Étiquette : Leadership

  • There are no taboos when the end results worth it

    https://unsplash.com/samuelzeller
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    Day 632. Growth, increase, and improvements are inherent functions of the human being. I firmly believe the day you stop improving, you start dying. What makes life interesting and valuable is constantly looking for better ways to do things better, faster, and leaner. With that in mind, no taboos can pre-exist. Is something goes in the way of improvement, it needs to be discussed and addressed. When the French Minister of Economy, Emmanuel Macron tells that the status of civil servants needs to be rethought, he’s breaking a taboo, but he’s right. He’s not telling things will dramatically change, although they may, he’s just saying he believes a discussion needs to happen to get serious improvement in line with modern life in the twenty-first century.

    You know when you are breaking a taboo: a lot of people will be angry about you, particularly those who have defended the taboo for ages and are opposed to change. Religion, politics and societies have never created taboos by design, they have evolved and taboos have created themselves. Taboos like dogmas are dangerous artefacts and need to be challenged, otherwise, we end up with fixed system that never evolve and end up exploding under external pressure sooner than later. I’ve always thought it’s better to make things change slowly than violently when needed. But human nature resists change. It’s everyone’s duty to embrace change. There are only three constants in life: tax, death and change. Be the actor of change, not the spectator, it’s much more fulfilling. Good luck Mr Macron!

  • Haka, business et performance. 4 caractéristiques d’invincibilité

    Jour 629. La coupe du monde de rugby va faire oublier pendant quelques semaines la dure réalité du quotidien, de ses affres et de ses plaies. Même si ce sport d’équipe n’est pas votre « tasse de thé », comme disent les Anglais, vous ne pouvez pas ne pas connaitre la fameuse équipe des All-Blacks néozélandais et leur désormais célèbre Haka. Ces chant et danse maoris sont une tradition réputée effrayer l’ennemi. Ils ont cependant un autre objectif : renforcer la cohésion de l’équipe pour favoriser une victoire. Dans son livre Scrum, Jeff Sutherland explique les quatre caractéristiques du Haka qui en font un puissant élément de la force des All-blacks.

    1. Intense focalisation sur l’objectif. Regardez n’importe quel joueur pendant le hakka, sa concentration est immense. Il n’a qu’une chose en tête : jouer pour gagner. Aucune place au doute, à la peur ou à la défaite. Ils sont venus pour gagner et leur concentration en est la première démonstration.
    2. Collaboration extrême. Chaque geste et chaque mot ont leur importance. Ils sont exécutés et prononcés au même instant. Aucune erreur. Regardez la ligne d’avants avancer en se passant la balle, sachant exactement où se trouve chaque joueur et vous aurez une idée assez précise de ce collaboration signifie.
    3. Faim d’en découdre. Le Haka sert à pomper l’énergie dans l’équipe, cette énergie dont tous ont besoin pour arriver au bout des quatre-vingts minutes du match. Le hakka est un message à destination de l’autre équipe : les All-Blacks sont là !
    4. Excitation universelle. Quel que soit le match, quel que soit l’enjeu, l’équipe est là pour passer du bon temps et pour performer au plus haut niveau. Plaisir, business et performance !

    Certes les All-blacks n’ont pas toujours gagné tous leurs matchs, mais ils restent une des équipes les plus craintes, pas à cause du Haka, mais à cause de ce dont le Haka est la représentation. Monter une équipe invincible que ce soit pour produire un logiciel, escalader une montagne ou monter une ONG, les quatre ingrédients précédents formeront un puissant socle pour aller au top et y rester ! On your set, get set, Go !

  • Form, Storm, Norm, Perform, the 4 stages of developing a team

    Day 612. I recently came across the four stages of team development, as defined by Bruce Tuckman in the 60’s. As newly appointed Chief Technology Officer for Microsoft in Africa, I am building a team of highly skilled individuals. Although I have some leadership experience, forming a team is always a daunting task. Hiring particularly. Like in many other jobs, you may want to hire fast, and that’s a mistake, you should be hiring well, but not fast, choosing quality above speed. However, if finding A-player is a must to me, having them work as a team is another challenge.

    As I said, I came across the form-storm-norm-perform concept while listening to Rising Strong, the latest book of Brené Brown. As per Tuckman’s research, these four stages are necessary and inevitable for a team to strive and deliver results. While reading more on the four stages, they are all shaping the way my team leadership will change and the way I’m going to interact, molding the team to perform at the highest possible level. Allow me to describe it in simple terms:

    • Forming. Getting to know everybody by meeting regularly, not only to talk business but also to exchange personal stories. I am not into « team building » exercises that can be fun, but are always artificial and never, to me, beneficial. I prefer « team bonding » where informal leads to personal.
    • Storming. Like in scuba diving, to me storming goes through buddying. We work individually, challenge in pair, exchange in group. We need to disagree, to provide feedback and act on it. At this stage, respect, listening and empathy are crucial, as clear decision making, clear focus and clear guidance.
    • Norming. Each member is clear of his/her role as individual contributor and is required to contribute to the team well-being and performance. Conflicts will arrive, failure too, this is the test of the group. We will accept failure, learn and rise stronger.
    • Performing. The ultimate test is the results delivered. However, while results will start to be delivered, a sense of belonging, of autonomy of decisions and of pride will emerge. There may be superstars in the team, but the team results will be celebrated before individual’s achievement. No victory is a one’s (wo)man’s victory, it’s always the team’s one!

    Although well defined, those stages will melt, and the team may move back and forth depending on the circumstances. I therefore not look at those as four stages well defined, but more as a framework that stood the test of time, that provide guidance. The sextant tells you where you are but never defines the direction! Next rendezvous is mid-year review!

  • A designer knows he has achieved perfection not when there is nothing left to add, but when there is nothing left to take away. St Exupery.

    Day 568. Simplify, simplify, simplify. « A designer knows he has achieved perfection not when there is nothing left to add, but when there is nothing left to take away. » St Exupery.

    J 568

  • Si vous ne savez pas, demandez ! 3 caractéristiques d’une question efficace

    https://pixabay.com/en/users/geralt-9301/
    https://pixabay.com/en/users/geralt-9301/

    Jour 566. A l’époque d’internet, toute question trouve sa réponse en quelques instants. Il est donc « normal » de ne pas tout savoir. Cependant, quand on pose une question à quelqu’un, si on souhaite une réponse précise, il convient de poser une question précise. La pose de question précise, Precision questionning en anglais, est une matière en elle-même enseignée, entre autre, à Stanford.

    Il s’agit d’un ensemble de technique permettant la réflexion critique, la résolution de problèmes et la prise de décisions. Sans rentrer dans les détails de ces techniques, j’ai appris, il y dans le milieu militaire, les trois caractéristiques d’une communication et d’une question efficace. Les voici :

    • Clair. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément, écrivait Boileau. Pour être claire, il convient d’utiliser des mots simples et compréhensifs pour votre interlocuteur. De même, pas de formule ou de conjugaison alambiqués.
    • Précis. C’est ce qui est souvent le plus difficile, et pourtant le plus important. Que la question soit ouverte ou fermée, il faut qu’elle soit le plus précise possible pour éviter les ambiguïtés et surtout les réponses à rallonge qui tentent de « noyer le poisson ».
    • Concis. Faites cours ! Be bright, be brief, be gone, disent les Américains. En français : montrez-vous intelligent, soyez bref et partez ! Plus c’est court, mieux c’est et plus cela appelle une réponse elle aussi claire, précise et concise.

    C’est comme tout, cela demande un peu d’entrainement. Une dernière caractéristique est de ne traiter qu’un seul sujet à la fois. Si vous devez en aborder plusieurs, posez autant de questions qu’il y a de sujets. Avec l’habitude, cela deviendra une seconde nature et améliorera grandement votre productivité et la résolution de problèmes. Allez, en piste !