• 5 questions essentielles pour une communication efficace

    https://unsplash.com/ptrikutam
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    Jour 625. Cet article, publié dans Inc.com, fournit les 5 questions à garder dans sa besace pour améliorer grandement communication et productivité. Vivant dans un environnement multiculturel, dans lequel l’anglais est une langue commune mais rarement la première, beaucoup de choses peuvent être perdues ou mal comprises. J’ai donc pris l’habitude de faire reformuler et de poser des questions sur les points de détails, pour être certain que rien se perd, ni ne se crée, ni ne se transforme. Cependant, parfois même entre locuteurs d’une même langue, les mots n’ont pas la même définition, la culture fait une intrusion et la compréhension disparait. Les cinq questions qui suivent, directement traduites de l’article de Inc.com, vont vous aider à garantir que rien ne se perd, que tout le monde est sur la même longueur d’onde et au final qu’aucune incompréhension n’est laissée sur la table.

    1. Ce que je vous entends dire est…

      La phrase de clarification par excellence qui permet de reformuler ce que votre interlocuteur a dit avec vos propres mots pour éliminer toute incompréhension. Elle permet aussi de faire préciser les détails de la conversation. Crucial quand il s’agit d’une négociation par exemple.

    2. Aidez-moi à comprendre…

      Voilà qui vous permet de faire préciser comment votre interlocuteur est arrivé à une conclusion, quel a été son cheminement intellectuel, ou ce qui s’est placé sur son chemin pour l’empêcher, par exemple, d’atteindre un objectif. Cela a l’effet de mettre l’interlocuteur en position de guide, de coach.

    3. Seriez-vous prêt à considérer la possibilité de… ?

      En introduisant une demande de cette façon, vous augmentez les chances d’un oui et en tous les cas, rendez possible la discussion. Certes la question peut paraitre un peu longue et pompeuse, mais elle place votre interlocuteur dans le mode discussion.

    4. Ma demande est la suivante : …

      Il ne s’agit pas que d’être d’accord ou pas, il s’agit de faire avancer vos besoins, vos demandes. L’avantage de cette phrase est sa simplicité et sa clarté. Vous pouvez aussi dire « Voici ma demande : ». De cette façon, aucune ambiguïté possible !

    5. Je ne suis pas certain, mais permettez-moi de revenir vers vous…

      Si vous vous êtes déjà trouvé dans la situation où on vous pose une question à laquelle vous ne connaissez pas la réponse, et bien en voilà une toute faite. Une seule condition : revenir vers votre interlocuteur avec la réponse. Idéalement dites quand vous reviendrez vers votre interlocuteur et tenez-vous-y !

    La communication est un art, avec ces cinq questions, vous en enlevez certaines des incertitudes qui y sont liées.

  • Vested interests and the big lies in relationship

    https://unsplash.com/charliefoster
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    Day 624. Like probably many of you, I receive tons of request for help emails. This is what I call relationship lies. I hate lies and love direct relationships. You want to help because you have an interest in providing help. So come to me to help and tell me upfront how helping me with help you. With this, we have a real vested interest in each other success. But you will tell me, what about free help with nothing out of it for the one who provides help? IMHO, this does not exist. For one simple reason: doing good makes us feel good. It’s a pure hormonal story. Doing good for the sake of doing good generates dopamine and serotonin in our brains, and this is making us feel good. So if you want to provide feel help, tell me it will make you feel good, and I will be happy to help you feel good.

    Does it take the magic out of the relationship? No, it brings trust and openness back. It’s all about being honest on a win-win relationship. What do I win, what do you win? Sure, it may not be linked to money, profit or any mercantile transaction, but from a relationship perspective, each party has something to contribute and to win. Not acknowledging this is a blatant lie, so let’s be open from the onset. Being open about the win-win situation is agreeing uncovering potential vulnerabilities as well. It’s the price to pay to have wonderful fulfilling relationships.

    To close, I do not believe everyone is ready to have this discussion, because some have personal agenda that cannot be disclosed for whatever reason. My advice? Do not accept any help if everything is not on the table. If something’s hidden, the relationship is skewed and better get out sooner than later. If you do this, you may lose some business or relationships, but you will sleep better at night.

  • Vulnérabilité, partage et croissance

    https://unsplash.com/imwilliamwilliams
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    Jour 623. Je viens de finir le dernier livre de Brené Brown, « Rising Strong« . Sorti il y a quelques semaines, je ne suis pas sûr qu’il ait été traduit (pas sûr qu’il le soit un jour non plus, mais c’est un autre sujet). Il va figurer dans ma biblio des indispensables en sociologie, psychologie et relations. Il s’inscrit, à mon avis, dans la lignée de « Sortir de boite » et « Anatomie de la paix » (pas encore traduit non plus, j’enrage). Sans vouloir résumer 10 ans de recherche en quelques mots, le thème central qui a retenu mon attention est celui des histoires que l’on se raconte, consciemment ou non.

    En effet, quand autrui s’adresse à nous, nos filtres personnels vont nous faire réagir. Nous pouvons être d’accord avec les mots ou l’attitude, nous pouvons aussi être touché et ressentir des émotions. Ces dernières sont le résultat de l’histoire que nous nous racontons à nous même. Parfois cette histoire est connue et simple à restituer. Parfois, elle est enfouie, profondément, et mettra plusieurs semaines, mois ou années à ressortir. Encore faut-il que nous le voulions ! C’est ce que l’auteur appelle le « reckoning », que l’on peut traduire par la « reconnaissance » de cette histoire. Il n’y a alors que deux solutions possibles : Enfouir nos émotions ou descendre dans « l’arêne » et faire part de son « malaise ».

    La première solution est celle qui est choisie par une majorité d’entre nous. Le résultat : du ressentiment, du stress, voire de la maladie. Mais surtout, du conflit ! La seconde nécessite que l’environnement soit prêt, que la partie adverse soit prête à écouter ce que l’autre a à dire, sans profiter de la mise à jour de sa « vulnérabilité ». Si l’environnement le permet, et donc offre une plateforme d’échange sans jugement, la seconde phase peut commencer, le « rumble », le « remue-méninge ». Cette phase consiste à confronter les deux histoires, à s’apercevoir quand la plupart des cas, les histoires ne sont que des histoires, sans fondement réel, mais plus le résultat d’un vécu personnel. Se faisant, en mettant ses sentiments et son histoire sur la table, on engendre une relation fondée sur le respect, l’écoute et la recherche du consensus. Attention, ceci n’est pas toujours possible, dans la mesure où les valeurs des deux interlocuteurs peuvent être divergentes. Il convient alors, soit de rechercher un conseil extérieur, soit de décider d’un commun accord de la fin de la relation.

    Une fois la phase de « rumble » terminée, la « révolution » peut commencer. Révolution, non au sens de tout casser pour recommencer, mais une évolution rapide de la situation, fondée sur le ou les nouveaux paradigmes engendrés par le « rumble ».

    La grande évolution pour moi entre la position de « sortir de la boite », sortir de sa propre pensée pour prendre en compte le point de vue de l’autre, est la notion d’histoire que l’on se raconte. De cette histoire peut naitre un horrible quiproquo, une incompréhension qui ne va qu’aller en s’accélérant, et va faire dérailler les protagonistes. Le signal que l’on se raconte une histoire ? L’émotion ! Ressentir une émotion après qu’autrui ai parlé est que nous venons d’interpréter les mots, le ton, ou les autres signaux au travers d’une histoire. Demandez-vous alors qu’elle est cette histoire ? Acceptez de descendre dans l’arène et d’avoir le courage d’être vulnérable ! La vulnérabilité n’est pas une faiblesse, elle est le courage de montrer à autrui notre humanité et notre volonté d’avoir des relations harmonieuses. Ce n’est qu’à ce prix que l’on peut croitre en tant qu’être humain et/ou organisation. Vous aurez compris que vous pouvez vous précipiter pour lire ce livre essentiel.

  • The timeless rules of success

    https://unsplash.com/flenjoore
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    Day 622. Whatever your definition of success, be it personal, spiritual, emotional or physical, there’s one thing that is clear in the modern world is you need money. May be not a ton, surely not billions, but some to be able to achieve whatever level of success in the other plans. The first guy who tells me that money is evil and that seeking financial success is against any spiritual spirit will can go away, this is clear BS. Sorry to be rude, but money rules this world, whether you like it or not, better accept it. The second thing that is clear, is that if money should not be the only goal and only a secondary that allows you to reach the success you want. Money is a means, not an end. If you do not believe me, so be it, it’s your choice, I do not tell you to believe everything I write, we live in a free world. Third and last thing, your definition of success has to stand the mirror test? What is this? Simple, step in front of a mirror, look into your eyes while you provide your own definition of success. If you have a fraction of a hesitation, you are lying to yourself! Go back to your drawing board and be 100^% sincere. Do this until you can stand the mirror test without a single ounce of doubt!

    This said, each one of us has a personal definition of success. However, whatever self-help, spiritual guidance or whatever personal development books, courses and gurus teach, the following rules are the ones that you will find in all those « methods » since the beginning of mankind. Not that you can ditch all those books, methods or gurus – actually you can if you want – because they provide some interesting insights, particularly the ones written based on genuine scientific studies, but because they all can be summarized to the following rules. Let’s go:

    • No action, no reward. Taking action is the number one step of any success. Decide and act. You are scared to act? Good, this indicates this is important to you! Fear is a great indicator. The greatest the fear, the more important the action has to be.
    • Big ambitious vision. The bigger, the better. You want to have a worldwide impact? Great! You want a local impact and feel it’s sufficient? Does this stand the mirror test? Fine! The ultimate point is when you reach your goal is to have no regret. No regret you should have thought bigger, better, wider. And if you have, it’s never too late to build bigger (and please do not tell me you’re too old…).
    • Ask, share, and fail. The worst you can do is seek advice from people who will try to undermine you! Yes, you should find people who succeeded and who can help you, but never ever take their advice too seriously, particularly if they tell you it will never work. Actually, if they tell you this, then go for it!
    • Consistency, persistency, and resiliency. You all heard about the thousands tests that Edison did before inventing the light bulb. Think about it every time you « fail ». You did not fail, you learned a way that does not work. Learn, and continue walking. How do you run a marathon? One step at a time. You « just » need to make something like 42,195 steps and you’ve done it. Believe it, I did it multiple times, and it’s « just » that simple.
    • Celebrate and move on. When you reached the goal, objective, success you wished, celebrate! Throw a party, open a bottle of Champagne, go for a walk in the countryside! In does not need to cost you something, it needs to be meaningful to you!
    • F*ck the world. Hey, this is not rude (I used a * just to ensure you are not shocked), it’s the reality. If you try to comply, you’ll never be successful, you’ll be average, mediocre, just another cog in the machine. Do not F. for the sake of it, F. because you can contribute something different, odd, and meaningful. The purple cow of Seth Godin (if you do not know Seth Godin, you should, he’s my anti-guru).

    There should be tons of other rules, these are the ones I follow. Am I successful? To my standards, yes in some aspect of my life, in others no, or not yet, but working on it. Because at the end of the day, what matters is not what others believe, it’s what you believe and what stands the mirror test. You can now come back to whatever you were doing before reading that blog post and burn it! Good luck and I raise my glass of water to your success!

  • Migrants, réfugiés, jouer avec les mots rend aveugle…

    https://unsplash.com/clemono2
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    Jour 619. La polémique autour des mots utilisés pour décrire ces Kurdes, Syriens, Iraqiens, etc. qui fuient la guerre est une polémique puérile. Autant j’aime les mots, autant cette bataille d’intellectuels est dégradante. Je ne parlerais même pas des points de vue de certains de nos leaders politiques que j’espère l’histoire retiendra comme les révélateurs de la haine, de l’étroitesse d’esprit et du manque criant de générosité. 15 ans que je suis un « immigrants » ayant de mon plein gré quitté mon pays de naissance, non pour fuir un conflit, mais pour connaître autre chose. Je ne comprends pas 1% du drame des personnes qui fuient la guerre, mais appréhende un peu mieux le désarroi ressenti quand on quitte ce que l’on connaît et par à la découverte d’un inconnu.

    Et que trouve-t-il en face? Des pays aveugles qui se demandent si ce sont des réfugiés ou des migrants. Qui se disent que ces pauvres gens vont piquer le travail des honnêtes gens. Qui se disent que non, ils ne peuvent pas accueillir toute la misère du monde. Alors que ce soit la France, la Grande-Bretagne ou la Belgique, chacun de ces pays à rater, un, une occasion de se taire, deux, une occasion de créer les conditions d’une intégration rapide et positive de ces gens.

    Accueillir ces gens est une chance immense pour l’Europe, à court et à moyen terme. Une fois les conflits finis, la plupart rentreront dans leurs pays respectifs. J’en ai ras-le-bol qu’on entretienne la haine sur notre sol et n’ayons pas le courage d’aller la combattre en Syrie, en Iraq ou au Sahara. Il est encore temps de se réveiller, mais malheureusement, nos politiques indigentes ne réveilleront personnes. L’histoire retiendra peut-être que l’Europe a tourné le dos à ces personnes tout en entretenant les conflits qui les ont fait fuir. Le monde ne fait que ce qu’il peut à l’instant où il le fait. Aura-t-on la chance de voir un dirigeant courageux et visionnaire ? Car il semble que cette race aie disparu au profit des couards et hypocrites.

  • 5 little things that will make you smile everyday and contribute to your happiness

    https://unsplash.com/quanlightwriter
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    Day 618. Happiness is a choice. It’s not always an obvious one when life hits hard, but that’s one you can practice every day. Here are 5 little things that may go unnoticed, but will help big time if you celebrate them daily.

    1. You are alive. That may sound weird, but one day, our own life will end. Until that day, celebrate every single day you wake up alive. It’s another wonderful day ahead of us.
    2. Every action you planned and done. Tick! Done! A shot of dopamine, the happiness hormone! Dance, smile, hug you! It’s a tiny victory that compounds over time and makes you happier and happier.
    3. Say hello to a stranger. And smile. Just smiling at someone and saying hello provide a shot of another hormone, oxytocin, also called the hormone of love. It fights cortisol (and therefore stress).
    4. Your morning coffee/tea/juice. Whatever you drink or eat in the morning, just take one minute to savor each second and thank the universe, god or whoever you believe in.
    5. Say I love you to a friend, your spouse or whoever is helping you or has helped in the past. Love is essential to everybody. I love you are the three most powerful words you can use to show gratitude.

    Happiness is not hard. Even if you are at the bottom, stressed, unhappy with your life, practicing those five simple acts will bring magic back into your life. Things do not happen by magic, they come to those who seek them, and sometimes, what is required is just a first simple step!

  • Écouter, ne serait-ce que par respect pour celui qui parle !

    https://unsplash.com/blazphoto
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    J 617. Ecouter quelqu’un parler. Depuis combien de temps ne l’avez-vous pas fait sans regarder votre téléphone, votre portable ou parler vous-même à votre voisin. Je sais, vous allez me dire que parfois, c’est dur d’écouter quelqu’un de barbant, que parfois vous savez déjà de ce dont il s’agit ou que tout simplement, vous avez quelque chose d’urgent sur le feu. Cependant, si vous avez la moindre once de respect pour la personne qui parle, écoutez-la ou allez-vous en !

    Cela peut sembler violent, mais en tant que présentateur, il n’y a rien que je déteste plus que quelqu’un qui fait quelque chose d’autre quand je parle. Quand je suis de l’autre côté de la salle, je me fais donc un devoir d’écouter ou de partir. Certes, vous allez me dire que partir n’est pas montrer du respect au présentateur. Si ! C’est lui signifier (s’il vous voit partir) que le sujet ne vous intéresse pas et que vous préférez le laisser à son audience. Si vous restez, écoutez. Depuis plusieurs années, je pratique l’écoute active : je prends des notes, je conforte mes connaissances, je note des idées et je prépare des questions.

    Écouter est une question de respect pour celui qui parle, et aussi une question de respect pour le temps que vous passez à écouter celui qui parle. Et puis, on ne va pas revenir sur les qualités de ne faire qu’une tâche à la fois ! Malheureusement, le déficit d’attention est en augmentation. Alors si vous voulez apprendre à écouter, ou réapprendre à écouter, coupez toute forme de technologie (oui, éteignez votre téléphone), focalisez-vous sur celui qui parle, au début quelques minutes, puis augmentez petit à petit. Au bout de quelques jours, vous pourrez écouter quelqu’un parler pendant une heure ou plus sans être distrait. La qualité de votre écoute augmentera la qualité de votre compréhension et celle du temps qui passe. Enfin, admettons qu’écouter ne coûte rien, mais peut rapporter gros.

  • 5 common mistakes to avoid to be an accomplished public speaker

    https://unsplash.com/danielebersole
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    Day 616. I’ve been attending presentations yesterday from 8AM until 7PM, with more than 15 different speakers. All of them (but two, and I will tell you who later) did at least one of the below mistakes. By doing them, they diluted their message, minimized their impact and reduce the retention of the key points they presented. It’s sad because public speaking is not rocket science, anybody can become an accomplished speaker, and if you avoid those 5 deadly mistakes, you will have the impact that less than 5% of public speakers have. Let’s go:

    1. Speak to the screen behind you. I wrote a rant on this a couple of weeks. Screens do not hear you, your audience does. Never, never, never speak to the screen behind you. Either you have a monitor (or a prompter) in front of you that shows you what’s projected (this is your crutch) or you know your script. But please, speak to your audience.
    2. Read what’s on the slides that are projected. Any audience can read. If you read, you do not need to present, just show the slide and shut up. Better, send the slides to the participants, they can read them sitting on a couch or wherever they want. Slides with more than 5 lines of text and 8 words by line are bad slides. You may disagree with the numbers I am giving, I just put them here, I could have used 4, 7, or 6, 10, it’s just to say that less is more, actually it introduces the next mistake.
    3. Give facts, only facts. Slides or not slides, empty slides or full slides, facts are boring. If you need to provide facts, send me a document with the facts and the numbers, I can read it sitting on a couch, drinking coffee. Come on! If you want your audience to remember something, you need emotions, and you can provoke emotions only by telling stories. I always remember my area VP telling us during one of our mid-year reviews: « I can read, so don’t waste my time paraphrasing what’s on the slide (and those are not slides, but full pages written in font size 10 with tons of facts), tell me the story behind the facts » Even at that level of business, the story is more important than the facts.
    4. Speak in the dark. If I come to listen to you, I want to see you. You may have a wonderful setup, but if the scene is not correctly lit, you lose 50% of your impact. People cannot read your body language! A theater scene is not lit so you cannot see your audience (if you never set a foot on a theater scene, imagine the lights are so powerful, you cannot see the audience at all), they are lit so that your audience can see you. The side effect of this lighting is you cannot see the audience. A little bit lit the headlight of a car: you see what’s in front of your light, but if a car comes from the opposite direction and has its headlights turned on, you cannot see behind the lights.
    5. Go without rehearsing. If you read what’s on the slide because you are discovering the slide while projecting them, do not insult your audience by coming on stage. Go back to where you come from and come back when you will be prepared to tell me a story that will make me dream and wanting to act.

    Public speaking is an art! Like all form of arts, it require training, rehearsing and « acting ». Acting means a lot of things, from the words you are using, to how to tell those words and to where to tell them. It’s not rocket science. Respect your audience! You may not have the time (or do not want to invest the time) to become a professional public speaker, but at least do not insult your audience by coming unprepared.

    You want to know who were the 2 speakers who all respected the above points: a lawyer and an HR director. Lawyers are trained speakers and HR director’s job is to respect their people (at least good ones), no surprise they knew how to have a real impact.

  • La gratitude est un art trop souvent oublié

    https://unsplash.com/insolitus
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    Jour 615. En fait, je ne suis pas sûr que cela soit un art, mais plutôt une qualité. Remercier pour ce que l’on a, même si c’est peu, devrait faire partie des activités quotidiennes. Quand on voit le drame de nombreuses personnes, il est primordial de relativiser notre propre situation. De plus, râler ou se faire des soucis a un effet biologique simple : l’augmentation de cortisol. Le cortisol est le neurotransmetteur dont l’évolution nous a gratifié pour nous prévenir d’un danger. Et un danger il y a quelques dizaine de milliers d’années c’était une question de vie ou de mort, alors quoi faire face à ce danger ? Se battre ou fuir. Dans les deux cas, très physique, le cortisol est régulé par d’autres neurotransmetteurs comme les endorphines, la dopamine et l’ocytocine.

    Mais de nos jours, il n’est plus de question de vie ou de mort, alors le cortisol s’accumule, le stress augmente et la maladie s’installe. Un des meilleurs moyens de réguler le cortisol est de changer son point de vue, d’être reconnaissant de ce que l’on a, de voir la vie non pas au travers de ce que l’on n’a pas, mais ce que l’on a. il n’existe qu’une seule réalité : le présent. Imaginer le futur ou se plaindre du passé n’a que l’effet de ne pas vivre dans le présent et d’apprécier ce que l’on a.

    Il n’est pas nécessaire de faire la révolution dans sa vie, juste de se mettre à remercier pour les petites choses du quotidien, remercier les gens que l’on rencontre pour ce qu’ils apportent, et remercier pour ce que nous sommes. Je suis un fervent partisan que tout un chacun fait du mieux qu’il peut au moment où il le fait. Ce n’est pas toujours ce que vous considérez comme le mieux, mais c’est le mieux que cette personne peut faire. En partant de ce principe, on a une base pour faire évoluer les relations et les actions, et surtout pour remercier de ce qui est fait. Un remerciement par jour est tout ce qu’il faut pour commencer. Cela pourra sembler inconfortable ou gauche qu début, mais cela deviendra vite une habitude et votre vie a de grandes chances de changer pour de bon.

  • Form, Storm, Norm, Perform, the 4 stages of developing a team

    Day 612. I recently came across the four stages of team development, as defined by Bruce Tuckman in the 60’s. As newly appointed Chief Technology Officer for Microsoft in Africa, I am building a team of highly skilled individuals. Although I have some leadership experience, forming a team is always a daunting task. Hiring particularly. Like in many other jobs, you may want to hire fast, and that’s a mistake, you should be hiring well, but not fast, choosing quality above speed. However, if finding A-player is a must to me, having them work as a team is another challenge.

    As I said, I came across the form-storm-norm-perform concept while listening to Rising Strong, the latest book of Brené Brown. As per Tuckman’s research, these four stages are necessary and inevitable for a team to strive and deliver results. While reading more on the four stages, they are all shaping the way my team leadership will change and the way I’m going to interact, molding the team to perform at the highest possible level. Allow me to describe it in simple terms:

    • Forming. Getting to know everybody by meeting regularly, not only to talk business but also to exchange personal stories. I am not into « team building » exercises that can be fun, but are always artificial and never, to me, beneficial. I prefer « team bonding » where informal leads to personal.
    • Storming. Like in scuba diving, to me storming goes through buddying. We work individually, challenge in pair, exchange in group. We need to disagree, to provide feedback and act on it. At this stage, respect, listening and empathy are crucial, as clear decision making, clear focus and clear guidance.
    • Norming. Each member is clear of his/her role as individual contributor and is required to contribute to the team well-being and performance. Conflicts will arrive, failure too, this is the test of the group. We will accept failure, learn and rise stronger.
    • Performing. The ultimate test is the results delivered. However, while results will start to be delivered, a sense of belonging, of autonomy of decisions and of pride will emerge. There may be superstars in the team, but the team results will be celebrated before individual’s achievement. No victory is a one’s (wo)man’s victory, it’s always the team’s one!

    Although well defined, those stages will melt, and the team may move back and forth depending on the circumstances. I therefore not look at those as four stages well defined, but more as a framework that stood the test of time, that provide guidance. The sextant tells you where you are but never defines the direction! Next rendezvous is mid-year review!