• Jour 255 – Barrez-vous et Marine Le Pen

    barrezBarrez-vous et Marine Le Pen. Bon, je ne vais pas revenir sur le FN et ses thèses populistes, mais hier, l’article de Libération de Felix Marquardt a attiré mon attention. Je suis depuis quasiment ses débuts le mouvement Barrez-vous lancé par @Feleaks. Le principe en est simple : il faut que la jeunesse de ce pays aille voir ailleurs ce qui s’y passe pour en revenir enrichie d’une expérience unique qui servira à changer la France de la gérontocratie qui la menace.

    Bien évidemment, Marine et ses millions d’électeur de ce beau pays de France n’ont pas compris et du coup interprètent à leur avantage… Il ne s’agit pas pour ce collectif d’appeler à quitter la France car elle est foutue, mais au contraire de la quitter pour y retourner plus fort de ses expériences et la réformer en profondeur. Non, les Français ne sont pas xénophobes, pas plus que les autres citoyens du monde en tout cas. Mais madame Le Pen veut nous faire croire que l’Europe et le reste du monde sont la source de tous les maux de la France.

    Mais la France est malade d’elle-même et de ses gouvernements successifs depuis plus de 30 ans (Mise à jour le 22 septembre. Vu sur le blog de Paul Jorion : quand ça dure 5 ans, c’est une crise. Quand ça dure 40 ans, c’est un système). Il y a deux et millions et demi de Français qui vivent et réussissent hors des frontières nationales, qui portent la francophonie et l’esprit français conquérant dans tous les pays du monde. Apprenons de ces gens-là, dont parle Félix Marquardt et arrêtons, arrêtons de faire de « l’Europe bashing » et de « l’Euro Bashing », l’Europe et le monde sont une chance unique de faire « re »briller la France. Ne nous replions pas sur nous-même comme le propose Marine Le Pen et de nombreux autres courants politiques, nous risquerions de finir comme Diogène le cynique au fond de son tonneau.

  • Jour 254 – Fierté

    fiertéFierté. Personnellement, je suis fier quand j’ai très bien réalisé une tâche qui me tenait à cœur. Être fier est un sentiment positif. Il ne s’agit pas de « la ramener », comme on dit, mais de se tenir droit dans ses bottes, heureux du devoir accompli. Personne ne peut nous enlever notre fierté, particulièrement quand elle est récompensée publiquement.

    On a cependant malheureusement tendance à associer fierté avec frime. C’est parce que notre esprit français a une méchante tendance à jeter de la suspicion sur la réussite. Quelqu’un qui réussit à forcément fait quelque chose de répréhensible. Vous savez la fameuse promotion canapé. Je ne nie pas son existence, mais j’en nie le côté systématique. Comme l’écrivait Dominique Glocheux, la réussite et la syphilis ont un point commun en France, ce sont deux maladies honteuses.

    Il est temps de redonner à la réussite sa fierté. On est fier de réussir, il convient de le faire savoir et de se réjouir de la réussite des autres qui nous montrent la voie et surtout que, oui, c’est possible. Alors soyons fier de ce que nous faisons !

  • Jour 253 – Proche et loin à la fois

    Proche et loin à la fois. Comment être proche et loin à la fois de quelqu’un ou d’un lieu ? Le monde moderne nous propose tous les outils pour se faire. Je peux être à six mille kilomètres de ma famille et pourtant en être très proche avec l’utilisation de technologies modernes comme la messagerie automatique ou Skype dont je parlais il y a quelques jours.

    Loin physiquement, proche psychologiquement et dans son cœur. Il en est de même avec ses clients. Comment établir une proximité alors qu’on n’est pas avec eux tous les jours que Dieu fait. Certaines marques y réussissent très bien. Elles portent une valeur symbolique énorme au point que certaines personnes s’y associent immédiatement et facilement. Dans les cas personnels et professionnels, il s’agit d’une volonté affichée et de la mise en place d’un « contrat de confiance » comme le dit une marque française bien connue.

    Cette volonté se traduit au quotidien dans nos actions. Elle est renforcée par nos choix et par la promesse que nous tenons (cf. les Jour 13 et 241). Promesse tenue, proximité confortée. Posez-vous la question tous les jours : vos actions vous rapprochent-elles de ceux que vous aimez et de vos clients ou ne modifient pas cette distance ?

  • Jour 252 – Confort et ambition

    ambitionConfort et ambition. Alors que je réfléchissais à mon avenir professionnel et reflétait sur les dernières années, les idées de confort et d’ambition me sont venues à l’esprit. Peut-on être ambitieux et être confortable à la fois ? L’ambitieux n’est-il pas celui qui repousse en permanence sa zone de confort ? L’ambition ne requiert pas de vouloir toujours se mettre en difficulté ? A l’inverse, le confort est-il l’antithèse de la prise de risque et donc de l’ambition. Si je suis confortablement assis dans une situation, vais-je prendre le risque de rechercher un challenge supplémentaire qui aura pour effet de me sortir de ce confort.

    C’est justement l’idée erronée du confort sur laquelle s’appuient les syndicats ouvriers. Ne rien changer qui risque de déstabiliser le confort tout relatif des employés et ouvriers. Fermer les yeux aux évolutions du monde et faisant croire que le changement est forcément pour le pire. Ce faisant, toute ambition est tuée dans l’œuf et donc tout risque. On endort les gens en leur faisant croire que le confort est le seul moyen de se protéger des risques. Il s’agit en fait de l’exact opposé. C’est le confort qui est risqué. Ce ne sont pas les espèces qui se sont adaptées qui ont disparues, ce sont celles qui n’ont pas su changer.

    L’ambition engendre forcément l’inconfort, mais en fait elle ne fait que repousser ses limites actuelles du confort, et à en établir de nouvelles. Etre ambitieux, ce n’est pas renoncer au confort, c’est chercher à grandir, à repousser ses limites, à affronter ses peurs et au final à redéfinir son confort.

  • Jour 251 – Lundi

    lundiLundi, la dure réalité de la semaine. Je ne sais pas pour vous, mais le lundi matin est toujours plus difficile que le reste de la semaine (mettez dimanche si vous vivez dans un pays musulman). C’est une nouvelle semaine qui commence et on a du mal à se mettre en route. Un peu comme un moteur froid qu’il faut faire chauffer avant d’emmener dans les tours. Deux astuces que j’utilise pour minimiser le temps de chauffe et cette difficulté hebdomadaire : planifier la semaine le dimanche soir en mettant une tâche importante dès le lundi matin, et aller se coucher un peu plus tôt que d’habitude le dimanche soir.

    Simple ? Pas tout le temps. Mais avec un peu de discipline et surtout une violente envie de démarrer la semaine sur les chapeaux de roue, cela devient une habitude simple et efficace. Du coup, le lundi matin ne pose plus de problème. On se lève rasséréner par une bonne nuit un peu plus longue qu’accoutumée et une furieuse envie d’en découdre. Une fois de plus, à petite action, grand effet !

  • Jour 250 – Départ

    départDépart. Le départ est toujours un moment difficile. Partir c’est mourir un peu. On laisse derrière quelque chose ou quelqu’un. Le départ c’est aussi l’espoir du retour, l’excitation de la découverte, le risque du voyage. Sans départ, rien de nouveau. Sans départ, pas de risque. Sans départ, pas de retour.

    A titre personnel, j’adore les départs. Ils ne sont pas toujours faciles et drainent leurs lots d’émotions, mais ce sont les départs qui me font apprécier les petites choses du quotidien qui parfois deviennent invisibles et qui pourtant ont toutes leur importance.

    Partez ! Loin ou près. Une heure ou un an, mais partez. Ce n’est que dans le voyage aussi court soit-il que l’homme découvre le monde qui l’entoure et lui permet de grandir et de se découvrir.

  • Jour 249 – Envie et jalousie

    envieEnvie et jalousie. Péché capital que l’envie. Pourtant, c’est ce qui fait tourner le monde, ne nous leurrons pas. L’envie de mieux, de plus confortable, de plus rapide, de plus luxueux. Le marketing nous bombarde d’images pour nous donner envie et pour nous expliquer pourquoi il nous faut le dernier téléphone, ordinateur, écran plat, etc.

    De l’envie nait la jalousie. Jaloux du voisin qui s’est offert la dernière voiture à la mode, neuve en plus. Jaloux du collègue qui a reçu une promotion alors qu’elle aurait dû nous revenir. Jaloux de cet illustre inconnu au bras d’une somptueuse créature. Et j’en passe. Envie et jalousie sont de puissants moteurs pour nous faire avancer. Ce sont aussi de puissants défauts qui nous font oublier, un, que tout se mérite, deux, que derrière ce qui ressemble à une réussite se cache une histoire parfois longue et douloureuse.

    La société de consommation s’est construite sur l’envie et la jalousie. Arrêtez-vous cependant quelques instants. Qu’est-ce qui vous fait réellement envie, là tout au fond ? Si les ressources ne vous manquaient pas, que voudriez-vous faire ? Quelles sont les étapes pour y arriver ? Qu’est-ce qui vous empêche de vous y employer ? Inutile de cultiver la jalousie, mettez-vous au travail et dites-vous que le chemin pour arriver à vos rêves n’est ni rapide, ni linéaire, mais aussi long soit-il, il commence par le premier pas !

  • Jour 248 – Travailler moins, travailler mieux ?

    travail dangerTravailler moins, travailler mieux ? 39 heures, 40 heures, 35 heures, 4 heures, demandez à 10 personnes, elles vous diront des choses différentes. Il est certain qu’en un siècle la durée légale du travail a diminué. On nous dit qu’elle va continuer à diminuer alors que l’oisiveté va augmenter, car de toutes les façons, il n’y a aura pas assez de travail pour tout le monde. Au cas où vous n’auriez pas remarqué, il n’y en a déjà pas assez, vue les millions de chômeurs partout dans le monde.

    Mes grands-parents, paysans de leur état, paix à leur âme, avaient sans doute une autre vision de la chose. Il en est de même aujourd’hui de nombreux petits exploitants agricoles ou artisans : les 35 heures, ils les aiment tellement qu’ils les font deux fois par semaine. Si vous voulez que votre vache donne du lait, il faut vous en occuper et la traite n’attend pas. Et puis au prix du travail dans les beaux pays d’Europe, embaucher n’est pas possible. Il faut payer tous les chômeurs et pour ça il faut cotiser à l’assurance chômage… Et oui ce sont ceux qui ont la chance de travailler qui payent ceux qui n’ont pas ce privilège. Car celui qui a du travail va devenir un privilégié !

    Alors faut-il travailler moins pour travailler mieux ? Pour la majeure partie des populations certainement, pendant que certains trimeront pour des salaires de misères (les artisans, les paysans, etc.) et que d’autres bosseront comme des fous pour de très très gros dividendes. L’équation n’est pas simple, mais une chose est certaine, l’industrie des loisirs va continuer à croitre pour traire les employés qui travailleront moins et auront donc plus de temps libre… Choisi ton camp camarade : exploitant ou exploité !

  • Jour 247 – Bêtise

    pascalBêtise. La bêtise ou faire des bêtises. Deux choses différentes pour un même mot à priori. Rien à voir au fait avec celles de Cambrai, au demeurant fort bonnes. D’après le Larousse, la bêtise est un « manque d’intelligence ou de jugement ; stupidité » ou une « action irréfléchie, imprudente ou répréhensible », voire un « propos stupide, irréfléchi, ou futile et plaisant ; sottise ». Qui n’a jamais dit ou fait des bêtises ? Cependant, la bêtise est universelle. Voilà une chose équitablement répartie parmi l’ensemble du genre humain.

    Doit-on pour autant blâmer celui qui dit ou fait une bêtise ? Dans la mesure où personne n’est exclu, il convient d’être conciliant. En revanche, ne pas apprendre de ses bêtises peut être considéré comme une faute morale. Maintenant la bêtise ne peut être que de façade et en réalité cacher une grande intelligence… Cela s’appelle de la manipulation et il faut s’en détourner. C’est une chose classique chez certains politiques que je ne nommerai pas…

    Alors la bêtise est humaine, certes, ce n’est pourtant pas une raison pour la justifier ni la blâmer. Il convient de s’en détourner. Pour terminer, souvenons-nous de la phrase de Pascal : « vérité au-deça des Pyrénées, erreur au-delà ». Ce qui peut apparaitre pour de la bêtise n’est parfois qu’une différence culturelle. Méfions-nous ! L’intelligence, comme la bêtise, aime à jouer à cache-cache !

  • Jour 246 – Briller

    Briller. Il brillait jusqu’au moment où il a ouvert la bouche… J’adore cet aphorisme. Comme quoi si la parole est d’argent, le silence est d’or. Combien de personnes semblent brillantes et pourtant quand on les entend parler, on est consterner. Je le suis souvent, plus que nécessaire. Il est primordial d’avoir une boucle de feedback pour « s’écouter parler » et surtout de prendre son temps – tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de l’ouvrir. Briller oui, mais pas que de l’extérieur.