Étiquette : Ecologie

  • La voiture verte…

    Il y a quelques jours, je parlais de l’écologie comme relais de croissance. L’article du 13 janvier, paru sur le blog de Harvard, est intéressant pour comprendre et lancer le débat sur la voiture électrique.

    Pour une majorité de personnes, la voiture se limite les jours de semaines à quelques kilomètres pour aller et revenir de son lieu de travail. Certes cette même voiture est aussi utilisée pour de plus long trajets le week-end ou pendant les vacances. Ceci étant, un nouveau business model est à créer, et les événements actuels devraient inciter de  nombreux chefs d’entreprise et investisseurs à se pencher sérieusement sur la question.

    Je suis en tout cas partisan d’une électrification rapide du parc automobile. J’imagine bien faire mes 70 kilomètres quotidiens (35 aller, 35 retour) avec un véhicule électrique : aucune pollution, pas de bruit… Voici une piste à explorer, d’autant que comme l’indique le Wall Street Journal, une voiture électrique est beaucoup plus simple qu’une voiture thermique : « …electric cars use only basic motors and gearboxes, and have relatively few parts. » Donc sa maintenance devrait aussi être plus simple.

    Reste le problème (à priori énorme) de la batterie, mais les milliards de dollars injectés dans la recherche devrait permettre de trouver (espérons-le en tout cas) des solutions. Et puis dans des pays à fort potentiel solaire, pourquoi ne pas utiliser cette énergie gratuite (en tout cas pour encore quelques milliards d’années) qu’est la lumière ?

    En tout cas, je reste très à l’écoute et même à l’affut…

  • L’écologie, le prochain relais (puissant) de croissance

    Je suis profondément écologiste dans l’âme. Mais je suis aussi pragmatique. Il doit y avoir un équilibre dans tout. Il est en tout cas étonnant de voir comment, souvent, ce sont de vieilles pratiques ou de vieilles techniques qui sont ressorties des placards ou redécouvertes pour faire avancer la science. Dernière en date, la fibre de noix de coco

    Il est donc primordial pour sauver l’humanité que nous apprenions à utiliser la planête et les éléments à bon escient. Car que l’on ne s’y trompre pas: quoi que l’on fasse, la Terre et l’univers continueront d’exister. Notre belle planête bleue s’adaptera à nos erreurs. Il n’est en revanche pas certain que nous y survivront. C’est là encore par une prise de conscience collective et par des initiatives collectives et individuelles que se construit notre futur.

    Prenons quelques exemples :

    • Utilisons-nous l’énergie tellurique, celle de la terre ? Pour réchauffer ou rafraichir nos maisons et appartements ? Il y a ici un énorme gisement de potentiel – les Canadiens ont commencé depuis longtemps: le fameux puit canadien
    • Utilisons-nous l’énergie solaire, gratuite et infiniment renouvelable (en tout cas pour quelques milliards d’années) ? Il faut continuer et même accélérer la recherche sur les cellules photovoltaiques pour en améliorer le rendement et diminuer le coût de production. Il ne devrait plus y avoir de maisons utilisant l’électricité publique en journée. J’y crois dur comme fer.
    • Utilisons-nous l’énergie éolienne ? Il est des régions où il y a du vent quasiment permanent. Certes les rendements sont faibles, mais cela peut-être suffisant pour alimenter une partie d’une habitation. Là encore, il faut accélérer la recherche sur les générateurs électriques afin d’en améliorer le rendement et d’en fait baisser les coûts.
    • Pensons-nous économies d’énergie dans notre quotidien ? Quelques gestes gratuits: récupérer l’eau de pluie pour le jardin (acheter une sonde permettant de vérifier l’humidité pour éviter l’arrosage inutile), éteindre les lumières des pièces vides (idem pour le chauffage ou la clim), mettre systématiquement des ampoules basse consommation, acheter de l’électroménager répondant aux normes les plus strictes, inculquer la notion d’économie à nos enfants, récupérer les déchets végétaux pour en faire du compost, calculer l’eau au plus juste pour votre café du matin, prendre des douches plutôt que des bains, …

    Pour finir, je reviendrais, en marge des mes articles sur les règles pour sortir de la crise, sur l’écologie et sur comment prendre part à la prochaine révolution industrielle.