Marry Poppins and jargon to written papers. While writing your text, use simple ideas and words. Your audience should guide you, it knows less than you but do not alienate it by using complex concepts.
    4. Stories, stories, stories: tell stories. Not long or extraordinary ones, but “small close to home” ones as describes Douglas Kruger, the 5 times best Southern Africa public speaker (www.douglaskruger.co.za). Stories carry value and illustrate the points you want to make beautifully.
    5. Personal, personal, personal: make it personal. Talk about yourself, not to brag, but to share your experience while being authentic. What happened to you can happen to anybody, so allow others to learn from your own life. It’s a great way to put some feelings on the table without being phony.
    6. Space, space, space: if you happen to speak on a stage, use the whole space. Life is movement. Your body speaks and non-verbal communication is as important, if not more, as verbal one. Move, run, jump, look around, you’re alive!
    7. Rehearse, rehearse, rehearse: there is no better way to get prepared than to repeat. How much? As much as you can, too much does not exist. Personally, I rehearse my contest speeches at least 28 times. It’s my magic number.

    A good speech requires some work, a great speech requires hard work. The good news is anybody can learn the required skills. Jump and do it! Feel the exhilaration of being on stage, after skydiving and love, there is no better feeling.

  • L’étonnante vérité sur l’urgenceThe shocking truth about urgency

    L’étonnante vérité sur l’urgenceThe shocking truth about urgency

    « Philippe, traitez ce dossier de toute urgence ! Isabelle, il y a urgence avec ce client ! Vincent, venez me voir, c’est urgent ! » Nous avons tous entendu ou prononcé ces phrases. L’urgence frappe tous les jours. Les médecins, les pilotes, les pompiers et de nombreux professionnels font face à l’urgence au quotidien et doivent agir rapidement. Cependant, nous sommes tous confrontés, dans nos vies personnelles et professionnelles à des contraintes et des dates limites.

    J’ai toujours été impressionné par l’urgence d’agir. Savoir est insuffisant, nous devons appliquer. Vouloir est insuffisant, nous devons agir. Léonard de Vinci

    Un de mes amis, pilote de ligne, avec des dizaines de milliers d’heure de vol, m’a raconté une histoire sur l’urgence dans un cockpit. Il est facile d’imaginer que cela requiert une attention immédiate. Cependant, la première chose qu’un de ses instructeurs faisait dès qu’une alarme retentissait était d’appeler l’hôtesse ou le steward pour lui demander un café.

    Commencez par réfléchir

    En demandant un café, ce pilote s’autorisait à mettre ses idées en ordre afin d’analyser sereinement la situation et de ne pas céder à la panique. Une étude de 2003 du département de psychologie de l’université du Missouri a démontré que la qualité des résultats produit sous une contrainte d’urgence était systématiquement moindre que celle de ceux produits sans cette contrainte. Travailler dans l’urgence a donc tendance à produire des résultats inférieurs.

    Le premier point important concernant l’urgence est de commencer par réfléchir à l’urgence de la situation et de ne pas céder à la panique. La panique a des conséquences désastreuses. Il convient de penser rapidement et d’élaborer les principaux scénarios possibles. Puis, comme Léonard de Vinci le disait, nous devons agir. Et là, il ne s’agit pas de précipitation, mais de vitesse, ou plutôt de vélocité.

    La vélocité, pas la vitesse

    Vous vous demandez peut-être quelle est la différence entre vitesse et vélocité. Un physicien vous dirait que la vélocité, aussi appelé vecteur-vitesse, « combine la notion de vitesse et celle de direction d’un mouvement, par opposition à la vitesse, qui ne comprend pas la direction. » (Définition Wikipédia). Et la différence est cruciale dans notre cas. La vélocité est la vitesse et la direction. Et le point important ici concerne la direction.

    Dans une interview pour inc.com, le professeur de la Harvard Business School John Kotter, auteur de A sense of urgency, décrit ce qu’un leader devrait dire à ses employés : « Je veux que vous regardiez vos calendriers. Tout ce qui ne fait pas avancer clairement la société, annulez-le ! »

    Il est ici question de direction, pas d’activités frénétiques. Le leader ne dit pas : « Je veux que vous en fassiez plus et plus rapidement ». Il ne veut pas que ces employés soient occupés, mais produisent des résultats, tout en instillant un certain sens d’urgence nécessaire à une organisation qui réussit.

    L’urgence doit consister à agir rapidement dans un but précis

    L’urgence ne consiste donc pas à agir rapidement en mode panique. Il s’agit de la mauvaise urgence. La bonne urgence consiste à prendre le temps de comprendre ce que nous souhaitons réaliser, puis à agir rapidement dans cette direction. Parce qu’au final, il ne faut surtout pas confondre vitesse et précipitation !“Ashley, please treat this as urgent! Isabelle, there is an urgency with this customer! Vincent, come to my office; it’s urgent!” Those are sentences you may have already heard or delivered. Urgency strikes every day. Doctors, pilots, firemen, and many professionals have to face urgent situations at times that require quick actions. However, all of us, in our daily lives, have sometimes to work under constraints and deadlines.

    I have been impressed with the urgency of doing. Knowing is not enough; we must apply. Being willing is not enough; we must do. – Leonardo da Vinci

    A friend of mine, commercial airline pilot with tens of thousands of hours of flight time told me a story about dealing with urgency in the cockpit. We tend to think this requires immediate attention, and this is right in most of times. However, the first thing one of his instructors was doing when an alarm sounded was to call the hostess to bring him a coffee.

    Start thinking

    And the reason behind the pilot asking for a coffee was to regroup his ideas in order to analyze the situation and not go into panic mode. A 2003 research study from the Department of Psychology of the Missouri Western State University showed that quality of results produced under time urgency was consistently less than those with no urgent deadline. So working under urgency tends to lead to inferior results.

    The first important point on urgency is to start thinking about the urgency of the situation and not enter into panic mode. Panic has disastrous consequences. So we should start thinking fast and elaborate possible scenarios. Then, as Leonardo da Vinci said above; we need to start doing. And here, it’s not about speed of action but about velocity.

    Velocity, not speed

    You may ask, what the difference between speed and velocity is. Well a physicist will tell you that velocity is speed plus direction. And this is a crucial difference. Let me repeat: velocity is speed plus direction. The important point is direction.

    In an interview with inc.com, Harvard Business School professor John Kotter, author of A sense of urgency, told what leaders should tell their employees regarding urgency: « I want everyone to look at your calendars. What’s on there that doesn’t clearly move us forward? Get rid of it! »

    There is a clear indication of direction, not of frantic activities. The leader does not say: “I want everyone to do more, to act fast”. She does not want her employees to do busy-ness, she wants to deliver results fast and instill this sense of urgency that is required to create a successful organization.

    Urgency leads to acting fast with a purpose

    So urgency is not about acting fast in panic mode, as if nothing else mattered. This is bad, or false, urgency. The good, or true, urgency is about taking the time to understand what we want to achieve and then to act fast in the right direction. Because in the end, more haste, less speed!

  • Juste une idée… un vendrediJust a thought… on a Friday

    Juste une idée… un vendrediJust a thought… on a Friday

    Je viens de finir deux livres en apparence très différents (pas cherché s’ils existaient en français) : The Challenger Sale: Taking Control of the Customer Conversation et The Icarus Deception: How High Will You Fly?  Ces livres, fondamentalement différents et sur des sujets différents, ont un point commun essentiel qui m’a interpellé (d’où ce billet que je partage avec vous) : la zone de confort a bougé et il est temps de bouger, car ce sont ceux qui bougent et font bouger les lignes qui gagnent ! Oui, le monde a changé, la globalisation est source de tous les maux, dans l’ancien temps tout était plus facile, toutes ces choses qu’une majorité répète à longueur de journée ne servent à rien. On ne revient pas en arrière, on avance vers le futur, en plus à vitesse supersonique!

    En fait, cette période ouvre de vastes portes à de gigantesques opportunités, et nous devrions nous réjouir. La seule chose que nous devons faire est d’agir afin de sortir de ce qui nous semble être notre zone de confort, avec un grand sourire. Avez-vous peur ? Moi, j’ai peur. Mais pas au point d’être paralysé et de regarder autrui s’emparer des opportunités qui se présentent. Le monde appartient à ceux qui agissent. Alors ce week-end, au lieu de regarder la télé, prenez une heure ou deux pour réfléchir à ce qu’est votre zone de confort et de là où vous souhaitez être dans un, trois, cinq ou dix ans. Puis après avoir laissé mariner pendant un jour ou deux, dimanche soir prenez la décision de sortir de votre zone de confort et agissez. Le monde a changé, il est temps de changer !I just read two very different very insightful books: The Challenger Sale: Taking Control of the Customer Conversation and The Icarus Deception: How High Will You Fly? Although both books are dramatically different on what appear to be different topics, they have a common ground: the comfort zone has moved, and you should move too, because those who move and make things move win in the end! Yeah, we heard the world has changed, globalization is the root of all evil, ol’ times were goo’ times, and all this BS naysayers keep repeating is useless. The past is the past, it will never come back. We are heading to the future, at full steam!

    Actually, this era is opening a wide door of massive opportunities and we should be happy about them. The only thing we need to do is to take action, step outside of our comfort zone and embrace change with a huge smile on our face. Are you scared? I am. But not to a point to stand still and watch others grasping the opportunities. The world belongs to those who take action. So this week-end, instead of watching stupid TV, take a moment to relax, think about what makes your comfort zone and where you want to be in one, three, five or ten years. Then after giving this a thought the whole week-end, on Sunday evening commit to step out and take action. The world is changing, and so should you!