• Comment faire quand on n’a pas d’idées

    https://unsplash.com/jamestarbotton
    https://unsplash.com/jamestarbotton

    Jour 707 J’entends souvent des collègues se plaindre qu’ils n’ont pas d’idées, qu’ils ne savent pas comment résoudre tel ou tel problème, ou qu’ils n’ont aucune solution à un challenge auquel ils sont confrontés. Les idées sont comme les muscles, si on ne les entraine pas, elles s’atrophient. James Altucher dans son livre Choose Yourself! recommande d’écrire dix idées par jour, sur n’importe quel sujet. C’est un excellent exercice pour s’entrainer sans entrave à faire fonctionner ses neurones, à leur donner cette plasticité nécessaire au processus créatif.

    Pour ma part, quand je suis en panne d’idées, que ce soit pour ce blog ou pour n’importe quel problème auquel je suis confronté, j’ai une arme ultime : mon Kindle ! Oui, enfin bon, un Kindle, c’est juste une bibliothèque de livres lus ou à lire. Certes, mais c’est bien plus que cela. Le Kindle vous permet d’annoter chaque livre que vous lisez, de souligner une phrase ou un paragraphe au fil de votre lecture. La beauté de l’affaire est que votre Kindle non seulement n’oublie rien, mais en plus regroupe toutes ces phrases que vous avez notées. Il est donc super facile d’y retourner quand bon vous semble. Et c’est là que réside ma source d’idée. Quand je suis sec, j’allume mon Kindle et parcours mes notes, passant d’une citation à l’autre, forçant mon cerveau à jouer avec ses neurones, à retrouver ces connections « oubliées », et à coup sûr la magie se produit, des idées jaillissent.

    Le mécanisme n’est en rien magique en fait. Il s’agit juste de se focaliser sur la réactivation des réseaux neuronaux qui avaient été mis en silence, recréant des chemins, en ouvrant d’autres. Il est maintenant démontré que la plasticité du cerveau permet la création de ces chemins synaptiques à tout âge. Alors pourquoi se priver ? Il semblerait de plus que cela freine activement le développement des maladies neurodégénératives. Le cerveau ne s’use que si l’on ne s’en sert pas !

  • The ideal decision making process

    https://unsplash.com/samuelzeller
    https://unsplash.com/samuelzeller

    Day 706 This idea is not mine but Andy Groove’s former CEO of Intel. In his book High Output Management, written in the 80’s, he describes how to create a successful organization and goes through all aspects of management and leadership. For a long time, it has been a model and still is in many aspects, whether you are in manufacturing or not. On all the concepts he describes, the decision-making one is so elegant and simple, it’s the best I came to see. It is described through three steps:

    1. Free discussion. This is probably the most important step. All parties that need to come to a decision need to speak up. They need to provide their concerns and ideas. Free speech is essential and everyone needs to go as deep as possible. Nothing should be left on the table. If the ideas exchange is too shallow, the decision risks to be not that well accepted.
    2. Clear decision. Because the discussion has been to the right depth, consensus is reached with the right balance, having heard all parties.
    3. Full support. Once again, because a consensus has been found and a decision made, all parties need to support the action following the decision. If something has not been said, or things have been left on the table because somebody did not spoke up, it may be necessary to go back to the free discussion step. Pay attention though to not end into an analysis-paralysis infinite loop. Trade-offs have to be made sometimes.

    The interesting piece about this process is the first step. Free speech is essential, therefore the leader of the discussion has to ensure all parties are heard and has to establish a trust environment. If trust is not present, some persons may not feel right to speak up, they may fear retaliation if they disagree. The leader does not have to impose his/her idea but let all parties to talk. It may end up by a decision that is at the opposite to what the leader of the discussion thought at the beginning. So be it, if it’s the best consensus found.

    I am not sure though all companies or group of leaders are ready for this kind of decision-making process. However, to evolve into a growth mindset, this kind of behavior is essential and will contribute to better decision and a more pleasant work environment. Once again, simple, not easy!

  • Polémique stérile, logiciels libres et « privateurs »…

    Jour 703 Microsoft signe un partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale français et c’est le monde du logiciel libre qui s’émeut, le qualifiant « d’indigne des valeurs affichées par l’Éducation Nationale ». Mon point de vue n’engage que moi et pas la société qui m’emploie, à savoir Microsoft, mais là je ris devant cette polémique stérile et inutile. On veut opposer le logiciel « libre » qui donne la liberté, je cite : d’utilisation du programme, d’étudier le code source du programme, de modifier le programme et de distribuer des copies du programme original et modifié, au logiciel « privateur » qui privent les utilisateurs de leurs libertés et les maintient, je cite toujours, dans un état de division et d’impuissance.

    J 703 - 1

    J’adore les ayatollahs du libre ! J’en connais d’ailleurs qui utilisent des Mac ou des iPhone, heureuse ironie, pour un des systèmes les plus « fermés » et « privateurs » du monde. Evidemment, certains achètent leurs machines sans système d’exploitation et y mettent Linux ou se débarrassent de l’affreuse installation de Windows qui s’y trouve pour aussi y installer Linux. Parfois en souffrant longtemps à la recherche des bons pilotes vidéo ou autre, mais c’est pour la bonne ultime cause de la liberté. D’ailleurs quand ils n’utilisent pas d’iPhone, ils ont un téléphone sous Android, open source certes, mais quand même financé par toutes les informations que récupèrent Google à l’insu de leur plein gré.

    J 703 - 2

    Le logiciel libre c’est un peu comme l’anarchie, tout le monde est pour, mais au final seule une poignée d’irréductibles s’y soumettent, parce que la démocratie, le Mac et Windows, c’est loin d’être parfait, mais ça fait le boulot. Comme disait Churchill, « la démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes. » Pas faux ! Libre et propriétaire ne s’opposent pas, ils se complémentent. Ils obéissent à des logiques différentes. Vouloir les opposer, c’est ignorer l’innovation, c’est tourner le dos aux bonnes idées, c’est tout simplement faire preuve d’un manque d’intelligence. Démontons rapidement les quatre pertes de libertés susmentionnées :

    • Utilisation du programme. Je me gratte la tête, mais si j’acquiers un logiciel qu’il soit libre ou propriétaire, je suis libre de l’utiliser. Évidemment, si je m’abonne, je peux perdre cette liberté si j’arrête de payer. Je récupère une voiture, je veux qu’elle roule en toute sécurité.
    • Étudier le code source du programme. Pour une vaste majorité des gens, le code source n’a aucun intérêt et qui plus est même avec un peu de compétences informatiques, peu de gens sont capables de lire du langage C, du Python ou du Perl. A quoi bon savoir comment fonctionne un moteur à explosion quand tout ce que je veux c’est une voiture pour me déplacer.
    • Modifier le programme. Idem à précédemment. Une vaste majorité de personne n’ont aucune envie de modifier le programme. Je ne mets pas les mains dans le moteur de ma voiture…
    • Distribuer des copies du programme original et modifié. Je me fiche pas mal, comme une très grande majorité d’utilisateurs, de distribuer le programme, ce qui m’importe généralement c’est de distribuer le résultat de mon travail avec le dit logiciel, comme par exemple un texte ou une feuille de calcul. Et pour ce qui est des logiciels dits de bureautique, ceux de Microsoft permettent de partager dans à peu près tous les formats possibles y compris ceux de l’Open Source comme OpenDocument (ODF) ou Office Open XML (DOCX).

    Personne n’enferme personne dans une technologie, à part ceux qui veulent s’y enfermer, comme généralement les ayatollahs du libre, non par souci réel de défense des libertés, mais par posture contre l’industrie du logiciel propriétaire. Les deux peuvent cohabiter harmonieusement et vivre ensemble sans s’opposer en permanence. Pour preuve la coopération entre Red Hat et Microsoft, par exemple, ou le support de Linux sur Azure, mais c’est un débat qui dépasse le novice. Alors oui je préfère que mes enfants s’habituent à Microsoft Office, car il y a 99% de chance que c’est ce qu’ils trouveront dans le monde du travail. Je leur donne aussi la compétence pour se faire une opinion de Google ou d’Apple par exemple. Le monde n’est ni libre, ni propriétaire, il est ce que l’on veut bien en faire. Libre ou propriétaire, c’est comme faire le choix entre vin blanc et vin rouge, il est un temps pour tout !

  • 5 good reasons to step out of the herd

    https://unsplash.com/alex13
    https://unsplash.com/alex13

    Day 702 In nature, most hunted animals live in herds: gnus, antelopes, buffalos, to name a few. Most hunting animals live in tribes: lions, hyena, or hippos. Some tribes are hunted too of course, but herds are rarely hunters. When it comes to the human animal, the herd and the tribe are generally metaphors. Any human may be part of the herd when it comes to politics, believing the biggest liar, and part of the small tribe that loves paragliding for instance. Admittedly, human herds and tribes are not about hunting, at least not as in life and death, however they are about behaviors, decision-making, and happiness. Some people love to conform and be part of the herd, however most, if not all, belong to one or more tribes they feel good with because it feels good. Politicians have always targeted herds, marketing used to and still is with less and less success, successful businesses are no longer taking care of herds but do their best to penetrate as many tribes as possible. Belonging to a herd gives a feeling of security, this is what society wants us to believe in. As Napoleon Bonaparte rightly said: « The herd seek out the great, not for their sake but for their influence; and the great welcome them out of vanity or need. » Some days ago I was writing on being different, being ourselves, not conforming to what society wants to us to conform. Here are 5 good reasons that came to my mind, why the herd mentality has to be avoided to become the true you.

    1. Man is a thinking animal and as such can form his or her own ideas. Use your brain to think and make decisions, do not let others, politicians, businesses, activists decide for you. You are your master!
    2. My needs are different from my neighbor’s. Maslow have defined human needs, and we may all have the same kind at the physiological, safety and love levels. However, when it comes to self-actualization and self-transcendence, their realization is different for each individual. It’s critical to find your path and your tribe.
    3. Success comes to the audacious not to the conformist. Look around you to famous and successful people, they have some characteristics in common, but are mostly weirdos and risk takers.
    4. Happiness is the result of achievement, and achievement does not come without risks. Do things nobody else does, do not listen to the naysayers, feel the thrill of having tested your limits.
    5. Herds are manipulated. Read the quote of Napoleon, it’s the basis of politics, and go back to point number 1.

    Our modern world has reinforced both the herd and the tribe feeling. The herd goes shopping on the Black Friday or on the first day of sales, resulting in really stupid behaviors. Tribes are easily identified and built with social networks, crowdfunding and modern technology. It has never been easier to get rid of a herd and make our own decision. Tribes are becoming far more powerful than herds. Step out of the herd!

  • Le lâcher-prise est nécessaire pour une bonne santé mentale

    https://unsplash.com/kylry
    https://unsplash.com/kylry

    Jour 701 J’ai entendu le terme lâcher-prise il y a de nombreuses années alors que je montais à cheval. Tout cavalier sait que pour monter à cheval correctement, il faut un savant mélange de décontraction pour faire corps avec l’animal et de détermination pour rester le maître à bord. C’est un art et une science subtiles, et donc découle d’énorme satisfaction quand vous sentez cette communion avec votre monture. Cet état n’est pas du détachement, un « je n’en ai rien à faire », c’est l’eau qui coule sur les plumes du canard sans y pénétrer et c’est un état nécessaire à qui veut vivre une vie harmonieuse et sans stress inutile.

    J’ai appris le lâcher-prise avec mon ami Bernard Alexandre, avec qui je montais à cheval, et continue à l’entretenir au quotidien au travers de la méditation. Mais vous allez me dire, ça permet quoi ? Pêle-mêle : de ne pas s’énerver, de ne pas se laisser imprégner par les émotions négatives, de comprendre l’autre, d’améliorer son écoute, de vivre le présent sans le poids du passé et l’incertitude du futur, tout simplement de vivre en étant soi-même sans que les événements négatifs n’aient un trop grand impact sur sa vie.

    Maintenant, il convient d’être à la fois simple et réaliste. Simple, le lâcher-prise ne l’est pas. On ne décide pas de lâcher-prise en claquant des doigts. Cela demande du temps et de l’entrainement (oui, je sais, il va falloir encore travailler dur), et chacun trouve son chemin : yoga, méditation, tai-chi, respiration, etc. Réaliste, cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Il faut entretenir sa technique tous les jours. Elle est évanescente et ne demande qu’à être entretenue pour pouvoir être disponible quand vous en avez le plus besoin. Voici un petit test à réaliser pour voir où vous en êtes, et un article pour une perspective psychologique. Essayez et accrochez-vous, trouvez le bon équilibre sans tomber dans la nonchalance, vous verrez, cela vaut vraiment le coup !

  • Embrace modern tools or be doomed to disappear

    Day 700 Have you flown a commercial flight recently? If so, you probably noticed it’s a non-smoking flight. I think I have not flown in a plane where smoking is permitted for 20 years. Every time, the flight attendants remind that « this is a non-smoking flight, smoking is not permitted in the toilets… ». However, back in time, smoking was permitted, just not during take-off and landing. This is why we had the no smoking and fasten seat belt signs next to each other.

    J 700 - 1

    But in 2015, soon to be 2016, why keeping the no smoking sign? Times have changed and there is something we cannot do only during take-off and landing phases: having our electronic devices on. So modern airlines have started to change their signs with an « electronic devices off » sign, replacing the no smoking one. It makes perfect sense. I started to notice this trend a year or two ago. The interesting point though I noticed is there seems to be a correlation between the new sign and the way the airline takes care of its passenger. In other word, if the airline embraces the new sign in its planes, the meals are better, the service is enhanced and the flight attendants feel more caring.

    J 700 - 2

    But it reflects a deeper change: embracing modern tools. Those are the same airlines equipped with modern devices, both for the pilots and the flight attendants. Those are the same that provides power to the passenger at their seats. They have understood that if they want to be a trusted brand, they need to embrace new tools at the same pace as their customers. Companies who will not make the necessary decision to be modern are doomed to disappear not by going bankrupted, not necessarily. They will just become irrelevant and will be swallowed by larger ones and forced to change. Darwin was somehow right.

  • La critique est aisée, l’art est difficile

    https://unsplash.com/marcusdallcol
    https://unsplash.com/marcusdallcol

    Jour 699 Après les atroces attentats de Paris et Saint-Denis, tout le monde y est allé de son « y’avait qu’à », « fallait qu’on ». Toutes ces personnes avaient sans doute raison. Peu d’entre elles cependant sont à des postes de responsabilité et ont la main sur des actions qui pourraient changer le cours des choses. Etre dans l’opposition est position facile, être au pouvoir l’est moins. Dire ce qu’il faudrait faire, mais n’avoir aucun pouvoir pour le faire est une posture facile. La critique est aisée, paroles, paroles, paroles comme dit la chanson.

    Pourtant, s’il en était un qui aurait pu faire acte de contrition, il ne l’a pas fait, ou alors je l’ai manqué. Les excuses sont la première étape de la remise en question, précédent la décision et l’action. Mais l’art de l’action est difficile, celui de la fuite en avant plus simple. On arrive, on fait un beau discours et on s’en va. Alors oui, la critique est aisée, comme celle diffusée par ce billet me direz-vous. C’est avant tout une réflexion sur la parole et le temps perdus à critiquer ou à diffuser des yaka, faucon. Si cela se fait dans le cadre d’une concertation avec ceux qui peuvent agir, alors cette parole est utile. Si c’est simplement pour passer à la télé, alors c’est de la démagogie, comme l’extrême-droite en a l’habitude.

    Le choix de celui qui veut diriger sa vie est celui de l’action. La seule critique utile est celle qui permet de modifier l’action entreprise afin de la rendre meilleure et plus efficace. A condition de pouvoir être acteur de cette action. Se focaliser sur ses actions a un effet incroyablement puissant, pas facile à faire, simple à décider.

  • Dare to be different

    Day 694. I particularly appreciate two quotes of Oscar Wilde :

    « Most people are other people. Their thoughts are someone elses opinions, their lives a mimicry, their passions a quotation »

    And

    « Be yourself; everyone else is already taken »

    https://unsplash.com/jordanfmcqueen
    https://unsplash.com/jordanfmcqueen

    They both tell the same truth: only original matters, copies are just copies! Those two quotes came to my mind when this morning I read this post from Gary Ryan Blair: Dare to be different. I wrote other posts on this, but as I approach my next birthday (more on this soon), some questions come to mind (hey, we all have questions, the older I get the less answers I receive). So it’s always good to be reminded sometimes that we are who we are. As I was sharing in this post from last year, it’s the original painting that costs the most. A copy costs nothing.

    Society does everything it can to make all of us to conform to the original it has imagined. Get rid of this, free yourself and be who you are deep inside. It’s frightening for most of us, but the only way to live a full life! It may not please others, it may be make you like an ugly duck, a weirdo or an original, and this is exactly what we should aim being, an original! Be yourself, everyone else is taken! Have a wonderful day!

  • Keep asking questions

    https://unsplash.com/qstevenson
    https://unsplash.com/qstevenson

    Day 689. Questions are power! Answers are everywhere and can be found easily, everybody can give them. However, asking insightful, meaningful, and precise questions are a wonderful tool to think and solve issues. I love the parallel between a question and a step. You have a path to walk, you can only do this one step at a time. When you have a problem to solve, you can better find the solution by asking one question at a time. Sometimes, it’s just asking yourself a question, not even talking to somebody else. The sole fact of asking questions makes you think deeper.

    The wise man doesn’t give the right answers, he poses the right questions. – Claude Levi-Strauss

    Questions open thinking and constructive discussion. Answers ends thinking. This is why it’s so critical to think more about questions than thinking. For each problem you face, take some time to write down questions and prioritize them. While noting down the questions, you can even take some out to keep only the more insightful ones. As for many things in life, more is never better.

    Judge a man by his questions rather than his answers. – Voltaire

    Look around you, use your experience. The most interesting persons are generally those who ask questions rather than provide answers and show their knowledge. Two questions for you for today:

    1. What did you learn today?
    2. Did you plan and reached your three goals today?

    Have a great one!

  • Les apparences sont souvent trompeuses

    https://unsplash.com/wilstewart3
    https://unsplash.com/wilstewart3

    Jour 688. Nous avons parfois tendances à comparer, à nous « faire des films », à imaginer… L’imagination n’a pas de limites, mais l’histoire montre que les apparences sont souvent trompeuses, que nos films sont loin de la vérité et qu’au final, notre imagination nous a fait faire fausse route. Certes chacun voit midi à sa porte et est libre d’imaginer tout ce qui est possible ou pas. Cependant le pire qui puisse nous arriver est de nous comparer à autrui, à nous imaginer inférieur ou supérieur, à nous projeter dans une réalité qui n’existe pas.

    Chacun a ses qualités et ses défauts. Certains ont plus de chance ou « osent » plus. D’autres sont plus introvertis qu’extravertis. En résumé, chacun est unique et chacun a droit de cité. Cultiver son être unique est non seulement une liberté qui nous échoit, mais un devoir. Comme je me plais à répéter, c’est la diversité qui fait la beauté du monde. En étant soi-même et en ne se fiant absolument pas aux apparences, nous faisons le pari ultime du bonheur. Je suis comme je suis, vous êtes comme vous êtes et nous nous acceptons comme nous sommes. Non pas dans l’opposition qui nous sépare, mais dans la différence qui nous rejoint.

    La recette du bonheur est donc de vivre en étant soi, sans imaginer ce que l’autre va penser, mais en restant fidèle à ses propres valeurs. Pas simple de nos jours où l’apparence prend le pas sur l’être, mais essentiel ! Revenir à l’essentiel c’est accepter qu’autrui ne soit pas d’accord, c’est accepter les différences et la réjection, et c’est au final ne pas trop se prendre au sérieux. Simple, pas toujours facile !